vendredi 5 avril 2013 - par Beru

De l’instrument de paie à l’outil de paix

Comment reconnecter les salaires à la monnaie ? Le système financier au système industriel ? L'organe social à l'organe privé ? La nation à la communauté ? Comment établir un libéralisme durable ? Assurer la souverainté du peuple ? Quelques éléments de réponse.

Le libéralisme, le communisme et le socialisme ?

Dans un monde parfait l'entreprise suffit à combler tous les besoins mais nous ne sommes pas dans un monde parfait. Si le peuple est uni il est indestructible mais le peuple ne s'unit pas. L'entreprise appartient au peuple mais le peuple est pourtant l'esclave du travail et connait déjà sa guerre. La question est de contrôler ces guerres économiques et sociales qui vont de crises en crises, populaires, financières, en plus d'économiques (théoriquement controlable dans un système mondialisé, viable).

Le revenu obligatoire de base ?

Dans une entreprise, soit les fonds vont vers un salaire soit vers une consommation en repassant par la banque ou non, qui fait de même et en plus prête ou investit en contrôlant à moitié le taux d'intérêt et les politiques de réserve, mais toujours en retombant sur un salaire ou un revenu et en perpétuant les cycles. Mais comme les fonds sont libres ce qu'il faut c'est construire un système ou le salaire est payé avant toute chose, lors de chaque échange. Et puisque la monnaie est créée à la banque, et que l'économie est dirigée au niveau communautaire (Europe), le système social lié doit être mis en place dès l'émission depuis la banque centrale.

Le système social souverain ?

Le taux d'intérêt directeur et la politique de réserve (fiduciaire ou scripturale avec le système de réserve fractionnaire) existe pour soutenir l'économie de façon optimale avant d'être un moyen de rémunération pour banquier. Puisque la banque préfère percevoir des dépôts en temps d'inflation et dépenser en temps de déflation, le taux d'intérêt directeur doit être une anticipation (ou un rattrapage) de la situation de la production par rapport aux dépenses et à l'épargne telle que la banque verse une part de chaque intérêt équivalent aux prêts non-honorés des banques (la banque paie deux fois, un taux équivalent en moyenne à un taux directeur en période stable). Mais comme le salaire est payé avant toute chose et qu'ensuite vient le circuit social, et ensuite les dépenses, le seul moyen est de construie un système où tout le monde paie en même temps. Et comme, même en payant l'"Etat", émanation du peuple pour contrôler le système économique et social, c'est le salaire qui vient en premier lieu, le seul moyen pour constuire un tel système est une interface à insérer entre chaque agent, travailleur (personne physique), entreprise (personne morale), banque, et où les entreprises doivent payer une taxe équivalente au taux de désemploiement général (le revenu de base étant accordé à tout citoyen ancien travailleur) après que le travailleur ait payé la même taxe (le désemploiement est financé deux fois). La taxe sociale au peuple est assurée directement entre eux (si un salarié représente 1% du salaire global du système alors il reçoit 1% du salaire de tous les autres depuis leur entreprise respective), la taxe sociale d'entreprise est versée au niveau national, et l'intérêt social est reversé au niveau communautaire (ne serait-ce que pour assurer une puissance suffisante pour assurer le contrôle des ressources), avec un système similaire qui s'ajustera suivant le taux d'intérêt privé pratiqué par rapport à l'intérêt social versé. La taxe sociale des entreprises varie suivant leur productivité, l'intérêt social suivant la productivité de la banque et la taxe sociale des salariés de même (telle que le salaire minimal absolu soit assuré pour tous) Des taxes sur la consommation, la propriété et le capital pourront éventuellement être mises en place localement. Le droit du travail est établi nationalement pour tous les pays membres s'ils rentrent dans un certain model démocratique. Enfin en créant, avec la promesse de flux, de nouveaux instruments financiers, l'épargne et l'investissement sont soutenus. Le tout en favorisant les membres du système en le créant tel que rien qui rentre ne sorte.



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