samedi 3 mai 2014 - par redrock

Des CGE à Alcatel-Lucent, Alstom, SFR, LFoundry… Naufrage de l’industrie française !

L’actualité économique de ces dernières semaines foisonne d’annonces très négatives pour le tissu industriel français qui ne cesse de se déliter. Ces tous derniers jours on apprenait le rachat de SFR par le câblo-opérateur Numéricâble, société du franco-israélien Patrick Drahi très « optimisée » fiscalement via Luxembourg, Guernesey, la Suisse et autres Antilles bien choisies, puis on découvrait l’OPA de l’Américain General Electric sur Alstom, fleuron français emblématique des centrales et réseaux électriques, du TGV et autres tramways, mais aussi des éoliennes et hydroliennes. 

Déjà, à l’automne 2013, les annonces de la liquidation de l’Entreprise de composants microélectroniques LFoundry ainsi que les projets de fermeture de nombreux sites français d’Alcatel-Lucent avaient sérieusement noirci le paysage économique français.

Le fait que toutes ces entreprises soient dans des secteurs de haute technologie et de grande valeur ajoutée souligne encore plus la gravité de la situation.

Les tableaux suivants nous rappellent l’évolution de l’industrie dans l’économie française.

Généalogie de ces quatre entreprises : les « Ancêtres » communs

Si l’on s’intéresse d’un peu plus près à l’histoire de ces entreprises on découvre qu’elles sont toutes plus ou moins liées à deux anciennes gloires des Trente Glorieuses Françaises, les deux CGE :

 

On peut lire un historique plus complet de ces deux fleurons de l’industrie française sur le site : http://environnement.geopolitique.over-blog.fr/article-qui-sont-les-veritables-extremistes-partie-iii-triomphe-de-l-argent-roi-118283286.html et http://environnement.geopolitique.over-blog.fr/article-ou-sont-les-veritables-extremistes-partie-ii-comment-le-systeme-oligarchique-a-t-il-pu-s-installe-117727220.html ; l’article s’intéresse plus précisément à la manière dont ces deux groupes géants ont pu traverser la période d’avènement de la finance reine des années 80-90, transition de l’économie colbertienne à une économie financiarisée sacrifiant à la fièvre boursière que découvrent alors les élites hexagonales.

En 1994 la structure du groupe Alcatel, nouveau patronyme de la CGE, apparait ainsi :

SYSTÈMES DE COMMUNICATION : ALCATEL
CA 113,3 Mds FF Commandes 109,9 Mds FF Effectifs 123700
ENERGIE ET TRANSPORT GEC ALSTHOM
CA 58,3 Mds FF Commandes 50,3 Mds FF Effectifs 72900
INGÉNIERIE ÉLECTRIQUE CEGELEC
CA 16,4 Mds FF Commandes 15,6 Mds FF effectifs 23 500
ACCUMULATEURS SAFT
CA 4,2 Mds FF Commandes 4,3 Mds FF Effectifs 6 300
SERVICES
CA 7,7 Mds FF Commandes 7,9 Mds FF Effectifs 7000

Le groupe est également bien représenté dans les médias par sa filiale Générale Occidentale, dirigée par A.Roux qui l'a restructurée et réorientée vers la communication. La GO est propriétaire du groupe Express, de la maison d'édition du Point, actionnaire du Courrier International, de CEP-Communication (27,4%) et du groupe de la Cité (34%). de 49% de Nostalgie, radio musicale de RMC, de 49% de la chaîne d'information européenne Euronews, de 49% de Plaisance Télévision, de 70% de Rediffusion, premier réseau suisse germanophone de télévision câblée. 

Le groupe a réussi à traverser sans encombre les épisodes de nationalisation puis de privatisation grâce aux réseaux d’Ambroise Roux et aux compétences de ses différents successeurs à la tête du groupe dont Georges Pébereau et le dernier en date, Pierre Suard.

 

La compagnie Générale des eaux s’est diversifiée dans les services aux collectivités, mais aussi dans le BTP (n°2), l'immobilier (1/3 de la Défense), les cliniques, la restauration collective (n°3), les médias (participation à Canal+) et comprend plus de 2700 filiales gérées de façon autoritaire et secrète par le PDG, Guy Dejouany, dit le Sphynx ; le vice président n'est autre que A.Roux l'ex PDG de la Compagnie Générale d'Electricité CGE. Le groupe a dû à Jacques Delors le fait de ne pas être nationalisé en 81-83.

En 1994 la CGE doit faire face à la montée de différents scandales de corruptions dans les marchés ( Guy Dejouany est même mis en examen à la Réunion) et surtout au risque de faillite de l'entreprise après la crise de 1992 (plus de 30 Mds F de passif en particulier BTP, immobilier).

 

Le monde connait depuis le début des années quatre-vingt-dix des récessions qui combinent à des degrés divers trois facteurs de ralentissement :

— le retournement du cycle d'investissement après l’euphorie du contrechoc pétrolier de 1986.

— l'éclatement des bulles financière et immobilière.

— puis le resserrement des politiques monétaires en réaction à l'accélération de l'inflation.

 

La situation politique de la France dans ces années là ne vient pas faciliter la sortie de crise : les socialistes ont perdu les législatives de 93, la droite est revenu aux affaires et l’heure est aux règlements de compte. L’économie a subi des alternances nationalisation-privatisation qui ont favorisé un actionnariat fragmenté avec beaucoup de participations croisées de groupes concurrents et ont fragilisé le contrôle boursier de grands groupes dans une bourse française dominée par des capitaux étrangers.

  • La gestion aventureuse du Crédit Lyonnais par J.Y.Haberer est rattrapée par la Crise et la quasi-faillite de la Banque est instrumentalisée à fond par la Droite. La gestion du dossier et l’affaire Tapie en sont encore des éléments d’actualité.
  • Symétriquement, la Gauche a monté en épingle un problème (relativement mineur) de surfacturation dans un marché entre Alcatel et France Télécom et le PDG Pierre Suard est finalement invalidé et mis en examen. L’affaire se terminera bien plus tard par un non-lieu. Serge Tchuruck, un ancien X, prit alors la tête du groupe avec une stratégie de rupture.
  • Balladur prépare alors sa campagne présidentielle de 95 et ne peut se permettre la faillite de la CGE de Dejouany, fleuron de l'entreprise privée, sur fond de corruption et dans les mêmes conditions de gestion aventureuse que le Lyonnais. Il fait venir Jean-Marie Messier (J2M, un autre X)) à la direction générale de l'entreprise avec des garanties de pleins pouvoirs et du soutien des institutions.

 

 

J2M et S.Tchuruk les architectes du démontage des deux CGE

Nos deux PDG vont sacrifier à la mode du « pure player » et de la gestion boursière et financière de l’entreprise ; ils vont restructurer les deux groupes en recentrant les activités dans un seul secteur puis procéder à des acquisitions dans cette spécialité avec les différents leviers ou montages de la finance et de la bourse.

 

Serge tchuruk « cède même Cégélec et Nexans (ex-Câbles de Lyon), pour faire d’Alcatel un « pure player » des télécoms. Cette stratégie est plébiscitée par les marchés financiers : le titre s’envole jusqu’en septembre 2000 - avant d’amorcer sa descente aux enfers. Cette aventure se révèlera peut être, à plus long terme, positive - il n’en reste pas moins que les acquisitions faites après 1998 ont été ruineuses et souvent inutiles. L’éclatement de la bulle Internet et le grand retournement des télécoms ont même failli emporter l’entreprise" (écrit l’économiste Elie Cohen). En privilégiant "l'entreprise dématérialisée sans usines" , S.Tchuruk plonge dans la bulle spéculative d'internet ; c’est ainsi qu’en 1998 il vend en bourse la filiale Gec-Alsthom, réalisant ainsi la plus grosse opération boursière de la place mais s’inquiétant peu du sort de cette filière stratégique et de son contrôle. Alsthom devient alors Alstom.

La fusion américaine avec Lucent en 2007 (le rêve américain de nos apprentis financiers !) se révèle en définitive très négative avec plus de 16000 pertes d'emplois et de lourdes pertes en 2009 ; P.Suard peut fort légitimement écrire :" Au terme de la décennie pendant laquelle le groupe perdit une vingtaine de milliards d’euros, Alcatel Alsthom avait disparu. Alcatel se débattait pour ne pas sombrer, le chiffre d’affaires était divisé par deux, les effectifs par plus de trois comme le cours de l’action comparé à l’indice CAC40."

Les sociétés actuelles Alstom et Alcatel sont donc issues directement de la Compagnie Générale d’Electricité ; les difficultés présentes d’Alcatel résultent directement des choix du PDG Serge Tchuruk et de la restructuration-domination par les Américains de Lucent.

Le groupe Alstom a connu de grosses difficultés financières après son introduction en bourse et a bénéficié de fortes participations de l’Etat (à hauteur de 21,4%) rachetées ensuite par le groupe Bouygues. Les orientations stratégiques du groupe ont souffert des divergences entre le PDG, Patrick Kron et l’actionnaire principal Bouygues, notamment sur la constitution d’alliances avec Aréva, EDF ou d’autres et l’opportunuité du choix privilégié de Bouygues lors des constructions de centrales.

Le manque de visibilité et de perspectives nettes dans la Transition énergétique n’ont pas facilité ces tentatives, rendues encore plus difficiles par l’indépendance revendiquée et ombrageuse du très libéral Patrick Kron. Le passage d’Alstom sous contrôle de l’américain GE est tout sauf anodin car Alstom est un maillon essentiel dans l’Energie et le Transport et reste l’un des derniers éléments de l’industrie « lourde » française ; il est en pointe dans l’architecture des réseaux intelligents, dans les éoliennes de forte puissance, dans les systèmes TGV et dans les études sur la séquestration carbone.

Si-comme le laisse penser le dernier volet du GIEC-la transition énergétique ne pourra pas se passer transitoirement du nucléaire et de la séquestration carbone, il devient impératif de garder le contrôle de ce secteur en envisageant des participations de la Caisse des dépôts CDC et en favorisant des regroupements avec EDF et Aréva.

 

La filiation de LFoundry avec la CGE est un peu moins directe. Le site actuel du Rousset, près d’Aix en Provence, a été racheté en 2010 par l’Allemand LFoundry à l’Américain Atmel pour un euro symbolique et ce fabricant américain de semi-conducteurs, issu de la Silicon Valley, avait lui-même racheté cette unité du Rousset à la société European Silicon Structures (ES2) en 1995. ES2 avait été créée en 1985 par une équipe de cadres issus d’Eurotechnique et de Thomson . Après les nationalisations de 1982, Eurotechnique avait été repris par le groupe nationalisé Thomson, filiale issue de la CGE, puis au gré des privatisations et des restructurations diverses elle deviendra Thomson-SGS puis ST-Microelectronics.

On peut voir dans l’article référencé au début de ce texte que les difficultés de LFoundry sont liées aux délocalisations dans un secteur de très haute technologie du silicium nécessitant de lourds investissements pour rester dans la compétition.

 

J2M et le démontage de la CGE (des eaux)

En l'espace de deux ans, Jean-marie Messier remet les comptes de la Compagnie Générale des Eaux en ordre- et en trompe l'œil- en se séparant de filiales douteuse, en vendant quelques affaires recherchées (les cliniques, des immeubles...), en minimisant les pertes immobilières, en ventilant les pertes d'un secteur dans les bilans d'autres filiales bénéficiaires et en rangeant les 26 Mds F de provisions publiques déposées pour l'entretien des réseaux d'eau dans les fonds propres de l'entreprise. J2M décide de renforcer la filière communication du groupe Cegetel SFR grâce à des participations renforcées dans Havas, Canal +, Pathé avec des portages financiers de Bolloré.

Le groupe devient Vivendi en 98 et céde progressivement ses participations dans l'immobilier et la construction : groupe CGIS (partie hôtelière cédée à Accor, immobilier à Nexity, Foncia, Unibail), CBC devient Eurovia, SGE cédé à Vinci. Stéphane Richard est chargé par J2M de la liquidation des actifs de la CGIS.

Le groupe se scinde en deux branches, Vivendi environnement et Vivendi communication. Le groupe fusionne en 2000 avec l'américain Seagram pour un coût total de 60 Mds € porté par la Bourse et devient Vivendi Universal. Vivendi environnement est introduit en bourse la même année et le groupe en abandonnera progressivement le contrôle, l'entité historique devient alors Véolia environnement en 2003 puis Véolia en 2005.

La frénésie d'acquisitions mondiales de J2M débouche après la crise boursière de 2001 sur des comptes dans le rouge malgré quelques manœuvres pour faire remonter le cours des actions après des pertes de 70% en une année. La tentation mégalomaniaque de J2M commence à inquiéter les actionnaires et les Banques ne suivent plus qu'à des taux de plus en plus hauts.

On attribue à Bébéar la décision de remplacer J2M en juillet 2002 et d'installer son fidèle J.R.Fourtou à la tête du groupe redevenu Vivendi. Le conglomérat CGE (des eaux) a donc bien été démantelé par J2M mais ses différentes composantes ont pu évoluer favorablement dans d’autres structures telles Nexity, Foncia, Unibail, Accor, Eurovia, Vinci ou Veolia.

La vente de SFR est liée à la volonté du groupe Vivendi de se recentrer sur les contenus et les médias alors que l’arrivée de quatre opérateurs et de la 4G sur le marché de la téléphonie durcit la concurrence. Le choix de Numéricable plutôt que de Bouygues pour la cession trouve son origine dans la forte inimitié entre les deux dirigeants Bolloré et Bouygues suite à de graves dissensions dans leurs participations dans TF1. Sachant que c’est Bolloré qui doit prendre la présidence du Conseil de Surveillance de Vivendi, le choix de Numéricable pour le rachat de SFR se comprend donc mieux !

Tout le secteur du cable, qui a bénéficié de fortes subventions publiques, risque donc de passer sous contrôle extérieur par la société Altice, câblo-opérateur luxembourgeois détenant 40 % des parts de Numéricable, devant la société américaine Carlyle Group (21,32 % du capital) et la société britannique de capital-investissement Cinven (13,27 % du capital).

Le PDG d’Altice, le franco-israélien Patrick Drahi, est un spécialiste des acquisitions par LBO, la dette étant ensuite remboursée sur le dos de l’entreprise ou par émission d’actions après restructuration. Tous les enjeux du très haut débit par câble passeront donc entre ses mains. Il s’agit là aussi d’un secteur stratégique et on a vu avec les programmes PRISM de surveillance universelle de la NSA qu’il convient d’être vigilant.

 

Le Bateau France coule… Il n’a pas encore touché le fond !

 



43 réactions


  • claude-michel claude-michel 3 mai 2014 12:45

    Les patrons ne sont plus au service de la France (cette époque est révolue)..ils travaillent pour le capital mondial..pour preuve les délocalisations des industries depuis des années..Ils serait temps que les syndicats le disent aux travailleurs et arrêter de leur mentir...Les années qui viennent s’annoncent terribles..le chômage va s’envoler et la pauvreté s’installer durablement dans notre pays... !


    • julius 1ER 3 mai 2014 14:23

      @claude michel

      et tu crois que ta Marine en dit plus aux ouvriers ????????

    • claude-michel claude-michel 3 mai 2014 14:59

      Par julius 1ER...heu..désolé mais j’ai personne dans mon entourage prénommé marine..c’est une amie à vous.. ?


    • Croa Croa 3 mai 2014 20:02

      D’ailleurs les grands patrons d’aujourd’hui ne connaissent plus rien de ce qu’il se fait dans leur boite, des métiers... Ce sont eux-même des financiers !

      Comment pourraient-ils servir le pays alors qu’ils ne servent même pas leur boites ??? 


    • Pere Plexe Pere Plexe 8 mai 2014 10:18

      Les patrons ne sont plus au service de la France 

      L’ont ils étés un jour ?


  • stetienne stetienne 3 mai 2014 13:11

    juste une petite remarque
    a la tete des grandes boites francaise on met que des x or maintenant les x ils sont internationalisé et feodé aux usa dont ils adoptent les coutumes
    vous voulez des entreprises francaises ben ne mettez plus aucun x a la tete des grosses boites ( d’autant plus faciles que les autres ingénieurs valent largement n importe quel X)


    • Croa Croa 3 mai 2014 20:10

      X n’a plus la cote et dans ces boites là il vaut mieux sortir d’HEC pour devenir patron. De toute façon pour pomper des sous au lieu de chercher à innover c’est mieux !


  • colere48 colere48 3 mai 2014 13:34

    Le mot qui vient à l’esprit est : déchéance

    c’est à dire

    abaissement, affaiblissement, atrophie, avilissement, bassesse, chute, corruption, décadence, déclassement, déclin, décrépitude, décri, dégénérescence, dégradation, délabrement, déliquescence, déposition, dépravation, déshonneur, destitution, destruction, détérioration, détrônement, disgrâce, éclipse, faute, flétrissure, forclusion, forfaiture, honte, ignominie, incapacité, inconduite, indignité, infamie, interdiction, misère, perte, rabaissement, rapetissement, ruine, sénescence, souillure, turpitude

    Tout cela à l’image de ceux qui nous dirigent !!


  • Bergegoviers Bergegoviers 3 mai 2014 14:04

    Quand le bateau aura pour vous touché le fond, vous pensez faire quoi ?


    Car chaque fois que vous dites qu’il coule (Fillon disait déjà qu’il avait hérité d’un pays en faillite, mais vous avez refusé de le croire), c’est simplement une conséquence du fait qu’il est déjà au fond et qu’il ne peut plus remonter.

    Du moins en conservant le système politique qui l’y a amené.

    Cette lumière que vous voyez au fond du tunnel et qui vous donne tant d’espoir, c’est un train qui fonce sur vous à pleine vitesse.

    • Marc Chinal Marc Chinal 3 mai 2014 16:17

      Le problème n’est pas politique puisque quel que soit le « personnage » en haut, c’est l’économie qui dirige tout.
      .
      Dans un monde monétiste, il faut tuer l’autre pour gagner. C’est la loi. Pas d’harmonie possible sinon stagnation. Le problème est peut-etre que les français ne sont pas assez des tueurs ? (sauf dans les colonies ?) Arf.
      Changeons REELLEMENT de paradigme.


    • Croa Croa 3 mai 2014 20:14

      Bien sûr que si Le problème est politique.

      Sauf que le pays doit redevenir indépendant pour pouvoir conserver ses industries : Pensez-y pour l’élection qui vient ! smiley


    • Marc Chinal Marc Chinal 3 mai 2014 22:18

      Alors pourquoi lorsque les dits « rouges » sont au pouvoir, ils ne trouvent pas la solution pour un monde harmonieux ?
      Réponse : parce qu’ils sont soumis à la dictature économique liée à l’utilisation d’une monnaie.


    • Croa Croa 5 mai 2014 07:44

      Tu as raison Marc, mais sur le principe car ici jamais les rouges n’ont été au pouvoir (et les roses ont largement démontré leur imposture.)

      Un large débat semble exister à l’intérieur du Front de Gauche, majoritairement productiviste et encore adorateur de la croissance, mais tout espoir n’est pas perdu. À suivre ? smiley


    • Marc Chinal Marc Chinal 5 mai 2014 12:20

      Pas de problème pour « suivre », les réels débats m’intéressent.
      Tes remarques sur l’intérieur du Front de gauche sont justes, j’ai perso quelques doutes sur leur envie réelle d’aller au fond des choses, mais je reste ouvert à tout échange (tant qu’il n’est pas monétaire smiley ).
      A suivre donc.


  • julius 1ER 3 mai 2014 14:21

    Le monde connait depuis le début des années quatre-vingt-dix des récessions qui combinent à des degrés divers trois facteurs de ralentissement :

    — le retournement du cycle d’investissement après l’euphorie du contrechoc pétrolier de 1986.— l’éclatement des bulles financière et immobilière.— puis le resserrement des politiques monétaires en réaction à l’accélération de l’inflation.

    @ l’auteur, 

    en fait vous oubliez dans cet article un élément important qui sous-tend tout le reste et c’est d’ailleurs,ce que l’on pourrait appeler «  »le Syndrome Madoff«  » c’est le« Core »du fonctionnement des multinationales, ou le PDG est nommé par le conseil d’administration et les actionnaires qui vont le nommer ou l’élire à nouveau s’il leur apporte les rendements financiers « attendus » et là c’est la spirale inflationniste, pour satisfaire des actionnaires avec des dents de plus en plus pointues, certains vont comprimer encore plus la masse salariale, via les restructurations, qui apporteront encore plus de dividendes( il n’y a qu’à voir lorsque qu’il y a des plans de licenciements annoncés comment les cours d’actions s’envolent en Bourse) et pour le PDG encore plus de chances d’être maintenu à son poste, mais comme dans le même temps les actionnaires s’enrichissent encore plus, le PDG pour ne pas passer pour un idiot, va à son tour demander encore plus,.... retraites chapeaux, parachutes dorées, primes , stocks options, tout l’arsenal y passe, ....... alors dans cette débauche d’intérêts croisés et de connivences et tout ce que çà implique, de concessions, de compromis, de compromissions, de marchandages de dessous de tables, de bonus etc..... l’intérêt d’un pays, le bien être d’un peuple ou tout simplement le simple fait moral de vivre ensemble et bien tout çà va très vite figurer dans la rubrique annexe du règlement intérieur de la boîte pour ne pas simplement dire qu’on passe çà tout bêtement en pertes et profits de l’entreprise....

    Voilà où nous en sommes et les bisounours qui nous parlent de sortir de l’Europe,de l’Euro.et du monde ou que sais-je encore, sans rien changer de ce modèle que nous subissons tous les jours, sont pour moi de doux rêveurs car la question fondamentale et elle concerne tous les peuples du monde entier si l’on ne change rien à ce schéma là, il n’y a aucune issue !!!!!!!!!!!!!!!!!


    • Croa Croa 3 mai 2014 20:19

      Sortir de l’Europe est une première étape indispensable : Seul un gouvernement indépendant peut aller à l’encontre des libéralités actuelles en posant ses règles et en nationalisant au besoin les industries les plus stratégiques.


  • Loatse Loatse 3 mai 2014 14:27

    Si j’ai bien à peu près compris comment marchait l’économie aujourd’hui, le salarié n’est plus le rouage essentiel de l’entreprise sans lequel celle ci ne dégage pas de bénéfices, mais bien un poids, un frein à la réalisation de plus de bénéfices..

    Ne parle t’on pas de « masse salariale » pour définir des hommes et des femmes qui mettent leur savoir faire au service de l’entreprise ?

    D’ailleurs je n’entend jamais dire qu’il faut augmenter cette « masse salariale » mais plutôt la réduire car elle constitue non pas une plus value, mais une charge !

    Elle est aussi l’instrument (du fait de l’annonce de sa réduction) qui permet la hausse des actions et l’enrichissement des actionnaires au détriment des salariés dont tout le monde se fout comme de l’an 40.

    Après, peu importe que l’entreprise ne réalise pas ses objectifs, car toutes ces transactions, ces investissements sont couverts par des assurances (cds) et qu’importe si ce sont les banques qui les détiennent et doivent en assumer le paiement.. Elles seront renflouées, si besoin est, par l’état soit par le contribuable fut il l’ex employé de l’entreprise coulée. (tant qu’il reste du jus dans le citron pressé..)

    En gros c’est comme si le quidam lambda allait jouer au casino ou au pmu et que, sa prise de risque étant prise en charge, il lui était devenu impossible de perdre.. sauf que le quidam lambda lui fonctionne toujours en mode équivalent travail (sauf pour son assurance vie..son plan épargne retraite toutes choses qui contribuent à alimenter ce système de spéculation)..

    Quand aux états certains ne pouvant pas dévaluer (faire marcher la planche à billet), d’autre s’ingéniant à imprimer jours et nuits des planches de billets de monopoly sèment guerre et désolation partout ou se trouvent encore quelques récalcitrants nantis de tonnes d’or, lesquelles serviront à rembourser ceux auxquels ils ont été confisq euh gardé en dépôt une fois le pays « ennemi » réduit en champ de ruine...

    car il ne fait pas bon refuser de la monnaie de singe en échange de biens et d’entreprises étrangères surtout si l’on a en réserve quelques lingots... certains traités dits de libre échange (ah ah ah) non plus.

    Mais bon, il ne faut jamais oublier que l’or comme l’argent papier, comme les titres ne se mangent pas... et qu’il arrivera bien un moment ou le serpent se mangera la queue.




  • franc tireur 3 mai 2014 15:20

    Après tout l’ économie évolue ,les groupes se réorganisent .
    Le problème est que plus personne ne tape a la porte du cac 40 depuis une vingtaine d’années . Les entreprises francaises ne grossissent pas car non incitées a le faire , sans parler de leur absence d esprit de conquete a la mondialisation mais egalement par appat du gain des patrons francais ( les allemands préfèrent investir et se developper que faire une plus value a la vente )
    Des entreprises comme Bouygues sont pretes a claquer leur pognon dans des opérations financières comme le rachat de SFR plutot que d’investir dans la technologie . Ce dossier est le symptome du mal économique francais .


  • Pyrathome Pyrathome 3 mai 2014 16:02

    Naufrage ?
    Pas pour tout le monde...
    http://www.boursier.com/actualites/economie/les-ecarts-de-revenus-se-creusent-entre-riches-et-pauvres-23815.html
    Et ce n’est pas un canard bolchevique qui le dit....
    .
    Est-ce que les gens vont continuer à se laisser escroquer encore longtemps ??
    La vraie question !!


  • Loatse Loatse 3 mai 2014 16:18

    L’investissement ? les banques ne suivent pas en France... trop frileuses (ou trop fauchées ? enfin pas en ce qui concerne les salaires de leurs dirigeants dont certains se sont augmentés de 30% en 2013)

    On a pas mal de secteurs ou l’innovation ne demande qu’un coup de pouce pour pouvoir passer de la conception à la réalisation...

    Après il reste le domaine de la concurrence... devenue déloyale dés lors que les entreprises privilégiant le moindre coût, n’hésitent pas à délocaliser tout ou partie de leurs productions et services dans des pays ou justement le cout de la main d’oeuvre est dérisoire... le tout au détriment bien entendu de la qualité, des salariés et fine du consommateur...

    Quand aux entreprises de téléphonie, d’assurance et bien d’autre, leurs commerciaux et leurs services après vente se trouvent en chine... (il ne se passe pas un jour sans qu’un chinois ne veuille me vendre une mutuelle, un abonnement de téléphonie mobile ou... des repas « gratuits » (l’arnaque repas-vente de fauteuils multifonctions à 3 fois leurs prix)

    Côtées en bourse ou pas, la question n’est pas là, la question qui se pose est celle ci : restera t’il en Europe assez d’européens pour acheter les produits de ces entreprises, sachant que :

    a) les français croulent sous l’impot
    b) les salaires n’augmentent guère, ceux de la fonction publique étant gelés
    c) les retraites idem
    d) le taux de chomage croît à vitesse grand V
    e) les loyers ne baissent pas
    f) les prix de l’énergie vont augmenter de 30%...

    et exporter avec un euro fort c’est pas gagné.




  • coinfinger 3 mai 2014 16:27

    C’est bien de montrer cette continuité dans l’erreur . On soupçonne une stratégie , malheureusement on a cette échappatoire qui nous laisse sur une psychanalyse inachevée de J2M et Tchuruk . On ne sait méme pas qu’elle a été leur petite enfance !
    Plus sérieusement n’eut-il pas été plus fructueux de montrer parallélement à ces rapports économiques innocents , les liens étroits avec les collectivités locales à tous niveaux , donc l’état , donc tout le personnel politique : le pouvoir .
    Faut-il rappeler le surnom de l’ex pdg de générale des eaux ? DIEU .
    Tout juste une métaphore .
    Peut étre aurait on là un commencement d’éclairage sur comment fonctionne notre société , parce qu’aussi il y a un rapport avec les bourgeoisies locales , tout projet est trés lucratif , pour celui qui est bien en cour , n’est ce pas ?
    On serait loin alors des généralités et du mythe état= intéret général .
    Ou (cachez ce sein que je ne saurais voir) , ces compagnies .


  • mortelune mortelune 3 mai 2014 17:07

    A ceux qui me liront je dis :

    Cet article est judicieux, honnête et bien écrit. J’ajoute qu’aux prochaines élections vous pouvez aller voter pour les mêmes ou bien d’autres pour que le tableau économique de la France soit dans un état d’épave tel, qu’il ne pourra jamais plus être renflouer. Depuis 1957 la France n’existe plus vraiment en tant qu’état, elle est devenue une province de l’UE construite en sous main par les US. Le peuple raisonne sur 10 ou 15 ans maximum, les autres raisonnent sur plusieurs générations. Nous regardons la télé, ils jouent aux échecs, nous envoyons les gamins au collège du coin, ils les envoient en Suisse. Bref ! Une nouvelle espèce d’humains se créait doucement au fil des années et nous la regardons s’en aller vers un destin qui ne sera pas le notre. C’est la destinée des maitres et la destinée des esclaves. 
    De temps à autre je regarde les gens au super marché et je pense à la famille Rockefeller. Finalement il y a autant d’écart entre eux et nous qu’il y en a entre nous et les Bonobos. 

    • mimi45140 4 mai 2014 22:00

      @ mortelune


      On a souvent du mal à se situer, j’espère juste ressembler plus à un Bonobos , ils
      savent se regarder dans une glace sans problèmes de conscience et n’ont pas à en avoirs . 

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 mai 2014 17:55

     « L’extermination de l’ industrie française par l’image » , comparaison 1968 - 2008. Les raisons sont multiples, mais toutes liées à l’ UE et à l’euro.

    -1- D’abord les articles 32 & 63 des Traités européens qui ont supprimé le contrôle des capitaux qui existe partout dans le monde, sauf dans l’ UE :
    « Libre circulation des capitaux à l’intérieur de l’ UE et avec l’extérieur ».

     Ce n’est pas formulé ainsi : article 63, mais cela revient au même, le Gouvernement ne peut plus empêcher les délocalisations, ni les achats d’entreprises, car il n’a plus à donner son avis sur la balade des capitaux.

    Montebourg remue de l’air et concourt au Molière du meilleur Comédien nommé Ministre de l’ Economie de la Ve République... Mais à part l’ UPR, personne ne vous expliquera l’article 63, ni aucun article des Traités d’ailleurs !

    -2- L’euro plombe la compétitivité des entreprises à l’exportation. C’est un cercle vicieux, moins on produit en France, plus on importe de produits venant des pays à bas salaires, plus il faudrait exporter pour équilibrer le commerce extérieur. « Relation euro/compétitivité » , l’euro est trop fort pour la compétitivité des pays du sud, et 30% moins cher pour l’Allemagne que si elle avait gardé le mark.

    -3- La France a perdu son siège à l’ OMC et ne peut plus négocier ses intérêts.
    C’est le Commissaire européen chargé des négociations commerciales multilatérales qui décide.
    Il a décidé, par exemple, de supprimer les quotas sur le textile chinois : toutes les entreprises du textile, des Vosges, du Nord et d’ailleurs, ont mis la clef sous le paillasson, laissant des milliers de chômeurs sur le carreau.
    « La France et l’ OMC »

    -4- La politique d’austérité plombe la consommation.

    -5- Les dépenses publiques sont coupées, alors qu’elles pourraient contribuer à soutenir la consommation.... . Mais la pseudo règle du déficit à 3% du PIB étant devenue religion européenne, seule l’ Allemagne tire, provisoirement son épingle du jeu, mais si la consommation européenne ne repart pas, elle sera dans les choux aussi.

    Pourquoi ne pas faire comme l’ Allemagne, comme nous le serinent nos Mamamouchis europathes ? « Parce que la France, n’est pas l’Allemagne ».

    Pour toutes ces raisons liées à l’appartenance à l’ UE et à l’euro, il faut en sortir pour remettre en place toutes les régulations et les droits souverains qui existaient auparavant.
    Et voter pour les listes de l’ UPR le 25 Mai pour qu’il ya ait une vraie opposition au Parlement !


  • coinfinger 3 mai 2014 21:26

    Sur la question de l’édification ou du maintien d’une grande industrie . Ou simplement de grandes entreprises .
    Il faut d’abord remarquer que directement ou indirectement ces grandes entreprises n’existeraient pas sans les marchés d’état . Ce n’est pas qu’une question Française , ainsi la Silicon Valley n’existerait pas s’il n’y avait eu au départ un organisme de recherche d’état qui laissait à qui le voulait le bénéfice de ces recherches en les applicant .
    Méme Facebook n’ aurait jamais démarré sans l’accés au fichiers des universités et ce , gratuitement .

    Il faut bien se rendre compte que tout ce qui est public à une dimension démultiplée par rapport aux affaires strictement privées .
    Ce dont ne se rendent pas compte la plupart des gens , c’est donc un moyen de gagner beaucoup d’argent trés rapidement .

    Pour tous ceux qui sont à l’interface public/privé il y a donc conflit d’intéret , y compris pour l’état lui méme qui doit étre bien servi et pour cela doit bien recompenser , bien que les contribuables ne veuillent pas que les fonds publics servent à enrrichir quelques uns .

    Un jeu subtil s’établit donc entre fonctionnaires proprement dit , politiques et entrepreneurs privés . Les régles de droits peuvent favoriser la vertu ou au contraire la concupiscence .

    Hors à notre époque deux choses sont flagrantes , quoique plus ou moins accentuées selon les moments et endroits :
     - le cadre légal , le bien commun est réduit au minimum
      - l’esprit n’est pas à la rigueur mais à la jouissance , il y a méme obligation à la jouissance individuelle .

    Méme en groupe chacun danse seul .

    Tant que la deuxiéme chose ne sera pas interrogée quelque soit le cadre ......


  • coinfinger 3 mai 2014 22:17

    La compagnie des eaux ! L’auteur de l’article ne sait probablement pas à quel point il touche là un élément chargé d’histoire et de culture
    dans notre pays . Il faut que j’en touche quelques mots .
    Vous n’ignorez pas sans doute que la question des eaux est un sujet qui a affecté particuliérement Mme Mitterrand , et que nous avons la particularité d’étre le seul pays au monde à avoir une compagnie des eaux privées . ( qui s’occupe de la perception d’ailleurs et c’est tout ) .
    Mais il y a plus encore . Une question a hanté le baron Haussmann toute sa vie : il n’a pu empécher que l’approvisionnement en eau de Paris se fasse en dehors et hors controle de la ville . Elle se fait en banlieue Sud là où aboutit une riviére détounée de son cours . Et surveiller bien qui est maire de cette commune , c’est le vrai patron de la région Parisienne .

    Mais il y a plus . Aux origines de l’état Français , de son indépendance par rapport à l’Empire il y a eu l’ordre de Cluny puis l’ordre de Citeaux . Le deuxiéme s’est coupé du premier ( Bernard de Clairvaux,
    réforme Cistertienne ) , l’enjeu était de réenvestir en terre et en travail , les gains , plutot qu’en Messes et commodités .
    Le principe de ces deux ordres était le méme organiser chaque Abbaye , dans un bassin de telle façon qu’elle controle l’eau . Et occuper l’espace de l’Empire à l’Islam ( Direction St jacques de Compostelle ) , quitte à passer sur le corps des peuples aquitains qui eux édifiaient des moulins sur les eaux .

    On peut élargir ou peaufiner les détails , il me semble quand méme que pour saisir ce qui se passe , il convient de saisir les choses dans une vision un poil plus élargie que l’économique où l’on veut les enfermer .


    • gogoRat gogoRat 4 mai 2014 23:38

      Merci pour cette mise au point fondamentale !

       pour l’anecdote : 
      C’est ainsi qu’on en arrive à un Véolia injoignable qui vous met régulièrement en relation avec ses huissiers pour faire payer des factures de consommation d’eau ... sans avoir pris la peine de relever votre compteur !


  • zygzornifle zygzornifle 4 mai 2014 08:56

    Le pédalo d’Hollande se nomme Titanic......


  • jeanpiètre jeanpiètre 4 mai 2014 09:13

    on remarquera que les deux boites que vous montrez en exemple ont fondées leur fortune sur le détournement de régie publique pendant la première partie du xxème siècle, s’attribuant des marchés par connivence sur le dos des consommateurs qui ne pouvaient plus choisir leur fournisseur, se diversifiant sur des activités avec pour clients des collectivités (ou le payeur final n’a toujours pas le choix du prestataire) et finissent par réclamer à grand cri des mesures avec le chantage à l’emploi quand leur choix économiques se sont faits absurdes (il faut dire qu’avec ce genre d’histoire industrielle, on ne peut leur demander ni d’innover ni de s’adapter)


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 mai 2014 10:09

    Jeanpiètre,
    Arcelor s’est vachement bien adaptée..., à Paul Lemploi.


  • Graffias Graffias 4 mai 2014 19:37

    Aux aaaarmes citoyens

    Formez vos batailloooons

    Marchoooons marchoooons

    Et qu’un sang impur abreuve nos sillons !

    (Refrain de la Marseillaise)


  • Pétition pour la nationalisation d’Alstom

    Nous proposons à ceux des lecteurs d’Agoravox qui s’opposent au démembrement d’Alstom de signer la pétition demandant la nationalisation de cette entreprise. Cela ne voudrait pas nécessairement dire transférer le pouvoir à des technocrates. Plusieurs formules différentes sont possibles, associant les personnels

    Le lien permettant de signer cette pétition est https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-fran%C3%A7aise-nationaliser-alstom


  • Spartacus Lequidam Spartacus 5 mai 2014 19:14

    Qu’ils sont nul les socialos.

    Pleurer sur les conséquences de la cause de leurs choix électoraux.

    Après tous les jours insulter les patrons de voyous ou d’esclavagistes, ils s’étonnent qu’ils partent tous créer et prospérer à l’étranger.
    Après tous les jours ostraciser les actionnaires, les voila qu’ils s’étonnent  de l’insuffisance d’actionnaires Français, non publics prêts à mettre de l’argent dans le risque d’investissement en actions d’entreprises.
    Après avoir pris l’argent des Français par la contrainte des taxes et impôts divers, au détriment de leurs pouvoir d’achat, ils s’étonnent que le marché des entreprises Françaises soit devenu peau de chagrin et que celles qui restent font la totalité de leur chiffre à l’extérieur....

     

    • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2014 20:00

      Vous accuserez les électeurs quand les conseils d’administrations et dirigeants seront élus par eux.
      En attendant que cette clique coopté et consanguine assume !


  • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2014 19:45

    Le capitalisme c’est le plus gros qui mange le plus petit.
    Rien de nouveau.

    Les sociétés « victimes » que vous citez ont profité de ce système en leur temps.
    La notion même de nationalité est obsolète dans ce monde.C’est quoi une societé française ? Celle qui a son siège internationale en France ? Celle qui est majoritairement détenue par d’autres sociétés supposément françaises également ?
    Celle qui produit majoritairement en France ?

    Soit on accepte le capitalisme et ses conséquences soit on le rejette.


    • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2014 19:55

      67 familles possèdent autant que la moitié de l’Humanité.
      Nous somme proche du point final.
      Mais il est sans doute possible d’approcher un peu plus le fait qu’une poignée possède la globalité des richesses de se monde !
       


    • Spartacus Lequidam Spartacus 5 mai 2014 20:50

      Encore une fumeuse étude gauchiste contreversée) reprise à l’envers.


      Par contre il ya une constante dans ces études que mêmes les faiseurs de stats marxostes ne peuvent dissimuler : ce qui ressort des études, c’est que la pauvreté et l’extrême misère reculent dans le monde. Peu importe que les différences s’accentuent. 
      Ceux qui se basent sur ces différences pour jouer les indignés font preuve de mesquinerie, d’envie, de jalousie et sont prêts à voler ceux qui sont plus riches qu’eux.


    • Pere Plexe Pere Plexe 5 mai 2014 21:20

      Dommage que les  de 3,1 millions d’enfants de moins de 5 ans qui chaque année
      meurent de malnutrition ne soient pas au courant...
      Pas plus que les 842 millions de personnes qui souffrent de la faim.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 mai 2014 12:32

      C’est bien de trop, mais qu’en aurait il été sans la mondialisation qui a réduit partout la famine sur terre (sauf dans les pays fermés Corée du Nord)....


    • Pere Plexe Pere Plexe 8 mai 2014 10:27

      « qu’en aurait il été sans la mondialisation qui a réduit partout la famine »

      Oui l’évolution du monde n’est pas complétement stoppé.

      Elle est seulement fort handicapé par un système économique inadapté inefficace et injuste.

      Mais comme sous la féodalité ou la préhistoire des progrès voient tout de même le jour .

      Sans que l’ont puisse sérieusement attribuer ces progrès au type de société.

      La supercherie est d’attribuer à la mondialisation ces progrès 


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