jeudi 28 octobre 2010 - par Billancourt

Le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane condamné

Le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, condamné en appel par le tribunal de Limoges pour avoir injustement associé le constructeur Louis Renault aux crimes perpétrés par les nazis. Les héritiers de Louis Renault ont été défendus par Maître Thierry Lévy.

Constructeur visionnaire, fondateur d’un empire de l’industrie automobile et héros de la première guerre mondiale, l’image de Louis RENAULT est pourtant entachée par sa participation supposée à la collaboration durant l’Occupation. L’industriel est même devenu un symbole de la collaboration économique. L’ordonnance de nationalisation des usines Renault du 16 janvier 1945 a donné à cette approche des faits une apparente valeur légale. Pourtant, l’acte politique reposait sur des motifs imprécis et erronés, un rapport d’expertise ayant réfuté les accusations de collaboration zélée portées contre le propriétaire des usines Renault. La légende s’étant installée, le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane, dont la vocation était de perpétuer la mémoire du massacre commis le 10 juin 1944 par la division allemande « Das Reich », plaçait Louis RENAULT au cœur des événements qui avaient précédé le crime et pouvaient en expliquer la genèse. Ouvert au public en 1999, le centre avait présenté au public une photographie de Louis RENAULT aux côtés de HITLER et de Göring, photographie prise à un salon automobile de Berlin, avant-guerre, afin d’illustrer ce point de vue. La légende de cette photo indiquait que le constructeur « fabriqua des chars pour la Wehrmacht ».

Les héritiers de Louis RENAULT, informés tardivement de ces faits, ont demandé en justice le retrait de cette photographie en faisant valoir que son utilisation constituait un mépris flagrant pour la recherche de la vérité historique. La Cour d’appel de Limoges, par arrêt du 1er juillet 2010, leur a donné raison. Après avoir constaté que les usines Renault n’avaient pas fabriqué de chars pendant l’Occupation, les juges ont affirmé qu’il n’y avait pas de lien entre le rôle joué par Louis RENAULT « durant l’occupation et les cruautés dont furent victimes les habitants d’Oradour-sur-Glane ».

Pour la première fois, 65 ans après l’ordonnance de nationalisation des biens de Louis RENAULT, une autorité judiciaire s’est prononcée sur le rôle de l’industriel pendant l’Occupation. Les juges ont constaté que les éléments retenus par les historiens ne permettaient pas de présenter l’industriel comme un agent du régime nazi et encore moins de le rendre responsable de ses excès les plus condamnables.

Les héritiers de Louis Renault ont été défendu par Maître Thierry Lévy.

Illustration : Louis Renault en compagnie de Robert de Longcamp, résistant de l’OCM, en septembre 1944, quelques jours avant son arrestation © AP Renault



56 réactions


  • zelectron zelectron 28 octobre 2010 10:13

    Louis RENAULT avec un Lüger dans les reins ne pouvait qu’obéir sauf à voir sa famille menacée, mourir. La partie fut belle pour les maquisards communistes que de s’emparer du constructeur et pour faire bonne mesure fabriquer des pièces à charge (pas trop mais juste ce qu’il faut) Les faussaires étant légion dans la résistance (cachets en patates sculptées)De Gaulle à cette époque laissa faire surtout pour obtenir la déposition des armes des maquis entr’autres communistes pour éviter un basculement dans l’orbite stalinienne et une guerre civile.
    Par la même occasion un certain nombre de postes clefs furent « attribués » dans les nouvelles entités EDF, SNCF, CNRS, EN, NMPP etc...


    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 11:13

      Lady Panam’ se marre !

      He be, après Guy Môquet rangé dans le même sac que Pierre Laval par les très décérébrés jeunes « Populaires », jeunes z’UMP apparemment aussi cultivés qu’leur idoles, ne v’la les prémisses d’une tendance :

      « N’y aurait-y pas des z’aspects positifs au Troisième Reich et dans la politique de Vichy » ?

      Y’en a qu’osent tout, disait un scénariste apprécié des gensses de droite, c’est même à ça qu’on les reconnait !


    • dixneuf 23 décembre 2014 10:33

      Non seulement le «  basculement dans l’orbite stalinienne » était impossible en raison de la forte présence américaine, mais Moscou avait émis son veto.


  • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 11:09

    « Un lüger dans les reins » ?

    On peut supposer que la famille Peugeot l’eût aussi.. et pourtant ! Celle-ci lança des consignes de sabotage du matériel destiné à l’armée allemande qui furent suivies d’effet !

    Que vaut donc cette décision de justice ?

    L’article tente de faire passer celle-ci comme une révision du procès qui fut fait à l’industriel à la Libération et réhabilitation de celui-ci.. Ce qui n’est pas le cas !

    Elle énonce une vérité historique déjà connue : Renault ne fabriqua pas de chars durant l’Occupation.. mais fournit largement la Wehrmacht et autres forces armées allemandes en camions très appréciés, surtout le très rustique AHN, produit à 4000 exemplaires

    http://www.german.o5m6.de/renault_ahn.html

    http://www.autogallery.org.ru/k/r/44ren_LandserinGriechenlandMart1944okoloS aloniki_Baydeww2.jpg

    Le jugement s’en prend à une maladroite formulation du Centre d’Oradour.. mais ne réhabilite en rien l’industriel !..


    • Billancourt 29 octobre 2010 16:39

      Vous êtes prolixe mais peu au courant des faits sinon vous sauriez qu’il n’y a pas eu de « procès » fait à Renault au cours de la Libération (les mots ont un sens). Quant à cette « vérité historique déjà connue » (la fabrication de chars), il est étonnant de voir combien de personnes (toujours de bonne foi !) la répètent le plus innocemment du monde. Vous parlez des camions fabriqués par Renault. Alors il faut rappeler que l’entreprise, comme toutes les entreprises sensibles (aéronautiques, automobiles) étaient sous la coupe des Allemands (contrairement à tant d’autres entreprises qui ont travaillé sans contrainte et volontairement pour l’ennemi). Par honnêteté intellectuelle, il faudrait rappeler que la production de Renault fut moindre que celle de Citroën et que l’entreprise, loin de s’enrichir, a perdu beaucoup d’argent pendant l’Ocupation. Je comprends que l’arrêt de la Cour d’appel vous déplaise, mais c’est ainsi. Encore une fois, Louis Renault n’a jamais été jugé. Or le PDG de Renault pendant l’Occupation, René de Peyrecave, a obtenu un non-lieu en 1949... Motivant cette décision, le commissaire du gouvernement affirmait que les usines Renault avait travaillé sous la contrainte et sans aucun zèle pour les forces d’Occupation. Il faudra donc que vous m’expliquiez comment un patron pouvait collaborer quand son usine ne le faisait pas... 


    • Billancourt 29 octobre 2010 16:51

      Comme vous avez publié deux fois le même commentaire, je vous ai répondu plus bas. Mais, d’ores et déjà, sachez que, pour qu’il y ait révision, il faut qu’il y ait d’abord un procès, ce qui ne fut jamais le cas de Louis Renault. Mieux vaut donc se renseigner un peu avant de faire des bonds idéologiques sur son clavier et crier hors de propos au révisionnisme.


    • Billancourt 29 octobre 2010 17:16

      Comme vous avez publié deux fois le même commentaire, je vous ai répondu plus bas. Mais, d’ores et déjà, sachez que, pour qu’il y ait révision, il faut qu’il y ait d’abord un procès, ce qui ne fut jamais le cas de Louis Renault. Mieux vaut donc se renseigner un peu avant de faire des bonds idéologiques sur son clavier et crier hors de propos au révisionnisme. (Vous voyez, moi aussi, je peux publier deux fois la même chose, histoire d’enfoncer le clou). Mais le fait de dire cent fois une erreur n’en fait pas une vérité.


    • Billancourt 29 octobre 2010 17:28

      PS : j’ai replié par mégarde un de mes propres messages. Mais bon, j’ai dit l’essentiel supra.


    • izarn izarn 3 décembre 2014 03:28

      Si, Renault fabriqua des pièces pour char en vue de l’opération Barbarossa contre l’URSS.
      Annie Lacroix-Riz :
      http://www.historiographie.info/renault.html
      Preuves :
      http://www.historiographie.info/arch4.pdf
      http://www.historiographie.info/arch8.pdf


  • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 11:31

    Allez, un peu d’iconographie pour compléter :

    Un autre modèle de camion Renault, produit pour l’Axe, le modèle AHS :

    http://www.kfzderwehrmacht.de/Renault_AHS_1___tschech_Tankanhanger_Pfingste n_42_in_Kiew.jpg

    et aussi l’AHR :

    http://www.kfzderwehrmacht.de/Renault_AHS_1___tschech_Tankanhanger_Pfingste n_42_in_Kiew.jpg

    Modèles produits de 1941 à 1944, et donc nullement prises de guerre sur les stocks de l’Armée Française, comme cela fut le cas pour de vieux blindés Renault FT17 :

    http://secondeguerremondiale.s.e.pic.centerblog.net/n00x0xlt.jpg


  • kitamissa kitamissa 28 octobre 2010 12:32

    pareil pour Marius Berliet le constructeur de camions et locomotives ,réquisitionné par l’occupant et obligé de fournir des camions,ce qui évitait d’envoyer ses ouvriers au STO ,et leur permettait de vivre et toucher un salaire .


    à la libération,les FFi de dernière heure l’ont torturé et fait crever en prison alors qu’il était déjà âgé et cardiaque .

    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 14:01

      @Maxim

      Ooohh..

      Encore un pauvr’industriel, soucieux de ses ouvriers, au point de leur éviter de partir travailler en Allemagne !!!

      N’oublions pas que la « réquisition » fut toutefois bien juteuse pour ces industriels.. L’occupant payant rubis sur l’ongle du matériel que les entreprises aurait eu du mal à écouler sur le marché national « civil », miné par la pénurie de carburant.. Mais alors, qui paya ? Le pays tout entier, par le biais des indemnités versés à l’occupant.

      Le patronat n’eut guère à se plaindre.. et les Français de l’époque non plus, bénéficiaires d’un régime nutritionnel qui leur évita pour la plupart une obésité que les gouvernants d’aujourd’hui sont obligés de combattre à coup de campagnes « 5 fruits/5 légumes quotidiens »...

      Sur le cas de Berliet, il ne résista guère, contrairement à Peugeot. Ce qui lui fut reproché était notamment la dénonciation à la Gestapo d’ouvriers ayant des activités de résistance.. sans nul doute bien mieux traités par le SD que lui même par les « FFI de la dernière heure ».

      Quant aux méchants Z’ouvriers, ils bénéficièrent un temps d’un régime d’autogestion, travaillèrent au début en heures supp’ non payées pour la remise en état des usines de Vénissieux bombardées (L’union sacrée des premières années de la Reconstruction) pour se voir spolier de leur autogestion, petit à petit, au profit des héritiers Berliet.

      La « gestion participative » fut enterrée en 1949..

      Sinon, pour ce qui est des « FFI de la dernière heure », évoqueriez-vous ici Yves Farges, Commissaire de la République et Compagnon de la Libération, qui fit emprisonner Marius Berliet et ses quatre fils ?


    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 14:47

      sur Marius Berliet, un fac-similé d’un journal ouvrier de l’époque, curieusement publié sur un blog royaliste, sans doute adepte de la « participation ».. Comme quoi, on trouve toutes sortes de bizarreries sur le net..

      http://lyonroyal.over-blog.com/article-l-autogestion-aux-usines-berliet-de-lyon-la-revolution-proletarienne-fevrier-1948-41919254.html

      sur l’ambiance de « La bataille de la Production », quelques lignes ici..

      http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/20/26/94/PDF/Agone33JPLC.pdf

      .. sur l’attitude des syndicats chez Berliet, s’en prenant à tous ceux qui minaient la productivité de l’entreprise. Dialogue social d’un autre temps..


    • Billancourt 29 octobre 2010 17:25

      Lady75 :
      Exceptées vos généralités sur le méchant patronat ou vos digressions sur Berliet, qu’avez-vous à dire de concret sur Louis Renault ?


  • Aldebaran Aldebaran 28 octobre 2010 13:15

    Rhoh bin vla un narticle special kollabos. Du pain béni pour les nostal-vichystes. Vont trop etre kontents de pouvoir kracher sur la Resistance !! Vous komprenez ces pov gars, zont du kollaborer avec le reich pour survivre sinon kaputt. Kolossal Kourache !!!


    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 14:14

      @ ALDEBARAN

      Qui parle de « collaboration » ?

      Aujourd’hui, on dirait « nécessaire adaptation de la stratégie d’entreprise » voire « pragmatisme »...


    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 14:19

      A noter, dans le commentaire de tête, la réduction de la Résistance à « une bade de faussaires maniant la patate sculptée ».

      A ce jour où l’on voit des colloques sur l’Identité Nationale« être organisés à Vichy, où l’on brandit comme en 40 la menace de la »déchéance de nationalité", il n’y a pas lieu de s’étonner.

      Y en a qui osent tout, parait-il, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait !


    • zelectron zelectron 28 octobre 2010 17:46

      @Lady75
      Je faisait allusion aux gens de Buchenwald, Dachau, Treblinka et autres qui résistaient de l’intérieur certains étaient communistes, d’autres catholiques, d’autres encore rien du tout mais certains d’entre eux étaient de ma propre famille. Alors quand on ne sait pas on la boucle.
      Ah ! j’oubliais mon propre parrain (chrétien) était un chef de réseau du sud ouest et pour bai... les allemands et ça y allait les faux papiers !


  • jymb 28 octobre 2010 13:23

    Louis Renault est mort des suites des mauvais traitements infligés le 24 octobre 1944 dans sa cellule de Fresnes. Une radiographie réalisée à travers le cercueuil par la famille révèle une fracture de la première vertébre cervicale
    La confiscation des usines Renault au profit de la nation a été décidée par ordonnance législative en date du 16 janvier1945 en affirmant qu’aucune discussion n’était possible sur la culpabilité de Louis Renault
    Le30 avril 1949, la procédure engagée contre les usines Renault est abandonnée avec une ordonnance de non lieu, aprés une procédure cette fois ci contradictoire....
    On pourra juger du retour à une réflexion non partisane dans notre pays le jour ou l’on aura le courage de dire les erreurs du passé, et ceux qui en ont tiré bénéfice.


  • nestor 28 octobre 2010 13:38
    Sinon ,d’actualité, nous avons une autre entreprise:La solution BettencourtLa mémoire des morts d’oradour, le vaut bien !!

    Antisémitisme et anti-maçonnisme
    Histoire secrète de L’Oréal
    par Thierry Meyssan*

    article complet ici http://www.voltairenet.org/article12751.html

    Le 15 février 1941, à la demande de la SS, le MSR de Deloncle fusionne avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Le patron de L’Oréal, Eugène Schueller, devient la personnalité économique de référence. Son livre, La Révolution de l’économie, se classe dans les ouvrage de référence du fascisme français.
    Le 15 juin 1941, dans son discours au congrès de l’organisation au Palais de la Mutualité, il appelle à « une révolution préliminaire à la fois d’épuration et de redressement » qui ne peut « être que sanglante. Elle consistera tout simplement à fusiller vite cinquante ou cent grands personnages ».
    Le 22 juin 1941, le Reich attaque l’Union soviétique. Deloncle et Schueller décident de créer la Légion des volontaires français (LVF) pour combattre le bolchévisme sur le front de l’Est et de la placer sous l’autorité de Jacques Corrèze. Tous ses membres prêtent serment d’allégeance au führer.
    Ils tentent de s’appuyer sur cette puissante formation armée pour éliminer leur adversaire politique Pierre Laval et leur allié et néanmoins rival Marcel Déat. Le 27 août 1941, à l’occasion d’une cérémonie de départ d’un contingent de la LVF sur le front russe, ils organisent un double attentat au cours duquel Laval et Déat sont blessés.

    « La Terre Française »Publication nazie française
    dirigée par André Bettencourt
    (voir l’agrandissement :
    document

    associé à cet article)

    Le 20 décembre 1941, André Bettencourt, qui n’ignore rien des débats en cours à Berlin, écrit dans l’éditorial de Noël de La Terre française : « Un jour, trente ans plus tard, les juifs s’imagineront pourtant gagner la partie. Ils avaient réussi à mettre la main sur Jésus et l’avaient crucifié. En se frottant les mains, ils s’étaient écriés : « que son sang retombe sur nous et nos enfants ». Vous savez d’ailleurs de quelle manière il est retombé et retombe encore. Il faut que s’accomplissent les prescriptions du livre éternel ».

    En effet, quelques jours plus tard la Conférence de Wansee décide la « solution finale » : des millions de personnes vont être exterminées dans le plus grand secret.

    À l’issue des affrontements internes à la mouvance nazie française, c’est en définitive Deloncle qui tombe en disgrâce. Eugène Schueller se précipe alors, le 18 mars 1942, à l’ambassade du Reich pour se désolidariser de son ami. L’entretien est dûment consigné dans les archives allemandes.

    L’OSS s’en mèle

    La bataille de Stalingrad inverse le cours des événements. Désormais le Reich n’est plus invincible. André Bettencourt se rapproche de son ami François Mitterrand qui exerce diverses fonctions à Vichy où il partage son bureau avec Jean Ousset, le responsable du mouvement de jeunesse de la Légion française des combattants de Joseph Darnand. Ils seraient alors entrés en résistance au sein d’un Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dont l’activité a été officiellement reconnue quarante ans plus tard par l’administration Mitterrand, mais sur laquelle les historiens s’interrogent toujours.
    Fin 1942, André Bettencourt est envoyé par Eugène Schueller « aryaniser » la société Nestlé en Suisse, dont le patron de L’Oréal est devenu l’un des actionnaires principaux. Il profite de ses déplacements pour rencontrer Allen Dulles et Max Schoop des services secrets états-uniens (OSS). En 1944, ils lui donnent 2,5 millions de francs de l’époque pour financer leur réseau. On ignore tout, encore aujourd’hui, de l’usage de cette somme.

    Eugène Deloncle est assassiné. Mais les crimes des cagoulards ne prennent pas fin pour autant, pas même avec le débarquement allié en Normandie. Le 10 juin 1944, Jean Filliol conduit la division SS Das Reich à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) où elle massacre 644 habitants dans des conditions particulièrement horribles.

    Parce qu’ils le valaient bien...

    À la Libération, les cagoulards de Londres sauvent les cagoulards de Vichy. Grâce au témoignage d’André Bettencourt et de François Mitterrand, Eugène Schueller est relaxé au motif qu’il aurait aussi été résistant. L’Oréal devient le refuge des vieux amis. François Mitterand est engagé comme directeur du magazine Votre Beauté. André Bettencourt rejoint la direction du groupe. Avec l’aide de l’Opus Dei, une confrérie catholique franquiste, Henri Deloncle (frère d’Eugène) développe L’Oréal-Espagne où il emploie Jean Filliol. Quant à Jacques Corrèze, il devient patron de l’Oréal-États-Unis. En 1950, André Bettencourt épouse Liliane, la fille unique d’Eugène Schueller.

    André Bettencourt

    Rue Saint-Dominique, le bureau d’André Bettencourt lorsqu’il dirigait la PropagandaStaffel, devient une résidence de l’Opus Dei. Tandis que Robert Mitterrand s’installe rue Dufrenoy dans l’immeuble qui abritera le siège de l’Opus en France. Cette œuvre est politiquement dirigée par Jean Ousset.

    André Bettencourt a poursuivi une brillante carrière. Journaliste, il a créé en 1945 le Journal agricole, pour les anciens lecteurs de La Terre française. Sa carrière politique l’a conduit plusieurs fois au Parlement et au Gouvernement. Il a ainsi pu renouer avec ses activités passées en devenant secrétaire d’État à l’Information (1954-55), poste créé par son ami François Mitterrand, en 1948, et où ils auront tous deux forgé la presse française contemporaine. Les deux hommes sont inséparables, au point qu’en 1986 lorsque Mitterrand devenu socialiste et président de la République doit cohabiter avec une Assemblée de droite, il hésite à choisir André Bettencourt comme Premier ministre. Mais craignant le retour des fantômes du passé, il s’abstient. Cependant, ce passé reste présent.

    Jean Filliol
    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.



     (12 mai 1909
    -  ?), militant nationaliste français et membre de la Cagoule.

    Biographie [modifier]

    Militant de l’Action française, (il dirigeait la 17e équipe des Camelots du Roi), il est très actif durant la manifestation des Ligues, le 6 février 1934 à Paris.

    À la suite de cet événement, il fonde avec l’ingénieur Eugène Deloncle, La Cagoule ou Comité Secret d’Action Révolutionnaire (C.S.A.R.), un groupe d’extrême-droite qui à partir de 1935 s’oriente dans des actions de plus en plus violentes dans le but de renverser le régime républicain. Le 13 février 1936, il tente de porter un coup de baïonnette à Léon Blum. Entre autres meurtres, en 1937, il participe à l’assassinat des frères Carlo et Nello Rosselli à Bagnoles-de-l’Orne pour le compte de Mussolini et se réfugie en 1937 en Italie puis en Espagne.

    En 1941, il revient en France et rejoint l’équipe dirigeante du Mouvement social révolutionnaire de Deloncle où il est en charge du renseignement. Le 14 mai 1942, il organise un « putsch » pour évincer Deloncle. Mais Laval, échaudé depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime de la part de Collette en août 1941, voit en lui un assassin en puissance et le fait interner en novembre 1942 au camp de Saint Paul d’Eyjeaux.

    Joseph Darnand, secrétaire d’État au maintien de l’ordre et chef de la Milice, le fait libérer début 1944 et l’affecte à la Franc-garde de la Milice dans le Limousin, en charge, encore, du renseignement. La tragédie d’Oradour sur Glane eut lieu dans cette période, des SS déversent leur fureur sur les habitants d’Oradour. Chef milicien à Limoges, Jean Filliol semble bien avoir guidé leur choix sur ce village , Il se réfugie en Allemagne et participe à la création de « maquis blancs » pour reconquérir la France.

    Jean Filliol, réfugié en Espagne, est condamné par contumace à la peine capitale. Il travaille pour la branche espagnole de L’Oréal.[1]

    Pour l’historien Robert O. Paxton, il est évident que Jean Filliol fait partie de ces Français marginaux qui « ont émargé aux fonds secrets de l’Allemagne et de l’Italie à la fin des années 30 » (La France de Vichy, 1940-1944).

    On ignore ce qu’est devenu Jean Filliol, probablement décédé en Espagne où il s’était établi.



  • Aldebaran Aldebaran 28 octobre 2010 14:48

    <<Antisémitisme et anti-maçonnisme>>


    @ Lady Panam’ : très bons préambules dans vos commentaires. Dans un monde de brutes, finesse et humour très appréciés ! :)))
    @ Nestor : excellente info et commentaire très bien détaillé.

    C’est vrai qu’on a tendance à ignorer le funeste sort réservé aux francs-maçons durant cette triste époque (pas plus enviable que celui des juifs et des tziganes), ainsi que leur rôle prépondérant au sein de la Résistance. La franc-maçonnerie a toujours été (et reste interdite) dans toutes les dictatures.
    En résumé, nos grandes fiertés françaises :
    - l’humanisme des lumières (mis à mal suite à la récupération de classe par la bourgeoisie),
    la révolution française (idem),
    - la Commune de Paris (idem).
    Il nous reste la Résistance, ne la massacrons pas.
    Et n’oublions pas de renvoyer Vincent Raynouard là d’où il vient : l’urinoir. 

    Cordialement.

    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 15:10

      @ Mam’zlle Aldebaran

      Merci d’vos gentillesses.

      Mais, dès le titre, y a d’quoi bondir..

      Voir condamner ce qui fut longtemps le symbole du martyre du pays durant les années d’occupation, voir exploiter cette décision de justice comme tentative de blanchir celui qui fut longtemps le symbole de la collaboration économique, imaginer ce que cela peut avoir de jouissif pour les nostalgiques du « Travail Famille Patrie ».. y a d’quoi vous tirer d’vot dernier repos, fut-ce à Courbevoie..

      Mais sur tout cela, autant en profiter pour réfléchir à l’attitude d’une certaine classe sociale (le patronat français) durant cette période, et se rappeler que la première priorité de la direction d’une entreprise est de produire des bénéfices, qu’en profitent les propriétaires-fondateurs ou des quelconques actionnaires.

      Alors, cette notion de « collaboration » devient toute relative..

      D’autant que certains virent alors dans la victoire de l’Allemagne et sa mise en coupe règlée du territoire et de son industrie, une occasion sans pareille de revenir sur les acquis de 1936 et de mettre au pas un prolétariat qui n’avait su jusque-là se tenir à sa place...

      Dès avant 1940, certains (dont les mythiques synarques ) firent ainsi « le choix de la défaite »..

      http://video.google.com/videoplay?docid=-1563962947535405637#


    • Billancourt 29 octobre 2010 15:57

      Au lieu de répondre sur les faits, vous nous servez des antiennes idéologiques qui ne font pas progresser le débat.


  • Aldebaran Aldebaran 28 octobre 2010 15:25

    Entièrement d’accord avec vous Lady Panam’ !

    Le titre m’a fait bondir également, comme on lirait en premier lieu une revanche dérisoire signée Vincent Raie-Noire.

    <<Le fascisme est le produit du capitalisme monopoliste et impérialiste, d’une forme particulière, sociale, politique et militaire qui n’avait jamais existé auparavant. La fonction historique du fascisme est, en cas de crise, de modifier les rapports de force en faveur de la grande bourgeoisie. >>
    Léon Trotski


    • LADY75 LADY75 28 octobre 2010 15:37

      Tout à fait d’accord...

      L’autre levier étant une certaine « sociale-démocratie »... D’un côté distribution de coups de triques, d’un autre distribution de somnifères..


    • brieli67 28 octobre 2010 20:26

      Dites Mame la spécialisse louchebem
      toute nappée en son Vent Vert d’époque (Balmain ou Guerlain ou les deux ???)

      la marque de la bière à Lo Grand servie le 20 novembre 1944, sioux-plaient !!

      « Arrêté à la veille de Noël 1953, incarcéré à la prison de Brive, je devais y subir de tels sévices que, par deux fois, je parcourus le chemin des agonisants qui revoient leur vie à l’envers dans leurs derniers instants jusqu’à l’éblouissante lumière ».

      Faut avoir vécu GB lors d’une de ses innombrables confs : quel charisme !
      La France a loupé le coche : un tel politique aux oubliettes, loin des allées du pouvoir.


    • Billancourt 29 octobre 2010 15:59

      Vous vous faites sûrement plaisir en citant le camarade Trotski, mais vous êtes hors sujet.


  • non667 28 octobre 2010 19:15

     à lady75
    O.K. on juge Pétain
    o.k. on juge Renault
    o.k. on juge berliet
    o.k. on juge la sncf
    o.k. on juge les conducteurs des trains
    o.k. on juge......
    o.k. on juge......
    o.k. on juge......
    o.k. on juge mon voisin qui est parti au sto donc a collaboré
     j’en oubli ?.............................
     a oui peut-être ! mais j’y pense !
     et ceux qui ont été la cause de la venue d’Hitler au pouvoir . ?
     pas l’électeur qui a cru au père adolf et s’est fait entubé comme tout les électeurs sur cette terre
    non ,je pense à ceux qui avant Hitler ont ruiné l’Allemagne et qu’il a cité dans mein kampf 
     et qui n’ ont jamais été dénoncé 
     et dont une parti continue a sévir au moyen orient
     tandis que l’autre après avoir ruiné l’URSS fait les beaux jours de la cote d’azur smiley


    • non667 28 octobre 2010 21:15

      je complète
      o.k. on juge moi ah non ! j’ai une excuse je suis né pendant la guerre ,...... mais je le jure si j’avais eu 20 ans ,j’aurais été résistant ,j’aurais sauvé des juifs , et peu être même que j’aurai assassiné hitler ! smiley


    • Billancourt 29 octobre 2010 16:00

      Restons sur le cas de Louis Renault si vous le voulez bien.


  • Aldebaran Aldebaran 28 octobre 2010 20:27

    <<je pense à ceux qui avant Hitler ont ruiné l’Allemagne et qu’il a cité dans mein kampf >>


    Je pense que Mademoiselle Panam’ et moi étions potentiellement voyantes : on se doutait que sur un article de ce genre, les kollabos finiraient bien par se réveiller. A la simple évocation spectrale de leurs guides (que leur mémoire les déshonore), les revoilà bras droit levé.



    • Billancourt 29 octobre 2010 16:02

      Et moi, « Aldebaran », je pensais bien que les deux extrêmes allaient se réveiller, comme vous dites, les collabos et les cocos... C’est l’hôpital qui se moque de la charité, ou plutôt la morgue du cimetière...


  • alberto alberto 28 octobre 2010 21:17

    Bons commentaires,

    Voir : www.historiographie.info

    Voir aussi : "L’étrange défaite...

    Bien à vous.


  • non667 28 octobre 2010 21:28

    à aldeb
    ceux ou celles qui sont c .. comme la lune n’y voient qu’une face ! la face rn et lhlpsdnh  !simplette , totalitaire , fasciste de .la pire espèce celle qui se drape de virginité . ! smiley


  • LE CHAT LE CHAT 28 octobre 2010 22:04

    vu le nombre de photos que nos dirigeants et industriels ont pris aux cotés de tous les pires dictateurs , tyrans et despotes de la planète , peut on les accuser de complicité ?
    Rien qu’avec celles avec les dirigeants chinois aux mains sanglantes , on pourrait remplir un musée !
    Louis Renault n’a fait que rencontrer le chef de l’état où était organisé un salon de l’automobile , c’est normal !


  • La sentinelle La sentinelle 28 octobre 2010 22:11

    Bonjour

    « Bonjoureu, Herr Renault, Ich prézume ? »

    « Tout a fait, a qui ai-je l’honneur ? »

    « Colonel Van Sputz, Waffen SS, excuzez moi de vous dérancher, Herr Renault, mais il ze trouve que j’ai izi mémeu une requête de Mein Fûhrer ; Adolph, qui est tres chentil au demeurant, et qui demandeu sans vouloir vous dérancher si vous auriez l’amabilité de bien fouloir vabriguer pour nous quelques Hotomobiles ? S’il fous plait ? Notre Führer a bien inzizté zur le fait que je dize bien »S’il fou plait « et vous prie d’accepter ces petits macarons de notre capitale, Berline » 

    « Berline, sans cheu de mots, Herr Renault, nous ne pratiquons pas les cheux de mots dans la Waffen SS »



    « Fabriquer des automobiles pour les Allemands ?? Jamais, dites à votre Fûhrer qu’il aille se faire BIP et qu’il peut se coller ses macarons dans le BIP »

    « Désolé d’insister, mais si vous ne foulez pas, nous allons perdre la guerre, Herr Renault »

    « Hé bien, perdez la.....et vous et votre clique de fascistes avec. »

    « Trés bien, cheu vous remercie de votre réponze que cheu fais transmettre au Fûhrer, quel dommache, la guerre avait si bien commencé pour nous »

    Voila sans doute le discours que certains résistants du clavier, englués dans le confort du 21 éme siècle et dans leurs certitudes absolues auraient tenu sans broncher en 1940 face à la horde nazie et ses barbares.

    Bravo mesdames et messieurs, vous êtes de bons patriotes, quel dommage que n’étiez pas nés, avec des gens comme vous, les Allemands étaient refoulés jusqu’à Vladivostok, en trois semaines et d’une seule main."

    Dommage, vraiment...grâce à vous, on pourrait encore jouer à la pétanque sur la place d’Oradour sur glane.

    A+


    • Billancourt 29 octobre 2010 16:05

      C’est bien dit, et avec humour...


    • bakounine 29 octobre 2010 16:57

      Quel dommage qu’un homme aussi important et intelligent ait pu accepter de donner son usine au Nazi !!
      Il aurait eu des couilles il aurait fait peter ses usines comme un bon Francais doué d’une cervelle et aurait suivi De Gaulle.
      Mais malheureusement il a préféré le vieux maréchal et comme tout bon entrepreneur il a aussi préféré le pognon Conclusion : il a gagné le déshonneur, la honte pour sa famille.
      Aucune Gloire aucun respect  !!
      Mais a partir du moment sa famille tente de réhabiliter cette raclure, elle laisse planer un petit quelque chose de génant une espece de revisionisme.
      Qui sait cette famille a peut etre garder de bon souvenirs de l’époque............ 


  • morice morice 29 octobre 2010 10:07

    C’est la deuxième fois ICI qu’un GUS vient tenter de défendre la mémoire de Louis Renault.


    « Ouvert au public en 1999, le centre avait présenté au public une photographie de Louis RENAULT aux côtés de HITLER et de Göring, photographie prise à un salon automobile de Berlin, avant-guerre, afin d’illustrer ce point de vue. La légende de cette photo indiquait que le constructeur « fabriqua des chars pour la Wehrmacht ». »`

    oui, car c’est INDENIABLE : ce n’est pas Hitler qui avait demandé à voir Renault mais l’inverse, et il avait fait 4 tentatives avant : c’est DOCUMENTE historiquement. Alors, retirée ou pas, la notion de Louis Renault collaborateur avant l’heure est un FAIT HISTORIQUE, n’en déplaise à la famille.


    « Les juges ont constaté que les éléments retenus par les historiens ne permettaient pas de présenter l’industriel comme un agent du régime nazi et encore moins de le rendre responsable de ses excès les plus condamnables. »

    Certes, mais ses demandes répétées d’entretien avec Hitler ne plaident pas pour une réhabilitation.

  • Billancourt 29 octobre 2010 16:09

    N’évoquez pas des « faits historiques » que vous ne pouvez étayer par des documents, cela manque vraiment de sérieux. Il ne suffit pas que vous qualifiez souverainement une chose « d’indéniable » pour qu’elle le devienne effectivement.


    • Rétif 9 août 2014 11:28

      Collaborateur « Avant l’ heure », vous vous rendez compte !
      Faudrait aller chercher dans les archives d’Adam et Eve, pour voir ! Sait-on ?


  • bakounine 29 octobre 2010 16:20

    c’est dingue de lire, de nos jours, des petits personnes (francais) essayer de disculper des entrepreneurs qui ont collaboré avec l’Allemagne Nazi.

    On savait que Sarkozy avait decompléxé la droite de là à avoir décompléxé les familles de collabos il n’y avait qu’un pas.
    Quand Sarko est au pouvoir c’est toute la merde Nazi, raciste, homophobe etc.... qui refait surface.
    heureusement il y aura toujours des resistants pour debarrasser la France de ces dégénérés.


    • Billancourt 29 octobre 2010 17:14

      Que savez-vous de la collaboration avec l’Allemagne nazie au juste ? Et puis, pitié, évitez les éternelles rodomontades antisarkozystes qui n’ont rien à faire ici.


    • La sentinelle La sentinelle 29 octobre 2010 21:47

      Bonjour

      Ouais, en France deux solutions ; Collabos ou resistants. Super analyse.

      Les Allemands requisiotinnaient les usines dont ils avaient besoin, point barre.

      Peugeot a fabriqué des camions pour l’armée Allemande
      .
      Peugeot Collabo ?

      La Gestapo roulait en traction

      Citroen collabo ?

      La resistance roulait en traction

      Citroen resistant ?

      Les Allemands se sont rapproché de Renault, parce que Renault avait une grande expérience des chars et qu’ils étaient les meilleurs dans ce domaine, eh, oui...

      Si vous ne comprenez pas que les Allemands étaient d’avantage attiré par un fabricant de char, que d’un fabricant d’arbalètes, laisez tomber le débat.

      Les Allemands ont requisionné ce qu’ils ont voulu requisitionner, cela va des fabricants de vétements,d ’ustensiles de cuisine, de chaussures, et de bouffe,bref, tout ce qui était utile à son armée et à ses civils en Allmagne.

      Donc, les millions de travailleurs de ces usines sont tous des collabos ?

      Non, je vous rassure, ils restaient chez eux et touchaient l’ACA ( Allocation Contre les Allemands) ou le RMO (Revenu Minimum d’Occupation).

      Il y a eu evidemment des patron d’usines collabos, ceux la ne méritaient que 12 balles dans la peau.

      Bon, c’est pas tout ça, j’ai mes Hugo Boss a laver, moi.

      A+



  • Aldebaran Aldebaran 29 octobre 2010 21:59

    Ah mais vous vous réveillez l’auteur.

    J’ai bien fait de vous coller un -1 direct dès ma première lecture.
    Mamzelle Panam avait bien dit et le camarade Morice s’est avéré bien lucide : vous ne faites que salir la mémoire de la Résistance en évoquant de surcroit un triste souvenir pour les habitants massacrés d’Oradour. Cela ne vous honore pas, et pas d’avantage le groupuscule droititste dont vous semblez être le porte-parole.
    Il y a des jours où j’aimerais fréquenter le comité de direction pour annuler votre post - et je n’espère pas les suivants - qui sert la soupe aux collaborateurs.

    • Billancourt 4 novembre 2010 10:12

      L’ignorance le dispute chez vous à la prétention. Apprenez déjà à vous exprimer en français de manière intelligible avant d’évoquer des sujets dont vous ne connaissez stricement rien. Je remarque cependant que vous auriez souhaité « annuler mon post », ce qui en dit long sur votre attachement à la liberté d’expression... 


    • Rétif 9 août 2014 11:18

      12 ans en 40,la seule chose dont je puisse témoigner est que, dès la fin de la débacle,la plupart des gens étaient au boulot, attendant anxieusement l’arrivée du patron,chacun ayant une famille à nourrir. Le patron n’arrivant pas toujours,parfois parti en Amérique pour une quinzaine de joursnle temps que la guerre finisse !


  • bakerstreet bakerstreet 16 juillet 2014 13:35

    Selon que vous soyez puissant ou misérable....

    .C’est tout de même pas sur de simples vues de l’esprit que Renault a été nationalisé après guerre.
    Le troisième reich était une affaire qui roulait de soi pour certains constructeurs.
    Certains devraient revoir leur carburation !

  • JP94 7 août 2014 22:48

    On y est : réhabiliter des collabos notoires et les victimiser .


    Il est vrai que le contexte actuel offre beaucoup au Patronat , y compris de réécrire l’histoire .

    Mais les archives sont là , quand on y a accès . A. Lacroix-Riz en sait quelque chose : quand on met à jour le passé de collabos des Industriels , les archives se ferment ...

    La France fut fort clémente à l’égard du grand collabo que demeurera pour les siècles le grand industriel Louis Renault : on ne lui confisqua que ses usines , sans toucher une miette de sa fortune considérable : sa famille reste riche et puissante , et a les moyens de payer des avoxats d’extrème-droite ( forcément ) et des histoiriens minables pour tenter de laver une tâche indélébile 

    Sa famille a tellement peu de honte qu’elle attaque même en justice Oradour sur Glane ! un symbole ! heureusement qu’on n’est plus occupé par les Nazis , sinon que seraient devenus les rescapés ? 

    La haine à l’égard des résistants est le même et confirme l’absence totale de regrets , propre au fachos et aux vrais vcollabos 

  • Christian Labrune Christian Labrune 9 octobre 2014 10:22

    C’est « Radio Paris », cet article !

    Pour les nostalgiques d’un organe « d’information » qu’ils ont quand même le bonheur de n’avoir jamais pu subir en direct, un petit rappel de la Vérité selon Radio Paris :

    http://www.youtube.com/watch?v=LmsdHnQ7RD8


  • Triboulet 12 octobre 2014 19:32

    Pendant ce temps là...


  • soi même 1er décembre 2014 12:04

    Le mystère de l’épuration et en faite une affaire aussi complexes que l’État de Vichy, je ne vais pas particulièrement pleurer sur Louis Renaud , il a eu probablement un sort terrible comme d’autres d’ailleurs, à part quelques curiosités historiques, les bétonneurs du Murs de l’Atlantique et les vignerons du bordelais au regard de Louis Renaud sont en somme bien sortie de cette sale affaire qu’à été l’épuration !


Réagir