samedi 26 novembre 2005 - par Jean-Phi

Prédateur pédophile à Angers

A peine l’une presque refermée, voilà qu’une nouvelle affaire d’abuseur d’enfants apparaît. Nous sommes de nouveau face à ce que la société nous oppose de plus répugnant. En Belgique, nous avons un traumatisme par rapport à ce genre de faits de société. Deux réflexions et autant de propositions :

  • La couverture médiatique : je trouve injuste de parler de cette affaire en nommant constamment la petite victime dont le prénom a envahi toutes les formes de média. De l’autre côté, on parle de Dominique G. et de son épouse. Je ne vois pas pourquoi une famille meurtrie devrait subir cette médiatisation forcée et les autres, pervers ou malades, en être épargnés.
  • On se dirige vraisemblablement vers une affaire longue, comme pour Dutroux et Fourniret dont la ou les femme/s se sont tue/s, par peur vraisemblablement. Elles sont bien sûr complices, ne fût-ce que par leur silence. Combien sont-elles à ne pas dénoncer les actions perverses de leur compagnon ou mari ? Des centaines, probablement.Cela fait autant de petites victimes, voire plus. Qu’est-ce qui est le plus important ? La culpabilité des complices, ou le supplice des enfants ? Moi, personnellement, ça m’est complètement égal que ces femmes soient condamnées avec sursis, pas du tout, ou à la prison ferme. Ce qui me bouleverse par contre, c’est d’imaginer que des enfants continuent à subir un véritable calvaire quotidien, entre autres à cause de cette peur de la culpabilité éprouvée par les conjointes. Ma proposition : une loi visant à "valoriser" la dénonciation. Faire savoir à ces femmes, elles aussi victimes, qu’elles ont la possibilité de "sauver" ces âmes et par la même occasion leur âme avec toutes les garanties de voir leur contribution à la justice valorisée lors du procès, voire de ne pas être poursuivies du tout.

Espérant que cette contribution participe à quelque chose...



10 réactions


  • (---.---.161.174) 27 novembre 2005 09:51

    Aucune forme de dénonciation ou délation ne sera jamais un levier citoyen. Bien au contraire, cela délite toujours le liens sociaux. Je vous invite à lire le livre « Procès Dutroux, penser l’émotion » qui est en ligne.


  • Jean-Phi Jean-Phi 27 novembre 2005 10:20

    Merci pour le lien. Je n’allais pas jusqu’à parler de levier citoyen mais trouver une solution pour encourager ces femmes là pour que ça s’arrête plus vite. Suis d’accord avec vous, quant à la délation générale.

    Vous invite à visiter http://www.smily.be. Là, j’y propose un levier citoyen qui n’a rien à voir avec ce dramatique fait divers. Votre avis m’intéresse.


  • Myriams (---.---.197.216) 27 novembre 2005 14:50

    Je ne suis pas certaines que toutes les femmes se taisent parce qu’elles ont peur. Ce serait trop facile. Mais je pense que c’est parce que l’on imagine mal une femme participant en pleine conscience à ces atrocités que l’on présuppose qu’elles ont peur. De fait, comment réellement concevoir qu’une femme (comme sa propre mère...)puisse faire mal à un enfant sans défense (comme on l’a été nous meme...) ? Soyons réalistes, beaucoup de ces femmes sont actives et la pédophilie, comme elle n’est pas incompatible avec le statut de père, n’est pas non plus incompatible (désolée chers enfants dont le complexe d’Oedipe n’a pas forcément été résolu...) avec le statut de mère. Ce qui est plus qu’horrible. Mais REEL.


  • Jean-Phi Jean-Phi 27 novembre 2005 17:26

    A Myriam,

    Est-ce un sens aigu de l’égalité HÔ-FÊ qui vous amène à nous faire croire qu’il y a autant de femmes pédophiles que d’hommes pédophiles. Qu’il y ait quelque femmes pervers, je veux bien l’entendre, mais pas plus. oedipe n’a rien à voir là-dedans. Iriez vous aussi jusqu’à nous faire croire qu’il y a autant d’hommes battus que de femmes battues.

    J’essaie de faire des propositions, sans autre prétention que d’essayer d’arrêter ce cauchemar. Faîtes en autant, sinon laissez moi rêver.

    Sauter à pied joint dans la contradiction, n’a à mon avis pas sa place dans ce contexte, ni même sur AgoraVox. Nous sommes des citoyens-rédacteurs qui essayons d’avoir un peu de recul sur les choses et de l’exprimer. Ne nous massacrez pas, svp.


  • (---.---.197.216) 27 novembre 2005 18:14

    Comme quoi les vérités sont bien difficiles à admettre. Agoravox est ,comme son nom l’indique, un lieu de liberté d’expression. En l’occurence puis je m’exprimer ? La réalité ne correspond pas toujours aux rêves et c’est bien là le souci. Mais que la parole des uns empêchent le rêve des autres dénote un mauvais rouage dans la machine quelque part...Tant pis. Je vous promets ne plus faire de commentaires sur vos notes. Même positif. Au plaisir...


  • (---.---.158.130) 27 novembre 2005 20:39

    D’accord avec Myriams... Le psychisme est plus complexe que les bonnes intentions. Hélàs ? Non, heureusement !


  • 28 novembre 2005 13:53

    dans l’affaire d’outreau il s’agit du mari ET de la femme qui violaient leurs enfants ; idem pour le procès d’angers où le couple pivot de toute l’affaire violaient conjointement leurs enfants !!!


  • Jean-Phi Jean-Phi 28 novembre 2005 15:52

    Bon. Puisque vous le dites, je vais me résoudre, avec beaucoup de tristesse, qu’il y a autant de femmes perverses, que d’hommes pervers. Si jamais, d’autres lecteurs pouvaient encore me convaincre de l’inverse, bienvenue...


  • la_gata (---.---.192.233) 29 novembre 2005 10:26

    Je suis desolee mais je vais a ajouter encore une preuve de la perversite des femmes. au Perou a l epoque de la guerre civil annes 80’ plusieurs tueries dans la campagne etaient commandés par des femmes. elles ordenaient a sa troupe faire subir atroces suplices aux gens avant de les tuer, enfants comprises. dont arretons nous de penser aux femmes comme des etres toujours bienveillants. et/ou victimes peureuses. dans les affaires de pedophilie il faut mener de tres bonnes enquetes et ne laisser personne hors supçons.


  • Jean-Phi Jean-Phi 29 novembre 2005 10:45

    Au secours, à l’aide...


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