samedi 28 juin 2008 - par Bernard Dugué

Bientôt le baril à 175 dollars, faut-il paniquer ?

Le baril vient dit-on de franchir la barre symbolique des 140 dollars. Et bientôt, la barre encore plus symbolique des 150 dollars sera atteinte, sans doute avant août où selon un cadre de l’OPEP, le seuil de 170 dollars n’est pas une hypothèse farfelue, compte-tenu de la demande en cette période estivale. Et après ? Une légère chute peut-être mais en 2009, la barre doublement symbolique des 200 dollars sera atteinte. Faut-il s’en inquiéter ?

Le baril s’est échangé autour de 142 dollars, un niveau que n’auraient jamais parié les plus pessimistes, il y a six mois. Mais le fait est là, la demande aidant et la spéculation aussi. La bourse baisse fortement. A noter une présentation des faits dans la presse qui semble pour le moins arbitraire pour ne pas dire fantaisiste. La chute des bourses serait due à la pénalisation de l’économie par le baril élevé. Et si on inversait la séquence causale. La bourse qui chute parce que les capitaux vont se placer sur les matières premières et notamment le pétrole. C’est une hypothèse très plausible et simple à comprendre. Pour spéculer sur le baril, il faut de l’argent, beaucoup d’argent, vu le niveau atteint et qui a de l’argent sinon les responsables des fonds d’investissement. Mais cet argent est quand même limité et si on veut miser sur le pétrole, alors il faut se désengager de son portefeuille d’action, les vendre d’où la chute des indices boursiers. De toute façon, beaucoup de titres étaient surévalués par rapport à leur potentiel de rendement. Les riches ont trop d’argent et en plus, ils veulent que ça rapporte plus que raisonnable, pour avoir plus que trop d’argent. Ainsi roule l’économie.

La hausse du baril va être pour autant pénalisante pour l’économie ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain, c’est que peu à peu, cette situation va conduire le dispositif industriel à se transformer pour épouser les contours d’une économie où le pétrole est rare, donc cher. Les énergies alternatives vont devenir concurrentielles. Il fera bon investir dans les capteurs photovoltaïques et pour les propriétaires de maison, jouer sur les accumulateurs thermiques, voire installer quelque éolienne dans le jardin si celui-ci est bien exposé. De quoi économiser tout en amusant les enfants. L’éolienne avec sur les pales des dessins de Mickey et Donald, voilà un concept très porteur ! Il faudra apprendre à économiser, trois ou quatre degrés de moins l’hiver dans la maison ou l’appartement. Les pulls fabriqués en Chine ne seront pas très chers. Finie la dolce vita et la piaule à 22 degrés. Il n’y aura pas mort d’homme. A noter également une refonte du commerce dans la mesure où l’énergie du transport sera coûteuse, il deviendra plus rentable de fabriquer sur place et ce sera une bonne nouvelle pour tous ceux qui redoutent les délocalisations.

Le pétrole cher n’est pas forcément une calamité pour l’économie et c’est même un point de détail pour qui comprend les rouages du marché. Les consommateurs devront payer le prix s’ils ont besoin des produits dérivés du pétrole, selon la part que représente l’or noir dans le prix au détail. Si c’est du fuel, ça va être lourd, si c’est un disque vinyle l’impact sera minime et d’ailleurs plus personne n’achète des disques vinyle sauf des amateurs de son analogique. Si bien que le prix élevé de la galette de 30 cm est dû à son coût de production. Pour l’essence, le prix n’augmente pas proportionnellement à celui du baril en Europe vu que les taxes sont très élevées, contrairement à d’autres pays et notamment chez les Américains qui doivent sacrément tirer la gueule. Mais est-ce bien grave ? Les Américains ont pris l’habitude de vivre à crédit et leur pouvoir d’achat est au-dessus de celui des Européens alors on ne va pas pleurer sur des gens qui ont tout ce qu’il faut, excepté les pauvres. Prenons chez nous le cas d’un automobiliste qui fait ses 15 milles bornes par ans avec sa caisse. Une moyenne. Consommation, on va dire 1000 litres. Surcoût annuel lié à frais de déplacement, professionnels et ludiques, 200 ou 300 euros, selon qu’on considère un écart de 20 ou 30 centimes le litre entre le prix ancien jugé convenable et le prix actuel. C’est quoi 300 euros, dans le budget d’un ménage moyen ? Pas grand-chose, prenez les abonnements de téléphonie mobiles pour monsieur et madame et ses deux rejetons, ça fait du 80 euros par mois, plus les abonnements télé, voire les jeux vidéos en ligne et on arrive facilement à 1000 euros. Un écran plat, 800 euros ! Séjour au ski, 2000 euros. Allez, on ne va pas pleurer sur les ménages moyens et un peu plus, mais pourtant, ce sont eux qui se plaignent à la télé. C’est une question de marché et de choix. Et puis 300 euros, c’est même pas le tarif d’une révision chez le concessionnaire. En fait, ce surcoût à la pompe, il est mal vécu parce qu’il touche un produit habituel dont on ne comprend pas pourquoi il devrait augmenter. Par contre, les nouveaux mobiles, les I-phones à 1000 euros, les abonnements surfacturés, les écrans plats, tout le monde est prêt à raquer pour y accéder.

En bref, l’augmentation du pétrole n’aura qu’une incidence mineure dans les pays avancés, modifiant légèrement ce qu’on appelle les postes budgétaires. Il faudra reporter sur d’autres postes le surplus dépensé en essence ou en chauffage. Ce sera un manque à gagner pour le marché des livres, la restauration, le cinéma, mais pas de quoi crier au grand effondrement. A l’échelle internationale, l’augmentation du baril va toucher deux économies différentes, celles des pays producteurs et celle des pays émergents à forte dépendance énergétique. Les producteurs vont voir leur croissance augmenter. C’est logique. Imaginez une économie reposant à 100 % sur les ressources en pétroles. En une année, si le baril passe de 100 à 140 en moyenne, la croissance sera de 40 points. Incroyable ! Dans la réalité, la part du pétrole dans une économie nationale peut représenter 10 à 20 %, ce qui donne au final quand même 4 à 8 points de croissance dans l’exemple cité. Incroyable ! Mais que feront les pays de toute cette croissance qui semble pour le moins assez artificielle ou du moins tombée du ciel ? Eh bien cela permettra à ces pays chanceux d’avoir des ressources de se développer, d’élever le niveau de vie de ses concitoyens. Avec des investissements à la clé, ou des importations de biens produits par les autres économies. Une autre possibilité repose sur la dynamique des fonds souverains dans le cas ou le pétrole est nationalisé, comme c’est souvent le cas. L’or noir pourra être investi dans les grands groupes. Les Emirats, l’Arabie Saoudite, pourraient devenir propriétaires de Renaut ou Sanofi par exemple. L’argent engrangé au Moyen Orient ou en Inde par exemple, permet aux intéressés de se rendre maître de quelques industries. Ce fut le cas de Mittal. Peu importe la nature du bien négocié. Mittal a prospéré sur le métal en créant des produits finis. Les pays producteurs ne créent rien mais ils bénéficient d’une forte demande. Cela pourrait paraître scandaleux mais ça ne l’est pas plus que chez nous le propriétaire d’un bout de terrain en ville et qui faisant monter les enchères le vend à prix d’or aux promoteurs assurés de vendre leurs appartements au prix du marché assez élevé.

On peut lire ça ou là que les pays émergents sont entrés dans leurs Trente Glorieuses. Ce n’est pas faux. Sauf que les contours industriels n’épouseront certainement pas ceux des Trente Glorieuses occidentales avec le développement intempestif de l’automobile. Une civilisation un peu différente au sens technique, social et culturel, émergera et d’ailleurs, ces pays ont déjà une culture si différente, pensons à l’Inde et la Chine. Mais sans opter pour le tout automobile car on ne voit pas comment l’Inde, la Chine et d’autres pays étendus tel le Brésil ou le Nigeria pourraient imiter le modèle américain des années 1960 et suivantes, avec trois automobiles par foyer. L’économie va prospérer et fera des inégalités comme avant. Cette augmentation du baril, elle ne trouble que les individus routiniers pestant dès que quelques grains de sables font dérailler de deux pouces leur quotidien. Et les médias ont tellement pris le souci de materner cette plèbe râleuse que les reportages à la con du JT ne sont pas près de se terminer, avec les pauvres familles de France avec le budget de la rentrée et les cartables griffés qu’il faut acheter à tout prix pour ne pas faire pleurer les morveux qui seraient bien capable de se venger et de planter leur année scolaire. Quant à ceux qui pourraient être touchés par le prix de l’essence et du fuel, c’est assez accessoire, au vu du système qui en mettant les uns aux chômage et les autres à la précarité, crée des situations ô combien plus injustes que les quelques sous du baril en augmentation. Et là, le pétrole n’y est pour rien. Et la monnaie circulant, l’économie ne va pas s’effondrer pour autant, bien au contraire, elle va suivre sa course et si elle est malmenée, c’est surtout à cause de cette voracité du monde de la finance. Le pétrole ne doit pas être le bouc émissaire du choc actuel, comme il fut le coupable en 1973. Les responsables du malaise social sont ailleurs.



38 réactions


  • tess 28 juin 2008 09:53

    sa netoi sec lé com sou dugé

     


  • manusan 28 juin 2008 10:06

    Il y a toujours autant de bagnoles sur la route, donc peu d’impact aujourd’hui. En tout cas un pétrole chère est une bonne nouvelle pour le développement de nouvelles énergies et pour un changement de comportement. Ce qui est sûr, c’est que les pays en voie de développement vont rencontrer un mur, sauf ceux qui ont anticipé, le Brésil par exemple.

    En Chine depuis 3 mois, c’est 1 à 2h de queue à la pompe dans tout le pays.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 juin 2008 16:35

      Je n’avais pas encore vu cette explication d’une chute de la bourse pour augmenter les liquidités et jouer le pétrole. Ca me semble bien plausible et ça vient s’ajouter aux autre causes bien réelles de la crise. On peut penser que l’effet a court terme sera une dévaluation du dollar, avec ses consequence, entre autres sur les imports exports en euros... Prévoir à moyen terme devient une exercice d’imagination...

      Pierre JC Allard


  • Marc Viot idoine 28 juin 2008 12:02

    Vive la pétrole cher - Un petit aperçu de l’avenir à partir de 3 vidéos

    La première avec Jérome Bonaldi , la deuxième avec Marc Jolivet et enfin, pour les fines bouches une Anémone refait le printemps.

    Attention, il ne s’agit pas de montrer un soutien de ces personnes à une forme de décroissance dans le sens où leur volonté de changer ne sert pas à grand chose, mais plutôt, comme dans le cas de l’article de M. Dugué, d’apporter un regard neuf et optimiste sur la crise actuelle.

    Et ne nous méprenons pas, c’est la croissance à court terme (procédural et non respecteux des cycles naturels) qui amène à laisser des gens sur le carreaux, pas le retour à un modèle de développement à plus long terme qui privilégierait le qualitatif au quantitatif.

    La production qualitative de proximité est à même de protéger beaucoup plus de monde que le fait de faire perdurer nos processus de production dans un logique de court-terme.

    Il s’agit aussi de sortir des logiques d’opposition.

    Dans une logique d’opposition, l’objectif du dominant est d’accroitre son contrôle sur son environnement. Son outil est la manipulation. Par contre, l’objectif d’un dominé est l’intégration au sein d’une organisation. Son outil est la fidélité au valeur de l’organisation.

    Les couples dominants/dominés s’intègrent dans des structures pyramidales (type Chine) où les dominants sont en concurrence pour la maitrise globale. Dans le cas actuel beaucoup préféres se positionner dans une logique d’opposition, que qu’ils connaissent à une logique de coopération qui exige plus d’engagement et de responsabilité individuelle.

    A la logique d’opposition je préfère m’orienter vers une logique de coopération où les individus ne sont plus dominants ou dominés, mais des composants autonomes de réseaux participatifs.


  • vinvin 28 juin 2008 12:39

    Il faudra revenir aux bonne vielles méthodes.....

    Acheter un bon cheval, et une dilligence pour les familles un peu nombreuses !

     

    Cordialement.

     

     

    VINVIN.


    • ze_katt 28 juin 2008 15:15

      Vous ferez quoi du cheval quand il ne sert pas ? Il ne suffit pas de couper le contact pour le mette hors service.


    • elric 28 juin 2008 17:30

       Et un cheval,en fourage,ça bouffe beaucoup,et le fourage c’est pas donnée non plus,tout proprietaire de cheval te le dira


    • wesson wesson 28 juin 2008 14:59

      Ne perdons pas non plus notre temps à lire votre commentaire totalement inutile, stupide et toujours trop long !

       

      votre paranioa segoliniste n’interesse personne ...


  • Grasyop 28 juin 2008 15:27

    On s’en fout du prix du baril en dollars. On sait bien que le dollar s’écroule. Donnez nous plutôt le prix en euros !


    • Grasyop 28 juin 2008 15:32

      Pardon, je veux dire, donnez nous l’évolution du prix en euros : est-ce que le prix en euros augmente aussi, et à quelle vitesse ?


  • Thierry LEITZ 28 juin 2008 17:29

    Se déplacer moins souvent, moins loin et moins vite. Stopper tout chauffage au fuel, découpler le prix du gaz de celui du pétrole (aucun lien objectif entre ces deux productions). Ne travailler que 4 jours, faire du vélo, du covoiturage là où les tec sont trop rares...

    C’est possible, à condition que tous s’en préoccupent. Or, pour un employeur tournant à 4-5000€/mois, le prix du gazole, c’est un détail ou pas loin. C’est dans ses "frais" payés par la boîte en général. Pourquoi organiserait-il son activité en fonction de considérations écologiques et humaines (coût du déplacement pour ses salariés modestes) alors que l’environnement concurrentiel lui impose juste d’aller vite, d’être moins cher et meilleur pardessus le marché !

    Une équation difficile à résoudre. Et pourtant, il faut se demander dans quelle mesures les "injonctions" du marché sont contournables ou légitimes et ne pas faire des salariés de base’ d’ici ou d’ailleurs, la seule variable d’ajustement. Tout le monde à droit au respect, mais les plus modestes sont, de fait, étrillés par le système. Après cela, parler de respect c’est un mépris de plus.

    Il faut du courage pour refuser d’être toujours soumis dans un rapport de force qu’on présente systématiquement à l’avantage de l’employeur. Et aussi de l’imagination pour voir sa vie demain, autrement.

    Ces qualités manquent aux français, et on ne peut que le regretter.

    Rappelons-nous qu’un riche à plus à perdre qu’un pauvre. Tout est question de seuils de tolérance et d’efficacité des éxutoires qu’on offre à ceux qui triment pour pas grand chose...

     


  • patatras 28 juin 2008 19:27

    Stoppons la spéculation !!!

    C’est immoral de placer son argent sur ces marchés.

    L’économie libérale est honteuse.

    Aidez moi.


  • saint_sebastien saint_sebastien 28 juin 2008 20:36

     je cite 

    " Eh bien cela permettra à ces pays chanceux d’avoir des ressources de se développer, d’élever le niveau de vie de ses concitoyens."

     

    euh , non , on le voit bien dans les pays du golf ou le pétrole profite uniquement à une petite caste et ou il n’y a aucune redistribution des richesses du dit pays. C’est exactement le cas dans les pays d’afrique possédant un sol riche en matières premières , c’est d’ailleurs dans ces zones qu’il y a le plus de conflits en un pseudo état et des pseudo rebelles , qui se battent pour la plus grosse part du gâteau , au profil des sociétés occidentales


  • Internaute Internaute 28 juin 2008 21:28

    L’auteur écrit que « Pour spéculer sur le baril, il faut de l’argent, beaucoup d’argent, vu le niveau atteint et qui a de l’argent sinon les responsables des fonds d’investissement. »

    Cela n’est plus du tout vrai. L’une des raisons de la spéculation sur les matières premières, l’énergie et les monnaies est que depuis deux ou trois ans à peine, les banquiers sont teneur de marché pour des produits dérivés qui suivent le cours de ces sousjacents. Ceux-ci se vendent à l’unité comme des actions et peuvent entrer dans le portefeuille de petits porteurs. Ce qui était réservé à des initiés est maintenant accessible aux masses laborieuses.

    Si vous voulez spéculer sur le pétrole brut il ne faut pas beaucoup d’argent, à peine 53,86 euros plus les frais de courtage.

    http://www.etfsecurities.com/csl/etfs_crude_oil_fr.asp

    Il en est de-même pour le maïs, le coton etc.

    L’auteur a quand-même raison dans le sens où pour acheter du vrai pétrole il faut la trésorerie de Total ou d’Exxon. Il serait intéressant de savoir si les milliards investis sur les produits dérivés ont un impact sur l’évolution du cours du brut. Ce n’est pas si évident.

    ---------

    C’est vrai que l’augmentation du pétrole freinera les délocalisations mais franchement il existe un moyen beaucoup plus économique. Il suffit de changer l’Assemblée Nationale aux prochaines élections. Ne votons plus pour les mondialistes du PS à l’UMP et on conservera nos emplois


  • tess 28 juin 2008 21:33

    ce bernar il a pa de sex il bèz pa

     


  • vin100 28 juin 2008 22:29

    Petit florilège non exhaustif de quelques anneries saillantes de cet article.

    "pour spéculer sur le baril, il faut de l’argent, beaucoup d’argent et qui a de l’argent sinon les méchants fonds d’investissement" .

    Mon très cher Bernard, mais le système financier croule sous l’argent non investit et le système financier c’est d’abord votre petite banque de quartier, votre carte bleue qui vous soutire un tout petit % quand vous payez votre café calva (ne dites pas non, je le sais) ou votre assureur, votre mutuelle etc...

    Tout cet argent pour que le système tourne doit être placé en privilégiant pour faire simple, 1) la rentabilité et 2) la liquidité (le fait que votre patron de banque ou d’entreprise de petits pois puisse le retirer a tout moment s’il en a besoin). Vous même comme chacun de nous trouvons normal que les 100 € que nous avons économisé et placé à la banque, nous rapporte au minimum la même somme quand nous souhaitons retirer l’argent, sinon autant garder la bonne vieille boite a gateaux sous le lit. Rien que pour faire cela qui parait normal mais qui est juste la base du placement bancaire il faut que le banquier trouve d’autres placements qui eux lui rapporteront 120 ou 130 € car il y a le personnel a payer, les investissements, les impots, les pertes qui vampirisent la somme initiale déposée par le client vous et moi ou votre cafetier (vous savez celui qui vous sert votre café calvapastis : celui aprés le café calva).

    Un baril cela fait 160 litres, 140 $ ou 89 €. Tout le monde est prêt à verser l’argent quand dans la seule journée de jeudi le pérole prend 4 %, soit pour un baril déjà 3,50 € de gain par baril, un rendement équivallent à ce que peut l’être un placement annuel lui et bien plus aléatoire d’une entreprise du CAC 40.

    Les titres en Bourse qui se vendent ne sont pas forcément sur évalué cela n’a rien a voir. Il peut arriver plein de choses en une année dans une entreprise ou sur un marché et du coup son cours peut s’effonder. Alors qu’aujourd’hui quand dans une journée vous gagnez 4% et que en plus Mr Chakib kheli président de l’OPEP vous annonce que cet été le pétrole devrait être entre 150 et 170 € , soit encore près de 20 % en +,vous avez là le placement idéal.

    Vous mettez de l’argent dans un actif qui de lui même est sûr de gagnez encore plus d’argent pendant longtemps. 

    Le secret de la richesse des maisons de Champagne est là et pourtant ce ne sont que de simples cultivateurs comme le sont les gars du Sud. Seulement voilà,la piquette imbuvable dans les caves de Champagne prend + de 5 % en valeur chaque année alors que les gars qui bossent sous le soleil de l’ Heraut eux perdent de l’ argent quand leur piquette n’est pas immédiatement vendu car les cours sont depuis longtemps a la baisse. Venez voir les paysans de Champagne qui roulent tous en 4X4 Porche, ils sont trés gentils avec les forces de l’ordres eux ne manifestent jamais on les comprend.

    Mittal, son secret n’est pas de créer des produits finis, mais d’avoir racheter les mines, les usines sidérurgiques de la Russie communiste pour une poignet de cacahuette et d’avoir un outils essentiel de production quand la Chine a commencé a engloutir les matières premières et les aciers qui lui sont nécessaire a son développement.

    J’ arrête avec les autres approximations, erreurs manifestes que vous egrenez en permanence et me vient une question : Pourquoi affirmez vous autants de .....à longueur d’articles ?

    Etes vous a ce point empressé ou faites vous une brève de ce que vous entendez en prenant le café, avec ou sans... ?


  • mikaboom 28 juin 2008 23:08

     Tous ces bobos à vélib et métro qui interviennent ici, avec au bout de leur bouche pincée, le formules "à bas le pétrole" et "vive la décroissance" devraient tout d’abord proposer aux francais de province qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur véhicule fonctionnant au diesel ou au SP, des alternatives viables. 

    Plus viables que la phrase inepte "prenez votre vélo" ..... ouais ouais pour faire 25 km aller et 25 autres retour avec en plus les enfants à déposer ici et là.

    Bref, à bas la saloperie de caste bobo-parigot qui viennent faire les cadors intellectuels ici avec leur morale à la noix. 

    Moi personne ne me propose de véhicule fonctionnant sans pétrole à un prix abordable en remplacement de mon auto. 

    Donc ce sera pétrole et si demain ca devient inabordable avec leur 80% de taxes, j’arreterais de payer mes impots et si on me fait chier, je prends ma famille et je quitte ce pays de losers comme enormement d’autres compatriotes qui n’en peuvent plus de ces castes corporatistes et "intellectualistes".


    • armand armand 29 juin 2008 11:11

      mikaboom :

      Pas seulement Velib’ et metro - je serais plutôt partisan d’un retour aux transports hippotractés... Vous voyez, Ces grosses bêtes sympas qui tournent inutilement dans les manèges...

      Blague (?) à part - il faudrait penser sérieusement à casser les prix des logements en ville pour réduire les longs trajets.

      Mais comme personne n’ose parler d’interventionnisme dans le domaine, c’est pas pour demain.


  • vin100 28 juin 2008 23:23

    J’ajoute que les banques ont traditionnellement garanti leurs actifs jusqu’alors avec des biens immobiliers et qu’avec les excès et les erreurs du système bancaire américains, le marché immobilier s’est effondré de + de 15 % au USA et qu’il devrait encore baisser d’autant. Quand vous êtes donc une banque vous devez donc trouver vite d’autres placements pour refinancer les pertes, donc les céréales, le pétrole, les métaux etc...

    S’il n’y avait pas ces méchants fonds d’investissements, les Français seraient déjà tous descendu dans la rue comme le firent les Argentins quand les banques n’ont pu rembourser les économies déposées par les personnes agées.

    Car qui finance le deficit de l’état Français. Chaque année, rien que pour payer juste le montant des intérêt de la dette publique Française ce sont dèjà plus de 5 % du budget qui est engloutit. Ce n’est pas grave ce sont juste nos enfants qui payeront.

    Et oui, d’une façon ou d’une autre ce sont là encore les méchants riches internationaux vous savez ceux qui ont trop d’argent selon Dugué qui sauvent le systême de riche de la gestion publique française.

    Système de riche car nous consommons et ferons payer aux autres (les jeunes qui arriveront) qui eux seront plus pauvres. En gros on fera payer aux pauvres, nos prestations actuelles de riche.

    Et vive l’ Egalité et la Fraternité.


  • Aleth Aleth 29 juin 2008 00:50

    Qu’en est-il de la voiture à air comprimé (que Tata Motors s’apprête à mettre sur le marché Indien) ?

    http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=110487&titre=Voitures%20%C3%A0%20air%20 :%20premi%C3%A8re%20mondiale%20chez%20Tata%20Motors

    Qu’attendent les autres grands constructeurs automobiles pour se lancer dans les recherches et l’amélioration concernant ce système ? On se le demande... Et ce n’est pas dans le planning du "grenelle de l’environnement" non plus a priori. Voilà une solution pour se débarasser du pétrole - et des conflits d’intérêt sanglants - et nous libérer de ses chaînes. Mais l’on dirait que certains ne souhaitent pas voir mourir la poule aux oeufs d’or. Pourtant, la Nature et le peuple n’ont qu’à y gagner... Faisons pression sur les constructeurs afin d’avoir droit et accès nous aussi à ce type de moteur, de loin beaucoup plus économique, et bien moins polluant... Quoi qu’il en soit, nous connaîtrons bientôt l’ère du pétrole-luxe, et seuls les "privilégiés", les gros salaires, pourront s’offrir cette énergie fossile. La baisse des ventes de véhicules essence/diesel va s’accroître, le budget carburant devenant trop important. Il faudra bien trouver des alternatives, car les constructeurs ne désirent en aucun cas mettre la clé sous la porte croyez-le bien. Alors autant commencer tout-de-suite, et exiger un système motorisé ne nécessitant pas de pétrole. Et ce système existe. Y en a marre d’être des vaches à lait...

    PEACE


  • moebius 29 juin 2008 01:36

    signez tous ici la pétition pour la voiture a air comprimé ......Nous voulons une voiture à air comprimez, oui nous la voulons....Signez là en bas de la page, merci.


  • Zorglub 29 juin 2008 08:55

    Cette envolée est due en grande partie à la spéculation, c’est vrai, et notamment au mouvement de refuge qui part des marchés actions et dérivés pour aboutir aux matières premières (NYMEX et ICE).

    Simplement pour comparer la rentabilité de ces marchés, on peut se pencher sur l’effect de levier :

    - sur le NYSE et les autres bourses (actions et dérivés) : levier x5 à x6

    - sur le NYMEX et l’ICE : levier x16

    - sur le FOREX (monnaies) : levier x200

    Le FOREX est donc théoriquement le plus juteux (ce qui explique entre autres le carry-trade), mais en pratique c’est aussi le plus risqué.

    On n’oublie pas que le NYMEX (New York Mercantile EXchange) ainsi que la bourse de Chicago, non seulement côtent le pétrole, mais également les autres matières premières (métaux, produits agricoles).

    l’ICE (InterContinental Exchange, à Londres) quand à lui a été constitué de manière privée par quelques fonds qui voulaient trader sans régulation.

    Le sénat américain étudie actuellement un projet de loi visant à réguler le marché du pétrole.

    Les banques américaines et autres fonds tentent de contrer ce projet de loi en essayant de démontrer que l’envolée des cours du pétrole n’est pas dûe à la spéculation.

    - Cependant, lorsque la Chine annonce qu’elle va moins subventionner sa consomation interne en carburants, les cours s’envolent parceque la consommation va forcément baisser.

    - De la même manière, lorsque la rumeur court que les récents exercices aériens d’Israël sont une répétition avant une attaque sur l’Iran, les cours s’envolent parceque l’Iran représente 5% (environ) de la production mondiale.

    Si ca ce n’est pas de la spéculation, alors je ne sais pas ce que signifie le terme "spéculation"...


    • Zorglub 29 juin 2008 08:59

      Petite erreur, j’ai dit " Cependant, lorsque la Chine annonce qu’elle va moins subventionner sa consomation interne en carburants, les cours s’envolent parceque la consommation va forcément baisser.", alors qu’il fallait lire

      " Cependant, lorsque la Chine annonce qu’elle va moins subventionner sa consomation interne en carburants, les cours baissent parceque la consommation va forcément baisser."


  • Pierrot Pierrot 30 juin 2008 11:09

    Le pétrole cher n’a pas que des inconvenients :

    - diminution de la consommation donc des émissions de polluants et des gaz à effet de serre,

    - conservation de cette matière première pour des usages plus "nobles" : chime,

    - conservation à plus long terme de cette matière par exemple 1 siècle au lieu de 40 ans),

    - favoriser les énergies de substitutions,

    - favoriser la recherche

    - enrichir certains pays du tiers monde (Algérie, Nigéria, Brésil, Vénézuéla ...

    Les inconvénients existent aussi mais je laisse les "forumeurs" s’exprimer", ils sont très pertinents.

    Vive le pétrole cher.


  • W.Best fonzibrain 30 juin 2008 12:26

    mais quand y aura t-il une volonté politique

    CHANGEONS DE SYSTEME ENERGETIQUE

    VOITURE A HYDROGENE,A EAU,AVEC DES BATTERIES


    • Fred 30 juin 2008 16:05

      On emmagasinne une puissance de 12500 watts-heure par kilo dans l’essence, les meilleures batteries n’en stockent que 120 kilo. De plus se pose aussi le probleme de recyclage.

      Pour l’hydrogene, a l’heure actuelle on degage 8 tonnes de CO2 dans l’atmosphere pour produire une tonne d’hydrogene.


  • mulder181 mulder181 30 juin 2008 16:50

    Oui, le baril à 200 dollars voire à 300 est une bénédiction pour notre terre. Pour notre système économique peut-être également.

    Si le carburant est trop cher, l’individu va chercher une solution de remplacement : velo, co-voiturage, transport en commun, etc et va se détourner de sa voiture trop ’ruineuse" pour son budget.
    Les constructeurs automobiles seront dans l’obligation de s’adapter en proposant de nouveaux véhicules ecolos : aire comprimé, électricité, etc. tout comme notre société qui devra s’adapter.
    Ce qui relancera le marché global du transport...et donc crééra de la croissance

    Cela parait logique : le pays qui sera en pointe sur les recherches liées à l’écologie, aux enérgies renouvelables sera économiquement le plus fort dans 20 à 30 ans.(si nous y arrivons bien sur)

    En outre, ma forte implication écolo se félicite de l’arrêt des véhicules, en particulier les crétin(e)s de base qui croient que posséder un 4X4 en ville les rends invincibles et tout(e) puissant(e) , le (e) étant là car il me semble voir de plus en plus de femmes au volant de ces engins qui n’ont de 4X4 que le nom, ne parle t-on pas d’ailleurs de 4X4 urbain, et n’est pas absurde par là même ?

    Oui, je sais, certains me répondront que la voiture est indispensable pour se rendre au travail, que cette augmentation va toucher encore une fois les plus faibles et les plus pauvres et gna gna gna et gna gna gna. 
     C’est vrai, et je serais d’ailleurs dans ce cas, j’habite un village.

    Mais je répondrais que les plus faibles sont toujours touchés en premier, et que les inégalités à travers le monde ne se comptent plus. La terre des bisounours n’est pas celle-ci et les enfants qui meurent de faim en afrique n’ont pas attendu que le paris-dakar se fasse en amérique du sud.
    Et surtout, il ne tiens qu’à nous de nous révolter contre les minorités qui oppriment qui profitent, qui se gavent. Je n’ai pas voté pour un système encore plus libéral ou les malades de longue durée vont bientôt être considérés comme des privilégiés qui profitent du système.
    Aprés les étrangers, les jeunes des banlieurs, les chomeurs, les malades, bientôt les vieux qui ne meurent pas assez vite et profitent trop longtemps de leur retraite : solution : limiter la vie à 80 ans ?

    Alors vive le pétrole cher, vive l’énergie chère. L’homme devra s’adapter ou périr.
    Les dinosaures n’ont pas survécus, peut-être en sera t-il de même pour nous. A nous de décider de notre sort, les dinosaures n’ont pas eu cette chance.

    1+1=1




    • mikaboom 30 juin 2008 17:15

       Non et mille fois non. Ce n’est pas au péquin lambda citoyen n’ayant aucun autre choix ni aucune autre alternative de payer les pots cassés d’un manque d’anticipation d’une industrie ou des choix stratégiques d’un pays. 

      Nous sommes pressés comme des citrons cher monsieur. Que le petrole soit cher, qu’il engraisse les emirs, les dictateurs et autres Chavez, allons bon......ce n’est pas MON probleme. C’est à l’Etat de prendre le relais pour gommer ces déréglements macro-économiques. Il doit compenser le prix des carburants à la pompe ou bien mettre en place un systeme de compensation. 

      Tant qu’il n’y a aucune autre alternative viable pour se déplacer, l’Etat n’a pas le choix surtout quand il prend 80% de taxes sur un litre TVA incluse. Et je le repete, je ne me laisserais pas avoir par une poignée de bien-pensants parigots qui en semaine sont en v’lib et en metro et le week-end en TGV jusqu’a marseille avant de rouler en 4*4.



    • mulder181 mulder181 1er juillet 2008 08:33

      @ mikaboom,

      Mais pas du tout, rien n’est moins vrai, c’est justement à nous de réagir.
      Il est trop facile de rejeter le problême et de voir dans l’état le solutionneur de tous les soucis de ce monde. C’est l’individu qui agit, c’est la masse collectivement qui permet de faire évoluer les choses.

      Si le carburant est trop cher, vous ne roulerez plus. Et il est vain de croire que l’état en baissant les taxes résoudra le problême.
      Si l’Europe baisse les taxes, les producteurs de pétrole verront là un signe pour continuer à augmenter le prix puisque cette augmentation sera compensée par l’état, or l’état c’est vous et moi.
      N’oublions pas que les taxes prélevées sur les produits pétroliers servent à financer l’état, c’est à dire l’ensemble des français (fonctionnaires, aides diverses, armée, santé, routes, écoles, etc.) Sans les impots et les taxes, aucune solidarité, aucun investissement collectif, etc...

      A chaque individu de se révolter à sa manière.
      Mais je continue à le dire, vive le pétrole cher et le litre à 2, 3 ou 5€

      1+1=1


    • mikaboom 1er juillet 2008 09:44

      Vous ne bossez pas, c’est pas possible.


    • mulder181 mulder181 1er juillet 2008 11:25

      non seulement je travaille mais en plus j’habite à 20 km de mon travail.

      Simplement, je pense aussi à l’avenir de la planéte, des générations futures, à une autre alternative que le tout pétrrole et non pas forcément à ma logique personnelle qui elle me persuaderait effectivement de baisser le prix du carburant.

      1+1=1


    • mikaboom 1er juillet 2008 13:34

       moi aussi je vous rassure.....j’ai bonne conscience, on ne me propose rien d’autre et tant qu’il n’y aura rien d’autre, je dois me déplacer, mes enfants doivent aller à l’école, doivent s’épanouir dans leurs lecons de musique, doivent se nourrir et nous devons gagner de l’argent pour vivre (difficilement).

      alors oui à l’interet supérieur de la planete et non ce n’est pas au citoyen de payer les rentes petrolieres des pays producteurs. 

      Si l’Etat veut punir les technologies à petrole qu’il s’en prenne à Total ou à Renault. 

      Pas au citoyen. Trop facile.



  • mulder181 mulder181 1er juillet 2008 13:54

    mais enfin, l’état, ce sont des individus élus par les français lors des élections présidentielles et législatives.
    Si nous ne voulons pas de cette politique, ne votons par pour eux ;
    Etant profondémernt démocrate, j’accepte les régles de la démocratie :
    nous voulons autre chose, votons pour un parti ou pour des individus qui nous proposent autre chose ;

    De même, si le maire d’une commune soutient la politique qui ne vous convient pas, à vous de ne pas voter pour lui.

    Mais également, ne croyez pas que l’état peut tout. L’état n’a aujourd’hui quasiment plus de pouvoirs. Le vrai pouvoir est détenu par les grosses sociétés côtés en bourse et par les grandes fortunes internationales.

    L’état n’a pas augmenté les taxes sur les produits pétroliers, c’est le baril qui augmente et même super sarko ne peut rien y faire.

    Quand à total et à renault, ce sont aujourd’hui des sociétés privés, largmeent délocalisés qui ne se priveraient pas de partir à l’étranger si un état voulait trop les taxer.

    C’est au citoyen de boycotter. Penser global mais agir local. Vous allez encore chez Total vous ?

    1+1=1


    • mikaboom 1er juillet 2008 14:06

       votre réponse me laisse pantois.

      Ce n’est pas parce que je j’ai voté pour X ou pour Y que je dois pendant la durée intégrale de son mandat tout tolérer, être au garde à vous et aveuglément subir une destruction méthodique de mon pouvoir d’achat.

      En outre, l’Etat ce n’est pas les citoyens. L’Etat c’est la puissance publique au service du citoyen. 

      Vous confondez Nation et Etat mais peu importe.

      Par ailleurs, vous confondez aussi Total l’exploitant de gisements, le raffineur, avec le réseau de pompes Total.

      Rien à voir.



    • jack mandon jack mandon 3 juillet 2008 16:51

      @ Bernard Dugué

      Vous soulignez fort justement l’importance positive de la crise de l’énergie.

      Elle est donc ce mal nécessaire qui nous donne l’occasion de comprendre que nous devons être à l’écoute de la terre, d’un environnement subtil qui ne supporte plus les lois barbares de la consommation illimitée.

      Jadis, les amérindiens regardaient le long serpent qui traversait leur territoire de chasse d’ Est en Ouest comme un mauvais présage. Les diligences des colons.

      Ces braves gens tentaient de nous expliquer qu’ils n’étaient que les locataires de la planète et ne comprenaient pas notre obstination à vouloir acheter cette terre qui appartenait à tout le monde. Ce monde ancien portait en lui les fondements de l’écologie mais tout cela dérangeait notre grande avidité et notre insatiable cupidité.

      Nous avons beaucoup à apprendre de nos ancêtres, mais sommes nous assez humbles et intelligents pour cela ?

      Merci pour votre article...vous êtes très prolifique, si j’en crois le nombre et la variété de vos articles

      Jack Mandon


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