Fondamentalisme nutritionnel ? Non, juste un mauvais « profil nutritionnel ». 60 % de la fameuse pâte à tartiner noisettes et cacao est composée de sucre et d’huile de palme. L’Union Européenne recommande à Ferrero qui commercialise la marque d’indiquer sur ses étiquettes que son produit est dangereux pour la santé.
Dans le monde, ils sont des millions d’amateurs à dévorer chaque année 235 000 tonnes de Nutella, une pâte onctueuse qu’on ne décrit plus.
La marque a plus d’un million d’amis sur Facebook et à Alba, en Italie du nord, fief de la société Ferrero, le député de la Ligue du Nord a même fondé un comité Touche pas à mon Nutella. Car l’heure est grave.
Le Parlement européen a approuvé par un vote de principe qu’il sera désormais obligatoire de mentionner la dangerosité des produits contenant au moins10 grammes de matières grasses (pour 100 grammes).
« Nous sommes arrivés à un point, écrit la Reppublica, où nous voulons des lois pour établir que si je mange quatre livres de jambon mon corps souffre, si j’ingurgite du fromage gras je bouche mes artères et que boire trois bouteilles de vin peut me faire perdre mes moyens […] La modération n’est pas une option : c’est seulement un moyen ancien et accepté de se sentir mieux. Mais ce n’est pas ce que nous enseigne la consommation. »
Nutella « continuera d’être l’un des plus grands mythes Italiens » a déclaré Ferrero dans un communiqué, tout en remerciant les Italiens de la confiance qu’ils témoignent à l’entreprise.
