Déjections canines : histoire d’M
Plaie des trottoirs, les crottes de chien laissent les municipalités sans défense. La parade n’est pas facile à trouver face aux reliefs nauséabonds. Encore faut-il avoir l’ustensile adéquat pour laisser la place nette après les épanchements canins et quelle position adopter vis-à-vis des désagréments laissés par nos chers amis à quatre pattes...et leurs bipèdes de maîtres.
Après avoir arpenté quelques villes de notre douce France et dans l’attente de liaison ferroviaire je me suis lancer dans un micro-crottoir, Paris, Strasbourg, Nantes, Luçon :
Voilà ce que pense certains habitants des déjections canines, Strasbourg « Le problème, c’est que les gens ne savent pas comment ramasser. C’est comme si on traitait le problème des ordures ménagères sans les sacs poubelles » autre remarque Paris « Il faudrait sanctionner les maîtres seul responsables de leurs toutous » enfin une vision bien pauvre des agents municipaux Luçon « Après tout ils sont payés pour ça, et à la limite ont leur donne du travail » mais quel limite ?
Et surtout quel manque de respect pour ceux dont la principale tâche est de veiller à la propreté. Le pire reste certainement le manque total de prise de conscience car paraît-il les petits chiens ont des déjections moins gênantes que les gros !
Mais une fois les pieds dedans le résultat reste le même sous la chaussure...ou sûr la moquette.
Alors quelles solutions ?
Certaines villes, communes répondent avec une campagne d’affichage contre les crottes de chien, que mêmes certains jeunes conseillers municipaux ont mis en place, c’est la prévention.
Pour d’autres le maître peut avoir une amende, c’est la répression.
Certains habitants à l’humour bien affûtés posent des petits drapeaux sur les crottes de chien,
c’est le ras-le-bol.
De toute apparence la plus économique la plus rapide, et la plus propre, reste le sac en plastique retourné sur l’avant bras pour saisir le dépôt du toutou, pas très classe mais efficace et valable a chaque promenade, le seul principal obstacle serait non le dégoût, mais le regard des autres. Il est vrai que le ramassage donne parfois lieu à des scènes originales, mais c’est surtout affaire d’habitude, il suffit juste de penser au sac.
Pour la solution caniveau voir de préférence avec son chien et surtout jongler avec les voitures.
Si l’aspect citoyen doit prendre le dessus sur cette affaire c’est donc un devoir de ramassage que les propriétaires de chien ont aujourd’hui.
Propriétaire d’un gros chien un nantais inconditionnel du Jardin des Plantes (pas loin de la gare) vient de temps en temps avec son ami a quatre pattes pour une ballade dixit« Les désagréments que représentent les déjections canines laissées sur les lieux de passages ne sont pas limités qu’à l’esthétique ou au confort . . . ! »..
" Merde, j’ai marché dans une merde ! " Disait jadis Cambronne à Marie-Antoinette (avant la guillotine) alors que plus proche de nous et surtout très vendéen Yannick Jaulin nous chantait les désagréments nauséabonds avec humour sur son album au titre bien canin « Mique de chaïe », traduisez « merde de chien » on peut en rire mais poser le pied dans un étron canin, si cela porte-bonheur, comme le dit la croyance populiste, cela n’en pose pas moins de réels désagréments, alors avant que cela soit trop tard et que la « taxe des crottes » soit déclarée propriétaires de toutous ramasser, pour contribuer à la propreté de votre ville, commune et surtout à la bonne relation des usagers de l’espace publique.