mercredi 6 février 2008 - par Babar

« Juno » : a star is born

Juno, c’est le film que tout le monde a envie d’aimer. De fait, c’est ce qui se passe. L’histoire de cette adolescente, qui tombe enceinte sans presque l’avoir voulu, met tout le monde d’accord.

Pour Le Monde, « Juno, 16 ans, est le plus joli personnage féminin que l’on ait vu depuis longtemps. Le film de Jason Reitman est tout entier construit autour de sa fantaisie, de son assurance, de sa fragilité. Juno est sortie tout armée (pulls informes, beauté soigneusement dissimulée, maîtrise éblouissante des langues, adolescente-adulte) du crâne d’une scénariste débutante, Diablo Cody. Elle s’est incarnée, en un miracle digne des Métamorphoses, grâce à une actrice canadienne de 20 ans, Ellen Page ».

Pour Le Parisien, « Bluffé par l’aplomb du personnage, qui vient de lui valoir une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice, on en serait presque intimidé de rencontrer son interprète. A raison. Moins loquace que Juno, Ellen Page dégage une troublante force tranquille ».

Pour 20 minutes, « Tiède, le personnage de Juno ne l’est pas. Cette ado au ventre proéminent choisit elle-même les parents adoptifs de son futur bébé et assume sa grossesse sans se soucier des mauvaises langues. "Je lui ressemble par mon côté déterminé, confie Ellen. Je trace ma route sans me laisser influencer par les phénomènes de mode." Une superbe scène où Juno fait mine de se pendre avec un rouleau de réglisse géant avant de le croquer symbolise l’énergie dévorante de cette enfant du siècle ».

Le Figaro conclut par « de toute façon, il faudra s’habituer à la silhouette menue et aux provocations d’Ellen Page, car on n’a pas fini de la voir. En jeune républicaine peu sympathique dans Smart People ou victime séquestrée pour An American Crime de Tommy O’Haver. Pour la jeune actrice qui voit Kate Winsley et Laura Linney comme des modèles et souhaiterait tourner avec Michel Gondry, Tim Burton ou Alexander Paine, la route est encore longue et prometteuse ».




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