mardi 11 juin 2013 - par André-Jacques Holbecq

Evolution des patrimoines publics

Administrations publiques (Etat, Administration Centrale, Administrations de Sécurité Sociale, Administrations locales)
 

Dette et patrimoines en pourcentage de PIB entre 1979 et 2011

1- En tiretés bleus, la dette brute est passée de 21% à 86% du PIB

2 – En tiretés verts, le patrimoine financier brut est passé de 30,7 % du PIB à 46,2% du PIB, donc en légère augmentation

3 – La courbe mauve représente le patrimoine financier net (dette brute diminuée des avoirs financiers) qui a varié d’un montant positif de 9,6% en basculant, en 1985, vers un solde négatif de 39,8% en 2011, après avoir fluctuée entre 20 et 30% du PIB entre 1994 et 2007 (courbe mauve)

4 – La courbe saumon représente le patrimoine non financier, passé de 57,9% à 88,3% du PIB (du en partie à l’appréciation immobilière)

5 – La courbe rouge représente le solde net de patrimoine (financier et non financier) qui a atteint deux points haut en 1980 (72%) et en 2007 (64%) et un point bas en 1998 (30%). Il est de 48,5% en 2011

6 – Le patrimoine total brut est passé de 88,6% du PIB à 134,5% (non représenté sur le graphique)

Fichier excel (v5) Evolution du patrimoine des Apu en % PIB-5

 



3 réactions


  • Ruut Ruut 11 juin 2013 10:28

    4 – La courbe saumon représente le patrimoine non financier, passé de 57,9% à 88,3% du PIB (du en partie à l’appréciation immobilière)


    Sauf que l’appréciation immobilière est du vent.
    Du jour au lendemain elle peut ne plus rien valoir.


  • borowic 11 juin 2013 10:58

    Tout a fait d accord avec Ruut

    Demain l Etat vend et le marche s’effondre
    Quand au patrimoine financier il faut voir le rating

    Etude intéressante neanmoins mais difficile a exploiter

  • spartacus spartacus 11 juin 2013 17:53

    Chacun sait que la dette n’est que de l’impôt différé et que la marque de la génération 68 est d’avoir vécu sur les générations suivantes. 

    Cette génération pourrie de 68 a obligé à subir des impôts monstrueux les générations suivantes, par l’intermédiaire de la dette qu’elle leur laisse.
    Ces générations suivantes n’ont pas eu le choix de la voter, ce qui est la marque, non pas d’une démocratie, mais d’une démagogie dont le seul but est que la génération actuelle, celle qui vote, ne souffre en aucun cas de ses dispendieuses dépenses. 

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