vendredi 26 mars 2010 - par ÇaDérange

Dette : la France emprunte pour deux générations !

L’agence France Trésor qui est responsable de la gestion de la dette de l’Etat Français vient de lancer une émission d’obligations sur ...50 ans. Un emprunt qui devra donc être remboursé en 2060 par ...les enfants de nos enfants.

Il s’agit d’un emprunt dont le montant n’est pas encore défini, entre 3 et 5 milliards d’euros à 4pct environ. A ce taux-là, ça veut dire que les intérêts à payer seront le double du montant emprunté que l’on devra néanmoins rembourser à la fin ! Les 3 ou 5 milliards empruntés nous en couteront finalement 9 à 15.

Sur le plan technique il n’y a rien à dire. Face à la masse des emprunts qui vont être émis par tous les pays du monde cette année, il faut nous mêmes émettre des emprunts attractifs pour les investisseurs si on veut qu’ils "prennent notre papier" plutôt que celui de l’Allemagne, plus sûr, ou d’autres pays un peu plus risqués mais plus rémunérateurs. Et il se trouve qu’il y a de la demande pour des placements à 50 ans comme le premier emprunt du même type lancé l’année dernière l’avait montré. Seule la Grande Bretagne a émis jusqu’içi des emprunts long à 50 ans mais en livre. Et puis au niveau où sont les taux en ce moment, il vaut mieux en prendre pour longtemps !

Il n’en reste pas moins que ça traduit que nous n’avons pas vraiment l’intention de nous attaquer à la résorption de notre dette puisqu’on en prend pour cinquante ans et qu’on ne croit pas beaucoup, à l’Agence France Trésor, que l’on ait un plan pour réduire la dette à moyen terme. 



71 réactions


  • foufouille foufouille 26 mars 2010 11:08

    dans 50a, on sera en faillite depuis longtemps


    • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 11:10

      Et toi toujours en course pour rejoindre mon jardin secret, laisse pas passer ta chance.


    • xbrossard 26 mars 2010 15:59

      Le nouveau système : la démocratie économique. Chaque acteur économique dans une entreprise est un acteur démocratique dans cette entreprise.
      Toutes décisions importantes dans une entreprise doit se faire avec un vote démocratique de tout les salariés concernés


    • plancherDesVaches 26 mars 2010 16:33

      Alchimie, puisque vous ne connaissez pas le monde du travail, je vais vous l’expliquer.

      J’ai souvent besoin des entreprises extérieures pour mon boulot, et, là, j’avais besoin d’une pièce mécanique dans les plus brefs délais. Dans ces cas-là, on n’hésite pas, on va directement dans la boite pour récupérer la pièce dès qu’elle est prête. Une boite de Mécanique dont le personnel étant actionnaire complet.

      Lorsque j’arrive, l’ouvrier qualifié (Bac Pro en mécanique) qui réalise ma pièce sur un centre d’usinage 5 axes me dit : « je suis dessus, c’est fini dans un quart d’heure ».
      Je reste donc là pendant qu’il bosse.
      Dès que c’est fini, il me tend la pièce et me dit : « passez à la comptabilité, ils vous diront le prix. Moi, je vais à la peinture pour voir s’il leur faut un coup de main. »

      1) pour ceux qui savent ce qu’est un ouvrier hautement qualifié qui maitrise un centre d’usinage (avec sa programmation) 5 axes, en avez-vous vu beaucoup qui prenaient dans leur poste le pinceau ou l’aérographe.. ???
      2) pour ceux qui connaissent le monde du travail, avez-vous souvent vu un ouvrier qui va VOLONTAIREMENT chercher du boulot alors qu’il continue à être payé même s’il ne fout rien.. ???

      Certes... le fric fait tout, non ?

      Les tontines ont de beaux jours devant elles.


    • appoline appoline 26 mars 2010 20:24

      @ Plancher,


      Tiens, plus de pognon ? Surprise, quand on voit au JT que les français partent encore à la chasse de la boite noire pour un coût de 20 millions d’euros. Mais où vont-ils les chercher les bougres, ou alors ils ont un bon alchimiste et ont enfin réussi à transformer le plomb en or. Mais j’ai un doute depuis 2007, le nain a dû foirer la lecture de la notice car il fait le contraire.

      Depuis déjà pas mal de temps les nations vivent à crédit, certaines ont monté des dossiers de surendettement comme chez les beaufs sauf que le FMI est là pour débourser l’argent du contribuable. D’ici quelques temps Eddy pourra à nouveau chanter « y’a que la Suisse que j’ai pas pu sauver », Dominique ne pourra plus aller se faire voir chez les grecs, Nana chaussera ses lunettes pour faire rentrer des sous dans la caisse". 

    • Croa Croa 26 mars 2010 22:06

      « Cette histoire des français sans scrupules qui vivent allégrement sur le dos de leurs enfants ça commence à bien faire. »

       smiley TOUT à FAIT !  smiley

      Il y a longtemps que nous devrions avoir TOUS comprit que l’endettement est une arnaque destinée à nous asservir et à permettre à quelques rentiers de vivre en parasite.

      Ceux qui n’ont pas comprit que nous sommes endettés éternellement
      (en pratique tant que nous ne nous révolterons pas) sont des idiots ou des enculés (profiteurs secondaires du systèmes tels les fantoches qui se font élires sous la poussée des grandes pompes médiatiques.)


    • Augustule pipo 27 mars 2010 21:29

      @Alchimie

      Bravo vous venez de comprendre pourquoi l’Europe ne fonctionne pas, c’est une copropriété !


    • xbrossard 29 mars 2010 17:14

      @alchimie

      donc si je vous suis bien, un système dictatorial est préférable en entreprise, car plus efficace ?
      et comme on recherche l’efficacité pour la société, l’état, je suppose que vous tenez le même raisonnement ?

      l’important n’est pas d’avoir un système « efficace », c’est d’avoir un système juste accepté par la majorité

      d’ailleurs dans beaucoup d’entreprises, l’efficacité n’est pas réellement voulu, quand on voit la guerre des petits chefs qui est généralisés et voulus par la hierarchie supérieur qui applique le plan : « divisez pour régnez »


  • impertinent3 impertinent3 26 mars 2010 11:12

    C’est un fait que les années bling-bling vont laisser une lourde facture aux prochaines générations.
    Mais de toute façon le prince Jean et le petit prince Solal n’ont pas trop de souci à se faire, le roi est en train de bien compléter sa pelote avant de lâcher la rampe (sous l’influence, dira-t-il de sa douce moitié, comme ça il ne perdra pas la face) dans deux ans.


  • John Lloyds John Lloyds 26 mars 2010 11:13

    Tant qu’ils trouvent des cons pour acheter leurs dettes ... Le problème, c’est qu’ils se rachètent les dettes entre eux, le pompon allant à la Fed qui a pratiqué le tour de force de se racheter la dette à elle-même. Mais cette cavalerie bancaire appliquée aux états ne saurait durer longtemps, car ce qui alimentait ce principe, l’économie réelle, n’existe plus. En clair, la pompe tourne à vide, le premier qui lâchera la barbichette du voisin engragera l’effet domino. L’affaire se règlera sur le terrain géo-politique, les états-unis étant condamnés à étendre leur hégémonie pour se financer, ce qui finira, un jour ou l’autre, par se heurter aux intérêts économiques des BRIC. Et les récents différents entre la Chine et les états-unis montrent que ce jour n’est pas loin.


    • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 11:18

      John, je pense que tu as du loupé un de mes commentaires où je parlais de Carlos Castaneda (CC pour les intimes), dommage.

      Je t’aurais bien mis capitaine de mon team sur la prochaine virtual regatta.


    • John Lloyds John Lloyds 26 mars 2010 11:21

      J’étais pas beaucoup là cette semaine, donne moi le lien, j’irai voir ce soir, faut que je me sauve là

      A+


    • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 11:22

      C’est chez Momo.


    • Jaimz 26 mars 2010 14:38

      Personnellement je suis intéressé pour acheter ces emprunts d’état garantie que je pourrai léguer à mes enfants.
      Le con c’est celui qui paye en général, non ?


    • John Lloyds John Lloyds 26 mars 2010 20:34

      CC sur un fil des trolls à Momo ? smiley  smiley  smiley Si j’avais le temps de chercher, j’irais voir juste pour rire smiley


    • Croa Croa 26 mars 2010 22:17

      « BRIC » ???

      Qu’es aquo ? Dis, ça mange quoi cette bête en hiver ? 


    • friedrich 27 mars 2010 09:16
      Pour l’ instant ça bouffe du dollar, après si tout va bien ça devrait bouffer de l’ occidental

    • friedrich 27 mars 2010 09:36

      hey kronfi c’ est pas parcequ’ on remet en cause le capitalisme actuel (aristos/banquiers—esclaves/contribuables) qu’ on va devoir forcémment bosser dans des kolkhozes après la révolution


  • TSS 26 mars 2010 11:17


    la dette n’existe que dans l’esprit des gens... !!


    • Cogno2 26 mars 2010 11:25

      Elle n’engage que ceux qui y croit ?


    • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 11:27

      Non, ceux qui m’ignorent et qui m’ont fermé la porte de reopen.


    • plancherDesVaches 26 mars 2010 17:00

      Tss : « la dette n’existe que dans l’esprit des gens... !! »
      Cela pourrait amener un paquet de réflexions et je me contenterais simplement de quelques informations.

      De nombreux accédants « propriétaires » américains ont préféré redonner leur maison à la banque (vu le fameux « cap » d’augmentation énorme des mensualités de remboursement et vu la chute de la valeur de leur « bien » qui faisait qu’ils payaient une fortune pour acheter une cabane en bois à 1000 dollars...) et ce qui va accélérer la chute, ou plutôt, la concentration gigantesque du système bancaire américain. Et cela ne semble pas fini.

      L’Islande vient, par référendum, (truc inconnu en France, le peuple est une merde) d’envoyer paître le remboursement dû aux English et Bataves. Ils pourront se le tailler en pointe.

      Les emprunts russes sont une affaire qui reste non soldée à ce jour mais les Russes ne sont pas idiots, ils savent qu’à la place de plusieurs millions de francs-or, il vaut mieux donner en échange 3 copecs.

      Donc, oui. Il vaut mieux envoyer balader un créancier et c’est ce que font régulièrement un paquet de sociétés dans le monde et plus particulièrement celles des US, toujours décidées à montrer un « certain » exemple.

      Il faut bien comprendre que les financiers ainsi que les politiques (leur bras armé) ont toujours voulu faire payer quiconque avait « besoin » d’eux.
      Ils n’ont pas réussi à titre individuel en transmettant la dette à un enfant, donc, ils socialisent les pertes (la contrepartie de leurs gains) à tous les pays.


  • PhilVite PhilVite 26 mars 2010 11:32

    Je pense que je vais lancer un nouveau produit financier basé sur la probabilité que cet emprunt ne soit jamais remboursé. A la clef : beaucoup de pognon à gagner facilement. Ça intéresse quelqu’un ? Attention, y’en aura pas pour tout le monde !


  • FYI FYI 26 mars 2010 11:45

    Ils me font rire jaune ces libéraux et leurs escroqueries sur la dette ...
    Effectivement ils sont acculés car plusieurs évènements font qu’ils n’arrivent plus à alimenter la pression de leur escroquerie.
    - L’économie réélle ne suit plus
    - L’immobilier s’éffondre
    - Les états ont vendu tous les bijoux de famille (vous imaginez l’escroquerie, c’est de la haute trahison)

    Résultat : Leur monnaie n’a pas d’assise réelle ou physique (càd le travail et les matières premières par ex.)
    Pour essayer de combler le trou la FED se retranche dans son ultime resourt (après le coup qu’il rachète leur propre dette), il autorise les banques à ne pas avoir de capitaux propre...
    Je m’explique :
    Il y a encore peu le ratio dit prudentiel était de l’ordre de 1 sur 11-12 (en gros vous avez 1 milliard d’euro de capitaux, la banque à le droit de « prêter » 11 à 12 milliards d’euro)
    En ce moment on en est dans le pire des cas à 1 sur 100 (si si)
    Désormais grâce à la FED plus besoin de capitaux propres, autant d’argent que la banque veut et ce quelque soit leur capital... La règle prudentielle saute !
    ça y est nous sommes dans l’argent virtuel, le but ultime de ces escrocs depuis le début, car oui c’est un objectif, cette « crise » est voulue sans aucun doute possible.
    Ainsi plus besoin d’argent liquide, tout par carte bancaire s’il vous plait, et pas de contestation possible ni de choix possible, d’ailleur vous pensez que quelqu’un à le choix en ce moment.
    Le vilain qui a obligé les français par passer par une banque est CHARASSE, le tonneau du PS.


    • Botsu 26 mars 2010 17:39

      Mais qui sont ces libéraux qui défendent la monnaie fiduciaire et le monopole des banques centrale et par extension des banques et Etats, au juste ;) ? Pouvez-vous m’en citer, à moi qui me considère libéral et qui n’ai jamais eu le plaisir de les rencontrer ?


  • Daniel Roux Daniel Roux 26 mars 2010 12:19

    L’agence France Trésor ne fait que son travail et n’a rien à dire sur les sources de nos difficultés.

    Pourquoi le budget Français est-il systématiquement en déficit ? Parce que les dépenses de l’état sont supérieur à ces recettes et dans des proportions autrement plus importantes que le déficit de la Sécu (dû en partie à l’état).

    Il est remarquable mais pas surprenant que les principaux plongeons budgétaires ont été réalisés sous la responsabilité de Sarkozy, une fois quand il était ministre de Balladur et maintenant qu’il est président.

    L’un des buts poursuivit par Sarko est la destruction de l’état tel que nous le connaissons. La dette monstrueuse qu’il crée empêchera toute autre politique que le désengagement des services publics.

    Un autre but est la constitution d’une rente perpétuelle pour les rentiers aux hauts revenus financiers des campagnes électorales de leurs poulains.


    • Croa Croa 26 mars 2010 22:33

      « L’un des buts poursuivit par Sarko est la destruction de l’état »

      Tout à fait !

      Reconnaissons toutefois qu’il ne fait que parachever un sabordage commencé par d’autres.


  • Julien Julien 26 mars 2010 13:07

    Bon, encore une fois, la dette de la France vient de la loi Pompidou-Giscard de 1973, et de l’article 104 du traité de Maastricht. En effet, ces lois interdisent à l’Etat de battre monnaie, et l’oblige à emprunter aux banques avec intérêt. Sachant que les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas, avec intérêt. Et c’est pareil dans à peu près tous les pays : cela explique, comme le fait remarquer Chantecler dans son commentaire, que tous les pays soient endettés.


    Les banques sont donc en train d’acheter tranquillement la planète, en vivant des intérêts perçus sur l’argent qu’elles prêtent, un argent qu’elles créent ex nihilo. Quand le banquier vous accorde un crédit, il crée cet argent purement et simplement.

    « Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi."
    (Maurice Allais, prix Nobel d’Economie 1988)

    C’est fondamental, c’est le premier problème sur la planète !
    Des politiciens commencent à s’en rendre compte :

    (prendre à 4:30)

    Sans les intérêt versés aux banques depuis 30 ans, la France n’aurait pas de dette :


    • Jashugally 26 mars 2010 14:05

      Merci Julien de rappeler cela !!!!
      C’est le plus grand scandale de tous les temps !!!
      EN espérant que les lecteurs d’AV s’y intéresse rapidement.


    • Botsu 26 mars 2010 17:24

      Raisonnement erroné de plus en plus répandu. Heureusement que l’Etat ne peut pas ’battre monnaie’ pour se financer, bien que ce soit ce qu’il fait plus subtilement - car indirectement - via la politique monétaire, comme vous le faites d’ailleurs justement remarquer. Mais la solution ne consiste en aucun cas à lui octroyer le pouvoir tout aussi incroyable d’imprimer à loisir la monnaie dont il a besoin. C’est dommage d’ailleurs que vos prémisses soient correctes et que les conclusions soient fausses.

      "Sans les intérêt versés aux banques depuis 30 ans, la France n’aurait pas de dette."

      En effet il se peut qu’il n’aurait pas de dette, puisqu’il aurait probablement volé intégralement aux citoyens les fruits de leur travail par le biais d’une inflation encore plus monstrueuse que celle que l’on connaît actuellement.


      Citer Maurice Allais, un économiste éminemment libéral pour étayer votre thèse relève presque de la fraude intellectuelle car comme dit plus haut, celui-ci accepterait les hypothèses qui fondent votre raisonnement mais certainement pas ses conclusions. Ce que Allais réclame probablement comme tout libéral honnête est un système ou la monnaie est confiée aux choix individuels, ou à défaut un régime d’étalon(-or), et ou personne ne bénéficie d’un contrôle exclusif sur celle-ci.

      Donner à l’Etat ou à toute autre autorité le contrôle sur la monnaie c’est accepter de mettre un pied dans la dictature. C’est accepter un système ou la monnaie n’a de valeur que celle des biens/services qu’on voudra bien vous donner en échange à un instant précis, en bref l’insécurité permanente de votre épargne.

      C’est aussi confier à une autorité centrale quelque chose qui à l’origine appartient aux individus et au marché, et permettre à des acteurs privilégiés (les hommes de l’Etat et les banquiers qui ont le monopole sur la monnaie) d’utiliser la tromperie pour mener à bien leurs projets, faussant de plus tout le système de prix sur le marché, encourageant la spéculation et de mauvais investissements. 

      Moralité, si vous n’en avez pas encore achetez de l’or et de l’argent pour vous protéger vous et vos proches contre les politiques monétaires / fiscales destructrices.


    • Julien Julien 26 mars 2010 18:07

      @Botsu


      Je ne comprends pas votre raisonnement. On reconnaît au crédit le fait qu’il évite l’inflation. Je suis d’accord avec cela : il y a une richesse à acheter, on délivre un crédit. Lorsque le crédit est remboursé, l’argent correspondant est détruit.

      Le problème est que dans ce raisonnement, on ne prend pas en compte les intérêts : ils viennent d’où ? Ils viennent d’autres crédits. Le système est instable, et en plus, il y a création monétaire en permanence (ce sont les intérêts). C’est simple non ?

      Donc, à mon humble avis, c’est votre raisonnement qui est faux.

      Donner à l’Etat le pouvoir de battre monnaie, cela veut dire que l’Etat peut très bien jouer le rôle des banques : accorder des crédits SANS intérêt. C’est simple. L’inflation qu’on constate aujourd’hui est due aux intérêts des crédits, qui est réinséré dans le circuit de l’argent ; c’est l’argent de la dette qui crée l’inflation.

      Quant à Maurice Allais, il est pour confier toutes ces affaires aux Banques centrales. Voici le premier lien Google qui tombe :


      .

    • DG. DG. 26 mars 2010 18:31

      @botsu
      "Heureusement que l’Etat ne peut pas ’battre monnaie’ pour se financer, ..« 

      les articles du TCE n’ont pas interdit seulement a l’Etat de »battre monnaie" au sens ou vous l’entendait, ils ont aussi OBLIGE l’Etat a emprunter, ce qui est pire.

      pour l’Etat battre monnaie, c’est emettre de l’argent au-dela de l’impôt recouvré par la loi de finance. chose qu’il faut limiter
      ET c’est aussi, l’avance de trésorerie au budget de l’Etat, laquelle est recouvré par l’impôt. C’est ça, qui a été interdit, et qui la plus grande escroquerie de tous les temps.


    • Botsu 26 mars 2010 18:49
      Je ne comprends pas votre raisonnement. On reconnaît au crédit le fait qu’il évite l’inflation. Je suis d’accord avec cela : il y a une richesse à acheter, on délivre un crédit. Lorsque le crédit est remboursé, l’argent correspondant est détruit.

      Le problème est que dans ce raisonnement, on ne prend pas en compte les intérêts : ils viennent d’où ? Ils viennent d’autres crédits. Le système est instable, et en plus, il y a création monétaire en permanence (ce sont les intérêts). C’est simple non ?

      Donc, à mon humble avis, c’est votre raisonnement qui est faux.

      Donner à l’Etat le pouvoir de battre monnaie, cela veut dire que l’Etat peut très bien jouer le rôle des banques : accorder des crédits SANS intérêt. C’est simple. L’inflation qu’on constate aujourd’hui est due aux intérêts des crédits, qui est réinséré dans le circuit de l’argent ; c’est l’argent de la dette qui crée l’inflation.

      Je vais essayer de vous répondre point par point :

      1/ C’est faux, le crédit ne protège pas contre l’inflation lorsqu’il est à l’origine de la monnaie et qu’il y en a toujours plus. Il limite la tentation d’emprunter pour l’Etat par rapport à une situation extrême ou celui-ci peut faire fonctionner la planche à billet directement, si vous voulez.

      2/ Je suis d’accord avec vous, je n’ai pas argumenté la dessus en premier lieu.

      3/ Je suis peu familier de ce problème spécifique, alors je ne peux pas y apporter grand chose mais il me semble que ce raisonnement est correct. Plus précisément ce ne sont pas les intérêts qui font directement croitre la quantité de monnaie, mais ils pousseraient celle-ci à augmenter exponentiellement car les intérêts de la dette ne serait-ce que pour leur paiement crée une pression à la hausse.

      4/ Je ne peux pas vous rejoindre sur le point de laisser à l’Etat le soin de gérer le crédit, car je crois en la liberté économique. Je suis au contraire pour déconnecter le mécanisme épargne/intérêt/crédit de toute interférence étatique, car j’estime que celle-ci est destructrice dans ce domaine et que tel n’est pas le rôle de l’Etat. Pour moi la vraie monnaie est au départ une marchandise portant valeur, et reconnaître ce fait basique empêche par définition les politiques inflationnistes. 


    • Botsu 26 mars 2010 18:49

      (Excusez le copier coller de votre message, c’était au départ pour moi et j’ai oublié de le supprimer)


    • ffi ffi 26 mars 2010 18:52

      En fait, je pense qu’il faut voir la monnaie comme une duplication du système légal.

      Le fait d’avoir de l’argent peut être vue comme une sorte de permission sociale. Ainsi, l’accès au soin doit être gratuit pour permettre à chacun d’être soigné. Ainsi, tout allocation est dénommée droit.

      Imaginons que tout la production soit mise dans un pot commun. Une logique juste serait que chacun puisse prendre une quantité dans le pot commun en rapport avec ce qu’il y a apporté lui-même.

      La capacité de créer du pouvoir d’achat, grâce au crédit, permet à certains de se donner des droits indus. Une bonne illustration de cette perversion, est la pratique des LBO.

      Par exemple (voir http://www.youtube.com/watch?v=cYi7l7Z8VM8)

      Un groupe d’investisseurs rachète la maison mère de Fenwick, en y mettant 800 millions de leur poche et en empruntant 3 milliards à des banques. Ces 3 milliards sont créés ex-nihilo par le mécanisme du crédit.  L’entreprise est ensuite pompée pour rembourser l’emprunt (licenciement, restructuration, pression sur les salaires, hausse des prix...).

      Dans un tel cas, les droits indus issus du crédit, loin d’apporter au « pot commun », en fait consiste à enlever du « pot commun ».

      Dans un tel cas, celui qui retire des productions du « pot commun » gagne le droit d’en prélever d’avantage... C’est le monde à l’envers. Si le mécanisme du crédit est utilisé pour détruire les infrastructures économiques, il ne faut pas s’étonner que la crise s’en suive et que le « valeurs » financière (ou monétaire) ne valent plus rien.

      Il faut donc un droit du crédit. Personne ne peut s’attribuer de lui-même des droits. C’est une prérogative de l’état.

      D’un certain point de vue, lorsque l’état demande de l’argent sur les marchés pour emprunter, c’est comme s’il demandait une permission aux prêteurs et leur donnait, par le jeu des intérêts, des permissions en bonus.

      Il faut donc un droit du crédit. Ceux-ci ne peuvent être attribué que sur critères, et ces critères doivent être républicains. Tout crédit ne doit servir qu’à une construction, pas à une destruction comme c’est malheureusement souvent le cas.


    • Botsu 26 mars 2010 19:27

      Je suis d’accord sur le fait que l’accès au crédit dans un système ou ’les crédits font les dépôts’ profite avant tout à celui qui peut s’endetter, et donc surtout à ceux qui possèdent, c’est un point de vue que les libéraux expriment fréquemment.

      Je n’ai pas pu visionner la vidéo en lien (supprimée apparemment) ; pour les LBO, si une poignée de gens sans morale peuvent acheter une entreprise et en retirer un profit après paiement des dettes, il faut d’abord que quelqu’un ait la volonté de vendre (pour x raison) une entreprise à un prix sous évalué. Ultimement l’entreprise étant la propriété de ses actionnaires des scénarios de ce genre peuvent arriver ; remarquez que c’est toujours la même histoire, plus le crédit artificiel est abondant, plus la prolifération de ce genre d’activités se trouve facilitée.


    • ffi ffi 26 mars 2010 21:12

      Désolé, la vidéo semble avoir été supprimée entre-temps, elle traitait d’un cas particulier (maison-mère de Fenwick).
      Sinon il y a celle-ci (mais c’est juste une explication) : http://www.dailymotion.com/video/x55zot_lbo-le-rachat-vente-de-societe-extr_news

      Le LBO, c’est vraiment pervers, parce que ceux qui rembourse la dette, ce ne sont pas ceux qui ont emprunté... mais ceux qui travail. La banque pourrait très bien prêter aux salariés pour qu’ils reprennent eux-même leur boite, mais non, une banque ne prête jamais pour cela.

      C’est un peu comme si tu achetais un château avec des domestiques et que tu faisait rembourser les domestiques en les faisant vendre le château par appartement. C’est une destruction.

      Bref, tolérer l’utilisation du crédit pour la détruire les infrastructures de production, ça ne peut pas aller très loin. Le crédit doit être absolument encadré légalement.

      Il correspond à la permission sociale de faire.


    • Croa Croa 26 mars 2010 22:42

      « EN espérant que les lecteurs d’AV s’y intéresse rapidement. »

      Il faudrait surtout y intéresser les gros médias... 
      Zone toujours réservé à la pensée unique où certaines vérités restent solidement prohibés !


    • Croa Croa 26 mars 2010 23:00

      à Botsu : « Heureusement que l’Etat ne peut pas ’battre monnaie »

      Tu penses donc que l’indépendance serait un mauvais choix. Quelle technocratie plus heureuse, à placer au dessus de la nation, a donc ta confiance ?  smiley

       smiley Développe ! smiley


    • pierrot123 27 mars 2010 01:06

      Tout est dit dans ce message.

      La fameuse « Dette » est en fait une confiscation progressive et inexorable de l’argent des Français au profit de quelques privilégiés qui s’en partagent les agios...

      Il faut revenir à l’époque où l’Etat pouvait « battre monnaie » ...
      Il faut demander l’abrogation de l’Art.104 du Traité de Maastricht !


    • ffi ffi 27 mars 2010 11:59

      à botsu « Heureusement que l’Etat ne peut pas battre monnaie »

      Malheureusement, l’état peut prélever des impôts : il se trouve que l’intégralité de l’impôt sur le revenu passe dans le remboursement des intérêts de la dette (et il en manque toujours).


  • JahRaph JahRaph 26 mars 2010 13:38

    LE VRAI PROBLEME VIENT DE L’ABANDON PAR LA FRANCE DE SON POUVOIR D’EMETTRE DE LA MONNAIE, au cours des années 1970.

    Avant, La France empruntait sans intérêt.

    L’Europe est un arnaque, notre déficit augmente et augmentera encore, quelles que soient les réformes anti-sociales que nous prendrons.

    Une seule solution : se réapproprier le droit d’émettre de la monnaie.

    ON EST UN PAYS OU ON NE L’EST PAS.

    Je rappellerais juste une citation du baron Von quelquechose (entendu dans la vidéo Zeitgeist) :
    « Donnez-moi le pouvoir d’émettre la monnaie d’un pays, et je me ficherai de savoir qui emet les lois de ce pays ».

    D’ailleurs, si quelqu’un a la citation exacte, ainsi que le nom du baron allemand, je suis preneur !! ^^

    http://blackmarianne.blogspot.com


    • plancherDesVaches 26 mars 2010 17:23

      Va falloir, Jahraph, que vous m’expliquiez pourquoi les US et le English « rachètent » leur propre dette, là...

      Ou alors l’Europe est trop honnête ou trop conne pour truander... ?????

      Le problème n’est pas la monnaie. Le problème est une petite crise du pognon en général pire qu’en 1929 car les « effets levier », les « créations monétaires », les « CDS en position nue » ont créé un pompage de tout le fric qui circule avec une efficacité dont on ne peut qu’être admiratif.
      Nous sommes même revenus à une concentration de fric pire qu’en 1929.

      Moi, je dis, les gars, respect.
      Pousser un système de merde à ce point, chapeau bas.


    • Botsu 26 mars 2010 19:19

      Le raisonnement tourne en rond. Fondamentalement le droit d’émettre monnaie n’appartient pas davantage à l’Etat qu’à une autre institution.

      D’ailleurs si l’on prend la monnaie en son sens originel (voir les interprétations de l’école autrichienne), l’expression « battre monnaie » est vide de sens, puisqu’on distingue d’une part la vraie monnaie qui est une marchandise comme une autre et ne peut être qu’extraite du sol, et les substituts de monnaie, qui sont à l’origine des créances payables en monnaie (historiquement, le billet de banque) puis des bouts de papier sans valeur attachée une fois que l’Etat en a décidé ainsi et en a imposé l’usage.

      Dans le sens ou vous l’utilisez à la limite, il faut comprendre l’expression battre monnaie comme « imposer l’utilisation d’une monnaie contrefaite en faisant passer un substitut pour de la vraie monnaie. » Que l’Etat ait le privilège d’émettre celle-ci ou qu’il l’abandonne à une banque centrale « sensée être indépendante », les conséquences sont tout aussi indésirables.


    • ffi ffi 26 mars 2010 19:20

      N’as-tu pas encore compris que l’UE, c’est un système de vassalisation de l’Europe occidentale ?

      De fait, l’Angleterre et les US utilisent à fond la planche à billet (disons plutôt les oligarchies de ces pays...) et l’UE l’interdit à ses membres...


    • JahRaph JahRaph 26 mars 2010 22:05

      @ffi : bien sûr que j’ai compris ^^

      http://blackmarianne.blogspot.com/2010/03/la-france-et-leurope.html

      (merci François Asselineau pour la démo)


    • Croa Croa 26 mars 2010 23:08

      à Botsu : « le droit d’émettre monnaie n’appartient pas davantage à l’Etat qu’à une autre institution. »

      Non.... C’est juste la première condition de son indépendance !

       smiley Ce qu’on peut lire comme conneries sur ce forum ! smiley


    • friedrich 27 mars 2010 13:14

      Bon commentaire JahRaph. Le baron von quelquechose c’ est Rotschild, un des boss de cette crapule de Pompidou qui nous a vendu aux banquier le 3 janvier 1973


  • georges 26 mars 2010 14:45

    on se débarasse de notre armée , des DOM TOM , de la Corse et du nucléaire et on aura meme des sous sous en plus . La france se prend encore pour ce qu elle n est plus depuis 2 siècles , rsauver le monde ca va comme ca .. il serait temps de se degonfler le melon pour enfin s oocuper des problèmes locaux


  • W.Best fonzibrain 26 mars 2010 14:54

    cet abruti d’attali voit il le vent tourner ?

     en tout cas, il nous dit qu’il faudrait créer un tribunal international pour les crimes écconomique et financier, bon bien sure c’est dans l’optique d’un gvtmondial, mais c’est sure qu’il faudra juger ceux qui ont foutu le systeme à terre.

    bref, c’est claire que sarko et compagnie veulent planter l’état nation, en fait, lorsque la dette sera intenable et la faillite réelle(très bientot), les élites décideront dans leurs grande bonté ’effacer toutes les dettes à la condition de prendre en main TOTALEMENT les nation, en enlevant le peu de pouvoir qu’il leur rest et les intégrant dans le NWO.

    le plan est parfait, vont il résussir, rien n’est moins sure, y’a quand même des gens motivé en face, mais j’imagine que des centaine d’analyste, prospectivistes travaille 24/24 pour anticiper les réaction des peuple, grace à l’analyse en temps réel des recherches internet mondial, ils ont des ordinateurs de malade qui cré des profis des gens, j’en suis sure, sans parler de face book ou des gens trop stupide mettent des phots de leurs vie, et parlent de leurs vie sans pudeur, le kgb et la gestapo en révaient, internet l’a fait.



    bref, qu’un conseil, acheter un terrain ,une cabane et étudir les technique de permaculture, et si vous avez un peu (ou bcp ) d’argent, achetez de l’or.

    et sinon, passez votrre temps libre à vous rensigner sur les moteurs à énergie, libre, fabriquez en vous même, y’a des pla sur le net, que ce soit dessystème à hydrogène, des aimant néo dyme judiscieusement placé, ou que sais encore, devenez autonome et paratger vos connaissance


    • FYI FYI 26 mars 2010 15:32

      Achetez de l’or c’est de l’arnaque !
      Pourquoi l’or aurait plus de valeur qu’une monnaie quelconque, attention ça sent la bulle ...
      On est au XXIème S., l’or j’y crois pas, l’or n’a pas de valeur intrasèque, c’est celle des joaliers et ne réussira jamais à financer une économie moderne, donc ...

      Achetez des terrains ? Avec quel argent et vu le prix c’est pas justifiable, ça sent la manip tout ça encore !


    • Botsu 26 mars 2010 17:35

      "Pourquoi l’or aurait plus de valeur qu’une monnaie quelconque, attention ça sent la bulle ...
      On est au XXIème S., l’or j’y crois pas, l’or n’a pas de valeur intrasèque, c’est celle des joaliers et ne réussira jamais à financer une économie moderne, donc ..."

      Mouahaha... pourquoi l’or aurait il une valeur ? Parce que des millénaires d’histoire le prouvent. L’or (et occasionnellement l’argent) a toujours émergé comme instrument d’échange lorsque le marché est libéré de la contrainte de souverains qui s’approprient quelque chose qui ne leur appartient pas, à savoir le contrôle de la monnaie. L’or a une valeur tout ce qu’il y a de plus intrinsèque, vous ne pouvez pas le contrefaire, et sa valeur il la tire de deux sources : ses utilisations industrielles, et sa fonction de monnaie.

      Par essence l’or est la monnaie à cause des ses propriétés, le papier n’en est qu’un simulacre. C’est aussi pour cela que les banques centrales cherchent à contenir le cours de l’or à tout prix, pour détourner les yeux du public de celui-ci et donner l’impression que la monnaie étatique est correctement gérée. Si vous ne croyez pas en l’or, très bien pour vous, mais pour la majorité des gens le bon sens suffit à les convaincre de sa valeur, même s’ils n’en saisissent pas correctement l’origine. Si vous avez davantage confiance dans le papier des gouvernements, vous allez probablement bientôt être déçu.

      La bulle est dans le fait que la plupart des gens sont convaincus que la monnaie fiduciaire est ’aussi bonne que l’or’, voir meilleure sous l’impulsion de théories économiques farfelues (néo-keynésiennes notamment), alors que l’évidence pointe le contraire : instabilité des prix, bulles à répétition, inflation permanente... et ce n’est que le début. 


    • FYI FYI 26 mars 2010 18:51

      « Parce que des millénaires d’histoire le prouvent. L’or (et occasionnellement l’argent) a toujours émergé comme instrument d’échange lorsque le marché est libéré de la contrainte de souverains qui s’approprient quelque chose qui ne leur appartient pas, à savoir le contrôle de la monnaie. »
      Vous parlez de quand là ?
      De l’Antiquité, du Moyen-Age ? ... effectivement l’Or en ces périodes permettaient avant tout de faire du commerce internationnal, mais maintenant il n’y a pas assez de capacité pour qu’elle puisse financer nos économies modernes ...


    • FYI FYI 26 mars 2010 18:53

      « Par essence l’or est la monnaie à cause des ses propriétés, le papier n’en est qu’un simulacre. C’est aussi pour cela que les banques centrales cherchent à contenir le cours de l’or à tout prix, pour détourner les yeux du public de celui-ci et donner l’impression que la monnaie étatique est correctement gérée. »
      Tout simplement qu’ils n’en ont plus, ils ont tout vendu ou dilapidé ...


    • Botsu 26 mars 2010 19:58

      , mais maintenant il n’y a pas assez de capacité pour qu’elle puisse financer nos économies modernes ...

      Vous dites que l’or ferait défaut, l’utilisation de l’or se heurterait effectivement au fait qu’il est très mal réparti à l’échelle du globe, mais ce n’est que la conséquence de sa démonétisation sous l’impulsion des gouvernements... ce n’est par contre pas un problème de quantité. Le stock d’or est globalement inaltéré d’année en année, et sa production fait croitre la masse totale à un rythme environ équivalent à la production mondiale, bien que là aussi il s’agisse d’un détail sans grande importance pour deux raisons :

      Les services rendus par la monnaie sont indépendant de la valeur d’une certaine quantité de monnaie, par conséquent dire qu’il n’y aurait pas assez d’or n’est pas fondé : le prix de la monnaie, c’est à dire sa valeur d’échange en biens et services sert justement de variable d’ajustement.

      On met également souvent en avant le fait que le volume de la production croitrait plus vite que l’or disponible ou encore l’augmentation démographique, engendrant ainsi des pressions déflationnistes permanentes. Jusqu’alors la réalité infirme ces craintes (le stock d’or suivait environ la croissance mondiale jusque récemment) et même si cela devait se réaliser, ce qui est probable, les ressources n’étant pas infinies, cela ne porte rien de nocif en soi.

      La déflation (l’inflation) en présence d’une monnaie stable en quantité n’est pas « mauvaise » ou « bonne », c’est ce qui l’entraîne qu’il faut examiner : si les prix baissent parce que la productivité s’accroît, ou au contraire montent à cause d’une rareté accrue, tant mieux, tout le monde s’adapte en conséquence. Si les mouvements de prix sont causés par des manipulations monétaires, là ils envoient des signaux faussés à tout le monde, et ils sont fondamentalement nuisibles.

      Par contre, oui l’utilisation de l’or ou de tout autre étalon monétaire strict empêche toute politique monétaire et par extension toute politique d’expansion du crédit, qui sont à l’origine de taux d’intérêts artificiellement bas, de bulles d’investissements fourvoyés et de crises, essentiellement comme celle qu’on connaît actuellement. Dans l’optique des néo-keynésiens qui conçoivent l’économie comme une mécanique qu’on peut diriger en tirant les leviers qu’il faut au moment opportun, ce serait dramatique et inconcevable, dans l’optique libérale/autrichienne, c’est hautement souhaitable car c’est là le remède à beaucoup de maux de notre temps. 


    • FYI FYI 26 mars 2010 21:12

      « On met également souvent en avant le fait que le volume de la production croitrait plus vite que l’or disponible ou encore l’augmentation démographique, engendrant ainsi des pressions déflationnistes permanentes. Jusqu’alors la réalité infirme ces craintes (le stock d’or suivait environ la croissance mondiale jusque récemment) et même si cela devait se réaliser, ce qui est probable, les ressources n’étant pas infinies, cela ne porte rien de nocif en soi. »
      C’est le risque de manque de crédit qui en résulterait, ce qui engendrerait une inflation grandissante au fur et à mesure des besoins élémentaires face à des besoins plus rentables ou à forte rémunération (on en arrive donc à de nouveau des bulles spéculatives)...

      Vous mettez en avant que l’Or serait une « monnaie » apolitique, indépendante des âfres des hommes d’influences, mais l’Or à l’heure actuelle est sous influence du marché qui est sous influence politique et donc dépendante de la monnaie fiduciaire. Aussi à ce titre il est très aisé comme vous le stipuliez de manipuler les cours, ce qu’ils ont déjà entrepris avec l’immobilier, les produits de premières nécessités, les matières premières dont le pétrole et maintenant et je le pense l’Or, donc effectivement on peut être septique sur la monnaie fiduciaire, mais des monnaies dites de refuges peuvent nous permettre d’avoir les mêmes assurances que l’Or d’autant sans les inconvénients. Le risque est que l’Or soit surévalué.

      Vous êtes un adepte de la pensée autrichienne occultée à celle de Chicago ?

      Je vous propose une présentation de 2 vidéos de création monétaire selon mes vues et en outre qui permettra de financer le Revenu Universel. Ainsi vous comprendrez pourquoi l’Or a mes yeux n’est plus la monnaie du XXIème S.


    • Croa Croa 26 mars 2010 23:50

      NWO ???

      dans le quoi ?

      à ceux qui voudraient acheter de l’or :

      Ne vous faites pas rouler ! Ne laissez pas l’or à la banque (sauf dans un coffre et matériellement !)


  • Aspiral Aspiral 26 mars 2010 15:44

    J’ai personnellement écrit de nombreux articles qui comparent un emprunt d’État à un acte pédophile symbolique. Ils ont été partout refusé. Le dernier en date a été proposé le 21 mars sur Agoravox. Il est peut-être encore das l’espace de modération. Et pourtant c’est bien la réalité. On finira par s’en rendre compte, quand la croissance supposée les rembourser ne sera pas au rendez-vous ou que cette croissance détruira encore plus la santé de ceux qui seront chargés de rembourser les dettes.
    Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le complexe de Colomb est la pire des armes de destruction massive.


    • Aspiral Aspiral 26 mars 2010 17:26

      Chaque mot a sa définition. L’un ne vaut pas l’autre. Ton effroi sera bien plus terrible lorsqu’on devra reconnaître qu’un État n’était pas comparable à une entreprise en ce qu’il ne pouvait rembourser sur les « bénéfices » mais sur les enfants des bénéficiaires !

      Voici l’extrait de l’article  :

      Mais un emprunt d’État n’est-ce pas aussi un acte pédophile à grande échelle ? Il en a toutes les caractéristiques : en empruntant, l’État prétend offrir du plaisir dans le présent aux citoyens électeurs, à charge de ceux-ci ou pire encore de leurs enfants de payer l’addition au futur.

      Chez l’enfant, le traumatisme pédophile bousille comme par irradiation les structures nécessaires pour se situer dans l’espace hiérarchique et dans le temps séquentiel : avant l’heur(e) ce n’est pas l’heur(e) ; après l’heur(e) ce n’est plus l’heur(e). Adultes, ils en deviennent plus ou moins des handicapés de la décision. Les séquelles de cette transgression sont souvent irréversibles. En effet, l’imprégnation des structures d’espace et de temps se réalise de la même manière que l’apprentissage d’une langue ! Après l’heur(e), c’est beaucoup plus difficile !


      Gouverner c’est prévoir ; pas parier !
      L’histoire jugera, mais à quel prix !


    • plancherDesVaches 26 mars 2010 17:37

      Aspiral. Si les mots ont en effet une signification pour toi, il ne s’agit pas de pédophilie, mais de prostitution.
      Le plus vieux métier du monde...

      D’un coté, « gagner sa vie », de l’autre, « corrompre ».

      Punaise. L’humain est franchement l’animal le plus à détruire des espèces vivantes.


    • Aspiral Aspiral 26 mars 2010 18:08

      Désolé pour cette précision sémantique, mais la prostitution se vit et se paie dans le temps présent, la pédophilie se vit dans le temps présent et se paie dans le temps futur. Ne nous énervons pas. Le temps futur avalisera ou infirmera ce que je prétends, actuellement de manière prophétique, selon un modèle de pensée non linéaire qui n’est pas à la mode actuellement. De toutes façons, on peut se mettre d’accord, je pense, sur le fait qu’il soit immoral de vivre le présent sur le compte du futur. La terre n’est pas un héritage à gaspiller mais un patrimoine à transmettre à nos enfants amélioré, ce qui est loin d’être le cas actuellement !
      Ah que je n’aime pas les débats qui tendent à réduire la vérité au point de vue de l’un ou de l’autre ! La Vérité est l’articulation des parts de vérité contenues dans les points de vue limités de chacun. Je sais que j’énerve avec ma thèse. Sans doute parce qu’elle est prématurée. Et aussi...Si ce point de vue était insignifiant, il ne susciterait pas une telle animosité, je pense.


    • FYI FYI 26 mars 2010 18:58

      « Désolé pour cette précision sémantique, mais la prostitution se vit et se paie dans le temps présent, la pédophilie se vit dans le temps présent et se paie dans le temps futur. »

      Ceux qui se prostitue le paie aussi après, traumatisme de l’instant et le dégout de ce qu’on a été après.
      Par ailleurs ces prostitués qui s’ignorent le comprendront à leur prise de conscience et là le système sautera.
      Voilà si j’ai un peu contribué.


    • Aspiral Aspiral 27 mars 2010 05:48

      Décidément, le complexe de Colomb est bien la pire arme de destruction massive... de tout ce et ceux qui confrontent ceux qui nagent le politiquement correct et la pensée unique, à courte vue, confinée aujourd’hui à un délire collectif sur l’amour et la liberté.
      Quand le résultat est mauvais, c’est que le raisonnement qui y a conduit est mauvais. On reconnaît l’arbre à ses fruits. Les fruits de la pensée linéaire sont devant nos yeux : quel désastre !
      Pauvre humanité ! Humanité de plus en plus pauvre. L’humus, l’humilité, est en voie de disparition à force de pesticides (lutter contre les symptômes, débrancher la lumière rouge de tableau de bord), l’enracinement du bon sens est de plus en plus difficile. Beaucoup déjà cherchent l’amour dans l’image de l’amour, car l’’amour vrai se noie dans des explications qui se prétendent des justifications. Au bout de la pensée linéaire des explications ne se trouve que famines, épidémies et massacres, Elle est alimentée par chaque maillon de toutes ces bonnes intentions qui pavent notre enfer de plus en plus quotidien.

      J’en reste là, pour cette fois-ci !


  • ddacoudre ddacoudre 26 mars 2010 16:05

    bonjour ça dérange

    je sais bien que sur le principe en vigueur tu as raison, mais la dette booste la faiblesse de la croissance, ou nous boostons la croissance verte en créant une banque du même non pour émettre de la monnaie dans ce sens afin de mettre en chantier des industries de dé pollution et de construction de puits à carbone et d’incitation aux productions propres, ainsi qu’a la recherche d’énergie de remplacement ou accélérer celles en cours, alors il y aura de la croissance tous en réduisant la nocivité de nos productions. en cela il y a un chantier colossal et un futur dont nous n’avons pas idée, mais ils faut virer les marchands qui nous raconte que l’on doit emprunter leur argent pour faire cela contre remboursement d’intérêts, et qui ne regardent ce marché du futur que quand ils est juteux pour leurs poches. avec ces analyses nous en arrivons a dire des connerie comme ces parlementaires allemeands ;
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=72236

    cordialement.


    • Croa Croa 27 mars 2010 00:02

      La croissance est elle-même un fléau, celui qui mène le monde à sa perte.

      Le crédit est un dopant économique nécessaire à la croissance. Rebaptisé dette les masques tombent et dévoilent notre asservissement.


  • zelectron zelectron 26 mars 2010 16:07

    Ah ! les bons de la Semeuse... ! c’était le bon temps... !


  • frédéric lyon 26 mars 2010 16:29

    Un bon conseil pour tous les épargnants européens :


    Vous qui déteniez autrefois vos avoirs en francs français, ou en lires italiennes, c’est à dire dans la monnaie de votre pays d’origine, vous les détenez aujourd’hui dans une monnaie garantie en dernier ressort par l’Allemagne !

    Quel progrès !

    Aussi, dans l’avenir, et quoi qu’il arrive, il vous faudra garder ces avoirs dans cette monnaie Allemande. 

    Quel que soit son nom : Euro ou Mark.

    Et le plus loin possible de votre inspecteur des contributions. 

    Car le couillon c’est toujours celui qui se fait refiler le mistigri en dernier et qui doit payer l’addition.

    Or je pense que les plus malins d’entre vous ont déjà compris qu’il allait y avoir une addition !! 

    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 26 mars 2010 18:00

      Pour l’achat des territoires, c’est dans le but d’assurer leur autonomie alimentaire en cas de pénurie ou de spéculer un bon coup : le prix des terres devrait augmenter ainsi que le prix des produits agricoles.

      Pour l’or , c’est également de la spéculation : certains sont persuadés que l’or va prendre de la valeur ou que du moins il perdra moins de valeur que les bons d’Etat...


  • BA 27 mars 2010 00:14

    D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB  ?

    La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

    La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

    La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

    La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

    La dette publique de l’Islande sera de 134,1 % du PIB.

    La dette publique du Japon sera de 239,2 % du PIB.

    C’est à la page 30  :

    http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf


  • elec 42 elec 42 27 mars 2010 10:21

    tous le monde à intérets a se que le système perdure,on ne parle pas du remboursement de la dette,mais uniquement,de ses intérets,la grande finance ne veut surtout pas changer un système qui leur rapporte des sommmes colossales en encaissant uniquement les intérets de la dette.


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