Qui finance SOS Racisme ?
Le montant des subventions publiques est assez impressionnant. Ajouté aux subventions de collectivités territoriales et à quelques très gros dons privés, il dresse le portrait d’une association bien en cour auprès des grands de ce monde, mais pauvre en ressources venant des adhérents de base.
L’Etat paie plusieurs fois : d’abord 80 000 euros au titre du Ministère de l’Education nationale.
Le ministère de la Jeunesse et des sports offre 46 000 euros directement, auxquels il faut ajouter 30 000 euros versés par l’intermédiaire du Conseil de développement de la vie associative (CDVA), un machin qui dépend de lui.
On ajoutera 348 000 euros (mazette ! ) d’un établissement public nommé Fond d’aide et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations, alias Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances.
Passons maintenant aux collectivités locales : la mairie de Paris offre 40 000 euros et le Conseil régional d’Ile de France 35 000.
Le privé n’est pas en reste : Pierre Bergé, nouveau propriétaire de Monde donne 100 000 euros.
La Ford Foundation , célèbre organisation américaine offre 72 724 euros. Dans un article paru dans Cairn info, Ludovic Tournès qualifie cette organisation d’organe de diplomatie culturelle des Etats-Unis. Le réseau Voltaire parle, plus brutalement, de paravent philanthropique de la CIA, rôle qu’elle joua assez directement durant la guerre froise, puis plus subtilement ensuite, développant la notion de soft power.