mercredi 15 mai 2019 - par Sylvain Rakotoarison

Commando Hubert : la France dans l’unité nationale autour de ses deux héros

« La France est une nation qui n’abandonne jamais ses enfants quelles que soient les circonstances et fussent à l’autre bout de la planète. Ceux qui attaquent un Français doivent savoir que jamais notre pays ne plie, que toujours ils trouveront notre armée, ces unités d’élite, nos alliés, sur leur chemin. » (Emmanuel Macron, le 14 mai 2019 aux Invalides, à Paris).



L’engagement, dans la nuit du 9 au 10 mai 2019, du (prestigieux) Commando d’action sous-marine Hubert a été consécutif à l’enlèvement de deux touristes français le 1er mai 2019 au Bénin et à l’assassinat sauvage de leur guide béninois Fiacre Gbédji. Ce fut une mission réussie, en ce sens que les otages, quatre, les deux Français et deux femmes également retrouvés, une Sud-coréenne et une Américaine, ont été libérés sains et saufs. Mais le bilan fut lourd avec deux soldats tués, les deux premiers qui ont participé à l’assaut contre les ravisseurs.

Cédric de Pierrepont et Alain Bettoncello sont morts en héros, par cet acte de « bravoure inouïe », par cet acte de courage volontaire de vouloir sauver ces vies : « Ils étaient morts en héros, pour la France, morts en héros parce que pour eux, rien n’est plus important que la mission, rien de plus précieux que la vie des otages. ». Une vocation plus qu’un métier : « La mort ne vous faisait pas peur parce que vous aviez ancré en vous, dans le mystère insondable de vos âmes, la volonté de servir les autres, y compris au prix de votre propre vie. Parce que vous aviez fait le choix intime de consacrer cette existence à une cause plus grande que vous, celle de la France, celle de la liberté. Parce que affronter le feu de l’ennemi comme un seul homme est l’ultime valeur du soldat. Surgis du ventre de la nuit, ils sont porteurs des foudres de Neptune. Ce sont les mots que de génération en génération, les membres de votre unité se transmettent avant d’engager le combat. ».

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Le mardi 14 mai 2019 entre 11 heures et 12 heurs, la France a honoré leur mémoire et leur bravoure dans la cour d’honneur des Invalides, à Paris (vidéo ici), en présence des la famille, de leurs camarades (qui était cagoulés pour protéger leur identité), et des principaux personnages de la République, en particulier le Président de la République Emmanuel Macron, qui a présidé la cérémonie, le Premier Ministre Édouard Philippe, le Président du Sénat Gérard Larcher, le Président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand, les anciens Présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, tous les ministres (dont Florence Parly, Bruno Le Maire, François de Rugy, etc.), les anciens Premiers Ministres (dont Jean-Marc Ayrault), et la majeure partie des responsables de la classe politique (dont François Bayrou, Laurent Wauquiez, etc.). Notons toutefois l’absence remarquée de Marine Le Pen qui a préféré continuer sa campagne électorale à Tallinn, en Estonie, notamment en se faisant photographier avec un jeune extrémiste, à venir humblement honorer la mémoire de nos deux soldats. Les électeurs seront juges de la manière dont le sentiment national s’exprime.

Les polémiques du week-end passé, peut-être amplifiées par les réseaux sociaux, n’avaient pas de raison d’êntre. Un corps d’élite ne cherche pas à savoir si tel ou tel Français était dans une zone rouge, orange ou jaune (ici orange). Si tel ou tel Français était à sauver ou pas. Lorsqu’il est en danger,quelque part dans le monde, quel qu’il soit, aussi imprudent soit-il (et il semble qu’il n’y a pas eu d’imprudence ici), la France va le chercher parce que, comme l’a rappelé Emmanuel Macron, la France n’abandonne jamais les siens.

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Le discours d’Emmanuel Macron (dont on peut lire le texte intégral ici) a correspondu à ce moment d’intense émotion que l’ensemble des Français a partagé. Il sera d’ailleurs probablement l’un des meilleurs de ce quinquennat car il a trouvé les mots justes pour exprimer ce que la nation doit à nos militaires : « Vous qui vous êtes entraînés ensemble, vous qui avez combattu ensemble, vous que la mort à jamais a unis. Voyez la Nation rassemblée dans cette cour des Invalides pour rendre l’hommage que vous méritez. ». Ceux qui critiquent le principe même de ce discours, soupçonnant Emmanuel Macron, par un antimacronisme mal placé, de récupération, n’ont rien compris au peuple ni aux institutions de la nation. Il est d’abord le Président de tous les Français, le chef de l’État et aussi le chef des armées.

Heureusement que le Président de la République, au nom de tous les Français, a rendu hommage aux deux soldats morts en mission. Heureusement qu’il a pu se faire le porte-parole de la reconnaissance de toute la France pour un "sacrifice" qui n’était pas seulement parmi les risques du métier mais qui était un véritable don à la nation. Honte à ceux qui font de la petite politique politicienne en ces moments de communion intense lors d’un drame national ! D’ailleurs, le peuple français était bien présent à cette cérémonie, remplissant le Pont Alexandre III et occupant l’Esplanade des Invalides pour suivre la retransmission en écran géant.

Cela fait sens de retrouver la communauté nationale réunie autour de ses institutions, et l’une des premières, c’est son armée, car sans l’armée, l’indépendance et la survie du pays seraient en danger. Cela montre d’ailleurs que la France a conservé pleinement sa souveraineté. Ces cérémonies, hélas, se sont multipliées depuis plus de dix ans. Quatre-vingt-dix soldats français tués en Afghanistan, vingt-huit soldats français tués au Sahel. Auparavant, les hommages étaient plus furtifs, plus discrets, plus intimes.

Ces cérémonies sont d’abord destinées aux familles et proches des soldats honorés, qui ont besoin du soutien et de la compassion de toute la nation : « Si nous sommes réunis aujourd’hui devant vos dépouilles drapées des couleurs de la France, c’est pour nous incliner devant la douleur digne de vos familles. Et je sais que ceux qui vous doivent la vie, nos deux compatriotes comme les ressortissantes américaine et sud-coréenne, s’associent à ce geste. C’est pour dire aussi notre solidarité avec vos frères d’armes. ».

Emmanuel Macron a reconnu sa propre responsabilité dans cette tragédie, et a assumé pleinement sa décision : « Une vie arrêtée n’est pas une vie perdue. Une vie arrêtée en pleine jeunesse, en pleine conscience aussi, n’est pas une vie perdue. Une vie donnée n’est pas une vie perdue. Celui qui meurt au combat, dans l’accomplissement de son devoir, n’a pas seulement accompli son devoir, il a rempli sa destinée. Ce n’est pas un sacrifice, non. C’est le sens même de l’engagement, la part tragique de la mission et vous le saviez. Et avec vous, je le savais. ».



Donner du sens, c’est ce qu’a su faire Emmanuel Macron : « Cette indicible part obscure de l’engagement, celle qui fait sa force et sa clarté, celle du don que chaque soldat à chaque mission consente à la nation. Et notre pays sent bien, notre pays sait bien dans ses profondeurs que votre exemple nous sauve tous car il nous maintient à la hauteur de nous-mêmes, de ce que nous avons à être. (…) Une nation n’est libre et forte que d’avoir des héros dont elle doit se montrer digne en s’élevant à leur hauteur et en restant soudés, tel est le sens profond de votre combat. ».

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Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, avait prononcé des mots similaires à Varces, près de Grenoble, le 25 janvier 2012 pour rendre hommage aux quatre soldats français tués la veille en Afghanistan : « Puisse votre souvenir affermir en chacun de nous le courage de servir nos engagements. ». Ce n’est, en effet, hélas pas la première fois ni la dernière que la France rend hommage à ses soldats tués sur le front ou en mission.

Les maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello ont perdu la vie dans une opération visant à sauver la vie d'otages français. Il n’y a pas plus haut don. Deux touristes français qui visitaient le parc national de la Pendjari, dans le nord-ouest du Bénin, avaient été enlevés le 1er mai 2019. Leur guide béninois, Fiacre Gbédji, a été retrouvé, trois jours plus tard, tué par les ravisseurs, qui ont été localisés le 7 mai 2019 par l’armée française au nord du Burkina Faso, apparemment en route vers le Mali. Il fallait les rattraper avant que les otages fussent dans d'autres mains. Ce fut dans la nuit du 9 au 10 mai 2019, près de la ville de Gorom-Gorom, que les conditions ont permis à un commando des forces spéciales (la Task Force Sabre), soutenu par l’armée burkinabaise, l’armée béninoise et le service de renseignements américains, d’attaquer les ravisseurs.

Le bilan est lourd puisque deux soldats français en sont morts, ainsi que quatre des six ravisseurs (les deux autres ont pu s’enfuir). L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine française, a exprimé son admiration dès le 10 mai 2019 : « J’admire leur courage, je partage la peine de leurs familles et de leurs proches. ».

Le premier maître Cédric de Pierrepont, né le 17 juillet 1986 à Ploemeur, est entré dans la Marine nationale en 2004 (quinze ans de service). Il est devenu fusilier marin en 2005. Devenu fusilier marin commando et nageur de combat, il intégra le Commando Hubert en août 2012 dont il fut un chef de groupe commando à partir d’avril 2018. Il a participé à plusieurs opérations extérieures, en particulier en Méditerranée, au Levant et au Sahel où il fut affecté le 30 mars 2019.

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Le premier maître Alain Bertoncello, né en 1991, est entré dans la Marine nationale en février 2011 (huit ans de service). Il est devenu fusilier marin commando en 2012, et fut affecté au Commando Hubert en juillet 2017. Il fut affecté aux Seychelles (protection des thoniers), au Qatar, au Levant et au Sahel, où il fut déployé à partir du 30 mars 2019.

Non seulement les deux otages français ont été libérés et sauvés, mais deux autres otages également, une Sud-coréenne et une Américaine, deux membres d’une organisation non gouvernementale qui avaient été enlevés le 12 avril 2019, dont les pays respectifs n’avaient pas identifié leur présence en ces lieux. Ces quatre otages ont été accueillis à la base aérienne de Villacoublay dans l’après-midi du 11 mai 2019 par le Président Emmanuel Macron, le Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, la Ministre des Armées Florence Parly et le chef d’état-major des armées François Lecointre. Ces deux derniers responsables avaient tenu une conférence de presse le 10 mai 2019.

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Comme l'a dit quatre jours plus tard Emmanuel Macron, il est utile de rappeler que la France est un grand État qui n’abandonne pas ses ressortissants même lorsqu’ils sont en difficulté, surtout lorsqu’ils sont en difficulté. Peu de pays seraient prêts à risquer la vie de leurs troupes pour faire ce genre d’opération extérieure. Florence Parly a ainsi tenu à insister sur la détermination du gouvernement français : « La lutte contre le terrorisme et la protection de nos concitoyens ont toujours été, sont et resteront la boussole de nos armées et de nos militaires. Les terroristes qui s’attaquent à la France et aux François doivent savoir que nous ne ménagerons aucun effort pour les traquer et les combattre. Cette opération illustre avec gravité l’extrême détermination avec laquelle nos forces armées sont engagées dans ce combat sans merci. » (10 mai 2019).

C’est donc utile d’avoir sans cesse à l’esprit cette capacité à rompre les fatalités terroristes au risque de la vie, avant de vouer aux gémonies les institutions, l’État et le gouvernement français, quel qu’il soit, bien tranquillement installé dans son fauteuil chez soi en France, pendant que d’autres protègent avec bravoure la vie de leurs compatriotes. Des hommes courageux, qui ont fait vocation de protéger les autres, de les sauver, comme ce fut le cas du colonel Arnaud Beltrame, constituent les armées françaises pour éviter le pire, pour préserver du malheur : « L’engagement et le sacrifice du maître Cédric de Pierrepont et du maître Alain Bertoncello nous dépasse tous. Toute la Nation s’incline aujourd’hui devant leur courage, reconnaissante et fière de ses héros qui ont donné leur vie pour sauver celle des autres. » (Florence Parly).


C’est aux familles et proches des deux soldats morts au combat que je pense. Que ces personnes endeuillées et effondrées trouvent, dans cet acte de courage et d’héroïsme, fierté du devoir accompli, même si rien hélas ne réparera leur cruelle absence. Je pense aussi à la famille et aux proches de Fiacre Gbédji, père de famille nombreuse, dont la vie n’a semblé tellement rien valoir aux yeux des terroristes qu’ils l’ont lâchement et sauvagement assassiné au moment de l’enlèvement. Que toutes ces familles trouvent dans cet hommage du 14 mai 2019 aux Invalides la reconnaissance infinie de la France.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (14 mai 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Vidéo de la cérémonie d’hommage à Cédric de Pierrepont et Alain Bettoncello aux Invalides le 14 mai 2019.
Discours du Président Emmanuel Macron le 14 mai 2019 aux Invalides à Paris (texte intégral).
Commando Hubert : la France dans l’unité nationale autour de ses deux héros.
Bénin : le courage et le sacrifice de deux vies pour en sauver d’autres.
Niger : le prix d’un message.
N’oublions pas le sacrifice du colonel Arnaud Beltrame !
Nos soldats à Beyrouth, il y a trente-cinq ans…
Hommage des quatre soldats tués le 24 janvier 2012 en Afghanistan.
Ils ne sont pas des numéros.
Chasseurs alpins en Afghanistan.

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37 réactions


  • Clocel Clocel 15 mai 2019 17:22

    Mouais... Troquer deux héros contre deux fiottes, on s’est encore fait niquer sur ce coup-là...

    Des vrais mecs couillus, ça court pas les rues, les invertis on ne sait plus où les mettre...


  • lautrecote 15 mai 2019 17:23

    la France va le chercher parce que, comme l’a rappelé Emmanuel Macron, la France n’abandonne jamais les siens

    Oui enfin pas tous, hein......


    • machin 15 mai 2019 17:49

      @lautrecote

      « la France va le chercher parce que, comme l’a rappelé Emmanuel Macron, la France n’abandonne jamais les siens »

      juste ceux qui dorment dans la rue.

      Allez macron... encore un effort et l’on arrivera à 600 morts dans la rue en 2019...


    • troletbuse troletbuse 17 mai 2019 18:33

      @lautrecote
      Ben oui, quoi ! Les siens, ceux qui ont la même sexualité que lui.


  • lautrecote 15 mai 2019 17:23

    PS J’ai arrêté ma lecture après cette phrase


  • sls0 sls0 15 mai 2019 18:45

    On profite de la mort de deux soldats pour faire la promo de Macron. 


    • Aimable 15 mai 2019 21:12

      @sls0
      il ne partage pas , lui le financier le même sens du mot Patrie que ces deux soldats, la finance n’a pas de patrie elle est apatride elle n’a que des intérêts , d’ailleurs son discours hypocrite aux Invalides était a gerber .


    • Dom66 Dom66 16 mai 2019 15:16

      @Aimable
      +++ oui fait gerber, et de plus que peut faire de plus le Marcon ???que gerber si non rien.


  • papat 15 mai 2019 19:57

    2 êtres humains formés et payés pour tuer ou être tué par d’autres êtres humains se font tuer.. bof... ça mérite 1 ligne et demi


  • Alexosaure 15 mai 2019 21:54

    Vous n’avez pas mal à la langue ?


  • ETTORE ETTORE 15 mai 2019 22:57

    « La France est une nation qui n’abandonne jamais ses enfants quelles que soient les circonstances et fussent à l’autre bout de la planète


    Ben tiens !

    Jette un coup d’oeil au dessus des grilles de l’Elysée....

    Pas la peine d’aller à l’autre bout de la planète. TA nation, elle est ICI.

    Et elle n’est plus très très belle.

    Et pour les circonstances... ;parles en à tes commanditaires financiers, je pense qu’il pourront t’expliquer comment on fait une guerre intérieure bien menée.

    Alors, tes belle paroles toutes creuses, contrairement aux actes de ces héros sacrifiés, on n’en à rien à secouer .


  • zygzornifle zygzornifle 16 mai 2019 08:58

    comme l’a rappelé Emmanuel Macron, la France n’abandonne jamais les siens.....

    Quelle foutage de gueule ce Macron, il se cache derrière l’actualité pour tenter de redorer son blason mais il le fait très très mal ...

    Il n’y a qu’a voir les tortures infligées aux personnes âgées en EHPAD bouffant du dégueulis qu’un chien ne voudrait même pas , le nombre de citoyens vivant dans la rue ou dormant dans leur voiture , le nombre de sans-emploi qui frise les 11 millions , le nombre de sous le seuil de pauvreté , les 25 œils de crevés les 25 mains d’arrachées , la mémé de tuée par la BAC a Marseille etc ....

    Macron est un fléau .....


  • lloreen 16 mai 2019 13:30

    Quand l’imposteur parle, les français répondent.

    https://www.youtube.com/watch?v=XEy-xaGZZb4&feature=youtu.be


  • lloreen 16 mai 2019 13:35

    Présentation de l’état profond.

    https://www.youtube.com/watch?v=ueK_E2NhRrQ


  • Kapimo Kapimo 16 mai 2019 14:38

    Pour la France, je sais pas, mais concernant l’unanimité, il est clair que vous arrivez à la faire contre votre article faussement consensuel.


  • maQiavel maQiavel 16 mai 2019 15:06

    « Un corps d’élite ne cherche pas à savoir si tel ou tel Français était dans une zone rouge, orange ou jaune (ici orange) ».

    ------> Ici jaune.

     


  • baldis30 16 mai 2019 16:15

    à l’auteur

     arrêtez  ! vous n’êtes pas digne de ceux dont vous parlez !

    Et vous n’êtes pas le seul ... ! suivez mon regard !


  • zygzornifle zygzornifle 16 mai 2019 16:46

    En tout cas quand on va trainer dans ces pays c’est comme quand on va skier en hors piste , par risque d’avalanche ou nager quand on signale des requins , il faut en accepter les conséquences ....


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 mai 2019 17:40

    Article cire-bottes à Jupiter, .. par contre celui de P@py nettement plus critique sur la présence de Macron au retour de nos deux touristes en mal d’exotisme ,... ben blackboulé par les grands ciseaux !( je le replace dans un instant )


    Pour info, mon article a plus de 500 lectures sur mon blog



    http://spagnolo.unblog.fr/2019/05/11/deux-peres-de-famille-sacrifies-pour-aller-delivrer-deux-hommes-en-voyage-de-noces-dans-une-zone-rouge-africaine/


    @+ P@py



    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 mai 2019 19:16

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      J’ai oublié de préciser qu’a la fin de mon article, j’ai placé quelques liens obtenus grâce aux commentaires Agoravox sur des articles sur ce sujet otages Bénin (que je remercie ) ) qui montrent bien que la zone du parc à la date du voyage de nos « deux touristes » était bien une zone dangereuse !


      @+ P@py


    • troletbuse troletbuse 17 mai 2019 18:36

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Oui, c’était une zone rouge, surtout pour les petits enfants.


  • ETTORE ETTORE 17 mai 2019 11:31

    Zone Rouge......

    Zone Jaune......

    Un vrai drapeau ....GAY....cette partie du monde, selon comme on l’habille.

    Les Lions ont vraiment du se demander ce que ces deux couillons « d’instits » étaient venu faire là.

    Comme dit si justement P@py....

    Désolant qu’il ai fallu la mort de deux bravez soldats pour les sauver des griffes des fauves.

    Mais bon, allez....une petite tape sur les fesses et ils oublieront tout.

    Ah au fait....il ont fait des selfies avec Macronito ?


  • jef88 jef88 17 mai 2019 22:01

    Heureusement que le Président de la République, au nom de tous les Français, a rendu hommage aux deux soldats morts en mission

    mais il a oublié ceux , aussi héroiques, qui ont survécu .........


  • Eschyle 49 Eschyle 49 20 mai 2019 18:14

     « Madame, Monsieur le Député,

         » Auriez-vous l’obligeance de saisir Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre des affaires étrangères, d’une double requête ?

        « Monsieur le Ministre,

         » Je souhaite vous soumettre deux questions, la première ès qualité de capitaine de corvette, la seconde, comme député de la Nation.

        « En premier lieu, lors du très bel hommage rendu aux Invalides, le mardi 14 mai, aux soldats Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello,
         » tombés au champ d’honneur, le vendredi 10 mai, a été jouée, par le bagad de Lann-Bihoué, la « Marche des soldats de Robert Bruce ».
        « https://www.youtube.com/watch?v=Tf6oeUqNvwM
         » https://www.breizh-info.com/2019/05/15/119036/le-bagad-de-lann-bihoue-rend-hommage-aux-soldats-cedric-de-pierrepont-et-alain-bertoncello-video
        « https://www.defense.gouv.fr/english/portail-defense/dossiers/le-saviez-vous/le-saviez-vous-un-parfum-d-ecosse-dans-les-ceremonies-militaires

         » Rappelons que cette marche, sonnée pour la première fois à la bataille de Bannockburn, le 24 juin 1314, était encore celle que jouait la
        « garde écossaise de Jeanne d’Arc,lors de son entrée à Orléans, le 8 mai 1429 ; c’est donc, depuis 1295, notamment entre nations celtes, un
         » marqueur sacré de la « Auld Alliance » ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance ).
        " Pouvez-vous nous confirmer que c’est vous-même, en votre qualité d’ancien élève de l’Institution Saint Louis de Lorient, qui avez
        « personnellement tenu à l’interprétation de cette marche ?

         » En second lieu, que la citation soit authentique ou apocryphe, elle est belle comme l’antique, et je ne pouvais la passer sous silence.
        " Dans une lettre rapportée par Suétone, Marcus Flavinius, centurion à la deuxième cohorte de la Légion Augusta, écrit à son cousin
        « Flavinius Tertullus, resté à Rome ( http://www.terra-ignota.fr/pages/la-colere-des-legions.html ) :
         » On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous partions défendre les droits sacrés que nous confèrent tant de
        " citoyens installés là-bas, tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre aide et de
        " notre civilisation. Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et, parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser
        " l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien, mais alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me
        " dit que dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles
        " complaisantes aux pires tentations de l’abandon et vilipendent notre action. Je ne puis croire que tout cela soit vrai et pourtant des
        " guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme et où il pouvait mener. Je t’en prie, rassure-moi au
        " plus vite et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons nous­-même la grandeur
        " de l’Empire. S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors, que l’on
        « prenne garde à la colère des Légions ! »

        " En l’espèce, s’agissait-il, officiellement, de sauver des griffes des djihadistes deux de nos compatriotes en voyage de noces, Patrick
        " Picque, 51 ans, et Laurent Lassimouillas, 46 ans, eux-même en phase avec une psychologie magistralement décrite dans les dictionnaires de
        « Philippe Ariño.
         » À l’arrivée, découvre-t’on, non point deux deux, mais quatre otages, à savoir une coréenne, Kisoon Jang, et une américaine inconnue :
        « https://www.lejdd.fr/International/Afrique/les-coulisses-de-la-photo-des-otages-au-burkina-faso-3898360

         » Officieusement, deux sites, non démentis à ce jour, fournissent un éclairage différent :
        « - premier site : https://strategika51.org/archives/62902

         » L’opération militaire américano-française du 10 mai 2019 au nord du Burkina Faso ne visait pas à libérer les deux otages français kidnappés
        « neuf jours auparavant au Bénin, mais à récupérer deux agents de la CIA ayant un statut prioritaire. »

        « - second site : http://ivoirois.com/wordpress/index.php/du-nouveau-sur-loperation-militaire-americano-francaise-au-burkina-faso/

         » Cette opération confirme ce que les américains savaient depuis 2017 et plus précisément depuis la très sanglante embuscade de Tongo Tongo au
        " Niger durant laquelle des forces spéciales US, des bérets verts (Green Berets), ont été taillées en pièces à coups de fusils mitrailleurs
        " RPK par des éléments d’un groupe armé soupçonnées d’être celui de Abou Walid Al-Sahraoui : que non seulement les groupes armés écumant un
        " corridor liant cinq pays du Sahel ont acquis une redoutable capacité au combat au sol, qu’aucune force armée locale n’est en mesure
        " d’affronter, mais que ces groupes sont capables d’infliger des pertes aux troupes d’élite de l’OTAN avant de disparaître dans la nature.
        " C’est la raison pour laquelle le Pentagone ne veut plus déployer de forces spéciales au Sahel et confie cette mission à des pays alliés
        « comme la France, l’Allemagne, le Canada ou les Pays-Bas. »

        " Dans ce contexte, pouvez-vous nous confirmer qu’on a envoyé nos troupes d’élite au casse-pipe, là où leurs homologues américains avaient échoué ? "


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