Ca sent le gaz
Le processus d’introduction en Bourse rapportera 1 à 1,5 milliard d’euros supplémentaires à GDF et 2à 2,5 milliards à l’État. Gaz de France se porte bien. En 2004, GDF a engrangé un bénéfice d’un milliard d’euros pour un chiffre d’affaires de 18 milliards. Déjà discutable dans son principe même, l’indexation du prix du gaz sur celui du pétrole ne suffit donc plus. À l’arrivée, une nouvelle augmentation de 4% s’inscrira sur la facture des particuliers au 1er juillet. Entre 1999 et 2004, la facture des usagers domestiques a déjà progressé de 30% ! Et si cette politique tarifaire était dictée par l’entrée prochaine de GDF en Bourse ? Pour séduire les invesisseurs, le document fourni pour l’ouverture du capital de Gaz de France prévoit « un doublement des dividendes pour 2007 ». Il est à craindre que l’État, à la recherche de recettes nouvelles, ne soit pas insensible aux exigences du PDG de Gaz de France.
Lire l’article sur le site de Que Choisir