mardi 30 octobre 2012 - par Hervé Hum

Le crime de l’humanité !

Je viens à vous pour vous parler d'un crime qui jusqu'à présent ne figure pas encore parmi notre vocabulaire et plus précisément notre conscience. Un crime que la conscience se refuse à considérer comme tel.

Jusqu'à aujourd'hui nous connaissons différents types de crimes, mais tous ont en commun d'êtres perpétré par un individu ou groupes de personnes contre un corps social pourvu d'une éthique. Ce rapport permet toujours d'identifier un crime même s'il n'est pas systématiquement possible de le condamner.

Du point de vue de la conscience humaine, le crime le plus condamnable est le crime contre l'humanité, puisqu'il inclut les crimes de masses tels que le génocide et l'esclavage. Mais encore une fois, cette atteinte est perpétré à l'encontre de ce que les citoyens de notre planète considèrent comme étant le socle fondamental de sa conscience d'être et qu'elle a formulé dans un texte intitulé « déclaration universelle des droits de l'homme ». Ici il ne s'agit pas de revoir l'histoire des droits de l'humain, mais considérant que la déclaration actuelle a été signé par 193 pays représentant 99.5 % de la population humaine, elle peut être considéré comme acquise à la conscience générale. A partir de laquelle on définit les crimes contre l'humanité.

Enfin, dire « contre l'humanité » permet de conserver à l'humanité son innocence et de ne pas attenter à sa conscience existentielle. Un groupe d'humain peut se tromper, commettre des atrocités, mais l'humanité en tant que telle... Non ! En effet, comment imaginer qu'elle puisse se juger et se condamner elle même ? Et pourtant, cette capacité à l'auto critique est le propre de l'humain, fait partie de sa plus grande qualité et revendication puisque le libre arbitre repose sur cette capacité à juger de ses propres actes, d'en disposer et de formuler un éthique propre.

Pour rappel, une éthique n'est pas établie par la force physique, car on ne saurait user de celle ci contre soi même, mais par l'adhésion libre suivant sa conscience d'être. C'est cette dernière qui fait obligation au corps physique de suivre une éthique. De telle sorte que l'humanité se trouve face à sa propre conscience collective, incarné par la déclaration, pour arrêter son attitude criminelle vis à vis d'une partie de l'humanité et donc être en paix avec elle même.

Dans ces conditions, il y a une notion de crime, qui bien qu'ayant jalonné l'histoire de l'humanité depuis toujours, n'est jamais apparue comme tel en raison de la difficulté voir l'impossibilité de l'identifier. Ceci parce que sa particularité est de ne pas aller contre l'humanité, mais avec celle ci. En effet, au lieu de monter vers l'humanité, il redescend contre une partie d'elle même et voit donc un consentement passif ou actif de la population humaine. En d'autres termes, ce n'est pas un crime contre l'humanité mais un crime de l'humanité contre une partie d'elle même.

Nous avons d'une part ce que nous posons comme éthique morale universelle et d’autre part notre comportement relativement à celle ci. Quand nous identifions une personne ou un groupe de personne violant cette éthique, nous sommes face à un crime contre l'humanité. A contrario lorsque la violation ne peut être attribué directement à une seule personne ou groupe, mais à l'ensemble des nations constituants l'humanité, alors nous sommes face à un crime de cette dernière suivant ses propres valeurs morales.

Ou très exactement, un crime de l'humanité contre une partie d'elle même suivant ses valeurs éthiques.

Dans ces conditions elle doit, soit renoncer à son éthique, en l’occurrence la déclaration universelle des droits de l'homme. Soit modifier son comportement, c'est à dire en repensant son organisation politique, sociale et économique.

S'il apparaît aujourd'hui que personne ne songe officiellement à renier la déclaration, le débat tourne autour de ce qu'il faut modifier dans la société humaine pour ne plus avoir une attitude condamnable.

A l'heure actuelle, dans un monde en abondance et pouvant pourvoir à tous les besoins primaires de tous les êtres humains de la Terre, on peut identifier comme crime de l'humanité la mortalité pour cause de famine, défaut de soin et globalement tout ce qui est dû à la pauvreté. Mais aussi tout ce qui favorise et entretien les situations de conflits et de guerres

Ainsi, les crimes commis par l'humanité sont nombreux. Chaque enfant ou adulte souffrant de faim est une torture faites contre eux par l'humanité. Chaque enfant ou adulte mourant de faim est un assassinat perpétré par l'humanité contre eux. Chaque enfant ou adulte réduit au travail forcé est un cas d'esclavage infligé par l'humanité contre eux. Chaque enfant ou adulte déporté, violé, massacré pour des raisons d'exploitation de matières ères ou/et pour des raisons de concurrence économique est un génocide accepté, soutenu et financé par l'humanité. Chaque dégradation de l'environnement, de la biodiversité menaçant l'avenir des générations futures est un crime de l'humanité contre celles ci. Les cas particuliers que représentent le génocide en RDC, le travail forcé d'enfants en Asie, la destruction d'espèces animales et végétales, toutes les violences faites contre les femmes, etc... sont des crimes de l'humanité.

Certes nous pouvons accuser l'avidité sans frein ni morale des multinationales, tout comme l'incurie et la complicité des gouvernements, mais ne sont ils pas le reflet de notre propre consentement ? Les gouvernements ne sont ils pas élus par les citoyens ? Et les multinationales ne fonctionnent elles pas avec la participation active de ses employés et consommateurs du monde entier ? A toutes ces questions tout le monde connaît la réponse.

Comme disait Einstein « la folie consiste à reproduire systématiquement la même chose en espérant obtenir un résultat différent » La démocratie actuelle en est la plus édifiante démonstration. Nous votons toujours pour les mêmes partis, issus des mêmes moules tout en espérant que leurs mensonges soit converti en vérité. Que leur lâcheté se transforme en courage. Que leur ambition personnelle se métamorphose en serviteur de l'intérêt général. Et la même chose peut être dites concernant les élites financières. L'expérience des siècles passés montrent très clairement que rien ne peut faire changer le comportement de ceux qui sont poussés par la cupidité, pour qui l'éthique n'a d'autre valeur que le profit qu'ils peuvent en tirer. Pourtant, rien n'y fait, nous espérons toujours que cette élite change d'elle même sa nature. Nous la laissons toujours nous prendre en main, nous guider tel un enfant incapable d'atteindre la maturité, d'affirmer sa volonté d'une société fondant le profit sur le respect de ses propres valeurs.

Il y a trois forme d'innocence pour justifier l'inaction ; l'ignorance, l'inconscience et l'impuissance. Laquelle de ces trois formes peut on aujourd'hui revendiquer pour soi même, son groupe social et in fine, pour l' humanité ?

Peut être pouvons nous encore revendiquer l'impuissance face à l'impossibilité apparente d'unir une large majorité de citoyens autour d'un projet commun. Mais ce projet commun existe et il se résume à un seul mot "coopération", en lieu et place du mot concurrence. Car la concurrence appauvrit le coeur des humains là où la coopération les enrichis. Car la déclaration des droits de l'homme incarne l'esprit et l'idéal coopératif de l'humain là où la concurrence (qui n'apparaît pas dans la déclaration !) la détruit et criminalise l'humanité.

Car comme disait le regretté Coluche "quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent plus pour que ça ne se vende plus". Que les gens pensent coopération et non plus concurrence pour qu'il n 'y ait plus de crimes contre ou de l'humanité....



42 réactions


  • Romain Desbois 30 octobre 2012 09:54

    Je suis en accord avec l’auteur ; dommage qu’il faille attendre les deux tiers du texte pour comprendre de quoi il s’agit exactement.

    On pourrait effectinement rajouter la guerre comme crime contre l’humanité. C’est tellement évident !


    • Hermes Hermes 30 octobre 2012 11:14

      Bonjour,

      La fabrication et la vente d’armes aussi !

      Et n’oublions pas que le « comportement » d’une société n’est que la résultante de nos comportements individuels.... Pas de présence à soi-même, c’est le premier crime : ne pas essayer d’oser exister vraiment en se laissant séduire par le monde des objets et des images, de la facilité. Crime que l’on retourne contre l’autre en projetant toutes nos difficultés, sans arriver à communiquer, en l’enfermant dans le rôle qui nous rassure. Crime qui s’amplifie à l’échelle du tissu social jusqu’à la recherche de boucs émissaires pour décharger notre mal être. Jusqu’au moment où à force d’accumulation d’abandons successifs, le tissu social de désagrège et la violence trouve son exutoire dans la guerre.

      C’est un long et lent processus de destruction de la vie qui est initié par chacun à chaque instant. Essayer, toujours essayer d’être sans jamais considérer qu’il y ait un acquis définitif, telle est la clé pour aller dans une autre direction. Le vrai changement maintenant n’a pas besoin des politiques pour se réaliser.

      Bonne chance à tous ! smiley


    • Romain Desbois 30 octobre 2012 15:15

      Pas de guerre pas d’arme.


    • gaijin gaijin 30 octobre 2012 10:58

      " pour les mâles, elle commence avec la lutte pour la possession des femelles, pour les femelles, avec les armes de la séduction pour l’accaparement des mâles les plus séduisants. "

      mais justement on parle d’humanité c’est a dire de la possibilité de s’élever au dessus de notre condition animale ......
      navré de voir que pour vous ce n’est même pas un rêve


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 11:17

      Ce discours sur les vertus de la concurrence est bien huilé mais c’est du pur sophisme totalement contredit par les faits.

      Vous voulez une preuve ? Parlez moi donc du monde de l’entreprise.... A l’intérieur de l’entreprise !

      Ce qui pousse à aller de l’avant ce sont les défis que l’on se pose individuellement et collectivement.

      Et ces défis ne reposent pas sur la concurrence mais sur les buts visés. Ce qui fera la différence, ce sera l’apport de chacun pour atteindre ce but. Dans ce contexte, l’important est de ne pas se réduite à une seule méthode, recherche, mais de favoriser et donner sa chance à toute idée d’être exploré. La concurrence tente à détruire cela.

      Pour l’exemple des animaux, c’est surtout oublier que l’objectif commun est de trouver le meilleur géniteur... Pour assurer la sécurité du troupeau ! Bref, la concurrence ne vise pas à s’enrichir personnellement au détriment des autres mâles, mais d’élire le meilleur avec la coopération de tous pour l’enrichissement du troupeau. Bref, la concurrence n’est qu’un moment de la vie du troupeau, mais n’est pas son but ni son mode d’existence....
      .


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 16:46

      schweizer.ch Oui, ce que vous écrivez est l’argument principal pour justifier la concurrence. Cela fonctionne en externe mais pas en interne. C’est à dire entre entreprises mais pas à l’intérieur d’une entreprise. Dans ce dernier cas, la concurrence détruit l’entreprise. Or, mon article part du constat que l’humanité pose une conscience universelle incarné par la déclaration des droits de l’homme. Dans ce cas de figure, l’humanité doit être vue en interne, faisant partie d’une même « entreprise » où la concurrence est destructrice.

      Je ne vais pas développer ici pour vous contredire, le mieux est encore que j’en fasse un article.
       

      Toutefois, dans un pays, la concurrence intérieure est régulé par l’Etat, elle n’est pas sans frein ni contrôle et est au service théorique de bien commun. C’est pour cela qu’ il y a un système de redistribution de la richesse produite et un semblant de système démocratique.Chose qui n’existe pas avec l’OMC et les diverses structures internationales.

      De fait, le système actuel pose comme objectif commun à l’humanité... La guerre !


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 22:13

      Pour vous c’est un postulat, pour moi c’est plus un constat qui part de l’adhérence des nations à une déclaration commune.

      Que cette déclaration refute le concept de race supérieure, soit exactement le contraire de ce que disait Léon Blum ou avant lui Victor Hugo, mais dont les discours doivent être replacé dans le contexte de leur époque. Et cette avancé de ne plus considérer des races supérieures à d’autres, est le résultat de 2 guerres mondiales dû à la concurrence des idéologies nationalistes avec en toile de fond les luttes de classes.

      Dans ce cas de figure, l’humanité doit être vue en interne, faisant partie d’une même « entreprise » où la concurrence est destructrice."

      Oui, mais c’est votre cas de figure. Il est à base de postures intellectuelles, héritées du christianisme et de son Dieu unique, père de tous les hommes. Je ne souscris pas à cela non plus.

      Non, il est, là encore, le constat d’une réalité de notre monde interdépendant, interpénétrant, internationalisé pour le commerce mais anti socialisé pour les rapports humains.

      Je viens de terminer la visualisation d’un film diffusé sur Arte intitulé « un monde sans humain ? »

      Peut être est ce votre rêve. Un monde où la vie à perdu son sens et retourne au néant. C’est à dire un monde dont la logique aboutit irrémédiablement à l’éradication de 80 à 90 % de l’humanité actuelle. Un crime d’une humanité, dite transhumaine contre l’autre pour cause d’archaÏsme ou obsolète !


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 octobre 2012 00:40

      schweizer.ch

      Le crime est précisemment le mensonge entre une morale affichée et la réalité des actes. Ce crime est de l’humanité car pour autant que tous le monde en ait conscience et donc reconnaissent la vertu d’une telle morale et ce quelle que soit les convictions religieuses des nations, cette morale est sans cesse bafoué et piétiné avec le consentement abruti (dans le sens de manipulation) des populations.

      Quand à la dépendance dont vous parlez, elle vaut tout autant pour vous même. Dépendance qui relève d’un conditionnement du cerveau. Mais vous avez raison, vaut mieux considérer y adhérer...


    • jmdest62 jmdest62 31 octobre 2012 09:02

      à schweitzer.ch

      l’auteur nous parle d’enfants qui meurent de faim et vous , vous nous « prenez la tête » avec des futilités comme...acheter une télé......pouvoir choisir entre des centaines de chaines .......

      tout ça , grâce aux bienfaits de la concurrence ou de l’appât du gain ?

      pourquoi les entreprises ne se font elle pas « concurrence » pour que la faim dans le monde soit éradiquée ? c’est pas un beau projet ça ?

      Le pire c’est que « La faim dans le monde » sert d’alibi à des firmes comme Monsanto pour faire encore et encore du fric !  smiley

      vous écrivez "...N’oublions pas non plus que, pour les mâles, elle commence avec la lutte pour la possession des femelles, pour les femelles, avec les armes de la séduction pour l’accaparement des mâles les plus séduisants......«   »Parce qu’elles le valent bien" sans doute ,


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 octobre 2012 15:35

      C’est bien cela, rien ne change, pour vous l’occident colonisateur de l’Afrique fait oeuvre civilisatrice en finançant les génocide et massacres divers pour pouvoir continuer à piller ce continent en faisant croire que c’est leur faute à eux. Quand l’occident dit être généreuse en faisant l’aumône de 1 € alors que dans le même temps elle en vole 10, vous, vous ne voyez que les 1 € donné. De toute façon on peut y aller gaiement parce que au fond on en tuera jamais assez vu qu’ils continuent quand même se reproduire.

       Les enfants sont de futurs coupables que l’on peut condamner et juger à la naissance. Peu importe s’ils n’ont jamais eu véritablement l’opportunité de connaître autre chose que l’urgence et le désespoir.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 octobre 2012 19:29

      Ceci sera mon dernier commentaire.

      Chacun prend l’exemple qui lui sert, vous le Nigéria, moi la RDC.

      La différence entre vous et moi, c’est que je juge mes actes avant toute chose. Ici, en tant que personne ayant profité d’être né au bon endroit, je juge le procédé qui m’a permis de vivre si confortablement au détriment d’autres personnes tout en n’oubliant pas qu’il y à peu encore, ma vie n’aurait pas été si éloigné des africains. Vous voyez à quoi je fais référence ? Par contre, vous, vous jugez d’abord et uniquement les autres, ce qui vous permet de ne pas vous juger.

      Or, on ne peut prétendre à une quelconque éthique qu’en commençant par se juger soi même et non par les autres. Ce n’est qu’une fois posé cela que vous pouvez alors faire la part des choses.

      Je vous laisse donc à votre supériorité, celle d’être sûr que dans la même situation qu’un africain né dans le plus strict dénuement, vous auriez su vous en sortir mieux. Ce qui s’appelle de l’arrogance. Celle consistant à en douter s’appelle de l’humilité. Et celle consistant à tendre la main s’appelle de l’ampathie.

      Salut


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 octobre 2012 21:48

      schweizer.ch

      Si vous me lisez, je vais déroger à la règle.

      Il peut m’arriver de mal lire, comme pour le Nigéria. L’exception ne fait pas la règle.

      Mais il est inutile de continuer car si on vit bien sur la même planète on ne vit pas avec les mêmes valeurs. Et là, vous serez d’accord avec moi...


  • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 10:54

    Même si j’apprécie beaucoup les commentaires de ceux qui votent positivement, comme Romain Desbois ci dessus, je préfère voir ceux qui votent négativement dire pourquoi. En effet, c’est de cette manière que je peux nourrir le plus ma réflexion et vous la votre.


    • gaijin gaijin 30 octobre 2012 11:00

      ben tant pis je vote positivement quand même smiley
      +++++++++++++++++++++++


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 11:56

      Vous voulez savoir pourquoi on vote contre : pour les autres, je ne sais pas, mais moi je refuse d’êtres impliquée dans le présent et l’avenir de peuples qui me sont étrangers. Si en Afrique, certains crèvent de faim, avec 8 enfants vivants par femmes, cela me semble normal. S’ils crèvent de faim parce que leurs élites ont choisi la monoculture exportatrice, au dépend des cultures vivrières, alors là oui, j’essaierai de filer un coup de main en boycottant ces denrées, mais pas plus.
      Vous aimeriez oublier l’animal en vous ? ben moi c’est exactement le contraire. J’aime la vie animale, et je suis en communion avec ceux que je côtoie, je me soucie plus des espèces menacées que de n’importe quel homo sapiens des autres continents. L’humanité est une espèce invasive, je le regrette.


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 12:05

      Lulupipistrelle, quand vous aurez bien cernez la contradiction de votre commentaire, vous changerez peut être d’avis. Car si vous vous préoccupez des animaux, vous êtes obligé de vous préoccuper des humains vu que c’est eux qui les tues. Alors je n’ai pas oublié les animaux, puisque j’ai bien écrit parmi ces crimes « la destruction d’espèces animales et végétales ».


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 12:27

      D’accord, mais j’ai répondu pour le reste...Une humanité à 7 milliards, voilà le crime.


    • Francis, agnotologue JL 30 octobre 2012 12:49

      lulupipistrelle,

      « Une humanité à 7 milliards, voilà le crime. »

      C’est qui que vous voyez en trop ? Les riches ? Les pauvres ? Assumez je vous prie !


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 13:09

      Mais j’assume tout le temps...et pas que sur Agoravox, sous le couvert d’un pseudo...

      Je ne suis pas solidaire des familles de plus de trois enfants qui ne sont pas en mesure ni de les nourrir, ni de les loger, ni de les éduquer. Et encore, dans certains coins de la planète, trois enfants , c’’est encore trop.


    • Francis, agnotologue JL 30 octobre 2012 13:20

      C’est quoi cette allusion au « couvert d’un pseudo » ?

      Assumer ici, ça veut dire ne pas dire faire preuve de suite dans les idées et ne pas se contredire.

      Les enfants ont toujours été pour les peuplades pauvres de s’assurer une survie. Si crime il y a ce sont les pays riches, qui ne leur permettent pas la sécurité alimentaire, et c’est un euphémisme.

      Vos propos laissent entendre qu’on devrait les affamer encore plus ! Parce que je ne vois pas d’autres moyen d’en réduire le nombre, sinon par l’euthanasie, ’joli’ mot dans lequel on entend « état nazi ».


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 13:24

      Erreur... ne rien faire suffit.
      Suivre en quelque sorte, la loi naturelle de Lao tseu.
       D’ailleurs, aucune intervention n’est nécessaire pour qu’ils s’entretuent à la moindre occasion, pour le moindre prétexte. Suivez l’actualité.
      Même pas besoin ni de famine, ni d’épidémie.


    • foufouille foufouille 30 octobre 2012 13:32

      "Je ne suis pas solidaire des familles de plus de trois enfants qui ne sont pas en mesure ni de les nourrir, ni de les loger, ni de les éduquer. Et encore, dans certains coins de la planète, trois enfants , c’’est encore trop."

      c’est le cas dans tous les pays
      sauf pour le minimum, la ou la terre est a personne


  • foufouille foufouille 30 octobre 2012 12:36

    "Certes nous pouvons accuser l’avidité sans frein ni morale des multinationales, tout comme l’incurie et la complicité des gouvernements, mais ne sont ils pas le reflet de notre propre consentement ? Les gouvernements ne sont ils pas élus par les citoyens ? Et les multinationales ne fonctionnent elles pas avec la participation active de ses employés et consommateurs du monde entier ? A toutes ces questions tout le monde connaît la réponse."

    pas aussi simple
    les humains, la plupart, ont besoin d’admirer un maitre
    la societe n’est pas faite pour que tu soit autonome mais dependant et obeissant
    il faudrait une societe fermee et differente pour voir si on est autre chose que des animaux
    et sur plusieurs generations
    il faudrait aussi apprendre a tuer car les predateurs libertaryens, ca les derangeraient


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 13:08

      C’est vrai, mais cela n’invalide pas ce que j’écris.

       Simplement, si les gens font le choix de l’aliénation, tant pis pour eux et pour les autres.

       Mais jusqu’à présent, le problème de ces « autres » était non pas de vouloir un maitre, mais la nécessité d’ un porte parole, avec le risque qu’il se prenne ou exige d’être traité en maitre.

      Sauf qu’aujourd’hui, il n’est plus besoin de porte parole pour les autres, il leur suffit d’êtres plus nombreux que le aliénés ayant besoin d’un maitre.

      Un peu comme dans le film « V pour Vendetta » où le porte parole se cache sous un masque pour ne pas être pris pour un maitre et repris par les anonymous.


    • foufouille foufouille 30 octobre 2012 13:34

      les gens ont aucun choix
      le maitre est tres persuasif
      pour exemple, chirac a une voix differente en off
      c’est de la manipulation des masses


  • Loatse Loatse 30 octobre 2012 13:18

    @Lulupipistrelle

    C’est vrai que nous sommes beaucoup.. toutefois si notre consommation carnée diminuait dans les pays dits riches, ces céréales qui servent à nourrir le bétail pourraient pallier aux famines qui ravagent la planète..tout en étant également bénéfique à notre écosystème (la pollution générée par les lisiers de porc en bretagne en est un exemple flagrant)

    On ne choisit pas ou on nait... nous avons la chance vous et moi d’être nées en occident, de n’avoir jamais manqué du minimum vital dans notre enfance... un enfant ne peut pas et ne doit pas subir les politiques qui amènent à ce qu’il meurt de faim en 2012 à une époque ou en quelques heures d’avions on peut venir en aide à ceux qui souffrent à l’autre bout de la planète.. à une époque ou sur une grande partie de cette planète, les tables de noel regorgent de produits de luxe...

    ce môme, n’est ni responsable de la corruption des élites de son pays, ni du fait que ses parents l’ont mis au monde..

    Si vous regardez les documentaires télévisés, vous avez dû voir un reportage sur certaines épouses de militaires en france, croyantes et qui fondent des familles nombreuses... la solde du mari n’y suffirait pas, s’il n’y avait pas notre système d’allocations familiales...

    et c’est bien cela qui me choque, que l’on montre du doigt ceux qui ne bénéficient pas des mêmes avantages..même si un jour ou l’autre, il faudra bien mettre en place une politique de natalité au niveau mondial visant à réduire notre expansion et revoir nos priorités en terme de modes de consommations...


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 13:32

      Et bien justement je ne veux pas que nos céréales nourrissent ceux qui ne sont pas capables d’assurer leur subsistances.Chaque pays, cahque population doit être auto-suffisante... c’est le premier pas vers l’auto-régulation.

      En France, je trouve normal que les gens qui en ont les moyens, aient des familles nombreuses,s’ils en ont envie... j’en connais, et je peux vous dire que même sans alloc, dans un système qui ne prélèverait rien, ils pourraient les nourrir, les éduquer leurs momes... d’un certains point de vue, ils sont auto-suffisants.


    • foufouille foufouille 30 octobre 2012 13:37

      "ces céréales qui servent à nourrir le bétail pourraient pallier aux famines qui ravagent la planète..tout en étant également bénéfique à notre écosystème"

      non car le systeme est voulu
      et 10 gosses, c’est evident que c’est pas possible
      et on creves pas la faim avec des bijoux, vetements neufs, etc
      certains ont meme refuser d’etre deplaces


    • Loatse Loatse 30 octobre 2012 14:31

      @Actias

      Si. enfin je propose que nous nous y mettions, c’est en plus tout bénef à la fois pour notre système de santé (victime du cout des maladies dites de civilisation), pour nos enfants ( de plus en plus de jeunes souffrent d’obésité, de maladies cardio vasculaires), pour notre porte monnaie également..

      Bref, tout le monde y gagne.. (je ne parle même pas des animaux dont les conditions d’élevages actuelles sont révoltantes)...


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 15:57

      Lulupipistrelle, l’exemple de la République du Congo que je cite dans l’article n’est pas innocent. Ce pays qui devrait être le plus riche d’Afrique avec un niveau de vie équivalent à celui de la France se retrouve être le pays le plus pauvre du monde.

      Si vous voulez comprendre regardez ce film sur youtube

       http://www.youtube.com/watch?v=plIKGaqPxsM


    • non667 30 octobre 2012 19:12

      à loaste
      .même si un jour ou l’autre, il faudra bien mettre en place une politique de natalité au niveau mondial visant à réduire notre expansion et revoir nos priorités en terme de modes de consommations...
      pour lulu ,moi et d’autre qui voient plus loin que leur zizi ce jour est arrivé  ! smiley  smiley  smiley  smiley


    • lulupipistrelle 31 octobre 2012 12:29

      @ Je ne suis pas très forte en géographie, surtout depuis que tous les noms ont changé, mais le Congo dont vous parlez, c’est bien celui qui englobe le Katanga ? cette province volée aux pygmées par les Bantous... qui s’est révélée un trésor minier et qui déchaîne tous les appétits... africains depuis plus de cinquante ans ? Parce que les occidentaux achètent à n’importe qui, on se fout de l’ethnie qui contrôle le pactole...
      Effectivement celui qui possède le Katanga, devrait être très riche... mais à qui appartient le Katanga ? et pourquoi n’est-il pas possible de partager ce pactole  ?


    • lulupipistrelle 30 octobre 2012 14:04

      Vous avez raison, et vous le dites en langage diplomatique.


  • PapaDop PapaDop 30 octobre 2012 17:27

    "Certes nous pouvons accuser l’avidité sans frein ni morale des multinationales, tout comme l’incurie et la complicité des gouvernements, mais ne sont ils pas le reflet de notre propre consentement ?"

    En tout cas pas le mien . 


  • Le péripate Le péripate 30 octobre 2012 18:25

    Un socialiste qui parle de justice c’est comme une pute qui parle d’amour.


  • ecolittoral ecolittoral 30 octobre 2012 19:05

    Pour la consommation, la pollution, les leçon aux autres, comment ferez vous avec un baril à 150 ou 200 dollars ?

    Les peuples X ou Y vous paraîtront bien loin, quand vous n’aurez plus les moyens de consommer et de vous déplacer...Et la plus part d’entre vous chercheront désespérément un maître pour les protéger et les diriger.
    Le reflet de mon consentement aux multinationales, je l’ai bien vécu...dans les années 70 et 80. Aujourd’hui, je les accuse, comme vous, de détruire des peuples depuis longtemps. Ça me dédouane, comme vous, d’avoir profité du système quand ça m’arrangeais.
    Je mange de la viande comme les Maliens, Tunisiens, Rwandais essaient de le faire.Ils ne sont ni en trop, ni en moins. 
    Les gourous végétariens peuvent continuer à prêcher leur vérité. Elle n’intéresse pas beaucoup de monde.
    Ils ne sont que des donneurs de leçon. Espérons, vu leur mentalité, qu’ils n’aient jamais le pouvoir. Ça nous évitera de nouveaux crimes contre l’humanité.

    • Hervé Hum Hervé Hum 30 octobre 2012 22:37

      Moi, tous mes ami(e)s ont choisis de vivre loin de l’hyper consommation et ils viennent de tous les horizons. En fait, quand on se voit on est de gros consommateurs d’émotions !

      Mais pour ma part c’est une révolution en cours et qui à necessité une longue désintoxication avec parfois des rechutes. Mais ce que je suis sûr c’est qu’il n’ y a pas d’autres chemins valable que vivre pour ses émotions (non ses pulsions !) et non pas pour ses possessions.


  • Jean-Louis CHARPAL 31 octobre 2012 00:28

    D’accord avec cet article.

    Lire ou relire le « Discours de la servitude volontaire » de La Boétie.

    Ecrit à 18 ans, ce texte génial (en accès gratuit sur internet) n’a pas pris une ride car il est indémodable et universel.

    A la fin des fins on a ce qu’on mérite.

    Un monde, non pas idéal mais meilleur, est possible et même facilement.

    A une condition : le vouloir.

     Vraiment !

     


  • ecolittoral ecolittoral 12 novembre 2012 10:36

    Pour CHARPAL.

    Il y a des centaines de millions d’individus qui « le veulent ». Que leur proposez vous ?
    Prenons un petit pays comme la France. Il y a des millions d’individus qui « le veulent ».
    Est ce que ces individus ont eu, « à la fin, ce qu’ils méritaient ».
    Un monde meilleur est possible « facilement ».
    Je suis sorti de ce monde artificiel. Ça été difficile et rien n’est acquis.
    Contrairement à vous, je ne considère pas les autres comme des individus dénués de bonne « volonté ». Pas plus que je ne considère qu’à la fin, « ils ont eu ce qu’ils méritaient ».
    Vraiment !

  • Brennus Brennus 14 novembre 2012 11:59

    On pourrait ajouter le crime contre l’environnement faîte par les nations.


    Tout cela est utopique malheureusement.

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