lundi 26 novembre 2007 - par

Russie : Poutine ouvre la chasse aux « chacals »

Finalement ce qui étonne, ce n’est pas tellement que Vladimir Poutine se prenne pour Staline. Non, ce qui étonne c’est qu’il y ait eu en Russie l’ébauche d’un espoir de commencement de démocratie.

Espérons que cette ébauche ne soit pas un vieux souvenir. Mais pour l’instant, il ne semble pas que l’instauration d’une démocratie stable et prospère soit le souci de Vladimir Poutine, l’inflexible maître de la Fédération Russe.

Après l’arrestation à Moscou, samedi, de l’ancien champion d’échecs Garry Kasparov, leader de l’Autre Russie, hier dimanche 25 novembre à Saint-Pétersbourg la police a, selon Le Figaro, « violemment réprimé un rassemblement d’opposants à Poutine ».

Les élections législatives se déroulent dans une semaine (voir Agoravox)et l’on sait déjà que Vladimir Poutine, président de la Russie et du mouvement Russie unie, en sortira largement vainqueur. Il faut croire pourtant que cela ne lui suffit pas.

Poutine n’a peur de rien. Sauf, comme tous les apprentis dictateur, de lâcher un peu de lest, de se décrisper. A part ça, il n’a cure de savoir ce qu’on pense de lui en Occident. « Il y a malheureusement dans notre pays des gens qui sont comme des chacals devant les ambassades étrangères. Ils vont encore sortir dans la rue. Ils l’ont appris auprès de spécialistes occidentaux », a-t-il récemment déclaré, rapporte Le Figaro.

Bref, une vieille antienne, celle de l’éternelle Russie, menacée par les ennemis de l’intérieur. Face à cela, rappelle encore Le Figaro, « les organisations de jeunesse poutiniennes, les Nachi (les Nôtres) ou la Jeune garde, sont omniprésentes dans les rues et les médias, pour appeler le président à rester et défendre le régime contre une « révolution orange ».




Réagir