mardi 18 juin 2013 - par bakerstreet

Barroso : Non, Hollande ne l’a pas rêvé !

Hollande ne veut pas croire une telle chose nous dit-on !

Barroso, un homme si courtois, si policé, se serait mouché dans les rideaux !….

C’est un peu la même sidération qu’au lendemain de l’affaire Strauss-Kahn, ou celle de Cahuzac.

Sauf qu’il est à craindre que cette fois l’homme assume, et ne baisse pas le regard, se sentant protégé par plus fort…A moins qu’il ne se perde encore une fois dans ses circonvolutions habituelles levantines, propres à vous endormir. C’est ainsi qu’il a fait son petit bonhomme de chemin, sur le chemin de Bruxelles qui n’est pas celui de Compostelle. Rien d’un Saint-Just ou d’un Robespierre, mais plutôt un de ces exemples carriéristes que l’on vit fleurir sous la restauration.

Une déclaration en tout cas, intéressante, pour ce qu’elle nous révèle, et qui nous fait nous demander qui sont les véritables intérêts, et maîtres de cet homme !

De quoi s’agit-il ?…De quelle crime notre pays s’est-il rendu coupable pour que ce fonctionnaire sorte enfin de ses gonds, et en arrive presque à imiter Kroutchev, martelant de sa godasse, sur la table de L’ONU, le droit indescriptible de son pays à s’inscrire dans l’histoire.

Dans un entretien publié lundi par l’International Herald Tribune, José Manuel Barroso a en effet violemment critiqué la volonté française d’exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales de la Commission avec les États-Unis, qualifiant cette attitude de« réactionnaire ».

On accuse souvent la commission européenne d’être tiède, ou timorée, mais voilà bien l’exemple du contraire. Cet homme, tant vanté souvent pour son esprit consensuel vient de nous montrer que cette assemblée savait trouver de nouveaux éléments de langage… Le mot réactionnaire, cette pince multiprise venant de surgir de la main du plombier de toutes les europes libérales est en effet fort de café, et nous réveille sérieux, nous faisant loucher du coté du passé !

Diable, cette chose existerait-elle encore à Bruxelles, ce palais du neuf sans aspérités, où les drapeaux nationaux ressemblent à des pots de géraniums de toutes les couleurs ?

Une réaction désigne la politique prônant et mettant en œuvre un retour à une situation passée, réelle ou fictive. Le terme est opposé à révolutionnaire, celui qui est ouvert aux idées, à la modernité, et va de l’avant…..

Barroso deviendrait-il révolutionnaire ?

S’est il rallié à la pensée de Marx, ce grand décodeur ? Dans le manifeste du parti communiste, Karl Marx nous dit que les classes moyennes combattent la bourgeoisie, qui est une menace pour leur existence en tant que classe moyenne. « Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices ; bien plus, elles sont réactionnaires : Elles cherchent à faire tourner à l’envers la roue de l’histoire. ».

Mais dans quel sens ? La roue de l’histoire ressemble de plus en plus à celle d’une cage d’écureuil, baptisé « le marché « ! On nous dit qu’on a intérêt à en mettre un coup, si l’on ne veut pas se faire doubler par les écureuils américains ou asiatiques, beaucoup plus gros, hardis et voraces, pas des feignants peureux comme nous se cachant dans les arbres au moindre bruit !

Du coup, le matériel logistique propre à opérer, s'est bigrement rétréci sur le terrain des opérations, au fur et à mesure que le monde curieusement se complexait. En plus de la pince mutiprise, ajoutez dans la fameuse boite à outils un bon vieux marteau, comme au temps de l'union soviétique. Ca suffira pour la feuille de route, autre régal sémantique qui nous révèle l'improvisation de ces élites, quand elles doivent agir au niveau politique. La feuille de route est à la politique, ce que la liste des commissions est au commerce....

Pas besoin de lire Tocqueville et Keynes, pour appréhender cet univers.

Plutôt qu'à Marx, intéressez-vous plutôt aux Marx Brothers, et à la limite à Milton Friedman, celui dont la pensée éclairante comme le phare de Rhodes à permis aux généraux Chilien de sabler ce nouveau genre de démocratie qui a fait florès, et qui nous ramène, par un curieux retournement des valeurs, l'accusation de "réactionnaire" !. 

Beaucoup de bruit pour rien, aurait dit Shakespeare, dans ce palais du silence où l'on fait plus souvent les comptes d'apothicaire, que de tenter de mettre les idées à plat. 

Tout cela sera-t-il une tempête dans un verre d’eau, un lapin sorti du chapeau européen et repeint vite fait aux couleur de l’union américaine ?

Mais qu’est donc l’objet du délit ?

 La France refuserait de se soumettre au marché, qui soi-disant sauve de tout, et avant tout de la faillite. On voudrait bien le croire et l’essayer à la limite, pour le mettre à l’épreuve du réel, quand les faits vous indiquent la nécessité d’un changement de paragdime.

Mais pour le coup on s’interroge ! Cette exception culturelle que la France a mise en place lui a permis justement de défendre vaillamment son cinéma sur le marché de l’export, de permettre à des producteurs et des artistes de vivre, tout en défendant des valeurs, une philosophie culturelle et une place dans le monde…Du moins, pour ce qu’il en reste. 

Ce régime, que tant de pays nous envie, nous a permis d’être sur le podium de tête de la production cinématographique.

On aurait donc pu s’attendre à ce que notre homme justement encourage un système qui marche si bien, et promotionne des initiatives allant dans le même sens, dans d’autres domaines, afin que les gens puissent retrouver travail, dignité, richesse.... Et sens.... Un mot qui manque dans la fameuse boite à outils..... Pourtant le pied à coulisse indispensable que tout artisan chérit.

Je vois très bien la scène : La France, via Hollande, "voulant bien le croire", recevant des palmes à Bruxelles, au nom de la commission européenne reconnaissante.

Les chiffres de retour sur intérêts de cette exception que l'on a su défendre, sont à mettre dans la même poche que celle de nos spiritueux, dans la balance du commerce.

Mais a priori les chiffres et les statistiques n’intéressent les libéraux que quand ils peuvent les exploiter pour illustrer une doctrine totalitaire.

Cette exemple surréaliste c’est un peu, comme s’ils voulaient imposer à un champion de course à pied de se mettre des chaînes aux pieds pour courir plus libre. Entendez plus libéral, le mot détourné de son sens commun d’émancipation, pour sa vulgarisation la plus ville, celle d’une porte ouverte à tous les courants d’air et à tous les prédateurs.

S’il y avait justement un exemple pour illustrer que le protectionnisme était une source de richesse et de profit, c’est bien cette exemple de l’exception culturelle française dont il faudrait se servir.

Faudrait-il soumettre le cinéma et la culture en général à la même moulinette libérale qui a permis à Mittal d’éteindre les hauts fourneaux de Florange pour son plus grand profit ?

On le savait, mais on le voit comme jamais : En dehors de cette affaire ahurissante, et ce qu’elle révèle, il y a tout le sort du monde, dans ses différences qui est représenté.

Vous pouvez dire ce que vous voulez, vous égosiller, et prouver que votre affaire est judicieuse et rentable, le totalitarisme en place n’a que faire de vos belles paroles, contre lesquelles il répond à un dogme, une caricature de sens.

Ces ultra libéraux ressemblent comme deux gouttes d’eau à vendre aux inquisiteurs du moyen âge, qui répondaient à l’esprit des lumières naissant par leurs vérités toutes faites, elles mêmes issues d’un livre qui leur disait que la terre était plate, comme une pièce de monnaie justement.

L’argent, toujours lui. Incapable de répondre aux grands défis.

Ces gens sont habiles en tous sophismes, et vous diraient d’abandonner vos vêtements sur la banquise, afin de relancer le marché et la concurrence.

« Un renard libre pour un poulailler libre, avec des poules libres ! » Disait Orwell, pour se moquer….Il semble bien que son fameux livre « La ferme des animaux » soit toujours d’une actualité urgente. Cette novlangue n'admet que les flux d'argent, toujours plus intenses, survolant les frontières, s'en moquant, pour un but qui n'appartient qu'à cette aristrocratie autoproclamée, et dont la suffisance nous étouffe. 

Il y a deux ou trois ans, Regis Debray, dans un autre livre plein d’esprit et de sens intitulé « Eloge des frontières » livrait une réflexion toujours plus actuelle sur cette soi-disant « ouverture » qui en est bien justement le contraire.

« Les éminents sociologues qui ont pris la distinction pour de la morgue ont ouvert les vannes de l’argent, que toute barrière en colère et que l’exception culturelle insupporte. La frontière a mauvaise presse ; elle défend les contre pouvoirs. N’attendons pas des pouvoirs établis, et en position de force, qu’ils fassent sa promo. Ni que ces passe-murailles, que sont évadés fiscaux, membres de la jet-set, stars du ballon rond, trafiquants de main d’œuvre, conférenciers à 500 000 dollars, multinationales adeptes des prix de transfert déclarent leur amour à ce qui leur fait barrage. »

Barroso finalement tombe à pic. On pourrait presque le féliciter d’avoir réouvert le débat. Bien des révolutions ont commencé par des paroles plus ou moins heureuses :

« S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »

Et bien sûr Barroso, tapi derrière Marie-Antoinette, aurait ajouté :

« Et en plus ils sont libres de l’acheter où ils veulent !



76 réactions


  • ZEN ZEN 18 juin 2013 09:12

    Bonjour bakerstreet

    Comment s’étonner, quand on connaît un peu cet homme et son passé, qui n’a même pas un mot de pitié pour son pays d’origine en déshérence ?

    José Manuel Barroso, qui a donné ces dernières années le ton néolibéral à la zône euro, devenue, la crise aidant, moribonde , qui a continué à subordonner la politique européenne aux exigences des intérêts anglo-saxons, des marchés financiers internationaux.
    Une Europe vassalisée. Résutat de la victoire des thatchériens, où les passages de nombreux commissaires au secteur privé, à la pratique du lobbying, font apparaître les collusions d’intérêts
    . Dans ces conditions, cette Europe-là semble irréparable...


    "Le 23 novembre 2004, José Manuel Durão Barroso prenait la présidence de la Commission. Le conservateur The Daily Telegraph s’exclame triomphalement : « la Commission européenne passe sous le contrôle des Thatchériens  ». La référence à l’ancienne Premier-ministre britannique pourrait sembler anachronique, plus de dix ans après son retrait de la vie politique. Et pourtant. L’ancien maoïste Barroso aurait véritablement eu de quoi séduire la « dame de fer » : anticommuniste, atlantiste et libéral patenté, il a su rassembler autour de lui une équipe de choc à même de poursuivre le travail déjà réalisé par ses illustres prédécesseurs.__Sans renier pour autant son mérite, Barroso avait de qui tenir. Nous avions déjà évoqué le bilan flatteur de certains de ces « hommes de main de la dame de fer  » qui ont façonné l’UE. Tout le long des décennies 80 et 90, les Cockfield, Sutherland, Brittan, avec le soutien de Davignon et Delors, ont contribué à abattre une à une les « barrières réglementaires » au libre-échange et entamer la libéralisation de nombreux secteurs de l’économie européenne (télécom, transport aérien, énergie)..."


    • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 09:48

      Bonjour Zen


      Merci pour ce supplément judicieux et révélateur
      Vous avez tout à fait raison. 

      Cet homme n’est pas plus Portuguais que Tatcher n’était anglaise, hormis pour le gout des robes et ce semblant de colère épidermique que fut la guerre des malouines. 
      Cette diapora de la finance internationale qui s’est construite sur les thérories du marché ouvert, n’a que faire des frontières, dont elles se servent pourtant avec opportunité, pour le grand bien des paradis fiscaux. 
      Un journal, sur papier ou sur internet, comme agoravox aussi, est divisé en segments : Economie, actualités, loisirs, religions, et tutti quanti....Là aussi les frontières et les divisions ont volé en éclat, tant la vision unique et totalitaire du monde a réussi à imposer dans sa pire caricature, et dans ces conséquence, à ce que les philosophes espéraient : l’unicité, la complémentarité et la richesse......
       



    • ZEN ZEN 18 juin 2013 13:34

      Heureusement qu’il y a  Juncker et son optimisme à toute épreuve
       la Grèce est sur le bon chemin, dit-il
      Si, si !


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 18 juin 2013 17:04

      qu’attend le peuple d’europe pour faire une maxi pètition et virer le MAFIEUX BARRRROSO SES

      COLLEGUES VON PAMPUY ET LA BARONNE ASHTON....

      ils nous donnent des ORDRES N ONT PAS ETE ELUS

      MONTONS UNE PETITION ET VIRONS CES 3 MAFIEUX


    • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 21:34

      Entre copains de tous les totalitarismes, l’amitié innefable et le soutien irrationne qu’apporta Miss Tatcher à Pinochet, et surtout à Pol Pot sont remarquables, et interrogent !

      Tatcher a t’elle eu une époque Mao, comme Barroso ?
      Il faudrait regarder son autobiographie.

      N’y a t’il pas un trou dans son CV, comme Agatha Christie,une pèriode cachée de son histoire où elle entreprit de sortir de la gangue bourgeoise, l’homme révolutionnaire et nouveau comme un sous neuf, comme ils le firent, là bas, au cambodge ?

      En tout cas ce soutien que l’on pourrait qualifier d’irrationnel au vue des valeurs a sans doute une signification que bien peu ont tenté d’expliquer. 
      Le sadisme commun, la perversion, l’amour de la domination et du mal pour tout dire, dans lesquels ils se reconnurent tous deux.

      Il faut bien nommer cette chose étrange qui corrompt la planète et questionne, dont le libéralisme fou est bien le dernier avatar.. 
      L’homme a acquis des techniques, résolu des problèmes insolubles, et pourtant se comporte au niveau politique exactement de la même façon qu’à la préhistoire : Craner, assouvir, spolier, thésauriser......La loi du marché, du plus fort, du plus malin, du plus magouilleur ! 

      Seuls les mots et l’enveloppe ont changé
      Le problème est qu’on est passé du local au total, et que les conséquences sont terribles !

    • Mr Dupont 19 juin 2013 02:50

      Pas étonnant que Mr Barroso se permette des réflexions sur Mr Hollande

      Il est la risée du monde entier

      Regardez le regard de Mr Poutine sur le Président de la France

      http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/18/01003-20130618ARTFIG00669-g8-poutine-resiste-aux-occidentaux-sur-la-syrie.php

      Tout est dit


  • jako jako 18 juin 2013 09:26

    J’hésite toujours entre ordure, incompétent, cynique, ou les trois ? apparement lui a un bon shampoing, merci bakerstreet


  • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 09:32

    Aie, voilà que je m’aperçois que j’ai affublé Holland d’un E. 

    En plus dans le titre. 
    La tache !
    Ce lapsus est il une concession au marché européen. 
    Holland avec son air de gouda moelleux s’apparente bien à ces marchands de la Hanse, qui autrefois faisaient leurs affaires en ne voulant choquer personne. 

    Quand à Barroso je le vois davantage au palais des doges de venise, en éminence grise, dans la salle des cartes, faisant marner les autres à la richesse de soi disant l’état, plutot qu’en conquistador, ou alors derrière, restant dans la caravelle à compter l’or volé aux indiens

    • Aldous Aldous 18 juin 2013 12:12

      Barroso deviendrait-il révolutionnaire ? S’est il rallié à la pensée de Marx, ce grand décodeur ? 

      Ben. Il était juste un peu membre du Mouvement pour la Réorganisation du Parti du Prolétariat (MRPP, maoïstes) portugais dans les années 70 !

      Ici Barroso en pleine réthorique anti-bourgeoise en 74... 

      http://www.youtube.com/watch?v=gmTOo6avlZ0

      Une prestation qui lui a ensuite valu d’etre contacté par l’ambassadeur américain F. Carlucci qui le lancera (formation universitaire à Genève avant de revenir fonder en 1979, l’association universitaire d’études européennes et de connaitre un promotion politique miraculeuse au SPD)

      Bref notre eurodictateur ne vient pas de découvrir le marxisme-leninisme hier...


  • Daniel Roux Daniel Roux 18 juin 2013 11:03

    J’aime beaucoup le style de cet article : humour et déco - dage (et pas -nage).

    Baroso comme Van R-en-pire et les autres membres du staf de l’UE ont été choisi par les chefs d’états de l’union. N’oublions pas que l’UE a été créé par et pour les intérêts américains.

    La plupart de ces chefs d’état sont des libéraux à la mode anglo saxonne, c’est à dire des conservateurs qui servent les intérêts des multinationales à travers une mondialisation sauvage basée sur l’exploitation des pays pauvres et leurs matières premières.

    Il n’y a donc rien de surprenant à ce que Baroso s’énerve devant la résistance de Hollande.

    Ce qui est surprenant est que Hollande résiste.

    On doit en effet se demander : Pourquoi la culture et pas le reste ?


    • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 11:10

      Bonne question. J’esquisserais bien une réponse. La culture, subventionée, est souvent redevable au PS, et propage ses idées. Renvois d’ascenceur. Votes contre salaires.

      Regarde le nombre de pseudo artistes bobo-gochos, ou toutes les assos à la con de la diversité métissée plurielle et leurs festivals.

      Quant au cinéma, il suffit de voir la palme d’or et son réalisateur...


    • SuperGigaTony Upoz 18 juin 2013 17:28



      L’ Exception culturelle française :

      En France, le principe de « diversité culturelle » est lié à celui d’exception culturelle française, bien que ce dernier consiste plus en une défense des arts (en particulier la musique et le cinéma) nationaux vis-à-vis d’une « industrie américanisée » considérée comme dangereuse pour la diversité. L’un des outils majeurs utilisés par la France pour lutter contre ce danger est la mise en place de quotas :

      • Le décret TASCA du 17/01/1990 pose deux types de quotas pour le cinéma et l’audiovisuel :
      1. des quotas de production qui imposent aux chaînes de télévision d’investir 3,2 % de leur chiffre d’affaires annuel à la production d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles françaises et européennes. 2,5 % de ces 3,2 % doivent être alloués à des œuvres d’expression originale française (EOF). Exception de 9 % pour Canal+.
      2. des quotas de diffusion qui imposent aux chaînes de consacrer 60 % de leur temps d’antenne pour des œuvres européennes, dont 40 % d’œuvres EOF (initialement le texte prévoyait 50 %, mais sera modifié en 1992 à la suite du mécontentement d’autres pays européens par rapport à ce décret).
      • La loi en date du 01/02/1994 applicable dès le 01/01/1996 impose des quotas aux radios françaises quant à la diffusion des titres francophones. Cette loi fixe un taux de 40 % de programmation d’œuvres créées ou interprétées par des francophones, dont 20 % sont des nouveaux talents durant les heures d’écoute significative

      Dans chaque branche (cinéma, théâtre, télévision, ou autres moyens de communications), il y a un système d’aide automatique à la création. C’est ainsi que le Centre national de la cinématographie prélève un pourcentage sur tout billet de cinéma (10,72 % du prix du billet)

      Dans le lien sur l’ Exception culturelle française vous remarquerez les 166 festivals de films contre 20 en Allemagne ou bien 6 au Royaume-uni, tout ça, plus ou moins financé par nos impôts, je préfèrerais que l’on finance des festoches de musiques ou autres projets sociaux, les festivals de cinéma, perso j’en ai quasi jamais fait .

      En gros, il faudrait garder une certaine forme d’exception culturelle, mais elle est totalement démesurée en terme de cinéma français, surtout lorsqu’on voit la qualité de ce dernier..., et à l’heure d’ internet et de la dématérialisation/délocalisation de la consommation « culturelle » , l’on comprend que c’est bien le point le moins important de l’accord transatlantique .

      Pour les américains, la « culture » européenne ou française, ils s’en moquent, la leur est la meilleure, la notre déjà bien américanisée, et elle se consomme largement aujourd’hui, sur internet ...

      Au pire, ce petit point de l’accord finira bien, lui aussi, par tomber .


    • vesjem vesjem 18 juin 2013 19:17

      daniel , je crois savoir que tu le sais bien


    • sam turlupine sam turlupine 18 juin 2013 19:18

      Par Cocasse (---.---.---.36) 18 juin 11:10

      Bonne question. J’esquisserais bien une réponse. La culture, subventionée, est souvent redevable au PS, et propage ses idées. Renvois d’ascenceur. Votes contre salaires.

      Regarde le nombre de pseudo artistes bobo-gochos, ou toutes les assos à la con de la diversité métissée plurielle et leurs festivals.

      Bah bien sûr : toussa, c’est la fôte aux gauchos-bobos-assos-salauds : vive Barroso, pas vrai Cocasse ? 

      Mondialisation de la zique militaire ! La musique aux français de souche !

      Marre de la -pouah- diversité : que du bon blanc 100% pur jus !

      Que des festivals de bons beaufs : dehors les nègres et leur musique de sauvage !

      Cocasse ministre de la culture !

       smiley


    • soi même 18 juin 2013 19:58

      Hollande avec son exception culturel vise la prochaine élection, car s’ y iil est mordant sur le sujet, il est sur d’avoir le soutiens des stars du showbiz et pense de se fait avoir les décerveler dans sa poche ?


    • rotule 18 juin 2013 22:47

      > Ce qui est surprenant est que Hollande résiste.
      > On doit en effet se demander : Pourquoi la culture et pas le reste ?

      Oui bizarre .... sa copine n’est même pas chanteuse ... ou alors, ayant pris le pli d’exécuter la politique de Sarkozy, il ne s’en est pas rendu compte ?


    • Proudhon Proudhon 19 juin 2013 19:15

      @Daniel Roux

      « On doit en effet se demander : Pourquoi la culture et pas le reste ? »

      C’est comme dire pourquoi écraser les peuples et pas les Banques.

      Cherchez bien qui sont les individus qui gravitent dans la culture et au sein des banques. Ce sont les mêmes ! Mais je n’en dirai pas plus !


  • S2ndreal 18 juin 2013 11:04

    Barroso, lorsqu’il était premier ministre du Portugal, pratiquait les fameuses « réformes structurelles ». Elles ne marchaient pas. Elles n’ont pas sauvé le Portugal. Voyez où ce pays en est. Par contre, le monsieur a été sauvé par sa nomination à Bruxelles. Sans cette nomination, sa carrière était finie. il sévit toujours à la même place.

    On en est à la moindre vétille de résistance à son programme fait exploser le monsieur. On est vraiment mal.


  • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 11:05

    Ces pourris pratiquent l’inversion de sens systématique.

    Cela doit être la première règle d’or dans leur manuel de propagande.


  • soi même 18 juin 2013 11:10

    Monsieur Barroso est la caricature typique de ces jeunes qui font de la politique trop tôt,

    - en 1974, il se situe à l’extrême gauche radicale de l’échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP)

    - en 1980, lorsqu’il devient membre du Parti social-démocrate (PPD/PSD).

    - entame sa carrière gouvernementale en 1985

    - Il est promu ministre des Affaires étrangères le 12 novembre 1992, à trente-six ans

    - Après avoir gagné les élections législatives de mars 2002, il est chargé de former le gouvernement portugais

    - Le 29 juin 2004, il est nommé président désigné de la Commission européenne, choisi à l’unanimité par les exécutifs des 25 membres de l’Union européenne

    - Attaché au libéralisme économique, il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste Jean Quatremer5 qui parle de « ligne politique totalement illisible »6. Ainsi Martin Schulz, le président du groupe socialiste au Parlement européen, déclare-t-il : « Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu’ils veulent entendre ».

    - En juin 2009, les chefs d’États et de gouvernement le nomment pour un second mandat. Cette nomination est approuvée par le parlement le 16 septembre (382 voix pour, 219 voix contre et 117 abstentions)9.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Manuel_Dur%C3%A3o_Barroso

    En bref le parfait instrument de l’oligarchie, un homme à poigne sans conscience du cœur .

    -


    • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 11:13

      Il n’y a pas que ça, je me rappelle vaguement avoir vu le CV du type dans une conf. d’Asselineau. Il y a eu aussi un énorme histoire de renvoi d’ascenceur, en partenariat avec les états-unis. Mais j’ai oublié quoi exactement, si une âme charitable pouvait en rendre compte, ce serait sympathique.


    • lionel 18 juin 2013 14:11

      « Un homme à poigne, sans coeur... » Un sociopathe, un robot de bidoche dépourvu de toute forme de conscience, espérant de Kurtzweil, d’en acquérir une... Cybernétique... 


    • vesjem vesjem 18 juin 2013 19:22

      cocasse , barosso pro américain , asselineau anti américain , bizarre ?


  • lucmentin 18 juin 2013 11:26

    Simple.

    Il y a urgence à déissionner cet individu vendu à qui... mais peu importe : vendu. Probablement les USA, comme si ce pays était un modèle.


  • alinea Alinea 18 juin 2013 11:27

    Très bien cet article ! Ces paroles m’ont tellement choquée, je peux même dire que ça m’a fait peur, que j’ai trouvé la réponse de Fillipetti superbe ; comme quoi !
    Les ultra libéraux ne veulent voir qu’une tête ! m’enfin, c’est pourtant simple ; je me suis étonnée que la France se « rebelle » sur la question de la Culture, et sur celle-ci seulement ; Très bien ; mais au fond, j’aurais préféré qu’elle dise non au Marché tout entier, mais là, il ne faut pas rêver.
    Donc Bakerstreet, je suis comblée que vous ayez fait cet article, car je me mettais en devoir d’en écrire un ! Voilà qui est fait, et bien fait, merci !


    • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 11:34

      Ce qui est quand même drôle, c’est que d’un autre coté, et à part ça, tout lui a été cédé. Il fait un caprice de mioche qui a un énorme sac de billes, mais qui chialle pour avoir celle qui reste par terre.


    • marco1960 18 juin 2013 12:41

       ’’vous ne croyez pas qu’il faudrait voir comment ça va finir ?’’


      C’est effectivement le propos qu’il convient de répondre car je ne vois pas comment la réponse à cette question ne pourrait être autre que ’’MAL’’, voire ’’TRES MAL’’ !!!
      Il suffit, au delà de toutes les considérations qui alimentent ces commentaires, seulement de se pencher un peu sur le sujet principale et incontournable qu’est la situation économique !!! le reste n’est que du blabla pour occupé la pensée du citoyen. Et ça marche visiblement
      La dette globale réajustée par la cour des comptes est de 3900 Mrds d’Euros !!!! déjà nous sommes loin des 1800 annoncés et le psychopathe Dragui ne cesse de déverser des sommes astronomiques, histoire de maintenir les flux et les marchés à des niveaux acceptables. Nos monarques savent très très bien que c’est plié et que de palabrer sur les propos, les choix, les idées de chacun de nos monarques devient tellement dérisoire !!!
      Mais c’est très bien, ça occupe le ’’peuple’’, au même titre que la saga du mariage pour tous...
      Tout ces discourts, c’est comme pisser dans un violon, et en plus on sait déjà tout ça !!!




    • alinea Alinea 18 juin 2013 15:25

      Vous avez peut-être raison schweizer, mais enfin, en attendant, hein, ce n’est pas si souvent, c’est même la première fois que je suis contente d’entendre des paroles venant de ce gouvernement ! Les plaisirs sont trop rares pour qu’on les néglige. J’imagine bien qu’il y aura quelques compromissions, sauf si le peuple se réveille avant ! Mais il y a sans doute plein de gens qui se foutent comme de leur première chemise de la Culture française, et européenne, qui ne bouffent déjà que du Mac do culturel ; quoique ce mot, hein...


    • alinea Alinea 18 juin 2013 16:58

      le plaisir d’une friandise, schweizer ; ne me prenez pas pour plus conne que je suis !


  • spartacus spartacus 18 juin 2013 12:17

    La France est ultra réactionnaire.

    La culture, c’est les place de cinéma plus chères, des taxes pour engraisser les lobbys médiatiques de gauche, bien utiles sur les plateaux TV de Ruquier qui utilisent leur image pour défendre le monde réactionnaire de gauche.

    Les sujet des examens d’hier étaient « que doit on à l’état ». On imagine la note de celui qui dit « rien » corrigé par les réactionnaires de l’état......
    Une preuve nouvelle de cette mainmise des réactionnaires sur la créatiion des idées de gauche à l’école.

  • spartacus spartacus 18 juin 2013 12:19

    La censure et le non-respect de la liberté d’expression qui sévit en modération sur Agoravox vous condamne à ne lire que 90% d’articles de gauche. Il s’agit, pour ces personnes qui mettent en place ce type de protectionnisme, de protéger leur pensée, car de leur point de vue, les idées qui ne sont pas de gauche contre sont jugé néfastes, nuisibles pour leur communauté sectaire. 
    Cette forme d’ostracisme a largement été utilisée par les régimes nazis et communistes pour manipuler l’opinion publique. Le but étant de forcer la population, d’en faire des moutons bien dociles, et de limiter la liberté d’expression des moutons noirs en les enfermant et les cloisonnant à des articles passage par « coup de chance ».  

    Ainsi, vous ne trouverez pas d’articles de droite. D’articles critique de la CGT, de Chavez et toute leur chimères. 
    Il y a quelques années Agoravox était un centre de confrontation d’idées et d’articles de toutes origines. Le respect de la liberté d’expression, ils l’on détruit par leur sur nombre. Les principaux auteurs ne sont que de gauche. En effet, un des pouvoirs, dont dispose l’individu critique, réside justement dans cette liberté de penser, de publier des idées qui, si elles peuvent heurter la sensibilité de certains, expriment la pensée de l’individu et donc sa liberté de penser. 
     
    L’éditeur Agoravox n’est pas en reste, le bandeau central n’est qu’un défilé d’articles partiaux de gauche depuis plusieurs années.....


    La liberté d’expression des donneurs de leçon est limité a leur sectarisme !

    • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 12:28

      Il y a quelques commentateurs qui ne sont pas de gauche.

      Aussi, comme le ferait barosso, certains viennent à hurler qu’agoravox est désormais infesté par la peste brune. Je suis tombé sur un article de ce type un jour, sur un média appelé « slate », que je suppose socialo (avec des liens vers pas mal de trucs obscènes dont un mag appelé « respect », zyva, yo mane, respect !)

       smiley


    • marco1960 18 juin 2013 12:55

      C’est pas faux tout cela SPARTACUS. Vos propos sont même plein de vérités

      D’ailleurs aujourd’hui ll est bien plus facile d’être de gauche que de droite !!! Et c’est d’autant plus vrai quand on perçoit à travers tout ces discours la culpabilité d’un tiers (Bruxelles en l’occurrence) pour légitimer ce que j’appelle l’incompétence de tout ce troupeau d’incapables qu’est le gouvernement et son chef ’’mou du gland’’
      Quand Flamby faisait sa campagne, nous étions déjà sous le joug de Bruxelles !!! ça ne l’a pas empêché de brandir haut son glaive pour combattre la finance, (son pire ennemi disait-il),
      Tout ces glandus du gouvernement savaient, étaient conscients de la problématique Zone Euro !!!



    • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 15:11

      Ma foi tous les commentaires ont leur place pourvu que les gens se respectent. 

      L’émulation vient des avis contraires. 
      On pourra toujours nommer l’autre l’idiot utile qui permet de mettre en avant des arguments auquels on n’avait pas penser de prime. 

      Gauche et droite sont des valeurs relatives et qui dépendent simplement parfois de la façon de se tourner les uns par rapport aux autres.
      Il n’y a guère que les girouettes qui suivent immanquablement le sens du vent dominant. 
      Et nous voilà de nouveau à reparler de Barroso.
      Ce type qui prétend faire tourner le manège
      Mais qui ne laisse filer le pompon que vers quelques mains tendues

      Qui veut encore faire un tour les enfants ?


    • Pyrathome Pyrathome 18 juin 2013 15:28

      Ce type qui prétend faire tourner le manège...

      Spartacul a encore attrapé la queue de Mickey ?..... smiley


    • alinea Alinea 18 juin 2013 15:34

      spartacus, je suis réellement désolée d’avoir à énoncer une chose aussi grossière mais il semble bien que les gens de gauche aient plus de choses à dire que les gens de droite ! Je ne parle pas bien entendu de tous les domaines, les spécialités,etc, mais sur les sujets sociaux ou politiques, je trouve que la droite est bien insipide ; je n’ai jamais vu d"élan autre que focaliser la faute du tout-va-mal sur untel ou untel ! Je vous accorde que les gens de gauche s’y mettent aussi, à mon grand dam ! À nous tous d’élever le niveau !


    • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 16:36

      Alinea


      Je vous rejoint en partie.

      Les gens de gauche se sont toujours un peu trop souvent honoré d’une position de défense des faibles et de la vérité, dans une positon religieuse qui culmina dans sa démagogie avec la défense du stalinisme. 
      Tout cela il est vrai s’accorda avec des circonstances historiques particulières. 
      L’entre deux guerres, dont on ne peut guère appréhender le coté sombre, terrifiant, au sortir de la première guerre, avait de quoi vous glacer, avec ces ombres noires qui s’agitaient un peu partout, de l’espagne à l’italie.

      Le sectarisme s’est de tous temps développé d’un coté de l’écheveau politique à l’autre. Certains hommes nés de droite, n’en ont pas du moins été parfois des visionnaires. Sinon des révolutionnaires, du moins des gens intransigeants sur certains principes qu’ils mettaient au dessus de tout. 

      Je parle par exemple du Général de Gaulle, qui prie les risques que l’on sait....Pas facile pour un général de renier la voix chevrotante du vieux Pétain, faisant semblant de mélanger intéret national, et lutte contre le communisme, sous couvert de propos matois.

      Tiens, le vieux général tombe à pique !
      N’est ce pas lui qui a lutté pour l’indépendance nationale au détour de la guerre, contre les us qui tentaient de rentrer en force, via le plan Marshall, qui sous couvert de générosité réelle, avait tout de même des arrières pensées. 


      Les grands plans du général, électrique, hydraulique, agricole....Même si leur bilan peut maintenant est contesté, dans leur volonté d’un éternel centralisme, renforcèrent tout de même le role de l’état, et firent émerger la france comme une puissance économique retrouvée. 

      Nul doute que Barroso l’aurait taxé de « réactionnaire »

      « Concurence libre et non faussée » Incroyable comment ce chapelet de mots est déclamé toujours de façon quasi religieuse, alors que la réalité est justment à l’inverse des intentions....Cartels, ententes, commissions faussées, point n’est besoin d’être mécanicien de droite ou de gauche pour s’inquiéter sèrieusement de l’état du moteur. 

      Jadis un honnête homme se définisait en partie avec cette capacité d’ouverture, de maitrise de connaissance et de pondérance...Bien que je n’ai pas regardé le dictionnaire.
       C’est le sens que j’en ai...Les honnêtes hommes firent la révolution française, en rapport avec une situation de décalage des élites, en rapport à une nouvelle réalité. 

      Le vieux système était incompatible avec les nouveaux paragdimes de conaissance, et la réaction fut quasiment chimique, et engloba des hommes venus d’horizons différents, y compris bien sûr de la noblesse. 

      Il semble bien que le marché ouvert, enclenché au début des années 80, sur les bases de Noman Friedman, soit une erreur de navigation totale, qui nous a emmené tout droit dans le pot au noir. Des drapeaux pirates défilent à l’horizon, mais parfois le navire amiral va leur faire visite.....Tout cela est très inquiétant...

      Nul doute en tout cas que le système libéral dans sa conception de compétition n’est absolument pas adapté ( Il s’inspire du darwinisme dont il fausse le sens et les conclusions, l’ajustant du biologique au poltique ) à la donne présente : Jamais pour répondre aux enjeux actuels, qui doivent nous obliger à protéger l’avenir de nos enfants, le marché, cette conception préhistorique de l’existence, n’a été si peu capable de répondre aux enjeux......

      L’écologie applquée à tous les domaines, conservation, respect, partage, ne peuvent que nous sauver.....Comment défendre un sysème inique qui exproprie, qui fait les riches plus riches, et toujours plus cons, dans leurs maisons de plus grandes, poussant jusqu’au bort de la falaise !

      La longue vue sera le symbole du drapeau futur, ou celui ci ne sera pas !

      Etes vous de Babord, ou de tribord ? 

      Victor Hugo, naquit royaliste, avant de virer de plus en plus à gauche et de prendre parti pour les déhérités, et de s’opposer au monde des rentiers et de la magouille de Napoléon 3..On le voit, les positions évoluent. 
      Il n’y a guère que celle de Barroso qui ne change pas, malgré les apparences trompeuses.
       
      Moïste ?....
      Cet homme est resté fidèle simplement au totalitarisme.

    • alinea Alinea 18 juin 2013 17:04

      votre post est super et je l’approuve bakerstreet ; en terre à terre que je suis, je ne parlais que des rédacteurs et commentateurs d’Agoravox !
      Sur la pointe des pieds en plus ; mais pourtant, si !


    • spartacus spartacus 18 juin 2013 17:12

      @Alinéa

      Les gens de tous bord ont des positions différentes, le tout est qu’ils accèdent à l’information. Quand les gauchistes phagocytent tous les rouages de décision, les médias, l’école et la justice, il est difficile de faire entendre une autre voie.

      On est très loin de vivre dans un pays libéral et nous ne l’avons jamais été.
      La concurrence libre et non faussée n’existe pas à cause de l’état qui s’immisce dans tous les rouages de l’économie. Cartels, ententes, commissions faussées ne peuvent être réalisé sans la complicité de l’état et sa faiblesse devant les groupes de pression. Les vraies atteintes à la libre concurrence naissent quand le processus concurrentiel est artificiellement bloqué par ceux qui ne veulent pas de la comparaison, ceux qui refusent la liberté d’entrer dans un marché. 

      Vous accusez Friedman, c’est une fausse analyse, alors qu’il faut accuser Keynes, les Keynésiens et l’éducation nationale qui promulgue ses erreurs
      Il a fait croire que payer des gens a faire des trous (fonctionnaires, bureaucratie, normes, lois, manipulation des marchés) et des autres à les boucher (d’autres fonctionnaires) pouvait créer de la richesse. 
      Mais nul richesse ne sort de ça. 
      Avec 57% du PIB réalisé par l’état en France, y’en a encore qui croient que le PIB est une mesure de richesse, alors que plus de la moitié est une charge sur l’autre moitié et sa descendance.
      Avec 57% du PIB dépensé en relance et mise dans la consommation nous devrions connaitre le plein emploi....Mais il semble à la lecture de cette réalité que Keynes avait tors. Le problème, c’est qu’a l’ENA, Science Po, les profs enseignent encore cette idéologie.


    • alinea Alinea 18 juin 2013 18:49

      Les gauchistes phagocytent les rouages de décisions, les médias ? Non mais je rêve ! Réveillez-vous spartacus !


    • spartacus spartacus 18 juin 2013 19:11

      Mais oui ALinéa

      réveillez vous !
      Lors de l’élection se Sarkosy, un sondage sur les journalistes indiquait 96% de vote pour les candidats de droite dans cette profession.
      Lors de l’élection de Hollande, aux 2 écoles de journalisme de France un vote interne des élèves indiquait que les élèves votaient à 100% pour les candidats de gauche.
      Sélection à l’entrée des écoles.


    • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 19:58

      Les groupes de presse sont liés à la sphère Rotschild, Pinaud, Lagardère, des gauchistes ultra dangereux, dont l’oncle Sam devrait se débarasser, en envoyant un drône, non !


      Ils veulent le leurre et l’argent du leurre !

    • spartacus spartacus 19 juin 2013 12:54

      Les actionnaires ne réalisent pas les articles.


  • Jason Jason 18 juin 2013 12:52

    Cette serpillière ne mérite pas une seule ligne de commentaire. A Cayenne, tout de suite.


    • marco1960 18 juin 2013 13:08

      Oui c’est une serpillère, mais la nôtre est pire, car là bas à Bruxelles, les monarques s’essuient les pieds dessus.... Inutile de préciser de qui il s’agit...


      DE GAULLE doit se retourner dans sa tombe, Comme quoi la dégénérescence du français dirigeant politique est concrète, car celui-ci avait fait une analyse tout à fait réaliste de la construction européenne 

  • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 18 juin 2013 13:09

    C’est pourquoi il est particulièrement inquiétant de constater l’abandon de fait de la défense de la langue française par l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche sous la pression de certains politiciens.

    Voir notre article de ce jour :
     
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/18/loi-fioraso-la-mobilisation-se-poursuit-ii.html

    Loi Fioraso : la mobilisation se poursuit (II)

    Le 18 juin 2013, une intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) appelle à manifester contre le projet de loi de Geneviève Fioraso. Elle demande « l’abandon de l’actuel projet de loi sur l’ESR », revendication avec laquelle nous ne pouvons qu’être d’accord. Cependant, un problème très grave nous semble se poser en ce qui concerne l’enseignement dans des langues étrangères (en clair, en anglais). Une question stratégique vitale mais sur laquelle l’intersyndicale ne prend aucune position claire et de surcroît s’en prend aux médias qui se seraient «  focalisés sur le seul problème de l’enseignement en langue étrangère ». Nous avions déjà évoqué cette situation dans plusieurs articles récents, notamment « Loi Fioraso, souveraineté nationale, langue française, CNRS... » et « Loi Fioraso, anglais, EELV... ». En réalité, force est de constater que des milieux politiques qui se prétendent « contestataires » par rapport à la loi Fioraso soutiennent l’enseignement en anglais. Dans la pratique, tout semble indiquer qu’une loi sera adoptée. Et dans ce contexte, l’attitude de l’intersyndicale sabordant la défense de la langue française sera très lourde de conséquences. Quels intérêts sert objectivement une telle stratégie, si ce n’est ceux des grandes multinationales et des milieux financiers ? Alors que VousNousIls emploie le titre « Université : "le tout anglais pour la science est dépassé !" » pour présenter des déclarations du rec­teur de l’Agence uni­ver­si­taire de la fran­co­pho­nie (AUF) Bernard Cerquiglini, Le Monde rapporte à propos de École des hautes études commerciales du Nord (groupe EDHEC) « A l’Edhec, le directeur refuse le retour des cours en français » et MeltyCampus « L’EDHEC ne veut plus de cours en français ». Le problème ne se pose pas uniquement en France. Il y a un mois en Italie, Corriere della Sera écrivait « No all’inglese come lingua esclusiva. Il Tar ferma il Politecnico », se référant à une décision du Tribunal administratif régional qui a désavoué la politique de « tout anglais » du recteur du Polytechnique de Milan. Le 18 juin également, Le Bien Public souligne « Barroso prend la réaction française de plein fouet », après ces incroyables propos du président de la Commission européenne José Manuel Durão Barroso sur l’exception culturelle dans l’audiovisuel : « Cela s’inscrit dans le cadre d’une vision antimondialisation que je considère complètement réactionnaire ». Mais précisément, où mène la politique d’abandon de la langue française dans l’enseignement supérieur ? Romandie.com diffuse une dépêche intitulée « Grèce : Samaras contraint de rouvrir temporairement ERT, gouvernement remanié », à propos de la situation de la radiotélévision publique ERT. Qui peut raisonnablement ne pas voir que la souveraineté des Etats est devenue un enjeu majeur ? Et pourquoi l’actuel silence autour de la question du numérique, où les mêmes problèmes se posent avec acuité  ?

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/18/loi-fioraso-la-mobilisation-se-poursuit-ii.html ]
     
     
    et pour rappel :
     
     
    http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/270513/loi-fioraso-souverainete-nationale-langue-francaise-cnrs

    Loi Fioraso, souveraineté nationale, langue française, CNRS...

    Le 27 mai 2013, L’Express rapporte « La candidate PS éliminée au 1er tour de la législative partielle en Europe du Sud », se référant à l’élection législative partielle dans la huitième circonscription des Français de l’étranger. Le Conseil Constitutionnel avait annulé l’élection de deux députées du Parti Socialiste dans les circonscriptions des Français de l’étranger. Cette élection, comme celle en cours pour les Français d’Amérique du Nord, se caractérise par une montée de l’abstention. Doit-on s’en étonner ? Demain, l’Assemblée Nationale risque d’entériner en première lecture un projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) dont on peut sérieusement craindre qu’il ne prépare un abandon progressif de la souveraineté nationale dans plusieurs domaines. Notamment, le statut de la langue française visé par l’article 2 du projet de loi ou, par l’article 43 bis, celui du secteur public de l’ESR, voire l’existence même des établissements publics de recherche comme le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) ou l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Des mesures législatives aussi graves sont préparées par une procédure d’urgence, au moment où Pierre Moscovici réclame la mise en place de l’Europe politique dans un délai de deux ans. Nous avons abordé ces dangers sans précédent dans nos articles récents « ESR : le projet de loi Fioraso doit être retiré » (I) et (II), « Langue française et mondialisation » (I), (II), (III) et (IV) et « ESR : l’indispensable retrait de la loi Fioraso ». La mobilisation citoyenne est plus que jamais indispensable, quoi qu’en disent ceux qui volent au secours des auteurs d’une telle politique.

    [la suite, sur le lien http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/270513/loi-fioraso-souverainete-nationale-langue-francaise-cnrs 
     
     
    Cordialement

    Le Collectif Indépendance des Chercheurs
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/
    http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Gourmet 2012 18 juin 2013 13:32

      En effet, le comportement de cette intersyndicale est inexcusable.

      Au lieu de vouloir étouffer le débat sur la question du rôle de la langue française dans l’enseignement supérieur et de la pénétration de l’anglais, ils auraient pu en profiter pour montrer qu’il s’agit d’une illustration très parlante d’un problème plus global. Ce que personne ne nie.

      Mais comme vous le soulignez à juste titre, il fallait plaire à certains politiciens, notamment de la direction d’Europe Ecologie - Les Verts, qui soutiennent ouvertement l’usage de l’anglais dans l’enseignement supérieur français. Qu’en pensent les militants d’EELV ?


  • yt75 18 juin 2013 13:20

    Quand on considère le niveau de réflexion absolument abyssal autour du numérique, tout cela a-t-il vraiment beaucoup d’importance ?
    http://wp.me/p1q74G-1S
    Surtout à une époque totalement incapable de simplement énoncer (et de plus en plus), la principale raison de la crise qui ne fait hélas que commencer, c’est à dire : http://goo.gl/LzmGp


  • Cocasse Cocasse 18 juin 2013 15:40

    Cette scène met en lumière le degré d’autoritarisme du pouvoir actuel.

    Même en cédant à tous les caprices de la technocratie, le moindre écart, même minime, subit un rappel à l’ordre draconien.

    N’oublions pas que sur tout le reste, et des sujets bien plus importants, tout à été cédé !!!


  • DanielD2 DanielD2 18 juin 2013 17:45

    Ne vous inquiétez pas, la ripoublique va lui expliquer qu’elle a besoin d’avoir une petite clientèle d’artistes protégée de la mondialisation pour venir expliquer au peuple à la TV que la mondialisation c’est bien, et qu’il ne faut surtout pas se refermer sur soi-même. Les libéraux seraient bien bête de faire fermer l’outil de propagande local par dogmatisme.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 18 juin 2013 18:01

    « Barreau d’Zoo »....


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 juin 2013 18:12

    Est-que la culture est elle le seul secteur d’activité que François Hollande veut sauver devant l’appétit vorace des américains ? 

    Et cette résistance est t-elle réellement sincère ? 

    Ne cherche t-il (F.H.) pas à remonter dans les sondages ? N’oublions pas que les politiciens sont également des comédiens si non des menteurs (affaire Cahusac) ...

    L’enjeu de cet accord est la soumission de l’Europe au leadership mondial américain et en même temps pour faire contrepoids à la Chine et la primauté du droit commercial sur tout autre.

    Il faut stopper cet accord qui est une menace pour nos dernières libertés qui nous restant encore !

    Sortons de l’Europe et très très très vite !  


  • Login Login 18 juin 2013 20:26

    Que fout un libéral à la tête de la commission européenne !!!!

  • bakerstreet bakerstreet 18 juin 2013 20:31

    Si je défends l’exception culturelle, et l’intervention de l’état, je ne soutiens pas pour autant les abus maninfestes que s’autorisent dans cette petite bulle, certains producteurs, artistes, et tuttti quanti, profitant à fond et au dépend des autres, d’un système généreux, sur lequel il crache dessus à la première occase.


     Le cas Depardieu, et ce qui s’en suivit en réactions, 
    encore ce mot
    N’a pas besoin d’être commenté.

  • jjwaDal jjwaDal 18 juin 2013 20:32

    Je prends la posture française pour un pur acte de prestidigitation. L’individu à l’Elysée actuellement a applaudis à tous les abandons de souveraineté possibles sous couvert de « faire l’europe » (Maastricht, TCE, Traité de Lisbonne, entre autres), en omettant de voir que la construction européenne ressemblait étrangement à la déconstruction du droit des peuples à choisir leur destin...
      Qui a voté en faveur de l’entrée de la France dans l’OMC (dans le dos du peuple français mais aussi dans une large mesure dans celui de la « représentation nationale »)  ?
      Qui a autorisé, sans aucun mandat d’aucun peuple, la commission européenne à déconstruire nos législation en les soumettant à du droit mondial bidouillé dans le dos de tout le monde ?
      L’OMC qui est la pieuvre de la mondialisation sauvage a en ligne de mire tout ce qui ne relève pas de l’arsenal répressif des Etats. Dit autrement pour l’OMC tout doit être privatisé hormis police, justice et armée.
      L’AGCS prévoit explicitement que tout doit être privatisable à terme, c’est connu depuis belle lurette. Il est donc un peu tardif pour l’ancien premier secrétaire d’un parti qui n’est plus de gauche depuis 40 ans, de découvrir que le président de la commission met la culture dans la liste des « marchandises » à livrer aux appétits les plus féroces.
      Prestidigitation aussi les gesticulations pour lutter contre les évasions fiscales et pire encore le fait de mettre la lutte anti-terrorisme dans la liste des priorités à discuter. Un européen ou un américain doivent avoir 100 000 fois plus de chance de mourir du cancer que dans un attentat. A quand un sommet anti-cancer ?... Quant à l’évasion fiscale elle est directement facilité par la libre circulation des flux financiers et le secret bancaire, on ne découvre pas ça en juin 2013 ou on n’est pas crédible.
      Bref du bien beau « foutage de gueule » entre deux individus qui doivent certainement avoir bien plus de points communs que de divergences (if any ...). smiley


  • De Bredevan marc (L'INFOTOX) INFOTOX (Bredevan marc) 18 juin 2013 20:44

    Barroso comme tous les autres dirigeants européens en fin de carrière confesse que la France, éternelle donneuse de leçons qui refuse qu’on les lui applique, n’utilise l’Europe qu’à sa seule survie (PAC, exception culturelle, refus de reprises de sociétés décrétées stratégiques d’autorité publique, austérité pour les autres mais délais pour « son » déficit, égoïsme des allemands qui oseraient refuser le laxisme français, etc).
    Pauvre Barroso, les ennuis vont commencer pour lui.

    Trop de gens mal informés oublient que l’Europe n’est dans sa difformité actuelle que la somme des égoïsmes politiques de chaque pays qui la composent et que cela confère à ces dirigeants nationaux l’opportunité dont ils ne se privent de critiquer l’Europe plutôt... que d’assumer leurs propres échecs de « gouvernance particratique et idéologique » tout en oubliant pas de s’attribuer quelques rares succès dûs à la puissance consommatrice, certes en déclin, de l’Europe.
    Un certain VGE avait une vision intégrée d’une Europe, clone et non clown, comme elle est actuellement, des USA.
    On se rappelle du sabotage en règle orchestré par son ennemi de 30 ans dont il fut victime.
    Alors faute de résultats, on désigne au bon peuple les financiers, les BRICs et autres boucs émissaires...
    Cela évite à ces populations de s’intéresser aux gabegies financières et irresponsabilités politiques de nos chers, très chers gouvernants.
    Alors, haro sur Barroso et les technocrates européens, c’est un peu comme s’ils étaient des étrangers et donc pas de bons citoyens...français !.


  • Rincevent Rincevent 18 juin 2013 20:46

    Si Barroso est un (très haut) fonctionnaire il ne serait pas scandaleux de le rappeler au devoir de réserve qui s’applique au statut de fonctionnaire, non ? Mais comme c’est toute l’institution européenne qui fonctionne (?) comme une grande administration (le parlement n’ayant que des miettes de pouvoir), ces gens prennent de plus en plus leurs aises. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas directement soumis à la sanction suprême, le vote des citoyens tout simplement.


  • alex 18 juin 2013 20:49

    L’UE a été vendue, notamment, comme un moyen de faire le poids face aux états unis. Et maintenant le plan, c’est faire une zone de libre échange avec eux ? Et on entame les négociations alors que l’UE n’a jamais été aussi faible et discréditée ?

    Obama avait déclaré qu’il attendait des millions d’emplois américains de cette affaire. Bien sûr, il n’espère pas que les produits américains fassent concurrence avec les produits chinois en Europe, c’est notre propre production qu’il compte concurrencer sur notre sol, c’est à nous qu’il compte piquer ces millions d’emplois.

    Il va juste demander l’alignement des normes sanitaires et environnementales européennes avec celles des états unis, et les rayons des supermarchés vont être envahis de bœuf aux hormones et d’OGM, et les médecins vont prescrire de la ritaline à nos gosses.

    Et pendant ce temps, Hollande mégote sur l’exception culturelle, alors qu’il faudrait rejeter l’ensemble du plan. Et bien sûr il ne nous dit pas si les peuples européens vont être consultés pour approuver cette affaire.


  • Zobi Zobi 18 juin 2013 21:38

    Derrière le réactionnaire, se cache souvent l’actionnaire.


  • captain beefheart 18 juin 2013 21:43

    Je pense que Hollande et Barroso jouent un rôle pré-écrit dans une pièce de théatre. Pour que Hollande paraît un peu nationaliste ,défenseur des trucs bien de chez nous,Barroso lui a convenu de se mettre en perspective comme un banale anti-mondialisation ,pour garder les dernier 10% content de lui et son action gouvernementale .
     Je pense aussi que la fameuse « exception culturelle française » a été mise en place pour empêcher le plus grand nombre de français d’apprendre d’autres langues et cultures ,notamment l’anglais ,cequi bloque une libre circulation de connaissances et infos . Il a fallu emprisonner les français dans une bulle franco-français pour que le sionisme français obtienne sa main-mise sur tous les support d’info.

    Vous pensez toujours que ces gouvernants sont sérieux dans leur discussions bilatérales ou multilatérales et veulent trouver des solutions à nos problèmes. En réalité ,cequ’ils font ,c’est discuter du prochain coup médiatique et par quelles stratégies nous mener par le bout du nez.
     Lagarde ,DSK ,on pense qu’ils se connaissent en économie ,mais ce sont des branleurs de façade,et puis c’est tout....


    • Zobi Zobi 18 juin 2013 22:17

      Avis partagé, captain.
      Un semblant de désaccord sur un sujet mineur pour redonner des fausses couleurs à un président totalement délavé et soumis à la finance et le faire passer pour un rebelle face à Bruxelles...


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 19 juin 2013 03:34

    « Faudrait-il soumettre le cinéma et la culture en général à la même moulinette libérale qui a permis à Mittal d’éteindre les hauts fourneaux de Florange pour son plus grand profit ? »

    Excellent. Pas mieux, +1


  • jjwaDal jjwaDal 19 juin 2013 05:09

    Quand on est complice sur l’essentiel il est toujours de bon ton de se montrer intransigeant sur l’accessoire, histoire de faire croire qu’il y a marge de manoeuvre, débat. Au demeurant l’intransigeance ne l’est pas tant que ça puisque le texte confie que le souhait du comptable de la « France Incorporated » est d’exclure (au moins initialement) le domaine culturel des négociations dans le cadre du nouveau traité qui comme l’OMC ou l’euro inaugurera une nouvelle ère de croissance et de prospérité (on dira pas pour qui, c’est impertinent...).
      Il ne faut pas trop se focaliser sur cette gesticulation ridicule, ce qu’on cherche à dissimuler est bien plus important, à savoir une harmonisation des règlementations américaines et européennes au profit des transnationales (une fois de plus) et au détriment de tout le reste (de l’emploi, de la sécurité alimentaire, de la santé, etc...). Les américains comme les européens, les gens, n’ont pas tout à perdre dans ces négociations (ils ont déjà perdu beaucoup via l’OMC) mais l’important c’est le chti peu qui reste.
      Un jour ces psychopathes pourront légitimement dire « l’europe était au bord du gouffre en 2013 et grâce à nous elle a fait un grand bon en avant ». La destinée des troupeaux est de finir à l’abattoir, c’est la vie. Pour les brebis galeuses il est temps de se bouger et pas qu’un peu.


  • S.antonio 19 juin 2013 09:53

    bis répétita placent.

    1° mariage pour tous , pour passer en douce l’ ANI, qui est un recul social majeur.
    2° polémique (fausse) pour faire semblant de défendre l’audiovisuel nationnal,en écartant les sujets hautrements plus important,la libéralisation prédatice totale.
    en politique, rien n’est fait au hasard !


  • chmoll chmoll 20 juin 2013 09:31

    faut vite faire une couille vide un G9 pour savoir le pkoi la couille baro


  • Chris De Baün 20 juin 2013 12:06

    Depuis la fin de la guerre du Viêt-Nam et 1963 l’assassinat de J.F.K. les manifestations la grogne et les contestations grandissent, aujourd’hui la terre porte l’écho des voix des peuples, la révolution planétaire prend chaque jour de l’ampleur, elle gronde sa colère et clame son indignation contre les menteurs les voleurs qui ont trahis la confiance qui leur avait été donné pour gérer les pays..... !

    Pour leurs seuls intérêts et bénéfice, les arnaqueurs qui ne sont que des centaines de milliers voudraient nous soumettre nous qui sommes des milliards, ils ne se rendent même pas à l’évidence qu’ils scient la branche sur la quelle ils sont perchés..... smiley

    Les Empires capitalistes ont par leur cupidité entrainés l’humanité sur une mauvaise route qui mène le monde vers la chute de tous les systèmes de société de ces états nations qui sont construit sur le modèle de l’avidité de l’ingérence dans les pays riches en ressources et du mensonge aux populations..... ! 


  • BA 21 juin 2013 07:37
    Vendredi 21 juin 2013 :

    La zone euro renforce l’architecture de l’union bancaire.

    Sur les 500 milliards d’euros du Mécanisme européen de stabilité (MES), 60 milliards d’euros seront consacrés à la recapitalisation directe des banques. Ce montant pourra être révisé par le conseil des gouverneurs du MES si cela est « jugé nécessaire », a précisé M. Dijsselbloem.


    En réalité, le MES n’a pas les 500 milliards d’euros dont parle l’article ci-dessus.

    En réalité, ces 500 milliards d’euros n’existent pas.

    En réalité, le MES disposera de près de 80 milliards d’euros de capitaux propres, dont 27,1% sont financés par l’Allemagne et 20,4% par la France. Et ensuite, grâce aux fonds qu’il pourra lever sur les marchés, sa capacité de prêts s’élèvera EN THEORIE à 500 milliards d’euros en 2014.

    Je rappelle les sommes que vont payer les Etats européens surendettés pour doter le MES du capital :
    - Capital du MES : 80 milliards d’euros.
    - Sur ces 80 milliards d’euros, l’Allemagne va devoir payer 21,717 milliards d’euros.
    - La France va devoir payer 16,308 milliards d’euros.
    - L’Italie va devoir payer 14,330 milliards d’euros.
    - L’Espagne va devoir payer 9,522 milliards d’euros.
    - Etc.

    Pour aider les Etats européens surendettés, les neuneus ont créé une coquille vide, le MES. Mais pour doter cette coquille vide de 80 milliards d’euros de capital, ce sont les Etats européens surendettés qui vont devoir se surendetter encore plus !

    Les Etats européens surendettés vont emprunter des milliards d’euros sur les marchés, et avec cet argent ils vont ensuite doter le MES de 80 milliards d’euros de capital !

    Etape suivante : le MES va emprunter sur les marchés des sommes pouvant atteindre EN THEORIE 500 milliards d’euros. Ensuite, le MES pourra prêter ces sommes aux banques en difficulté.

    La phrase qui tue : « Si besoin est, les Etats devront aussi mettre au pot avec une contribution pouvant aller jusqu’à 20% de la somme injectée dans les banques pendant les deux premières années du plan d’aide. Ce ratio sera ensuite ramené à 10%. »

    Et enfin, le bouquet final, si les banques aidées ne peuvent pas rembourser les prêts accordés par le MES, la France s’est engagée à garantir 142,701 milliards d’euros !

    La zone euro, c’est un suicide collectif.


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