lundi 5 septembre 2016 - par Jean-Pierre Llabrés

De la nécessité d’un consensus socio-économique pour que la France puisse se réformer dans l’équité

Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi si tant est qu'il soit encore envisageable.

Aujourd'hui, l'offre socio-économique se réduit à trois propositions :
1) protectionisme rigoureux,
2) libéralisme avec capitalisme plus ou moins bien assumé,
3) anticapitalisme irréductible.

Il conviendrait de faire consensus sur le fait que, contrairement à ce que croient trop de gens, le capitalisme n’est pas paupérisateur : il produit globalement des richesses mais il ne parvient pas à les répartir équitablement. Le but du socialisme est de parvenir à répartir ces richesses équuitablement.

De plus, la concurrence est la meilleure des choses à condition qu’elle soit loyale, non faussée.

Les libéraux ( de Droite ?) croient que le marché est naturel et qu’une "grande main invisible" régule naturellement les dysfonctionnements du marché, de l’offre et de la demande.

Au contraire, les ordolibéraux (de Gauche ?) ne croient pas que le marché soit naturel et ils pensent qu’il est impératif que l’État mette en œuvre des lois propres à restaurer et maintenir une concurrence libre et non faussée.

En toute immodestie, concernant les ordolibéraux, j’apporterai une nuance.
Au lieu de dire : « Le marché n’est pas naturel », je proposerais : « Le marché est naturel mais il n’est pas naturellement équitable ».
D’où la nécessité de réguler transitoirement le marché par l’État.

Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
l’accord intellectuel et du soutien moral de
Jacques SAPIR,
Économiste.

Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

INTRODUCTION :

Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

Cependant, au
Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
on peut préférer le
Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

Lire le lien, SVP :

Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

RÉSUMÉ :

Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

Objectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
II.1)


À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
II.2)
a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
II.3)
Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

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L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

Addendum :
À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

Lire le lien, SVP :
Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

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​Post-scriptum :
​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

= = = = = = = =
La chance de Cuba : son Économie d’État !
http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html

 



23 réactions


  • Daniel Roux Daniel Roux 5 septembre 2016 10:55

    La plupart de ceux qui écrivent sur l’économie semblent ne pas vouloir voir que les dés sont pipés.

    Il n’y a plus de capitalisme, seulement du capitalisme de connivence entre multinationales.

    Il n’y a jamais eu de concurrence loyale et non faussée mais des règlements, des directives, des normes, des procédures, qui protègent les multinationales en rendant toute entrée sur un marché juteux, coûteux et risqué pour un entrepreneur lambda.

    Il n’y a pas de marges de manœuvres budgétaires. L’endettement extravagant voulu par les conservateurs, type Reagan, pour réduire les programmes sociaux, ont produit des dommages collatéraux, les intérêts à versés, soit le deuxième poste budgétaire pour la France avec 48 milliards d’euros.

    Les chiffres du chômage sont truqués aux USA ( et dans les autres pays développés). La comparaison du taux d’emploi des actifs entre 1980 et 2015 donne une idée de la réalité du chômage, affiché officiellement à 4% alors qu’il dépasse les 10%.

    Les chiffres des PIB sont manipulés. De nombreux pays gonflent artificiellement leur PIB en y intégrant des éléments qui ne devraient pas y figurer, comme l’économie parallèle non taxée, par exemple.

    Les principales Banques Centrales faussent les marchés en achetant des obligations souveraines, des obligations d’entreprises et maintenant des actions. Ces achats sont financés par du papier monnaie qui entre en concurrence avec la vraie monnaie, celle qui provient de la production réelle de richesse. La mauvaise monnaie détruit la bonne monnaie au détriment de ceux qui économisent pour financer leur retraite ou les études de leurs enfants, par exemple.

    En imprimant autant de monnaie que les banques en demande, les Banques Centrales imposent les taux d’intérêts négatifs. Elles ont imposé, parallèlement, l’obligation, pour les banques, les assurances et au final, les particuliers à travers leurs assurances vies, d’acheter des emprunts à taux négatifs.

    Les taux négatifs entraînent tous les taux d’emprunt vers le bas, conduisant à la ruine les banques et les assurances, les obligeant à prendre des risques insensés sur des produits plus risqués, risques mis à la charge des clients qui n’ont aucun pouvoir pour les contrôler, ni même les connaître.

    Après les délocalisations massives, la révolution numérique, la robotique et l’intelligence artificielle, réduiront le nombre des emplois à pouvoir dans l’industrie et les Services.

    La paupérisation des classes moyennes est inéluctable. Elle commence à montrer ses effets déflationnistes par le sous emploi des génération nées après 1970.

    Le monde à changer de maître, les dictateurs ont remplacé les hommes d’état, les financiers ont remplacé les entrepreneurs, les chômeurs ont remplacés les travailleurs, les pauvres remplacent la classe moyenne.

    Et tout cela, sans que vous vous en doutiez, car aucun de ces sujets n’est traité par les médias.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 septembre 2016 12:29

      @Daniel Roux

      Quelle est votre proposition pour remédier aux maux que vous décrivez ?


    • Daniel Roux Daniel Roux 5 septembre 2016 12:50

      @Jean-Pierre Llabrés

      Mais proposition ne sont que des vœux pieux. Ce sont ceux qui ont confisqué le pouvoir à leur profit qui mènent la danse. Ils ne le lâcheront pas sans combattre avec tous les moyens que leur donne les systèmes dictatoriaux qu’ils ont mis en place.

      Puisque vous insistez :

      Les hommes politiques doivent reprendre le pouvoir aux banques centrales, mettre fin à la concentration des richesses.

      Le préalable est donc un retour sur la voie de la démocratie, à la Suisse en mieux, et cela n’est pas possible sans que la France quitte l’UE et l’OTAN.

      Les Français sont si méfiants vis à vis des hommes politiques qu’ils sont contraints d’élire, qu’ils préfèrent le collier de l’UE à la l’indépendance.

      L’issue sera donc tragique.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 septembre 2016 13:01

      @Daniel Roux

      « Les Français sont si méfiants vis à vis des hommes politiques »


      En démocratie, (mais, me direz-vous, la France n’est pas une démocratie), on élit les hommes politiques qu’on mérite.
      Il appartient aux Français(es) de changer leurs paradigmes socio-économiques (et autres).


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 septembre 2016 13:19

      Et c’est à des hommes « politiques » nouveaux et innovants d’aider les Français(es) à changer leurs paradigmes ! ! !

    • Spartacus Lequidam Spartacus 5 septembre 2016 18:33

      @Jean-Pierre Llabrés
      Le libéralisme démocratique participatif semble être le moins mauvais système.


      Suisse, Hong Kong, Australie, Nouvelle Zelande, Canada sont les premiers pays dans l’indice de liberté économique.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique

      Il recoupe presque à l’identique l’indice de prospérité mondiale : http://www.prosperity.com/

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 septembre 2016 20:25

      @Spartacus
      « libéralisme démocratique participatif »


      Pouvez-vous expliquer en quoi le libéralisme démocratique de la Suisse, de Hong Kong, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande et du Canada, est participatif ?  


    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 septembre 2016 12:48

      @Jean-Pierre Llabrés

      Les Suisses ont les revenus les plus élevés par habitant dans le monde, et la Suisse est l’un des premiers pays en termes de qualité de vie. 


      1-Le parlement national est composé de deux chambres dont la Chambre populaire, qui est élue par la représentation proportionnelle en vertu d’un système de listes libres qui permet à toutes les nuances de l’opinion politique de s’exprimer...

      2-La compétence du gouvernement fédéral se limite aux domaines spécifiés dans la Constitution....Point.

      3- Les citoyens peuvent créer un référendum s’ils sont capable par une idée d’obtenir 50.000 signatures. Vous avez le droit de contester la législation et de lancer des initiatives populaires

      4-La plupart des taxes sont directes et tout nouvel impôt fait l’objet d’un vote.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 7 septembre 2016 08:35

      @Spartacus

      Ma proposition est extrêmement participative.


  • Habana Habana 5 septembre 2016 13:25

    « Le but du socialisme est de parvenir à répartir ces richesses équitablement. »

    La vache ! J’ai du rester trop longtemps dans le coma !!
    En me réveillant, j’ai juste pu constater que le socialisme c’était : voler les travailleurs et les retraités, paupériser une population qui ne l’était pas encore (la classe moyenne), augmenter de manière considérable et irréfléchi les impôts locaux et fonciers ainsi que l’électricité (afin d’éponger les pertes abyssales d’AREVA, lamentablement dirigé par une incompétente notoire, et que l’état via EDF a dû racheter pour pouvoir « socialiser les dettes » sur le dos de tous les Français donc, mais toujours en privatisant les profits), arroser à coup de subvention l’arrivée massive de migrants à qui on donne des allocations aux noms plus farfelus les unes que les autres....et j’en passe !
    Merci de m’avoir ouvert les yeux !

    • zygzornifle zygzornifle 5 septembre 2016 17:25

      @Habana


      Définition du socialisme sur Wikipédia , il est ou ce gouvernement dans cette description ?????? Le mot socialisme recouvre un ensemble très divers de courants de pensée et de mouvances politiques 1) dont le point commun est de rechercher une organisation sociale et économique plus juste. Le but originel du socialisme est d’obtenir l’égalité sociale, ou du moins une réduction des inégalités.
       2) Plus largement, le socialisme peut être défini comme une tendance politique, historiquement marquée à gauche, dont le principe de base est l’aspiration à un monde meilleur, fondé sur une organisation sociale harmonieuse et sur la lutte contre les injustices...

    • Spartacus Lequidam Spartacus 5 septembre 2016 18:38

      @zygzornifle
      Le problème c’est que l’objectif est une absurdité.

      L’important est que chacun vive dignement et dans le bonheur. Rien a foutre de l’égalité et l’égalitarisme.
      Il y aura toujours des belle filles et des moches. Vous couperiez la France en parts égales, il y en aura toujours qui aura une parcelle de cailloux sans intérêt et en pente et une autre au soleil dans une belle crique.

      Le socialisme n’entraîne que la jalousie les uns aux dépens des autres.....C’est une idéologie de la « bonne conscience ».....avec comme solution systémique, l’argent des autres et jamais le sien.


  • hunter hunter 5 septembre 2016 18:44

    Bonjour Jean Pierre Llabres

    Je crois que vous êtes quelqu’un de sincère, contrairement à une certaine bande de fadas qui viennent régulièrement ici essayer de convertir les gueux à leur idéologie de loi de la jungle.
    Vos textes sont argumentés, structurés, ce qui me laisse vraiment croire en votre sincérité.

    Je vous remercie pour ça, si vous permettez.

    Mais....car vous vous doutez bien que j’allais amener un mais... ?

    Le problème, est que votre tentative d’humaniser un système inhumain ( je le répète, c’est très louable), ne pourra pas marcher !
    Pourquoi ?

    Eh bien, parce que c’est prouvé par les chiffres, les maths, les calculs élémentaires comme les fonctions dérivées !

    Ce n’est pas moi qui le dit, c’est là : https://www.youtube.com/watch?v=yiBrP7N9FkA

    Le monsieur là, que vous ne manquerez pas d’écouter, c’est un petit peu un spécialiste des chiffres, des maths, de la physique........école Polytechnique, comme son nom l’indique !

    Il est inutile que je vous fasse un résumé, parce que le gars là, il est bien meilleur que moi, et bien meilleur que tous les abrutis qui défilent sur le grand média consensuel !

    Donc écoutez-le, et vous allez comprendre vite, que rien ne peut amender le système, parce que simplement le système ou toute version d’amendement, fonctionnent sur les mêmes bases, et dorénavant, ces dernières sont niquées, complètement niquées !

    Il faut donc trouver un autre système, avec d’autres bases....mais écoutez plutôt ce qu’explique cet homme, ( et même les non-matheux peuvent s’y frotter), car il est très pédagogue et très clair !

    Bonne conférence

    Adishatz

    H/

    PS ! téléchargez la conférence, et écoutez-la ainsi comme vous voulez, quand vous voulez, sur la machine de votre choix !


    • jmdest62 jmdest62 6 septembre 2016 11:35

      @hunter

      Salut Hunter

      j’ai suivi votre lien ...excellente conférence , excellent conférencier dont j’ai apprécié l’humour .
      Mais dites-moi ...quand vous criez : « sus aux Sarrasins » , n’êtes vous pas , un peu , comme celui (donné en exemple dans la conférence ) qui a un bras gangréné et qui s’occupe de ses ongles incarnés .
      Les Français excellent dans la résolution des pbs qui vont se poser à la planète soit...
      mais pour que les français puissent bosser il faut impérativement qu’ils se débarrassent des « Zuniens » et de leur culture de merde.
      Sous couvert de nous avoir « libérés » ils ont colonisé

      1) nos esprits par leurs séries TV , leurs films (Clint Eastwood  smiley ) ,leur langue , leur musique et leur soit-disant « rêve américain » qui est l’anti-thèse de notre devise nationale ....sans parler du « communautarisme » .
      2) Notre politique par les programmes « young leaders » ,l’Otan (Dont les objectifs ont été détournés), L’UE , les fondations Soros etc
      3) Nos corps par les Mc Do , KFC Monsanto etc...
      4) Notre économie CETA , TAFTA , OMC , FMI etc...

      Virons les de France et d’Europe , Virons tous ceux qui ont collaboré , Nouons de nouvelles , vraies alliances équilibrées ...

      C’est la condition « sine qua none » pour qu’on puisse se mettre au boulot.

      @+


    • hunter hunter 6 septembre 2016 13:21

      @jmdest62

      Dans l’absolu oui, je suis d’accord, mais je ne peux pas en parler, pas honnête intellectuellement, car j’ai été élevé dans les deux langues, et la culture US je connais !

      Il y a la merde qui inonde le monde, et...........l’autre...c’est à dire un vrai raffinement, très inspiré il est vrai de l’Europe !

      D’autre part : oui, ok ils nous ont colonisé avec leur sous-culture, mais bon dans l’absolu, étions-nous obligés d’y adhérer... ?

      Non, en fait ! Mais on l’a fait, on s’est jeté dedans à pieds joints !

      Donc sont-ils complètement responsables.... ? Non, ils proposent (bon c’est vrai avec un peu la schlague quand même), et ceux qui reçoivent la proposition peuvent aussi dire, on en veut pas !

      Donc systématiquement tout leur mettre sur le paletot, pas d’accord !

      Nous avons accepté la servitude ! nos institutions en laissant 50% des pubs télé être en anglais, marquent leur soumission.....

      Je pense que le mieux est de maîtriser ce qui se cache derrière les US, déjà de parler la langue, pouvoir échanger.....ne pas en rester au superficiel, la culture en tant que produit d’exportation (Hollywood= dream factory par exemple...

      Ensuite, petit à petit réduire son influence, mais bon, faudra remettre notre culture à sa vraie place, et comme il est tellement apprécié de cracher sur celle-ci, puisqu’elle représente la France...

      Quant au point sur les sarrasins.....je ne chasse qu’un certain type de sarrasin, à savoir ceux qui viennent imposer leur combi hallal pour femme opprimée, les petits sarrasins français par le papier, qui crachent sans cesse sur les céfrancs, lles faces de craies, les lkouffars, qui insultent les filles et sont agressifs, vulgaires et incultes !

      Surtout quand ils font un retour aux origines, complètement bidon avec Allah......bullshit comme on dit à l’ouest de Brest !

      Mais quelqu’un qui est respectueux de là où il vit, qui ne vient pas imposer ces coutumes barbares dans les abattoirs, qui ne vient pas privatiser des plages pour que ses femmes déguisées en denrée se baquent, qui ne vient pas exiger des menus spéciaux et des heures de prière, celui-la ne me gène pas !

      Voilà, je ne dévierai pas de cette route dussé-je en payer demain le prix fort, celui du sang, bien entendu.

      Adishatz

      H/


    • jmdest62 jmdest62 6 septembre 2016 13:52

      @hunter

      Merci de votre réponse
      d’après ce que j’ai compris Le type de Sarrasin que vous chassez ce sont
      1) avant tout , des voyous ....sur ce point nous sommes d’accord il faut éradiquer
      2) des gens qui veulent nous « imposer » leur coutume ..là , je mettrais un bémol car (je vous l’ai déjà écrit) je pense que tout ce « tintouin » a été orchestré (et le sera surement encore pendant les élections : rester vigilant) par la petite bande à Sarko pour promouvoir le « retour du Nabot » .
      Quant à la servitude / aux US : Quand je vois comment ça s’est passé en Tunisie , en Egypte , et surtout en Ukraine , ( en cours au Brésil et Venezuela) j’en arrive à penser que Mai 1968 (vous aviez 4 ans j’en avais 14) était peut-être bien la première révolution « colorée » pilotée par les Zuniens (que De Gaulle avait viré un peu avant) et que pendant des années on y a vu que du feu.

      @+


  • CN46400 CN46400 6 septembre 2016 10:31

    Vous avez raison sur un point au moins : « dépasser la lutte des classes » !
     C’est ce qui arrivera lorsque la classe de « l’immense majorité (K Marx) » qui doit travailler pour vivre décidera d’arrêter de verser les dividendes à la classe de « l’infime minorité » qui vit du travail d’autrui tout en soumettant minutieusement l’état à ses intérêts.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 septembre 2016 10:40

      @CN46400

      La voie marxiste a déjà été explorée : un désastre total ! ! !


    • CN46400 CN46400 6 septembre 2016 12:00

      @Jean-Pierre Llabrés

      C’est quoi la « voie marxiste » ? Une société sans classes, sans état, sans armée et sans police ; où a-t-on vu cela ?
       Par contre on a vu des tentatives d’échapper au capitalisme qui n’ont pas pu, ou pas su, échapper aux contraintes imposées par le capitalisme encore ascendant. Depuis le début l’évolution des sociétés humaines n’a pas été un long fleuve tranquille, mais au final, les humains n’ont cessé de perfectionner leur société en la rendant toujours plus sociale. Et rien ne permet de dire que cela ne va pas continuer, ou que le capitalisme serait la fin de l’histoire !


  • tf1Groupie 6 septembre 2016 13:13

    « il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage »

    Tout-à-fait : la France a fait le choix de mettre en priorité la justice sociale et les minima sociaux au détriment de l’employabilité.

    Mais c’est un choix sociétal qu’on a du mal revendiquer ouvertement.


  • Doume65 6 septembre 2016 19:28

    « Les libéraux ( de Droite ?) croient que le marché est naturel et qu’une « grande main invisible » régule naturellement les dysfonctionnements du marché »

    Non, cette idée est celle des néolibéraux, sous l’impulsion de l’École de Chicago qui a donné le Consensus de Washington. Un libéral « normal » ne croit pas a ses foutaises.

    Autre erreur que je commettais moi-même il n’y a pas longtemps : La gauche, ayant entériné le néolibéralisme, est aussi libérale de nos jours que la droite. les différence ne se font plus que sur de conservatismes d’ordre moral. La preuve : l’extrême droite, la droite de la droite, n’est pas plus libérale que la droite, au contraire. Par contre elle n’est pas d’accord avec le mariage pour tous.


  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 20:22

    Quelques remarques relatives au Manifeste du Parti Capitaliste Français

    Tout d’abord, le socialisme, du moins à l’origine et tel que je le conçois (un peu) et le défends (un peu comme le fait un Michéa, par exemple), est loin de se réduire à un système qui vise à parvenir à répartir équitablement ces richesses que le capitalisme produit mais ne parvient pas à répartir équitablement. Il est d’abord et surtout, sinon le refus général du salariat, l’exigence d’un travail qui respect le besoin fondamental d’enracinement de l’homme, et permet des relations sociales largement fondées sur la dynamique du donner-recevoir. Ce qui n’exclut évidemment pas la possibilité de marchés.

    Or vous remarquerez que cela est tout à fait compatible avec votre slogan : « Se libérer de l’obligation de travailler et, pour y parvenir, consentir à produire tous les efforts nécessaires ! », que vous qualifiez de Paradoxe Fondateur du Progrès, pour cet être humain [qui] demeure avant tout créatif, inventif, dynamique et continuera d’innover. Mais, librement cette fois !... Je vous ferais également remarquer que la voie du socialisme des origines n’allait guère dans le sens du Progrès libéral - et qu’il reste d’ailleurs à démontrer que celui-ci corresponde (encore) à la voie consensuelle au présent. Le salariat est toujours une forme d’esclavage, mais il devient vraiment inhumain que dans la mesure où l’intéressé est dévoré par la machine, l’usine, l’asservissement au logiciel, etc.

    Je ferais aussi remarquer que l’idéal socialiste en question s’accommode donc mal, a priori, avec la formation de gros capital, industriel et autres, autrement dit de grosses entreprises, qui déshumanisent, mais qui impliquent aussi la division plus stricte du travail, donc le travail aliénant. Enfin, un peu plus accessoirement (?), avec une grosse machine d’entreprise, on conçoit plus difficilement que les travailleurs aient un contrôle sur la bestiole ; en tout cas, division et planification des taches obligent, on se voit mal aller dans le sens de la liberté du travail.

    La lutte de classes n’est pas tant une lutte pour le pognon et le confort ; la lutte de classe, c’est aussi la « courte vue du technicien » qui, plutôt libre dans son travail, ne peut se mettre à la place de celui qui est essentiellement asservi par un travail qu’il ne contrôle ni ne définit lui-même. Voilà aussi et surtout l’enjeu de
    « l’appropriation des moyens de production par le Prolétariat »
    - je ne suis pas communiste, et ma vision du socialisme n’est certainement pas celle d’un capitalisme d’État - ça, se serait d’ailleurs plutôt votre programme...

    Ainsi, si l’on tient compte des besoins humains, qui ne se réduisent pas, loin de là, à la répartition de richesses, le problème est loin de se résoudre par la redistribution équitable des dividendes. Je n’ai évidemment rien, a priori, contre l’idée d’une large redistribution des richesses et une grosse diminution des écarts de revenus, mais le problème que je soulève ici est que le dividende universel en question me paraît difficilement compatible avec la liberté du travail.

    La centralisation des moyens de production pose bien plus que le problème (sans doute contournable, oui, du moins dans une vision statique) des revenus. En parlant simplement d’ « acquisition » des moyens de production par le Prolétariat, vous gardez le prolétariat et vous oubliez ou ne comprenez pas que le plus important est la propriété d’usage. Besoin fondamental sans le respect duquel il n’y a pas de système économique intrinsèquement Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

    En pratique, pour ma part, voici en quelques mots la solution générale que je propose (outre une organisation démocratique des pouvoirs politiques au sens restreint). Toutes les formes d’entreprises sont tolérées, de la coopérative à la grande entreprise avec forte concentration de capital, mais toute forme d’impôt et de taxe sur les entreprise est doublement pondérée, d’une part, par un facteur proportionnel à l’écart type des salaires dans l’entreprise, d’autre part, par un facteur qui traduit l’inégalité de répartition des bénéfices entre dividendes et salaires (pour un donneur d’ordre ayant des fournisseurs à l’étranger, obligation légale de produire les grilles concernées pour toute la chaîne de sous-traitants étrangers). Je vois là un système vertueux et robuste ; je n’ai pas le temps de rentrer dans les explications / illustrations.

    Du reste, interdiction des « marchés » financiers (qui ne sont pas des marchés, abondance illimitée de l’offre oblige) : pas d’obligations (sauf publiques, mais non cessibles, matérialisées sur les comptes bancaires) ; prêt aux entreprises seulement par le crédit bancaire (socialisé) ; détention d’actions uniquement permise aux salariés de l’entreprise (à céder quand ils la quittent).


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