samedi 28 mai 2011 - par lauraneb

Du mensonge economique au fascisme financier

Qu'est ce que le capitalisme ? C'est un systeme économique qui prétend créer de la richesse en opposant ses participants par la concurrence. Un jeu en quelque sorte, comme le monopoly par exemple. Elle induit deux choses : l'obligation absolue d'un concurrent (essayez de jouer au monopoly tout seul), un gagnant et un perdant. Le capitalisme est donc un systeme binaire gagant-perdant basé sur l'opposition de deux parties.

Le premier mensonge : "le systeme capitaliste crée de la richesse." est idéologie pronée par les pouvoirs en place. Or aucun système quelqu'il soit ne crée de la richesse. Et même si c'était le cas, ça n'a aucun intérêt car seul l'homme donne de la valeur à une chose. En d'autres termes, le systeme capitaliste sans l'humain n'a aucune valeur. Ce qui veut dire que tout pensée politique, économique et sociale qui tend à fondée sa société sur autre chose que l'humain est vouée à l'echec et conduit irrémédiablement à l'écroulement de ce système. Elle nous amène à une vérité absolue : que seul l'humain crée de la richesse.

Ainsi toute société qui n'envisage sa structure que sous l'angle capitaliste et financier est appelée à disparaitre en implosant par l'épicentre : l'argent . En ne reconnaissant plus de valeur à ce qu'est l'humain, en dévaluant sans cesse l'humain et ce qu'il apporte par sa création, l'humain décroche de cette société, et sans humain il n'y a plus de société qui tienne.
Ainsi toutes les sociétés occidentales sont appelées à disparaitre, ainsi que toutes les sociétés qui auront suivi leur modèle basé uniquement sur la valeur argent par morcellement et éclatement de ce modèle....

La crise économique que nous venons de traverser n'en ai que le reflet, c'est un seisme qui nous prévient du danger, tout comme les autres seismes économiques que nous traversons depuis trentes ans... Il va y en avoir d'autres, de plus en plus forts, de plus en plus impactant sur nos sociétés, de plus en plus mortels pour les plus démunis....La violence de nos sociétés dites modernes en est l'autre témoin : des humains prônant leurs propres règles de vie, redéfinissant leurs propres territoires, recréant leurs propres sociétés à l'interieur de la société, car le système économique, social et politique les a rejeté à l'extérieur de ses frontières...

Le second mensonge idéologique est la concurrence. Le système capitaliste s'appuye l'opposition de deux parties au minimum. C'est à dire que sans concurrent, le systeme capitaliste s'écroule, irrémédiablement, puisqu'il na plus lieu d'être...J'en veux pour preuve, que celui ci traverse des crises successives depuis la chute du mur de berlin, symbole de la fin du modele s'opposant au capitalisme. J'en veux pour preuve la nécessité absolue pour Bush d'inventer des armes de destructions massives afin de créer un opposant, j'en veux pour preuve 15 ans de chasse à l'homme...Tant qu'il n'était pas arrété, tant qu'il était en vie, il y avait un opposant...Pourquoi a t'on déja trouvé un remplaçant ?

Le troisieme mensonge est les ressources illimitées. Or notre vie et notre survie dépend de notre environnement. Elle constitue dès lors une forme de richesse. Nous le savons tous aujourd'hui, La Nature n'a pas de ressources illimitées. De ce fait le système capitaliste n'est pas basé sur la création de richesses mais sur le fait d'acquerir les richesses de l'autre. On déshabille Paul pour habiller Jacques, non dans le partage juste et équitable mais dans l'anéantissement de l'autre. De ce fait nous pouvons dire qu'il y aura toujours un perdant, un pauvre, un dépossédé qui sera exclu car justement il n'a plus de richesse à mettre dans le jeu capitaliste.

Ainsi le modèle économique libéral n'oeuvre pas pour le bien de l'humanité. Il ne peut engendrer que de la rancoeur, de l'exclusion, et au final des guerres entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas...Dés lors, nous pouvons voir dans le jeu capitaliste un systeme binaire gagnant-perdant, qui conduit systématiquement au chiffre 1, a celui qui a tout les pouvoirs, à la dictature. Maintenant que j'ai battu tous mes concurrents, que je suis au sommet, que je possède tout, que faire ? Il ne peut y avoir que deux alternatives :

Soit vous imposez aux autres votre pouvoir, votre suprématie, c'est a dire que vous vassalisez les populations, vous leur imposez votre pouvoir, vous imposez aux pauvres ce qu'il doit etre et faire... c'est la dictature, le fachisme financier... Idéologie qui semble remporter beaucoup de suffrage politique actuellement, en particulier dans tous les pays occidentaux...

Soit vous redistribuez votre richesse accumulée, pour ne pas que ceux qui n'ont plus viennent vous menacer, tout simplement parce que vous vous retrouvez tout seul, isolé tout en haut de votre pouvoir absolu. L'histoire ne manque pas d'exemples de pouvoirs absolus et de ce qu'ils sont advenus...Tout simplement parce que c'est un non sens, c'est une négation de la vie et de l'humanité.
Vous remarquerez quel choix a fait Bill Gates qui a amené Microsoft au sommet. Vous remarquerez de la même façon quel choix prétend faire le gouvernement français actuel ou ce que sous entend les propos de Monsieur Wauquiez ou la politique européenne menée par la banque centrale...

Ainsi dans tous les cas de figures, le systeme capitaliste et liberal ne pourra jamais apporter la paix car il est basé sur une violence faite à l'autre. Le systeme capitaliste est violent et s'appuye sur l'opposition. Donc toute forme d'opposition violente au système capitaliste, ne permet pas de lutter contre ce système, bien au contraire, il le justifie. Ce qui veut dire que le terrorisme qui prétend lutter contre le systeme capitaliste ne fait que le renforcer et permet de justifier sa propre violence....c'est pas pour rien que des entreprises capitalistes fournissent des armes aux terroristes, puisque ça permet au capitalisme non seulement d'exister, mais aussi de véhiculer l'idée du besoin de sécurité et de contrôle des libertés individuelles et collectives... A partir de là, la porte est ouverte à tous les abus...

Nous avons pu voir l'inéfficacité du pouvoir politique face la crise financière mondiale que nous traversons, incapable de réguler les marchés. Le systeme financier ne disposait alors que du pouvoir sur nos salaires qui doivent passer obligatoirement par les banques...Alors que le gouvernement français est en cours de démantellement du socle social français, il brise le ciment de notre société. En privatisant la santé mais aussi les retraites et l'education qu'il donne au systeme financier, il nous rend encore plus dépendant d'un modele irréaliste, nous transforme en esclave de ce systeme, met en place tous les mécanismes nécessaires au fachisme financier, à la dictature capitaliste, tout comme dans le modele americain ou plus de la moitié des américains viennent de perdre leurs retraites, et dont plus de 30% de la population ne dispose d'aucune couverture médicale, pres de 25% de la population ne peut accéder à l'éducation et ou les laissers pour compte, les bandes, la violence et les territoires de non droits sont exponentiels. Où le pays est au bord de l'abîme financière...



25 réactions


  • Yvance77 28 mai 2011 10:45

    Salut,

    Et un point et non des moindres manque dans votre bon tableau que vous avez dressé avec justesse. C’est celui des faiseurs de fortune.

    On nous présente parfois des as du CAC comme des king de la finance. Hors bon nombre n’ont reçu que l’appui du système bancaire et non pas créer grand chose.

    Un nouveau riche, qui deviendra un de ces jours un milliardaire que l’on reconnaitra chez Forbes, en est le parfait exemple Stéphane Courbit. Il n’aurait été rien sans l’aide des politiques et de Pipole 1er en particulier et des largesses des banques. Par contre si vous vous voulez 1000 euros il faut montrer patte blanche.

    Des Arnault et bien d’autres n’ont été que des profiteurs d’un système et, rien d’autres.

    Mais ce qui est sur est qu’il s’agit d’un asservissement des peuples pour une oligarchie

    Revolution...


    • lauraneb 28 mai 2011 11:03

      non je n’ai rien oublié mais j’ai l’intention d’expliquer les mecanismes financiers dans un autre article. Celui ci est d’ordre plus global et rentrer dans trop de détails risquait plus d’apporter de la confusion...
      Pour ce qui est des faiseurs de fortune : il faut expliquer le principe :
      1- l’obligation législatives des peuples à passer par les banques.
      2 - le systeme des crédits et l’obligation d’y recourir pour asservir.
      3 - Le role de controle de la banque centrale au main du capitalisme
      4 - le role de l’agence de notation des pays au main du capitalisme
      et c’est une histoire a elle seule dans l’histoire...


  • BA 28 mai 2011 11:27

    Jeudi 26 mai 2011 :

    L’exposition de l’Eurosystème à la Grèce serait de 135 milliards d’euros.

    « Il faut savoir que l’Eurosystème (les banques centrales de la zone euro) serait exposé à la dette grecque à hauteur de 135 milliards d’euros, selon nos calculs », explique Andrew Bosomworth, gérant chez PIMCO Europe.

    « C’est pourquoi la Banque Centrale Européenne est contre un défaut de la Grèce. La Banque nationale grecque serait à genou, ainsi que les établissements de crédit du pays. Quant aux banques européennes exposées à la Grèce, certaines pourraient absorber ces pertes grâce à leurs bénéfices, mais d’autres auraient besoin d’être recapitalisées. »

    Un défaut de paiement de la Grèce est-il inévitable ?

    Andrew Bosomworth : « En théorie, la Grèce pourrait y échapper grâce à des privatisations massives, mais la population ne laissera sans doute pas l’Etat céder environ 200 milliards d’euros d’actifs. Il est aussi peu probable d’envisager une annulation de la dette comme pour l’Allemagne après la guerre. Et si l’on choisit un simple reprofilage de la dette, on ne résout pas la question du stock, on ne fait que gagner du temps. »

     

    http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/0201396529526-l-exposition-de-l-eurosysteme-a-la-grece-serait-de135-milliards-d-euros-168564.php

     

    L’Eurosystème est une institution européenne, qui regroupe la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales (BCN) des États membres de l’Union européenne ayant adopté l’euro.

    L’Eurosystème serait exposé à la dette grecque à hauteur de 135 milliards d’euros, selon Andrew Bosomworth, gérant chez PIMCO Europe.

    Problème : en capital et réserves, l’Eurosystème n’a que 81,187 milliards d’euros.

     

    /www.ecb.int/press/pr/wfs/2011/html/fs110524.fr.html">http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2011/html/fs110524.fr.html

     

    Version optimiste :

    Si la Grèce fait défaut, c’est tout l’Eurosystème qui s’effondre. La Grèce ne fera pas défaut.

    Version pessimiste :

    Quand la Grèce fera défaut, tout l’Eurosystème s’effondrera.


  • lauraneb 28 mai 2011 11:40

    Donc si la grece ne cede pas au capitalisme ses actifs, elle meurt... et si elle les donne elle meurt aussi ruinée.... n’est ce pas un chantage financier alimenter par le systeme de notation des pays ? ainsi toutes nos institutions sont entièrement verolées...


    • ragoa 28 mai 2011 19:24

      Bonjour

      Pas forcément, il reste une possibilité non explorée, non explicitée par les détenteurs de la pensée unique en la matière. L’usage simultanée de feu le Drachme et de l’Euro, le Drachme en monnaie canada dry locale, non thésaurisable, non convertible, même parité même fonction que l’€uro pour l’acquisition de bien de consommation courante hors spéculation et pour le coup tout devient possible, éradication du déficit, de la précarité, de la pauvreté, désendettement, Fonds Souverain Citoyen sous contrôle exclusif citoyen…Et bien d’autre bonne chose encore.http://dl.free.fr/lsUEQ4biT

      Comme de substituer, au capitalisme du profit à tout prix, actuellement moribond et en phase terminale, un capitalisme plus en phase avec sa vocation « régalienne » originelle de création de richesse (oups désolé), de partage solidaire, de répartition équitable, de redistribution de la richesse créée.

      Pour ce qui nous concerne, ce sera le Franc ou l’€Franc au choix, les espagnols la peseta ou l’€peseta, les portugais l’escudo, les irlandais … Une seule condition décider individuellement de lui donner Vie. Si le bonheur, ça ne se décrète pas et nul ne peut vous l’imposer, eh bien qlque part ça se mérite quand même un chouia. Ben Oui, il nous faudra poser nos co..lles sur la table pour en jouir.

      Cordialement

      petites gens

      https://ragoa.wordpress.com/


    • lauraneb 28 mai 2011 19:36

      expérience tentée par le Bresil au debut des années 90 avec le Real le dollar d’amerique du sud à parité avec le dollar US.... Pour le faire accepter le Bresil et d’autres pays du Sud ont bloqué le cours du Café....Ce qui a obligé la communauté financière internationale a l’accepté. Un an apres, Les USA et l’Europe ont retiré en meme temps leurs investissements au Bresil, obligeant le Bresil a dévalué fortement. Et a « vendre » ses bijoux de famille au capitalisme....Ce qui a permis a Renault de s’y installé pour presque rien....


    • ragoa 29 mai 2011 14:09

      Bonjour

      On va plutôt parler de tentative brésilienne d’échapper au diktat des grands de ce monde qui n’a hélas pas abouti en raison de l’inadéquation des moyens dont il disposait avec leur légitime ambition .

      Ici les conditions, les modalités et surtout l’environnement sont totalement différents.

      Par exemple. Directement induit de la mise en place de ce système, on parle d’usage simultanée à l’instar du passage du Franc à l’€uro ou encore des monnaies complémentaires, wir suisse...etc. On parle de contrôle citoyen permanent confié pour 2 ans, par délégation du peuple, au Garant de la Constitution Française, désigné par tirage au sort parmi les citoyens inscrit sur listes électorales, y a pas plus démocratique me semble t’il. On parle de désendettement par mutation de la dette souveraine en source de financement permanent d’actif productif. On parle d’éradication des déficits au budget et sociaux en dégageant des ressources financières disponibles pour le financement d’actif productif. On parle de Fonds Souverain Citoyen gracieusement doté à minima de 100 milliards d’€uro avec un potentiel annuel à 400 milliards. On parle de redistribution solidaire avec le Revenu minimum décent (Rmd) à statuer compris entre le salaire net médian 1500€ et le Pib individuel mensuel 2300€. On parle d’accès individuel à la création de richesse sans restriction, sans discrimination. Bref on parle de l’Économie Socialement Responsable. Disponible pour information ici http://dl.free.fr/lsUEQ4biT

      Une Économie Socialement Responsable qui n’ existe pas encore mais qui ne demande qu’à émerger et pour cela il faut se donner la peine de se l’approprier. Il suffit d’un e-mail et ça se passe ici : https://ragoa.wordpress.com/

      Quand au chantage au retrait des investissements, et d’une ils se sont déjà évaporés et de deux ; qu’ils le fassent, comme pourrait dire notre ami Mélanchon, L’Économie Socialement Responsable dispose des moyens (100 milliards d’€uros l’an à minima) soit pour une opa soit créer à l’identique et les concurrencer sans parler des actifs récupérés (nos fameux bijoux de famille) auprès de l’État pour service rendu (désendettement souverain).

      Non vraiment non ce n’est pas comparable.

      Cordialement

      petites gens

      https://ragoa.wordpress.com/


    • lauraneb 29 mai 2011 14:53

      pour avoir tenter de suivre vos liens aucun ne conduit à quelques informations consistantes

      bien que sur le principe de solidarité je suis d’accord, il me parait illusoire par contre de se recroqueviller sur un pays nation ou une monnaie nation. d’abord car la monnaie qu’elle soit nation ou europeenne reste de la monnaie, donc le probleme est ailleurs car je ne pense pas que revenir au franc resoudra le probleme. La monnaie n’est qu’un moyen, pas une fin en soi...la considerer comme finalité nous ramene à nos problemes actuels.

      Le second est que se recroqueviller sur le territoire France est tout aussi illusoire car c’est une goutte d’eau dans l’imensité mondiale : c’est 63 millions d’individus parmis 7 milliards d’etres humains, avec des problemes différents ....

      nier cela est aussi dangereux pour le systeme, car vous aurez la garantie de voir arriver à votre porte des personnes de l’autre bout de la terre qui n’auront pas eu ce que vous avez (ou leur avez pris)....Et ne faire un systeme solidaire que pour nous mêmes, nous conduira à l’exclusion par les autres...et je puis vous garantir qu’il ne fera pas long feu...c’est d’ailleurs l’immigration (soi-disant) qui met notre systéme social à mal justement parce qu’il n’existe pas ailleurs. Donc sans vision globale, point de salut.

      C’est nier la specificité française qui de par sa geographie à l’extreme ouest de l’Europe, en a fait le territoire ou les cultures anglosaxonnes du Nord s’entrechoquent avec celles du Sud de l’Europe... Et nous n’avons toujours pas reussi à résorber ce probleme en étant un état nation pendant 2000 ans...Donc la solution ne peut etre qu’ailleurs que dans le replis sur soi.

      comment prétendez vous financez cette solidarité, de quel revenu ???


    • lauraneb 30 mai 2011 10:43

      donc en recreant une monnaie nation vous faites disparaitre les creances impayées, comment ?
      comment faites vous ce tour de magie pour faire disparaitre les creanciers ?
      les creanciers c’est la france en partie . donc si la grece ne nous rembourse pas, nous ne pourront rembourser nos propres creances...


    • ragoa 30 mai 2011 15:35

      Bonjour

      Il me semble nécessaire avant d’aller plus loin de faire une espèce genèse de nos échanges « e-postolaire », histoire de bien se replacer dans le contexte. A travers, votre article vous exposez un grief tout a fait légitime vis a vis du capitalisme et j’aurais du attendre la suite que vous projetez d’écrire pour intervenir. Mais il se trouve que face à ce que je juge être des poncifs trop communément véhiculés, sur la Grèce entre autre, je me suis senti en droit d’amener une autre vision, histoire de susciter la réflexion. Ce faisant j’ai aussi été amené à parler d’une autre vision possible du capitalisme, un retour au source en quelque sorte. Dévoilant pour le coup, une solution "L’Économie Socialement responsable", et je pèse mes mots, à la débâcle économique à venir, un projet en phase de finalisation avant médiatisation.

      Alors lorsque vous dites ne pas avoir trouver des informations consistantes, quand l’essentiel a été mis en ligne sous pdf, certes un support pas très avenant mais bon on fait avec ce qu’on a en attendant la version vidéo, je dois dire que je suis un peu chagrin et je m’interroge. Il se trouve que tous ceux qui ont pris connaissance de la proposition, ont tous été dans un premier temps incrédule, surpris puis dans un second temps excité, enthousiaste. Alors oui je m’interroge, parce que, à aucun moment il n’a été question de se recroqueviller comme vous dites sur la Nation. A aucun moment il n’a été question de monnaie finalité, d’outil oui, finalité certainement pas, d’autant qu’il est bien question ici de monnaie canada dry "ça ressemble mais ce ne l’est pas".

      Aussi permettez moi de tirer des liens dont aucun ne mène à quelques informations consistantes les réponses à votre question "comment prétendez vous financez cette solidarité, de quel revenu ???", je reviens

      Cordialement


    • ragoa 30 mai 2011 15:57

      Re

      Voici des extraits en réponse à votre question. Vous parlez de solidarité mais ne sachant à destination de qui, je vous ai mis les deux. Je rajoute nous concernant exporter le concept sécurité sociale sera dorénavant du domaine du possible

      extrait...

      Solidarité franco française : https://ragoa.wordpress.com/ (Corollaire à télécharger)

      Une première source à été succinctement abordée dans la partie I. Le transfert, par échange compensé, d’une partie du budget social au "Fonds Souverain Citoyen Hexagone". D’un coté, nous avons un budget social significatif 500 milliards d’€uros qui a pour fonction, entre autre, d’améliorer le quotidien de tout un chacun, d’éradiquer la précarité, la pauvreté et qui cependant n’arrive jamais à atteindre ce but assigné. Nous avons aussi des bénéficiaires de minima sociaux, des assurés sociaux qui perçoivent des prestations financières dérisoires notoirement insuffisant pour vivre décemment, sans oublier les salariés dans la même configuration. Et puis pour finir "quelque part dans la nature" économique, nous avons le principe du "Ticket restaurant". Je ne vais pas vous faire l’injure de vous expliquer ce que c’est mais il n’empêche, c’est une des réponses à notre problème.

      Calqué sur ce principe, « L’Économie Socialement Responsable » instaure le « ticket pour une vie décente » libellé en €Francs* (ce pourrait être en Francs, même fonction et parité que l’€uro pour l’acquisition de bien de consommation courante), au pouvoir d’achat à statuer, compris entre le salaire médian net 1 500€ et le pib individuel mensuel soit 2 300€ pour 2010. Ce "ticket pour une vie décente" est proposé, en échange social, de tout ou partie de leur revenu social aux bénéficiaires des dits minima sociaux, et, à l’acquisition conditionnelle, aux entreprises, au profit de leurs salariés en complément de salaire pour égaler le revenu minimum décent. Cette opération génère une collecte potentielle de 142 milliards d’€uro, par précaution cantonné à 100 milliards d’€uro affecté au "Fonds Souverain Citoyen" … … http://dl.free.fr/lsUEQ4biT (page 21 tableau 5.1.2, page 25 tableau 5.2.2 et 5.3.3)

      *avec des caractéristiques particulières comme l’impossibilité de le thésauriser, la non convertibilité, temporaire et fondante. En dépit des apparences l’€uroFranc n’est pas une monnaie. … …

      Solidarité universelle : https://ragoa.wordpress.com/

      Partie IIIUniversalité&Universalisme

      À quoi rime de promouvoir une "Économie Socialement Responsable" si elle ne peut s’exécuter nulle part ailleurs que dans l’hexagone. Tant qu’à créer un nouveau mode opératoire de répartition de la richesse produite collectivement, autant s’assurer que ce système est reproductible, respectueuse des désidératas souverains, non invasive.

      Universalité

      Concrètement la force de frappe de "l’Économie Socialement Responsable" se décline en 2 outils ; la « monnaie Canada Dry locale », en outil boosteur de l’activité économique locale, le « Cleaneur » en outil de désendettement universel, commun à tous les pays, et 1 véhicule ; le « Fonds Souverain Citoyen », partitionné en un certain nombre d’entité à la discrétion des États suivant leur propre besoin. Au nombre de 2 au minimum, une première entité tournée vers l’investissement national et une seconde orientée à l’international que justifie l’interdépendance des économies. Tout cet ensemble d’outils et de véhicule de financement au service exclusif de l’unique mission qui leur est assignée ; la mise place au profit des entreprises comme du citoyen autochtone du minimum garanti et pérenne en matière de volume d’activité économique. Ingrédient majeur du sérum anti-crise, qui replace le capital dans sa vraie fonction de moteur de développement au profit de chaque État et de leur habitant. De fait, l’externalisation de la prise en charge de la dette souveraine, des créances toxiques, et l’indispensable rattrapage, à postériori, de ce qui aurait du être fait au préalable en matière de garantie, c’est à dire la création d’actifs productifs compensatoires, pour le coup ici, actifs productifs « pompiers », constituent un premier bilan universel très positif, le lot commun à chaque État. … ...

      Universalisme

      "L’Économie Socialement Responsable", reproductible dans tous les pays, ambitionne donc de se substituer au « capitalisme du profit à tout prix » dans sa vocation « régalienne » originelle de création de richesse, de partage solidaire, de répartition équitable, de redistribution de la richesse créée. Elle se voit en nouvelle orientation acceptable du capitalisme, plus respectueuse de l’humain. Elle veux et vient se soumettre par le truchement d’une analyse qualitative au libre arbitre de tout un chacun pour se faire adouber de tous. Pour s’imposer à la caste de super nantis de ce monde en tant qu’autorité souveraine incontestable légitime "L’Économie Socialement Responsable" n’a pas d’autre échappatoire que d’exister grâce à l’homme pour l’Homme, par Tous pour Tous.

      Son avènement ne tient qu’à un email de parrainage : Le Vôtre. … …Fin des extraits

      En espérant avoir suffisamment suscité votre curiosité

      cordialement

      petites gens


  • El Nasl El Nasl 28 mai 2011 12:50


     il y a plus d’un siecle et demi , il n’y avait pas de retraite ( sauf pour quelques catégories ) , les enfants travaillaient , et l’essentiel des emplois étaient des emplois productifs ,donc qui créent des richesses . Aujourd’hui , la richesse n’est plus produite que par une petite fraction de la population , richesses redistribuées par différents mécanismes chez tous les autres acteurs de la société  :

    - personne active mais pas dans le domaine productif 
    - jeunes à l’école jusqu’à 20/25 ans
    - personnes agées en retraite
    - personne sans emploi
     etc .

     un financier ou un banquier , ne crée aucune richesse . C’est juste un élément de la société qui gère des flux financiers et prend sa marge au passage . De même la grande distribution ne crée aucune richesse , elle est juste un intermédiaire qui gère des flux de marchandise prenant sa marge au passage .Les agriculteurs sont dans le domaine productif , mais ils sont passés de plusieurs millions à quelques dizaines de milliers .

     le passage d’un modèle à l’autre en 1 à 2 siecles est due essentiellement à trois facteurs :

     1) energie abondante et bon marché ( bois-> charbon -> pétrole /gaz)
     2) mécanisation puis automatisation du travail humain
     3) amélioration des rendements des machines .

     mis à part un problème sur l’energie et les matières premières ( temporaire ?) , la tendance s’accentue avec l’apport de l’intelligence artificielle et des réseaux dans l’automatisation . Demain l’essentiel des richesses de ce monde seront crées par des machines . Quels seront les mecanismes de redistributions des richesses ? Faudra t il etre un iene fournisseur de marchandises pour pouvoir prélever sa marge quand on sait que les fournisseurs au dessus de vous essayent en temps de crise de se passer d’un intermédiaire supplémentaire en vendant directement aux clients . Faudra t il créer des lois pour imposer de nouveaux marchés (ce que fait par pression la finance, les assurances pour privatiser certains domaines , pouvoir ainsi s’inserer dans le circuit et prelever sa marge ) .

     Nous sommes déjà dans une société de l’abondance , suffit de voir tout ce qui se jette , de voir l’argent dépensé dans la pub ,environ 500 milliards de $ , en considérant la portion de la population mondiale visée 2 milliards , ça donne environ 250 $ par personne ,c’est les dépliant dans vos boites aux lettres , les messages diffusés à la télé , à la radio ,sur le bord de la route ... bref il y a des gens qui sont rénumérés pour nous convaincre d’acheter la dernière lessive qui lave plus blanc que blanc ,le dernier yaourt qui amincie plus vite  (déjà Coluche dans les années 70/ 80 ) ,pour acheter tel produit plutôt que tel produit ... cette pub étant payé par le client à la fin ! 

       il n’y a pas de pénurie , nous sommes déjà dans une sociéré de l’abondance , il faut juste adapter le contrat social et les mecanismes de redistributions des richesses au fur et à mesure .


  • Ariane Walter Ariane Walter 28 mai 2011 15:17

    Excellent article. le capitalisme est bien cette lutte fratricide qui ne mène nulle part.

    A présent des multitudes d’évènements et magouilles sont liées : un noeud gordien.
    je ne vois qu’un solution : un coup d’épée.


  • Bobby Bobby 28 mai 2011 17:44

    Bonjour,

    Une certaine prise de conscience est en train de se produire, il serait grand temps de manifester notre opposition à la dynamique actuelle... sinon, http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=94531 nous risquons de trouver devant notre porte très bientôt des « Pinochet » en herbe ressemblant comme deux gouttes d’eau à un N.S. à peine plus virulent.

    Est-ce donc cela ce que veut le peuple ?

    Nous sommes sur la voie ! attention !


  • lauraneb 28 mai 2011 17:48

    comme je l’ai dit, la violence meme d’un coup d’epée justifie la violence du capitalisme....

    il y a beaucoup plus simple et beaucoup moins violent : que l’argent ne circule plus et le systeme s’écroule de lui meme....le travail (ou plutot la creation de richesses) est transformé en valeur argent. l’argent est l’huile du systeme, si il ne possede plus d’huile, le systeme se grippe....donc si nous refusons de continuer a travailler pour eux, la machine de production s’arrete, l’argent ne circule plus, le systeme economique se grippe, les mecanismes capitalistes ont tant d’inertie, qu’il font forcer et se demanteler d’eux memes....c’est justement pour ça que wauquiez veut forcer les rmistes a travailler.... c’est pour ça qu’ils ont cédé en 68 quand les travailleurs ont rejoins les etudiants....


  • Robert GIL ROBERT GIL 28 mai 2011 18:01

    la difference entre le communisme, le capitalisme et le fascisme dans ce petit article :

    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/16/le-communisme-le-fascisme-leglise-et-le-capitalisme/


  • fifilafiloche fifilafiloche 28 mai 2011 19:29

    Derrière le mot capitalisme, vous semblez amalgamer des réalités bien différentes. Il ne faut pas confondre libre entreprise et prédation financière.


    Le capitalisme tel qu’il s’est développé en France jusqu’au milieu des années 80, fait d’une multitude de petites et moyennes entreprises, souvent familiales, dont la réussite était le résultat de la passion d’un homme pour son métier, n’a rien à voir avec ce que nous voyons aujourd’hui.

    Dans un marché libre et non faussé, la concurrence favorise l’imagination, l’avancée technique, l’engagement humain. Pour se développer, il faut offrir plus que le concurrent à un prix équivalent. Le tissus industriel français était fait de ces chefs d’orchestres familiaux attachés à leur personnel comme à une famille, conscient que pour un corps social croisse, il faut que chacun de ses acteurs soit récompensé à hauteur de ses efforts. 

    L’arrivée de l’ère financière au milieu des années 80 a totalement changé la donne. Ont été parachutés à la tête des entreprises de purs financiers imposés par les rachats boursiers. Des gens certes doués pour l’abstraction mais totalement incompétents dans les métiers respectifs. L’application de logiques de ratios ignorant la richesse première des entreprises rachetées, le capital humain, a tué la diversité, apauvri le paysage entrepreneurial. Elles sont devenues des supports spéculatifs impersonnels, comme les monnaies ou les matières premières. Il faut faire rapidement une plus value, si possible avec le maximum d’effet de levier. L’endettement vide l’entreprise de sa trésorerie, les changements fréquents de dirigeants de son capital humain et il ne reste plus qu’un exosquelette exangue en quelques années d’une communauté autrefois animée par une passion.



  • lauraneb 28 mai 2011 19:54

    non je ne me trompe absolument pas. Ce qui faisait la valeur de ces entreprises étaient le travail et la création des hommes, non l’entreprise elle meme. La concurrence n’a rien favorisé du tout. Si les gens ne veulent ou ne peuvent creer vous pourrez toujours mettre autant de creativité que vous voulez, il n’en sortir rien de bon. La preuve : c’est qu’il y a une tres forte concurrence entre les prédateurs financiers et qu’en 30 ans ils n’ont toujours strictement rien creer. Ce n’est donc pas la concurrence qui genere de la creativité. La concurrence induit une opposition binaire gagnant-perdant qui est toujours au final destructive. car elle a pour but de detruire l’autre. La prédation financière n’a fait qu’en accentuer les traits principaux. la prédation financière n’est que le fille dégénérée du capitalisme et de la politique... et si vous y regardez de plus pres, vous verrez que les entreprises sont justement touchées par cette politisation du travail, ou il est plus important de caresser le chef dans le sens du poil que de faire son reel travail...


  • lauraneb 28 mai 2011 19:57

    je voulais dire que vous pourrez mettre autant de concurrence que vous voulez entre des gens qui ne savent ou ne peuvent creer, il n’en sortira jamais rien


  • lauraneb 28 mai 2011 20:00

    autrement dit : enlever l’entreprise familliale il restera toujours la passion et la creation de l’homme. Enlever l’homme et il n’y a plus rien du tout, meme pas l’entreprise....


  • lauraneb 28 mai 2011 20:13

    quant a ce modèle des années 80 vous semblez posséder un regard angélique mais d’après les faits rapportés par les ouvriers eux mêmes comme de patrons on était très loin du monde merveilleux que vous semblez décrire..


  • florain 6 juin 2011 16:02

    bonjour à l’auteur
    pourquoi baser votre article et vos réponses sur des sophismes
    capitalisme jeu monopoly jeu monoploy gagnant perdant capitalisme gagnant perdant

    quand on gère une entreprise capitaliste (cad à dire 99 % des entreprises de notre « monde »), on n’est pas dans une démarche de gagnant perdant ou d’arnaque sous entendue dans votre communication

    oui le capitalisme n’est rien sans l’humain mais pourquoi opposer l’un est l’autre puisque c’est le propre du capitalisme d’associer du capital et de l’humain pour créer (produire) et dégager du profit
    la question est donc celle du partage ?!

    vous confondez financiarisation et capitalisme, le problème est dans le premier, pas forcément dans le second

    quand on veut évaluer une entreprise (méchante) capitalistique, on sait que sa valeur est générée en très grande partie par l’humain et donc des compétences des hommes qui la composent..

    notre problème n’est pas le capitalisme en soi mais le financement des retraites des EU avec des fonds de pension très exigeants qui « bouleversent » notre économie...en mettant une pression énorme sur la productivité et les rendements nécessaires à financer leur retour sur investissement


    • lauraneb 12 juin 2011 10:38

      je ne me base pas sur des sophismes comme vous le dites mais j’utilise une image simple (celle du monopoly) pour amener les gens a reflechir sur ce qu’est le jeu capitalistique...
      vous y voyez un sous entendu dont je ne fais aucunement mention.Il n’y a pas arnaque sous entendu. L’arnaque c’est le capitalisme. La capitalisme est basé sur l’opposition entre les sociétés pour gagner des parts de marché. Une fois que l’une d’elles à remporter toutes les parts de marché, qu’avient il de l’autre, de celle qui a perdu, et de ces employés ?!!!!....Au monopoly, quand vous avez raffler tous les hotels, les terrains, que se passe t’il pour les autres joueurs ?!!!... Le jeu du monopoly a été créé justement pour montrer le danger du modele...

      Je me refaire au dogme du capitalisme qui prend sa source dans la concurrence... je me refaire à la réalité de ces 150 dernieres années avec les révolutions industrielles, non à definition conceptuelle du capitalisme....
      Vous me dites que le capitalisme sait que sa valeur est l’humain.... Alors pourquoi elle les fout dehors des que ça va mal, pourquoi il rechigne tant a accorder des mieux vivre sociaux ??? Pourquoi 1936 ??? Pourquoi 1968 ??? pourquoi 1992 ???... En d’autres termes comment une entreprise peut se plaindre qu’elle n’arrive plus a vendre ses produits, quand elle n’offre pas de salaire (et de travail) suffisant pour acheter ces produits ? C’est le paradoxe du capitalisme...et ce paradoxe le conduit inexorablement à sa fin....

      Vous nous dites que le probleme réelle c’est les retraites americaines ? Mais que font elles sinon appliquées les mecanismes du capitalisme... Une fois encore c’est le paradoxe du capitalisme...

      Mais on peut etre riche que si il y a des pauvres....


  • lauraneb 12 juin 2011 10:40

    La financiarisation n’est autre que la fille consanguine du capitalisme et de l’egocentrisme.


  • lauraneb 29 novembre 2011 20:45

    la bourse c’est le fait de spéculer sur le gagnant du jeu de la concurrence, sur celui qui gagnera la partie de monopoly. On specule sur la valeur de ce qu’il gagne ou de ce qu’il perd
    La titrisation c’est le fait d’introduire les pertes potentielles du parieur dans l’investissement du joueur. elle permet ainsi de repartir les pertes sur tous les joueurs meme ceux qui n’ont pas parier....ainsi seul le parieur est gagnant car il parie sur tous les joueurs mais fait payer ses pertes aux autres...Or en speculant sur des pertes, on demultiplie les pertes de maniere exponentielle


Réagir