vendredi 16 février 2018 - par PRCF

#bac2021 Macron et Blanquer détruisent le bac pour lancer la privatisation du lycée et une éducation à plusieurs vitesses #NonALaSelection

Le régime Macron prétend que le BAC serait trop compliqué et trop couteux. Utilisant le principe d'accuser son chien de la rage pour le noyer

La rédaction d'Initiative Communiste, le journal franchement communiste des militants du PRCF qui est là pour faire entendre et défendre la voix des travailleurs s'est penché sur les premières annonces de la réforme du bac. En réalité une casse en bonne et due forme. Décodage des points ultra dangereux de la réforme Blanquer.

Rappelons que la question du BAC n'est pas une question uniquement scolaire et de diplôme : le bac, principal diplôme national est surtout jusqu'à présent la clef de l'égalité de droit d'accès à l'enseignement supérieur d'une part, d'autre part la base des conventions collectives et statuts de la fonction publique, c'est à dire la clef de voute des grilles de salaires de l'ensemble des branches et statuts particuliers de la fonction publique. Supprimer le bac c'est faire voler en éclat le référentiel permettant de construire et structurer les droits collectifs, les grilles de salaires collectives pour permettre la mise en concurrence de tous contre tous, avec une individualisation forcenée, permettant d'écraser les salaires et de diviser pour mieux régner. Cette réforme n'est pas une surprise puisqu'elle s'inscrit dans le cadre des directives européenne et de la Stratégie de Lisbonne de privatisation et de libéralisation de l'éducation impulsée par l'Union Européenne. Elle accompagne et prépare le "Programme action publique 2022" qui prévoit casse des statuts et recrutement au local, suppression massive de postes de fonctionnaires et privatisations alors que les enseignants du 1er degré se mobilisent localement contre les moyens très insuffisants pour la rentrée prochaine en primaire. Plus que jamais, la convergence des luttes pour la mobilisation tous ensemble et en même temps, de la jeunesse, du secteur privé, du public, des retraités est donc nécessaire. Ce jeudi la jeunesse était de nouveau mobilisée dans la rue.

 

Le bac une organisation trop complexe et trop couteuse ? Faux

Trop couteux et trop complexe le bac ? L'expérience de décennies d'organisation de ce diplôme national en est un sérieux démenti. Chaque année l'épreuve est organisée, dans des conditions de stricte égalité pour chacun des lycéens, permettant de délivrer un diplôme identique en chaque point du territoire, diplôme qui est la clef d'entrée dans l'enseignement supérieur, le bac étant le le premier grade universitaire.

Quant à son coût, le SNES principal syndicat de l'enseignement secondaire a fait le calcul du coût de l'organisation des épreuves dubBac passées chaque année par plus de 700 000 candidats ( 52% pour le bac général, 20% pour le bac technologique, 28% pour le bac professionnel) : 100 millions d'euros. Soit 143€ par candidat. Faut-il ici rappeler qu'en 2018, le régime Macron en supprimant largement l'ISF vient de distribuer 3 milliards d'euros aux plus grandes fortunes du pays ? 1,2 millions d'euros données aux 100 plus grandes fortunes déclarées. Ou encore 62 000 € donnés à Murielle Pénicaud la millionnaire ministre du chômage. La question du "coût" du bac n'en est en réalité pas une. A titre de comparaison, l'organisme de certification ETC qui organise les épreuves du TOEFL pour la certification en anglais fait payer 245 pour une épreuve unique ne concernant que l'anglais.

De fait la réforme du Bac lancée par Macron Blanquer répond au double objectif de dépenser moins pour l'éducation de la jeunesse tout en impulsant la privatisation de l’Éducation Nationale en créant un système inégalitaire, injuste et ultra complexe propre à favoriser les enfants de la classe dominante et à barrer l'accès aux études supérieurs aux enfants des travailleurs.

Réforme Blanquer du bac : attention dangers

Initiative Communiste vous propose d'analyser quelques unes des annonces du ministre de l'éducation, JM Blanquer.

1 ) Contrôle continu et épreuves passées et corrigées localement : la fin du diplome national remplacée par une certification de valeur inégale

L'organisation actuelle des épreuves du bac est centrée sur le passage d'épreuves écrites et orales au mois de juin à la fin des trois ans de lycée. Avec des sujets identiques pour tous, une anonymisation des copies et un brassage des copies et des correcteurs permettant d'assurer un diplôme de valeur strictement identique partout sur le territoire national, à Paris comme à Saint -Denis, à Fort-de-France, comme à Nice. Le diplôme obtenu en ayant suivi la scolarité d'un lycée de centre ville ou dans une banlieue ouvrière a exactement la même valeur et donne le même droit, celui d'accéder aux études supérieures et de s'inscrire à l'Université.

La réforme Blanquer c'est la suppression de cet examen national. 40% du bac serait obtenu sur la base du contrôle continu et seule 20% relèverait d'un examen national. C'est à dire que plus de la moitié de la valeur du diplôme serait lié au lycée où il aura été passé. Pas sûr que le bachelier de Henri IV ou Saint Louis à Paris obtienne un diplôme de valeur identique à celui d'un lycée du 93. Qui plus est, à l'exception du français et de la philo continuant à faire l'objet d'épreuves en juin, les deux autres épreuves écrites seront passées au mois d'avril, en remplacement d'épreuve de bac blanc. Là encore, même s'il est dans un premier temps question de banque nationale de sujets, la correction sera assurée au sein du lycée, de même que l'organisation. Dans ces conditions, le diplôme national du bac n'existera plus, mais sera en pratique remplacé par un dispositif de certification délivrée par chaque établissement.

Cette casse du bac est articulée avec la mise en place d'une sélection à l'entrée de l'Université. Puisque l'examen du bac est supprimé par le régime Macron, les Universités mettront en place une sélection pour choisir leurs étudiants.

Dans ces conditions, on comprend bien qui seront les victimes de cette réforme : les enfants de la classe ouvrière, les jeunes des quartiers populaires. Eux qui sont déjà largement sous représentés dans l'enseignement supérieur, ils se verront barrer l'accès à l'Université, avec leur diplôme du bac dévalué et dévalorisé.

Au passage, il faut souligner que cette organisation du bac sur la base d'épreuve anticipées en cours d'année et du contrôle continu, signifie qu'en pratique les lycéens seront privés d'une session de bac blanc dont ils disposaient pour se préparer à passer le bac, et qu'ils se retrouveront sous pression toute l'année. Alors qu'aujourd'hui le bac permet de juger de manière impartiale les connaissances d'un lycéens, demain, chaque lycéen subira la pression permanente d'un contrôle continu. Gare à celui qui sera malade ou aura un coup de mou - et quel adolescent est à l'abri ? - gare à celui qui voudrait prendre le temps d'un engagement politique et syndical le temps d'une lutte importante pour son avenir, gare à celui déplaisant à un prof réactionnaire... aucun lycéen ne doit l'oublier, le bac au contrôle continu c'est pas un moyen plus facile d'avoir le bac, c'est surtout le bac à la tête du client pour un diplôme pas plus facile à obtenir mais dévalorisé, démonétisé et n'ayant plus qu'une valeur locale.

2) une diminution du nombre d'heure de cours, le creusement des inégalités dans l'accès à l'enseignement pour un lycée à plusieurs vitesses, la casse des disciplines

L'une des mesures chocs de la réforme, c'est la suppression des séries générales, les biens connues séries L (littéraire et artistique), ES (économiques et sociales) ou S (scientifique). De fait, la réforme du bac est un cheval de Troie pour bouleverser l'équilibre de l'enseignement au lycée en séries générales. Et réduire le tronc commun des enseignements des matières indispensables à un lycéen bien formé : histoire, langues, sciences, économie, mathématiques, philosophie, éducation physique etc. toutes ces disciplines doivent être enseignées. En pratique, le lycée à la carte que veut mettre en place Blanquer c'est la mise en œuvre d'une grande complexité avec plusieurs dizaines de combinaison d'options possibles, masquant mal la diminution du volume horaire total d'enseignement en classe de première et de terminale d'une part, la quasi disparition de l'enseignement de certaines disciplines d'autre part. Exit l'histoire et la géographie, exit la biologie, la géologie, exit la philo dont le volume horaire sera réduit à peau de chagrin. Exit également les mathématiques et les sciences physiques... Le lycée Blanquer c'est une terminale réduite à 27h30 contre 30h actuellement. C'est un immense tour de passe passe pour pouvoir supprimer des postes de profs et faire ainsi des économies sur le dos de la jeunesse. C'est près d'un millions d'heures de cours en moins chaque années pour les terminales en section générales. Cela sans compter que l'enseignement des disciplines majeures s’arrêtera dès le mois d'avril et que l'organisation des épreuves anticipées viendra rogner d'autant les heures d'enseignement de tous les lycéens, y compris les secondes. En clair un lycéen de la série L, ES ou S a avec la formule du bac actuel une période de 30% plus longue pour apprendre et ses préparer au bac en philosophie, en économie ou en mathématique qu'avec la formule Macron Blanquer. Cette politique s'inscrit dans le cadre de l'agenda euro austéritaire de suppression de 50 000 postes de fonctionnaires. Dans les milieux autorisés, il se dit que l'objectif de la réforme du lycée c'est la suppression de 20 000 postes d'enseignants dans les lycées. De quoi gonfler encore les chiffres du chômage.

3) Effacement de l'enseignement de la physique, de la biologie et des sciences de la terre, de l'histoire géographie, des langues anciennes et des arts etc. et renforcement de la sélection

Loin de simplifier, la réforme du bac et donc la réforme du lycée qu'elle induit, complexifie. Jugez plutôt, le ministre Blanquer parle de 30 combinaisons possibles entre tronc commun et enseignement de spécialité. Pas sûr que les élèves s'y retrouvent, sauf pour les enfants des toujours très bien renseignés de parents de la bourgeoisie. Eux auront accès aux codes et aux ficelles pour que leurs enfants fassent les bonnes filières, celles donnant accès aux bons "pré requis" leur ouvrant les portes de l'université. Pour les enfants des milieux populaires, ce sera la galère.

En pratique, cela signifie qu'un lycéen qui choisira l'option mathématique devra faire le choix entre ou sciences et vie de la terre ou physique-chimie. Là où aujourd'hui, en série S, il bénéficie des deux enseignements. Idem pour un lycéen de série L qui devra choisir entre philosophie ou histoire, langues ou arts. Cette réforme c'est un formidable appauvrissement de la richesse des enseignements en séries générales au lycées. Ce qui signifie que seuls les enfants de ceux qui voudront bien payer et organiser ces enseignements dans le secteurs privés en parallèle du lycée public auront accès à cette richesse. De fait, c'est la construction d'un lycée à deux vitesses, qui sera sanctionné par la sélection à l'entrée en université.

Et cela c'est en oubliant que chaque lycée ne proposera évidemment pas les 30 combinaisons de choix possibles, et que les places étant donc limitées, il y aura une sélection drastiques qui sera mise en place au sein même du lycée. Loin d'un lycée tremplin pour amener chaque élève le plus haut possible, le lycée Macron c'est un lycée à plusieurs vitesses, de la sélection anti sociale, de la reproduction des élites. En bref, un lycée des riches par un président et un gouvernement des riches par les riches pour les riches.

4) En ligne de mire, la privatisation de l'école, la casse du statut de la fonction publique, le dumping social accru

Par ailleurs, chacun aura remarqué que les noms des épreuves dévoilées par Macron Blanquer ne correspondent en rien aux noms des disciplines actuelles. Des disciplines qui demeurent pourtant le cadre universitaire de l'enseignement supérieur. Qu'un oral fourre tout est introduit et que certains enseignements s’arrêteront en cours d'année. Il s'agit ici de faire voler en éclat le cadre des disciplines. Cela poursuit un but idéologique  : faire sauter le cadre des disciplines c'est permettre de contraindre les professeurs à la "bi valence". En bon français, cela signifie contraindre un prof de math à enseigner la biologie, un prof de français l'histoire etc... Avec pour effet sonnant et trébuchant de permettre de sérieuses économies en ouvrant la porte à des suppressions massives de postes, via l'annualisation et la flexibilisation du temps et de l'organisation du travail, mais également en faisant sauter le statut des enseignants. De fait, le recrutement se fait sur concours, garantie essentiel à la neutralité de l'école, mais demain, cette réforme est la porte ouverte à des recrutements locaux par les chefs d'établissement, sur une base interdisciplinaires. Pour ceux des fonctionnaires, de l’État, de la territoriale ou de l'hospitalière, qui s'imaginent que "cela ne concernent que les profs", ils se doivent d'ouvrir les yeux en comprenant qu'une fois le statut du million d'enseignants du pays liquidé, une fois leur recrutement local et précarisé mis en œuvre, aucun des statuts particuliers des différents corps de la fonction publique ne sera impossible à supprimer. Et pour ceux du privé qui se moquent de ce qui concernent les fonctionnaires, ils devraient comprendre que la fin des garanties des statuts de la fonction publique et l’alignement par le bas des fonctionnaires sur le pire de ce qui peut se passer dans le privé, c'est l'accroissement de la concurrence du nombre de salariés mis en compétition et donc un formidable dumping social qui va se mettre en place. Les niveaux de salaires, les droits des fonctionnaires sont de fait une protection pour les salariés du secteur privé, car si ce dernier s'éloigne trop des standards de la fonction publique, il n'est plus en mesure d'avoir l'attractivité suffisante pour les personnels qualifiés.

En un mot comme en cent, la mobilisation d'ores et déjà impulsée par la jeunesse les 1er et 6 février, et se poursuivant ce 15 février dernier doit être amplifiée. Il y a urgence à expliquer à chaque lycéen, chaque collégien, chaque parent d'élève, chaque travailleur du privé et du public, pourquoi il est directement concerné et pourquoi l'heure doit être à la résistance, pour défendre ce qui est l'une des principales richesse de la République, distinguant la France de pays sous-développés, son Éducation Nationale, un service public performant et accessible à tous. Symbole des symboles, alors que le gouvernement déchaine une violente attaque contre l’Éducation Nationale pour économiser des milliards sur le dos de la jeunesse, il annonce dans le même temps l'obligation d'un service " militaire" obligatoire de 3 à six mois. Frapper la jeunesse c'est bien l'une des priorité du régime Macron.

jbc pour www.initiative-communiste.fr


 

source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/reformedubac-quelques-points-ultra-dangereux-de-reforme-blanquer-detruisant-bac-lycee/



20 réactions


  • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 16 février 2018 08:38

    Le bac n’est qu’un sésame pour l’enseignement supérieur, du BTS aux classes prépas. Quant à la sélection, elle intervient tôt ou tard...
    C’est plutôt la question de l’insertion des jeunes par l’emploi qui se pose, sachant que seule la fonction publique recrute des diplômés...


    • ASTERIX 19 février 2018 11:36
      @France Républicaine et Souverainiste


      LES Français ont la mémoire très courte ou inexistante  :

      nous leur avons expliqué ce qu ’était L AGCS ; accord general sur le commerce des services :

      TOUT SERA PRIVATISE SAUF LA JUSICE

      N OUBLIEZ PAS LE GATT ET CETA  !!!!!!!!!!!!!!!!!!

      et qui de meilleur qu’ un JUPITER DE CHEZ ROTSCHILD POUR ACHEVER CETTE MISSION D INTERET « privé »

      COMMENT SE FAIT IL PAR EXEMPLE QUE LES EHPAD soiyent cotees en bourse d’où privations hugienique  ;; ; privations amimentaires  DE SOINS ET DE SURVEILLANCE
      COMPLETEMENT PAUMES DES ANCIENS ATTEINTS DE DEMENCE DOUCE (Alzheimer°) ° SE PROMENENT D UN COULOIR A UN AUTRE

      les ACTIONNAIRES NE FREQUENTERONT JMAIS LES EHPAD MAIS DES MAISONS DE RETRAITE DE LUXE AVEC DE VRAIS SOIGNANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Buzzcocks 16 février 2018 09:36

    Un peu tard l’ami, l’école est déjà privatisée ou presque. Vous habitez en petite couronne parisienne, vous vous sentez déjà obligés d’envoyer vos marmots dans le privé.
    En fac de médecine/pharma, on vous dit déjà que la sélection est tellement dure que des cours privés sont obligatoires pour passer la première année. Alors, certes, y aura 3-4 élèves très forts qui s’en passeront mais beaucoup de parents paient pour ne pas avoir de remords.


    • pipiou 16 février 2018 17:55

      @Buzzcocks
      Forcément : les amphis sont bondés avec plein de glandus qui n’ont aucune chance d’avoir le concours. Impossible de travailler de manière approfondie.

      Et pourquoi la fac est-elle devenue une poubelle ?
      Parce que les décérébrés révolutionnaires insistent pour que tout le monde y aille.

      Ben oui, la sélection permet d’offrir des études de meilleurs qualité à ceux qui veulent vraiment étudier.
      Ouh, mais ce genre de réflexion c’est plus compliqué que de balancer des slogans pétés sur des affiches rouge sang.
      Ceci dit , moi qui habite dans la petite couronne je peux vous dire qu’il y a encore de très bons bahuts publics ; et bien sûr tout le monde s’y précipite.


  • ZenZoe ZenZoe 16 février 2018 13:17

    et une éducation à plusieurs vitesses #non à la sélection

    Ben mon vieux, vous êtes en retard d’une bonne quarantaine d’années !!


  • Petit Lait 16 février 2018 13:39

    80% de la population qui obtient à bac, et des formations universitaires tout sauf « professionnelles » (inadaptée aux besoin de l’économie), voilà qui mène à des jeunes sur-diplômés gagnant le SMIC en CDD... Lorsqu’ils ne sont pas au chômage. C’est ça l’égalitarisme de l’extrême gauche. Au moins, dans leur modèle, tout le monde gagne pareil : le SMIC. Mais ça génère peu de rentrées fiscales pour payer les infrastructures, les écoles et les prestations sociales... 

    Non, c’est vrai, le bac c’est tellement la panacée, actuellement, surtout n’y changeons rien ! Encore un système que le monde entier ne nous envie pas.... 

  • Jean Roque Jean Roque 16 février 2018 13:40

    La méritocratie avait été inventé par les révolutionnaires pour lutter contre le cooptage de l’ancien régime.
    La gauche veut la discrimination positive ethnique à l’école, une fin de la méritocratie, reconduisant à une sélection par l’argent. Macron ne fait qu’achever la logique, mais en camouflant par une théâtralisation « réactionnaire » plus d’en l’air du temps.


  • hervepasgrave hervepasgrave 16 février 2018 13:46

    bonjour,
    Au fait , n’était -ce pas le cas déjà depuis quelques décénnies ??? bizarre et inattendu pour un révolutionnaire des idées neuves ?!


  • zygzornifle zygzornifle 16 février 2018 14:38

    Vivement la classe unique de la maternelle jusqu’à l’ENA .....


  • alain_àààé 16 février 2018 14:47

    je me méfie de l auteur et de l article pour la bonne raison que j ai eu l occasion de rencontrer des docteresses en pharmacie. qui on eu leur diplome et travaillent comme simple vendeuses de médicament .et cela depuis 3 ans.on dit merci a qui le PRCF mais a vos copains qui s en en mis plein les poches. commes les députés socialistes et surtout communistes vos copains.commantaire d un terroriste cégétiste dont les miens ont été déportés


    • Garibaldi2 16 février 2018 18:21

      @alain_àààé

      Vous êtes un vivant exemple que notre système scolaire doit sortir le fouet pour apprendre l’orthographe à des gars comme vous !


    • alain_àààé 17 février 2018 10:39

      @Garibaldi2 je vais te répondre car je l ai deja fais plusieurs fois.mais au lieu de m écrire que jefais des fautes de francais répond a ma question.peut étre que cela t emmerde toi un communiste certainement qu un cégétiste puis vous accusez de vous mettre plein lespoches sur les travailleurs vont avez voter le changement du code du travail.vous pensez que les gensvont se jeté dans vos bras mais malheureusement vous vous foutez le doigt dans l oeil voir aussi combien de fautes de francais



    • Garibaldi2 17 février 2018 16:07

      @alain_àààé

      Avoir une mauvaise orthographe n’empêche pas d’écrire des phrases compréhensibles, ce qui est loin d’être votre cas ! Votre ’’a priori’’ sur les gens est remarquable. Enfin, rien n’empêche d’utiliser un correcteur orthographique pour essayer de palier un manque de connaissance. Le fait de ne pas vouloir utiliser ce type d’outil est la marque d’une certaine bêtise.


  • Dr PEB Dr PEB 16 février 2018 17:29

    A quoi était censé servir le bachot ? A sélectionner les étudiants à l’entrée de l’université. Car, tout le monde n’est pas fait pour les études supérieures. Maintenant la sélection est bien plus impitoyable en première année. Que de gâchis de vieux routards de la fac qui trainent leurs guêtres dans des amphis surchargés !

    La sélection, c’est bon et c’est républicains : les Citoyens [sont] égaux [...] sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. (DDHC art. 6) Le Peuple a le droit et le devoir de choisir parmi ses membres ceux qui sont les plus aptes aux divers emplois et places que la société puisse offrir. (En option, on peut même créer sa propre place au soleil !)

    La fin des séries au profit de choix de matières principales donnera à l’élève une marge de manœuvre où il peut exprimer les richesses de sa personnalité.

    Donc, le bac révèle peu à peu sa véritable nature d’examen de fin de cycle, au même titre que le brevet des collèges. En simplifiant les épreuves, en supprimant le rattrapage, fondé essentiellement sur de savants calculs autour du livret scolaire, on économise des sous au contribuable. On limite aussi le stress. Le grand oral est un plus car l’expression publique est, à la différence des Anglo-saxons, la grande oubliée de l’enseignement français.

    PS : En Allemagne, certes le contrôle continu intervient pour les deux tiers de la note mais les lycéens sont présélectionnés en amont par l’autre voie d’excellence qu’est l’apprentissage.


    • mmbbb 17 février 2018 11:44

      @Dr PEB en France l apprentissage a ete delaisse C est pour cela que les allemands nous mettent une branlée en economie Ils ont un reseau de PME PMI tres solide et ont la culture d entreprise .Quant a EN elle ne remplit plus sa fonction tant l enseignement a ete denature La selection ne dit pas son nom et c ’est avant tout le milieu social qui est determinant Mitterrand Holande Macron point commun scolarite dans des etablissements prives Cela denote une enorme hypocrisie Nous nous cultivons le pantouflage et notre elite se coopte notre systeme est bloque Le reste est de la littérature


  • pipiou 16 février 2018 17:49

    Pourquoi le Privé recrute de plus en plus ?
    Parce que les cocos et autres gauchistes comme l’auteur ont sapé l’autorité des enseignants et poussé l’école publique à être de moins en moins exigente.

    Oui les réacs comme le PRCF cassent l’école publique : à force de refuser la sélection par le mérite ils font la part belle à la sélection par l’argent, qui sera toujours l’alternative face à la baisse des ambitions du service public.

    Et ces abrutis cocos n’ont carrément compris, probablement parce qu’ils n’ont pas fait d’études supérieures ; eh oui il faut se bouger le cul pour ça !


  •  C BARRATIER C BARRATIER 16 février 2018 18:31

    Je trouve la reforme BLANQUER excellente. La préparation au bac était la préparation à entrer dans un moule. Le bachotage. Le grand oral avec la soutenance d’un mémoire fait en équipe et puridisciplinaire permettra à l’élève de faire apprécier des potentialités non mesurées dans le moule actuel. La préparation à l’oral exigera des activités orales de haute qualité d’expression. L’examen détermine ce qui se fait en amont. La pédagogie va changer, on va vers des methodes actives.J’ai pratiqué y compris en équipes d’enseignants

    Pédagogie et méthodes actives, le lycée de demain ? http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=198

  • JP94 17 février 2018 01:08

    L’article est très précis sur un projet de destruction sans précédent (par contre, Macron va continuer de détruire encore sans aucune limite ) et les réactions à cet article me laissent pantois.


    Il y en a à qui on diviserait le salaire par 2 et qui applaudiraient des 2 mains... 

    Le renversement de Macron devra démarrer par des luttes qui seront un levier mais ça n’a guère bougé pour un tel projet ... donc ce sera pour plus tard ... pourtant les dégâts seront difficiles à réparer et on peut craindre que la réaction ne soit pas la lutte organisée mais le chaos.. l’UE mène au chaos, on le voit, on a d’ailleurs voté NON en 2005 ..mais ça continue et l’extrême-droite en Europe et monte, tandis que la guerre est en Europe même en Ukraine sans manifs ... ou si minimes. L’OTAN amasse ses troupes et n’a pas besoin de citoyens éduqués... Le moment est propice pour détruire les acquis de 45, l’Education était au coeur du projet du CNR avec le plan Langevin Wallon...
    Là le plan Blanquer, c’est le MEDEF qui le dicte.

    Les parents des élèves se soucient pourtant de leurs enfants et de leur avenir mais ont été trahis par leurs organisations y compris celles réputées plus à gauche,acquises à l’idéologie libérale.... c’est tout l’intérêt de retourner les organisations de défense des droits pour les attaquer car alors plus personne n’est organisé... 

  • pipiou 17 février 2018 03:02

    « un projet de destruction sans précédent »

    Moi c’est ce genre de phrase toute faite, tarte-à-la-crême, qui me laisse pantois. Du genre « les zeurs les plus sombres ».
    C’est pas avec ces discours militantistes badigeonnés d’utopies sociales mais creux à mourir que vous allez la faire avancer l’école, vous allez juste continuer à la laisser s’embourber.

    Et les parents se préoccupent d’abord des droits de LEURS bambins, pas de ceux des autres ; et croyez-moi beaucoup de parents ont compris que la sélection fait partie de la vie et autant choisir les bonnes écoles pour leurs enfants, c’est toujours ça de pris.

    C’est-à-dire pas des écoles d’utopistes qui rêvent d’égalité mais font toute pour qu’on s’en éloigne.

    Le bac tel qu’il est a fait son temps, l’encrier et la plume c’est terminé les papis réveillez-vous !


  • L'Astronome L’Astronome 18 février 2018 11:34

     
    « ... la mise en concurrence de tous contre tous, avec une individualisation forcenée »
     
    Ben oui, c’est la dérive libérale et étazunienne, décidée et voulue en haut lieu, où –– paraît-il –– souffle l’Esprit.
     


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