mardi 30 septembre 2008 - par TTO

Crise financière ou agonie du capitalisme ?

Derrière des expressions inadaptées et choisies pour faire peur et paralyser la pensée (tsunami, 11-Septembre de la finance...), il semble bien que la profondeur de la crise ne soit pas réellement mesurée que ce soit par les promoteurs du néolibéralisme actuel ou par certains de ses adversaires.

Bien loin d’être due à l’œuvre d’un des trois boucs émissaires créés par nos sociétés actuelles[1], le spéculateur, la crise financière qui secoue l’économie mondiale n’est que l’aboutissement logique d’une évolution qui s’est accélérée. Par son développement même, le capitalisme a atteint des limites qu’il est incapable de dépasser et ne survit que par des subterfuges à la crise de ses trois piliers : l’accumulation du capital, la consommation, le travail.

Le capital
Du fait des gains croissants de productivité et de la baisse de contenu en travail des produits, la production n’est plus capable de valoriser l’ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conservant la forme de capital financier. Une industrie financière s’est constituée qui ne cesse d’affiner l’art de faire de l’argent en n’achetant et ne vendant rien d’autres que diverses formes d’argent. C’est cette industrie que nous voyons s’écrouler. C’est ce qui a fait dire à André Gorz, dans le dernier article écrit avant sa mort que « la sortie du capitalisme a commencé  ».

La consommation
Cette impossibilité croissante de valoriser le capital est accentuée par la baisse du pouvoir d’achat dans tous les pays ayant adopté le dogme néolibéral. Le recours à l’endettement massif, dont les subprimes ne sont que le dernier épisode, a servi à masquer cette évidence en poussant des millions de travailleurs à consommer des richesses qu’ils n’avaient pas encore créées. C’est cette course à l’endettement qui vient de s’enrayer. Elle devrait logiquement être suivie par un effondrement de la consommation.

Le travail
Cet effondrement de la consommation sera lui-même accentué par la disparition du travail-emploi-marchandise. Ce n’est pas seulement le plein emploi, c’est l’emploi lui-même que le post-fordisme a entrepris de supprimer. Derrière des taux de chômage flatteurs et très souvent manipulés, cette destruction est visible dans la réalité des chiffres de la durée du travail qui traduit une dégradation très profonde de la qualité des derniers emplois créés.

Il faut être précis : nous aurons toujours autant de travail que nous voudrons, mais il ne prendra plus la forme du travail-emploi marchandise. Questionner le travail en revisitant l’œuvre d’Hannah Arendt et sa distinction entre les différents types d’activité humaine (travail - labour -, œuvre - work -, action) est très éclairant.

Par cette évolution, en détruisant ses moteurs, le capitalisme travaille à sa propre extinction et fait naître des possibilités sans précédent de passer à une économie affranchie de la domination du capital sur le mode de vie, les besoins et la manière de les satisfaire. C’est cette domination qui demeure l’obstacle insurmontable à la limitation de la production et de la consommation. Elle conduit à ce que nous ne produisons rien de ce que nous consommons et ne consommons rien de ce que nous produisons. Tous nos désirs et nos besoins sont des besoins et des désirs de marchandises, donc des besoins d’argent. L’idée du suffisant – l’idée d’une limite au-delà de laquelle nous produirions ou achèterions trop, c’est-à-dire plus qu’il ne nous en faut – n’appartient pas à l’économie ni à l’imagination économique. Elle peut par contre appartenir à l’imagination citoyenne.



[1] Le terroriste, le pédophile, le spéculateur



30 réactions


  • Jaime Horta Jaime Horta 30 septembre 2008 10:38

    Médiats et club privés confidentiels, voilà où se décide du contôle de l’information, ce n’est plus ORTF, c’est PIRE !

    Faites les listes de qui faudra tondre à la libération.

    http://www.dailymotion.com/video/x4xoa2_hhx01le-siecle_news

    L’illusion démocratique

    La démocratie a déjà cessé d’être une réalité.
    Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions.

    La marge d’action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés.

    Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique : le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d’un processus appelé "mondialisation".
    Une suspension proclamée de la démocratie n’aurait pas manqué de provoquer une révolution. C’est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.
    Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel.
    Et c’est bien parce qu’il n’y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.
    Pour résumer, nous n’avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s’appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.
     
    La disparition de l’information
    Depuis le début des années 90, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public.
    Comme les élections, les journaux télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.
    Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d’information véritable. Le reste est constitué de sujets "magazine", de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.
    Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information ont été presque totalement éliminés.
    L’information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.
    La disparition de l’information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.
    http://www.syti.net/Topics.html


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 30 septembre 2008 11:24

    Bon article et bon premier commentaire de Jaime Horta.
    En résumé : les carottes sont cuites, et l’on sait qui s’engrossira. Les autres vont morfler, du reste voici ici, ce qui est prévu :

    Jamais une femme n’aura eu autant le courage de tout nous dévoiler. 

  • Mauvaisens 30 septembre 2008 11:54

    Bonjour,

    Article réducteur, que faite vous des asiatiques qui produisent eux pour avoir de quoi manger et des autres pays ? C’est suffisant selon vous ?
    Vousr préfériez que la valeur travail redevienne ce qu’elle était il y a 100 ans en France ?
    Moi j’aimerai que vous nous dissiez exactement le fond de votre pensée. Ce que vous espérez ?
    Bonne journée


  • Lucie Vivien 30 septembre 2008 12:35

    Article intéressant car allant au-delà de l’analyse de la crise financière. Il serait bon en effet que l’on s’interroge un peu sur certaines caractéristiques de notre société capitaliste et ses dérives. La religion de la consommation à tout prix qui engendre la croissance et son corrolaire, l’endettement et même le surendettement, fondements de notre système, ne sont pas sans poser problème.


  • TTO TTO 30 septembre 2008 12:42

    Critique réductrice liée à une lecture superficielle ou idéologique. Des réponses à vos questions (?) se trouvent dans les liens. Quant à l’Asie (pour ne pas parler de l’Afrique) elle n’est pas épargnée ^par un système qui enrichit une très faible minorité, donne dequoi juste survivre au prix d’une vie d’esclaves salariés à quelques uns et laisse crever de faim les autres (les centaines de millions de paysans chinois par exemple). formidable système qui donne à 100 000 personnes le quart du PIB mondial et où la moitié de la fortune de Bill Gates suffirait à éradiquer la faim dans le monde. Réducteur sans doute.....


  • Thierry LEITZ 30 septembre 2008 14:35

    Je salue cette tentative de donner de la profondeur à la réflexion autour de la crise. Les causes en sont profondes et étalées dans le passé. Cette mise en perspective ne pourra être éviter si on veut bâtir un monde apaisé et plus juste. La question du choix de société se repose dans toute sa splendeur, et subséquemment, des moyens d’y parvenir.

    Je vous cite :

    "Bien loin d’être due à l’œuvre d’un des trois boucs émissaires créés par nos sociétés actuelles[1], le spéculateur, la crise financière qui secoue l’économie mondiale n’est que l’aboutissement logique d’une évolution qui s’est accélérée. Par son développement même, le capitalisme a atteint des limites qu’il est incapable de dépasser et ne survit que par des subterfuges à la crise de ses trois piliers : l’accumulation du capital, la consommation, le travail."

    et vous approuve sur ces points :

    1. La consommation de peut qu’être limitée en raison des revenus reels, et du non-sens absolu que de vouloir tout posséder (l’avidité : "faire entrer en soi le monde") Contourner cette règle de bon sens conduit à faire un usage "débridé" du crédit, ce qui a été fait depuis longtemps aux EU surtout.

    2. La croissance n’est pas une fin en soi : le "gâteau" peut être suffisant sans forcément augmenter constamment pour peu que l’on partage plus justement et qu’on refuse les gaspillages de valeur par ex. en octroyant à certains hommes des revenus plus de 30x > à ceux de leurs concitoyens.

    3. La désignation de boucs emissaires, de "coupables", de "méchants" vise à éviter au peuple de réfléchir en l’invitant à se venger, à pester, à financer la guerre, etc... et à se monter les uns contre les autres.

    En adhérant à ces idées, on est moins manipulable, et plus à même d’énoncer de nouvelles règles à l’économie de marché. Ce marché qui, on le voit maintement de façon éclatante, ne "s’autorégule" pas avant le krach, cad, trop tard, au grand dam d’une masse de victimes "incomprenantes".


  • JAcky 30 septembre 2008 15:19

    l’article est interessant, mais le postulat de depart est infonde : rien ne permet de dire que la crise financiere qui se developpe est une crise du capitalisme. Pour les besoins de la demonstration, le capitalisme est autodestructeur, vous prenez exemple sur la crise financiere du moment. Precisement, cette crise est ... financiere et ne trouve en aucun cas ses sources dans un quelconque dereglement economique lie a la substance meme du capitalisme. cette crise est dans un sens betement technique : les banques, investisseurs financiers et autres ont anticipe (c’est un terme que vous utilisez et c’est effectivement le role des marches financiers que de rendre "liquide" le long terme - simple definition du credit) de maniere deraisonable les perspectives de croissance, en pratique en utilisant des leviers d’endettement (le "leverage") outranciers. le mecano s’est effondre lorsqu’une (infime) partie de ces investissements (dans les sub-primes) s’est averee en crise. Facteur (extremement) aggravant, la titrisation de morceaux de creances de toute nature fait qu’aujourd’hui on ne sait plus reconnaitre la qualite de ces morceaux de papiers ... bref, pas de quoi etre fier, mais toujours rien a voir avec le Capitalisme.

    Il se peut que votre analyse sur le capitalisme soit exacte, je n’en sais rien, mais ce dont je suis sur, c’est que cette crise financiere n’est pas encore la chute du mur de Berlin du monde occidental.


    • TTO TTO 30 septembre 2008 15:22

      Merci pour ce commentaire. La question de fond que je me pose reste cependant la même. Pourquoi le capital ne s’investit-il plus dans la production ?


    • JAcky 30 septembre 2008 15:34

      le capital s’investit toujours dans la production. Ou plutot devrais-je dire, la production est toujours un sous-jacent, in fine, de l’investissement financier. En revanche, il est vrai que les besoins de financement d’un cote et de management du risque (je sais cela fait sourire aujourd’hui, mais restons neutre pour les besoins du debat) de l’autre ont amene a la creation d’outils et de support d’investissement (typiquement les index boursiers) qui sont en derive (au sens mathematique) par rapport a leur support economique. Tout cela cree du volume, mais reste lie a un support economique.


    • TTO TTO 30 septembre 2008 15:40

      OK. Mais l’essentiel du profit réalisé par certains n’est-il pas complètement déconnecté de la production et lié à ce que vous appelez le jeu. Le propre du capital n’est-il pas de rechercher sa reproduction, son accumulation (d’où l’antienne de la croissance) ? Le capitalisme ne perd’il pas en se financiarisant toute justification ?


    • Francis, agnotologue JL 30 septembre 2008 15:44

      Réponse : peut-être qu’il y a une limite à la concentration du capital ?

      Le travail est une ressource qui, si elle est abondante ne trouve pas d’emploi (chômage). Pourquoi en serait-il autrement du capital ?

      Si cette piste est bonne, elle me semble intéressante à creuser. et annoncerait la fin de l’obscurantisme capitaliste.


    • TTO TTO 30 septembre 2008 15:48

      C’est exactement la thèse soutenu par Gorz.


    • JAcky 30 septembre 2008 17:58

      Il me semble qu’il existe quelques differences dans les modes de circulation du capital et du travail, qui font qu’on ne peut pas reellement comparer leurs ajustements respectifs entre offre et demande. Les capitaux sont mondialises, liquides et interchangeables. Le travail l’est evidemment moins, meme s’il existe dans une certaine mesure une concurrence mondiale du travail.

      Neanmoins, je pense comprendre votre these, si l’on se place dans un contexte ultime, une sorte de fin de l’histoire economique. Que faire du travail et du capital le jour ou il n’y a plus de croissance. Ce jour est-il arrive ? si ce n’est pas le cas, comment expliquer le chomage et l’(apparente) surabondance de capitaux ? s’il n’y a pas/plus de perspectives reelles de croissance, le capital n’a t’il pas tendance a se concentrer et pour finir tuer le marche liberal sur lequel il prospere ?

      Heureusement, je ne crois pas que nous sommes a la fin de l’histoire economique. Il n’y a aucune raison a cela, en premier lieu parce que les 3/4 du monde ne sont pas encore entres dans l’histoire economique moderne.




       


    • Francis, agnotologue JL 30 septembre 2008 19:18

      La question de savoir si nous sommes arrivés à la fin de l’histoire économique me paraît prématurée et ne me semble utile qu’à ceux qui veulent botter en touche une hypothèse qui remettrait en cause bien des dogmes à partir desquels il y a encore et pour des générations, du grain à moudre.


    • JAcky 30 septembre 2008 20:28

      Je ne souhaite pas botter en touche. Au contraire, je cherche a comprendre la theorie que vous defendez. En tout etat de cause, je ne la comprends que dans un contexte d’extrapolation a l’infini d’hypotheses et non dans un contexte realiste de temps. En clair, c’est une theorie de laboratoire (il n’y a aucun jugement de valeur en cela d’ailleurs).


  • impots-utiles.com 30 septembre 2008 18:37

    A propos du chiffre de "40.000 demandeurs d’emploi supplémentaires" en France, annoncé dimanche par la ministre de l’Economie Christine Lagarde, François Bayrou a déclaré qu’il avait été enregistré "au mois d’août".
    "40.000 chômeurs supplémentaires, c’est à dire le plus mauvais chiffre qui ait jamais été réalisé en France depuis 1993, ça n’était pas la crise, qui vient d’éclater au mois de septembre, c’était avant".

    http://www.impots-utiles.com/laugmentation-du-chomage-nest-pas-due-a-la-crise-selon-bayrou.php


  • Botsu 30 septembre 2008 20:53

    En ce qui concerne votre version des 3 boucs émissaires : j’aurais peut être viré le pédophile pour y mettre le fonctionnaire et le chomeur. Ca me semble coller davantage à la réalité actuelle.


  • pseudo 30 septembre 2008 21:04

    Depuis des années les banquiers spéculateurs se sont enrichis avec des ventes à découverts, détroussant les petits porteurs. La technique est simple vous vendez des actions que vous n’avez pas sur un marché baissier puis en fin de séance vous les rachetées moins chères, soit une plus value garantie. Car en bourse on monte par l’escalier et descend par l’ascenseur.
     Aujourd’hui les banques se sont protégées de leur technique d’escroquerie pour leurs établissements financiers, laissant les autres actions à la crise qu’ils ont provoquée.

     Les banquiers sont les enfants de Satan. Mais bizarrement le chiffre 777 est tombé avec la chute de la bourse américaine, le chiffre de DIEU.

     

    Document Chère cliente, Cher client,

    Lundi 22 septembre 2008, L’AMF a pris des dispositions exceptionnelles visant à interdire la vente à découvert des titres des sociétés financières.
    Ces règles portent sur les actions émises par les établissements de crédit et entreprises d’assurance admises à la négociation sur les marchés français, ainsi que leurs dérivés.
    Ces mesures entrent en application à compter du lundi 22 septembre 2008 et pour une durée minimale de 3 mois.
    Ces dispositions sont similaires à celles prises dans les autres pays européens et aux Etats Unis.
    L’interdiction est générale et porte sur tous types de transactions, qu’elles soient réalisées sur le marché ou de gré à gré, au comptant ou à terme, de manière ferme ou optionnelle. Ainsi, à titre d’exemple, les ventes au SRD nécessitent une couverture de titres à 100%. De même, les achats de put non couverts sont prohibés.
    Nous attirons votre attention sur le fait que le non-respect ou le contournement de ces interdictions est considéré comme un abus de marché et que l’AMF a d’ores et déjà annoncé qu’elle engagerait toutes les investigations nécessaires pour s’assurer du respect des présentes dispositions.

    Vous trouverez ci-joint un lien vers le communiqué intégral de l’AMF :
    http://www.amf-france.org/documents/general/8421_1.pdf


    Liste des valeurs concernées :

    LIBELLES

    ISIN

     

     

    ALLIANZ SE

    DE0008404005

     

     

    APRIL GROUP

    FR0004037125

     

     

    AXA

    FR0000120628

     

     

    BNP PARIBAS

    FR0000131104

     

     

    CNP ASSURANCES

    FR0000120222

     

     

    CIC

    FR0005025004

     

     

    CREDIT AGRICOLE

    FR0000045072

     

     

    DEXIA

    BE0003796134

     

     

    EULER HERMES

    FR0004254035

     

     

    HSBC HOLDINGS

    GB0005405286

     

     

    NATIXIS

    FR0000120685

     

     

    NYSE EURONEXT

    US6294911010

     

     

    PARIS RE

    CH0032057447

     

     

    SCOR SE

    FR0010411983

     

     

    SOCIETE GENERALE

    FR0000130809

     

     

     


  • JONAS JONAS 30 septembre 2008 22:17

    @ l’Auteur,

    Ce que vous dites est presque exact, sauf que vous ne pouvez à ce niveau connaître quels pays arabes sont " Grande Loge " ou " Grand Orient ".

    Les obédiences Maçonniques, ont dogmatique commune sur le mondialisme, mais veulent chacune avoir le pouvoir.

    La Présidence des USA a une importance capitale et c’est le cas de le dire, dans cette domination, d’où la crise actuelle. Elle les conséquences de cette lutte fratricide.

    Les élections passées, tout rentrera dans l’ordre, et les perdants seront obligés et c’est, là aussi, le cas de le dire, contre mauvaise fortune bon cœur… !

    Ce qui ne connaisse pas les dessous des " Gouvernements des ombres ", y auront laissé des plumes, les initiés très peu.

    En Europe fut un temps ou c’était le clergé et le Vatican qui édicté la règle du jeu, il avait le pouvoir de faire tomber les têtes couronnées ! Aujourd’hui, ce sont " Les templiers ", qui mènent la danse….

    Vous pouvez faire de nombreux articles et disserter sur le sexe des anges, eux le détermineront…. :. !

    Bonne soirée.


  • frédéric lyon 5 octobre 2008 12:10

    Camarades !

    Militants du PS, militants du PC, militant des trotsko-machinchosistes du NPA !

    Il est temps d’abandonner le socialisme.

    Prenez exemple sur vos camarades Chinois ex-Maoïstes, et sur vos camarades Soviétiques ex-Leninistes qui ont enterré Lenine, Staline et Mao sous les fleurs.

    lls vous montrent le chemin de la sagesse.

    Suivez-le.

    Oui, nous savons que vous avez adhéré aux idéaux sanglants du "socialisme" dès vos premiers boutons d"acnée.

    Oui, nous savons qu’il est douloureux d’avouer que l’on s’est trompé, qu’on a fait des erreurs de jeunesse, que l’on a violé la fille des voisins de pallier, fauché des CD au Drugstore, et jeté sa gourme dans des tournantes dans les caves de tout le quartier.

    Mais ce n’est pas une raison pour ne pas revenir dans le droit chemin.

    Avouez vos erreurs, confessez vos crimes, car après tout ce ne sont que des crimes par procuration.

    Est-ce vous qui avez persécuté les Zeks ? Brûlé les juifs dans les crématoires ? Assassiné les koulaks ? Tué les Tchèques à Prague ? Organisé les procès de Moscou ?

    Non bien sûr, vous n’avez fait qu’applaudir et encenser les bourreaux qui ont fait le sale boulot à votre place.

    Vous êtes presque des innocents.

    Alors abjurer votre foi et revenez prendre toute votre place dans le monde réel, où nous avons réservé des emplois de domestiques.

    Puisque c’est votre lot.


  • frédéric lyon 5 octobre 2008 16:32

    Encore une perle.

    Tandis que des commentateurs s’interrogent en se grattant la tête, où ce qui leur en tient lieu, sur les "modes de circulation du travail et du capital", je n’avais pas relevé celle-ci de notre ami TTO, dont on voit tout de suite qu’il a fait des "recherches" sur les circuits intégrés et qu’il aurait dû rester dans son domaine de prédilection plutôt que de s’aventurer en Economie !

    "Merci pour ce commentaire. La question de fond que je me pose reste cependant la même. Pourquoi le capital ne s’investit-il plus dans la production ?"
     
    ........................

    Merci cher ami économiste d’occasion de vous poser cette question "de fond", mais le capital s’investit bien sûr dans la production, par définition même, où voudriez-vous qu’il s’investisse ?

    Le seul problème est que vous ne comprenez pas ce que signifient ces mots.

    • TTO TTO 5 octobre 2008 16:41

      Ah la belle suffisance de certains (beaucoup) éconnomistes ! il est vrai que les résultats actuels plaident pour eux. Argumentez et développez cher et brillant fredericlyon ! Je ne connais aucune autre discipline où tant de suffisance s’étale. Il est vrai qu’avec la vision profonde et fouillée de l’homo economicus !


  • pdth pdth 5 octobre 2008 16:54

    Notre hiStoire est jalonée de crises financières , on peut penser ce que ’lon veut du libéralisme économique mais il n’en reste pas moins que John Law est né en 1671 et Adam Smith en 1723, ce n’est pas une opinion mais un fait  ; Les crises finanicères existaient bien avant le Libéralisme.

    Le libéralisme ne va certainement pas pérécliter du fait de l’ épisode actuel car aujourd’hui le libéralisme a cessé d’être une simple base théorique , un choix d’organisation , c’est devenu avec les dernières évolutions techniques le fonctionnement naturel d’une société d’Hommes libres

    Est-il possible de disposer en temps reel des informations ? est il possible de déplacer en quelques secondes n’importe quelles sommes d’argent n’importe où ? est il possible de deplacer très rapidement des individus et du matériel à peu près partout ? l’Homme a t-il tendance à vouloir améliorer sa condition matérielle ?
    SI la réponse est positivie àpour chacune de ces questions , il n’y a pas de soucis à se faire pour le capitalisme.
    La question n’est même pas de savoir si par ci ou par là il serait possible d’instaurer quelques dictatures capables d’entraver la circulation des biens , des personnes , des capitaux et des informations , il faudrait que ce régime dictatorial soiit instaurer sur la planéte entière pour erradiquer définitivement les libertés économiques ...ce n’est pas gagné , certains peuples seront diffiicles à mettre en cage (pas tous je vous l’accorde) .

    Nous rentrons dans une période de turbulance , il est possible que les conséquences de cette crise soient majeures . Si c’ était le cas certains peuples choisiront peut-être, comme il y a 80 ans, de renoncer à leurs libertés et s’ égarerons plus ou moins sur les routes de la servitude , j’ai toutefois la conviction que des grandes nations et des peuples libres refuseront de se soumettre. je crois qu’ils finiront par triompher.

    Votre "optimisme " concernant la fin des libertés économiques me semble donc excessif même si je suis prêt à admettre que des régimes autoritaires , voire totalitaires puissent naitre du désarroi actuel et probablement à venir ..les mêmes causes ont en effet souvent les mêmes effets





  • garibaldi15 5 octobre 2008 18:05

    Frédéric Lyon peut-il me préciser à quoi il fait référence quand il écrit :

    ’’Brûlé les juifs dans les crématoires’’ ? 


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