Leonarda l’égérie des médias : faut-il supprimer la nationalité ?
Chacun a sa Jeanne d'Arc. Celle de la caste politico-médiatique s'appelle donc Leonarda, héroine kosovar d'un feuilleton à la française où les droits des "illégaux" passent avant tout. Car nous sommes au pays des "droits de l'homme", celui où le délinquant a autant (voire plus) de droits que le brave citoyen qui paie ses împôts, dont la redevance TV que vous venez de recevoir avec vos împôts locaux. Une redevance qui finance les chaines publiques qui ont pris fait et cause pour la jeune tzigane...
Dans n'importe quel pays étranger l'expulsion d'un(e) clandestin(e) est courant et laisse indifférent les populations locales. C'est le cas en Serbie et au Kosovo, comme nous l'ont rappelés les articles du JDD de ce dimanche. En Italie, où je voyage souvent, personne ne défendra un clandestin ou un faussaire comme le père de Leonarda. Mais revenons à notre chère république...
Des manifestations de lycéens sont venues vous rappeler que les jeunes sont solidaires entre eux ; et n'acceptent pas qu'on touche à une des leurs. Oh ! tout cela était evidemment orienté par la FIDL, satellite du parti socialiste chargé d'encadrer les lycéens, qui a envoyé dans les rues quelques milliers de potaches heureux de zapper quelques heures de cours avant les vacances de la Toussaint. Mais tout de même, quel enthousiasme à défendre l'immigration clandestine !
Pourtant il reste encore des lois. Sur la nationalité, le droit du sol etc. et ce n'est pas par chauvinisme ou par xénophobie mais pour protéger un concept, celui de la nationalité alliée à la citoyenneté. Etre français c'est se reconnaitre dans les lois de notre pays,son histoire, sa culture. Les droits de l'homme, révolutions obligent, font partis de l'identité française. Des droits et des devoirs dont ceux de respecter la légalité pour le bien de tous et ne pas sombrer dans la loi de la jungle.
Car quand on écoute les humanistes et autres sophistes des beaux quartiers, c'est bien la nationalité qui dérange. Discriminatoire, injuste, désuète. Pour les Pierre Bergé et autres Gérard Miller la France appartiendrait à la terre entière ; absorbons 200 millions d'habitants du tiers-monde et aimons-nous les uns les autres : united colors of Benetton. Et tant pis si la France devient une pétaudière communautaire. D'ailleurs on ne peut intégrer des immigrés que sur des critères de patriotisme partagé, de valorisation de la terre d'accueil.
Je suis enseignant. J'ai longtemps pratiqué en banlieue parisienne ; j'ai toujours abordé les leçons d'histoire sous l'angle patriote, valoriser par exemples Louis XIV et Napoléon pour montrer à ces jeunes issus de cultures conservatrices et traditionnelles que notre pays était autre chose que ce mur de lamentations que les medias leur inculquent tous les jours. Et cela marchait. Curieusement (?) c'est avec les collègues syndiqués Fsu et compagnie que cela chauffait... les mêmes qui défendent Leonarda et autres clandestins : tout a une logique.
Plus de nationalité, plus de règles, plus de frontières ni de limites : quand la gauche rejoint la droite patronale et financière : humanisme de pacotille d'un côté servant les intérêts du CAC 40 de l'autre friand de dumping social permis par l'immigration... c'est ainsi depuis la révolution industrielle.
Il y a bien deux France : D'un côté celle qui travaille, réside dans les quartiers populaires et morfle du fait de la dénationalisation de la France ; de l'autre celle des beaux quartiers qui aime les immigrés quand ils servent leurs intérêts, et qui fera tout pour faire reculer l'état qui freine leur business, quitte à utiliser l'humanisme crétin pour manipuler le populo.
La défense de l'immigration économique ou autre n'est pas un principe progressiste. Il n'y a rien de philanthropique là-dedans car cela se fait contre les conditions de vie des résidents locaux : concurrence pour les emplois, tensions inter-communautaires, délinquance et climat tendu dans les "quartiers" du fait des différences culturelles. J'ai passé la moitié de ma vie en HLM et je sais de quoi je parle. Quand on vient d'un milieu populaire et que l'on exerce un métier au contact de la population on ne peut partager les principes de la gauche bobo et de la droite saumonnée...
Des relents "frontistes" dans mes propos ? Le parti communiste français parlait comme je viens de le faire il y a trente cinq ans, souvenez-vous des discours de Marchais contre l'immigration et en faveur de la préférence nationale... il convient de remettre les choses à leur place. Leonarda ne sera pas plus heureuse en France qu'au Kosovo, sa terre natale. Au lieu de trimer dans un champs à Mitrovica elle fera le ménage chez Jean Michel Apathie pour quelques euros de l'heure ou gardera les enfants adoptés par Caroline Fourest et Fiametta Venner quand elle n'ira pas repasser les chemises de Mélenchon. Les vrais humanistes ne traitent pas les pauvres comme des serfs... ils les respectent et les défendent. Le parti socialiste et consors ne sont pas des humanistes.