lundi 29 juin 2009 - par
Olivier Laban, le président des ostréiculteurs d’Arcachon, a été clair dimanche devant l’assemblée générale : « Il n’y a pas trace d’algues toxiques dans l’eau. Mais toutes les souris tests meurent et on nous dit que nos huîtres sont impropres à la consommation. Je ne vois pas dans ce cas pourquoi l’eau serait clean. Si on veut appliquer le principe de précaution, qu’on l’applique vraiment ! » a t-il expliqué à la Dépêche.
Le test-souris consiste à injecter un extrait de viscères d’huîtres au petit mammifère. S’il meurt dans les 24 heures c’est, précise la même source, que l’huître est impropre à la consommation. Ce test est contesté par les professionnels du bassin qui estiment qu’on ne sait pas vraiment « de quoi les souris meurent » précise Olivier Laban qui assure qu’on refuse à la profession de revoir ce test.
Il y a du nouveau. Le préfet de Gironde, Dominique Schmitt, soutient selon 20minutes, « une proposition de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) » qui consisterait à effectuer un bio-test rat, « en plus du test souris ». « Ce test, actuellement expérimenté en Hollande, révélerait moins de faux positifs que le test de la souris » rapporte la même source qui précise que « les lots d’huîtres interdits jeudi dernier vont être de nouveau testé ».
Ostréiculture, des test-rats pour les huîtres
Face à leur première interdiction totale de l’année de vendre des huîtres, les ostréiculteurs du bassin arcachonnais mettent en cause le « test souris » et menacent de bloquer les plages de la région.
Olivier Laban, le président des ostréiculteurs d’Arcachon, a été clair dimanche devant l’assemblée générale : « Il n’y a pas trace d’algues toxiques dans l’eau. Mais toutes les souris tests meurent et on nous dit que nos huîtres sont impropres à la consommation. Je ne vois pas dans ce cas pourquoi l’eau serait clean. Si on veut appliquer le principe de précaution, qu’on l’applique vraiment ! » a t-il expliqué à la Dépêche.
Le test-souris consiste à injecter un extrait de viscères d’huîtres au petit mammifère. S’il meurt dans les 24 heures c’est, précise la même source, que l’huître est impropre à la consommation. Ce test est contesté par les professionnels du bassin qui estiment qu’on ne sait pas vraiment « de quoi les souris meurent » précise Olivier Laban qui assure qu’on refuse à la profession de revoir ce test.
Il y a du nouveau. Le préfet de Gironde, Dominique Schmitt, soutient selon 20minutes, « une proposition de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) » qui consisterait à effectuer un bio-test rat, « en plus du test souris ». « Ce test, actuellement expérimenté en Hollande, révélerait moins de faux positifs que le test de la souris » rapporte la même source qui précise que « les lots d’huîtres interdits jeudi dernier vont être de nouveau testé ».
De nouveaux prélèvements seront effectués mercredi. Si, a avertit le préfet, ces premiers tests sont négatifs, il s’engage à lever l’interdiction dès mercredi. Une déclaration qui satisfait les ostréiculteurs qui restent malgré tout sur la défensive.