vendredi 16 septembre 2005 - par Francesco Piccinini

Grippe aviaire : mobilisation et vigilance

Une nouvelle catastrophe fait peur à Washington, Bush ne souhaite pas être pris au dépourvu, aussi le président américain, lors de son discours à l’assemblée générale, à l’occasion du sommet mondial 2005 des Nations Unies, a-t-il appelé à une mobilisation internationale contre la grippe aviaire susceptible, après mutation du virus, de créer une véritable pandémie.


Est-ce une nouvelle urgence ? Pour de nombreux experts, la réponse est positive. Les différents gouvernements se mobilisent et se préparent activement : "l’ampleur de la menace nous impose de réagir sans délai", affirme de son côté le premier ministre français, Dominique de Villepin, lors d’une réunion sur le développement et les problèmes de financement des pays en voie de développement.


En effet, si les pays développés recèlent de ressources permettant d’enrayer une crise virale, les pays en voie de développement risquent en revanche d’être rapidement dépassés par les évènements si la grippe s’avère fortement résistante. Dominique de Villepin déclare qu’il faut tout faire "pour enrayer la propagation de l’épizootie et atténuer le choc économique pour les pays pauvres".


Pour mettre en place un véritable réseau de secours, Bush demande aux états de "partager leurs informations avec l’OMS". De Villepin, de son côté, réclame la création d’ "un stock international de médicaments" pouvant pourvoir à d’éventuels foyers qui se situeraient dans des pays pauvres.


"Si rien n’est fait, ce virus pourrait provoquer la première pandémie du 21e siècle, et nous ne devons pas laisser cela se produire" affirme Bush.




Réagir