mercredi 29 avril 2009 - par

Sabotages SNCF : une femme interpellée

Une femme de 36 ans est en garde vue dans les locaux de la sous-direction anti-antiterroriste. Arrêté hier à Paris dans le cadre de l’enquête sur les sabotages de lignes TGV en novembre 2008, son lien avec Julien Coupat n’est pas avéré.

Cette jeune femme qui pourrait rester 96 heures en garde à vue, selon la loi anti-terroriste en vigueur, a été appréhendée dans le cadre de la commission rogatoire du juge Fragnoli.

Jusqu’à présent neuf personnes ont été mises en examen « pour destructions et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Soupçonnés de faire partie d’une mouvance dite d’ultra-gauche, les individus, à l’exception de Julien Coupat considéré comme le pivot et la tête de ce groupe et de ce fait détenu depuis novembre dernier, ont été remis en liberté.
 
La femme arrêtée hier à Paris, dans le 20ème arrondissement, ne ferait pas partie de l’entourage direct de Julien Coupat, mais selon les enquêteurs « aurait été en relations régulières avec d’autres membres du groupe ».

Le Point, que cite lefigaro.fr, révèle que les enquêteurs ont saisi « un carnet dans lequel figure une liste de fournitures susceptibles de constituer la panoplie du parfait saboteur ». De plus d’autres documents attestent que le principal suspect dans cette affaire aurait eu des liens avec « des groupes de la mouvance anarcho-autonome américaine ».

 



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