lundi 3 octobre 2005 - par

On respire un air trop pollué en Ile de France.

Les travaux d’Airparif (réseau de mesure de la qualité de l’air en Ile-de-France) ont permis la publication d’une carte de pollution des rues en île de France. Publié par la journal du dimanche, cette carte montre que le seuil recommandé de dioxyde d’azote serait dépassé dans de nombreux endroits. Une grande partie des rues et des boulevards de la capitale baigne dans un air trop pollué. Les riverains de certains axes "respirent potentiellement un air aussi pollué qu’au bord de l’A1 près du Stade de France" (Nouvel Obs).

La carte carte de pollution détaille rue par rue les niveaux de dioxyde d’azote "le polluant qui résume le mieux la pollution à tous les coins de rue de la capitale". Les zones les plus polluées, c’est à dire plus de 60 microgrammes de dioxyde d’azote par mètre cube, sont le boulevard périphérique, certaines sections de la rue d’Alésia, rue de Vaugirard, rue de Rennes, boulevard de Sébastopol, rue de la Chapelle, rue de Bagnolet, ou encore rue du Bac et rue des Saints-Pères. Les riverains respirent potentiellement un air aussi pollué qu’au bord de l’autoroute A1 près du Stade de France.

« Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air a mesuré les teneurs en dioxines dans l’air en juin et novembre 2004, sur huit sites, dont six à proximité d’incinérateurs ou d’installations industrielles et deux sites témoins. Une étude spécifique a porté en mars 2005 sur l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine. Les niveaux relevés en hiver sont faibles et homogènes, entre 0,02 et 0,009 picogrammes ITEQ (unité de mesure internationale de toxicité) par m3. En été, la grande majorité des sites présentent aussi des teneurs faibles (0,01 à 0,05 pg ITEQ/m3) à moyennes (0,1 à 0,2 pg ITEQ/m3). Globalement, les teneurs sont comparables aux mesures réalisées par Airparif en 1997 et aux autres villes européennes. A titre de comparaison, la teneur est comprise entre 0,07 et 0,20 à Londres. » (TF1)

L’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë a fait de la lutte contre la pollution, l’une des priorité de son mandat. Depuis 2001 des travaux ont été menées pour bouter les voitures hors de la veille mais avec peu de résultats.

La première carte de pollution avait été réalisé en 1999. La version définitive de la nouvelle carte sera présentée au Conseil d’administration d’Airparif le 14 octobre, jour de clôture de l’enquête sur le plan de protection de l’atmosphère de la préfecture (PPA) élaboré par la préfecture d’Ile-de-France.




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