vendredi 2 avril 2010 - par Alexis Vintray

Explosion inquiétante de la dette publique française

L’INSEE a publié aujourd’hui les premiers chiffres officiels de la dette publique française pour 2009. Des chiffres qui font peur, mais moins que l’aveuglement du gouvernement sur le sujet.

L’INSEE a publié aujourd’hui les premiers chiffres officiels de la dette publique française pour 2009. Des chiffres qui font peur :

La dette, selon les critères de Maastricht, atteint les 1 489 milliards €, soit 77,6% du Produit Intérieur Brut (PIB). Le déficit public de la France atteint les 7,5 % du PIB en 2009, à 144,8 milliards d’euros. Ce sont toutes les administrations qui sont concernées par l’explosion du déficit : 13,9 milliards pour les administrations publiques locales, 6 milliards pour les administrations de sécurité sociale et 11,7 milliards pour l’Etat.

Malgré l’ampleur des chiffres, le refus de voir la vérité en face et la lâcheté règnent au gouvernement : selon un communiqué des ministères de l’économie et du budget cité par Le Monde, la dégradation du déficit public par rapport à 2008 est "intégralement liée aux effets de la crise mondiale" qui a provoqué une baisse des recettes fiscales et nécessité des dépenses supplémentaires pour soutenir la croissance économique. Rien sur les problèmes de fond et sur l’inexorable envolée des dépenses publiques ou la fiscalité écrasante.

Dans la réalité, aucun budget n’a été équilibré depuis plusieurs dizaines d’années et, progressivement, la dette atteint des niveaux insoutenables qui rendent de plus en plus plausible une hypothèse grecque si des réformes de fond pour diminuer les dépenses publiques ne sont pas prises urgemment.

Image : graphique, évolution de la dette des administrations publiques, en France, en pourcentage du PIB, et en milliards d’euros (courants) entre 1978 et 2008. Travail de Philippe Briard, sous licence CC paternité.



31 réactions


  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 avril 2010 18:31

    yep encore un accident de surdosage de medication rectale ,


    • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 3 avril 2010 12:02

      Bonjour
      Pas de soucis chantecler , ce lien me fait dire que nous allons glisser vers une « sud-américanisation » . L’équation est simple : les très hauts salaires se forgent sur les carcasses des très bas salaires. Lorsque la majeur partie de la population n’aura plus les moyens légaux de subsister , elle ira prendre par la force ce qui aurait dû lui revenir par le travail. Nous allons assister à une recrudescence des agressions de type « saucissonnage » et autres et les quartiers des THS vont devenir des ghettos pour riches objets de toutes les convoitises. Je leur souhaite bien du plaisir.


  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 2 avril 2010 19:20

    L’auteur a parfaitement raison d’être préoccupé par l’explosion de la dette publique, s’en moquer revient à refiler « la patate chaude » aux générations montantes, c’est aussi faire preuve d’irresponsabilité : la politique de l’autruche !

    Comment se fait-il que certains pays maîtrisent mieux leurs budgets et maintiennent leurs dettes publiques à des niveaux acceptables alors que d’autres n’y parviennent pas ?

    Qui dit dette publique élevée, dit service de la dette élevée. Or les intérêts de la dette doivent forcément être prélevés du budget et ceci au détriment du fonctionnement ordinaire de l’État (versement des salaires des fonctionnaires par exemple), ainsi que des investissements indispensables à l’État lequel devrait pouvoir conserver sa capacité de concurrence sur le moyen et le long terme. Mais sans pouvoir se moderniser, faute de pouvoir investir, comment le pourrait-il ?

    Laisser croître ainsi la dette publique conduit inévitablement à restreindre la marge de manoeuvre de l’État dans ses prises de décisions politiques.


    • impertinent3 impertinent3 2 avril 2010 19:45

      @ Jean d’Hôtaux qui nous dit :

      "Comment se fait-il que certains pays maîtrisent mieux leurs budgets et maintiennent leurs dettes publiques à des niveaux acceptables alors que d’autres n’y parviennent pas ?"

      Peut-être que ces pays n’ont pas de classe politique qui se paye, et fort bien sur la bête. Le train de vie de Sarko est plus coûteux que celui de la reine d’Angleterre, c’est dire. A contrario, par exemple, Mme Merkel vit infiniment plus simplement. Et Sarko est loin d’être le seul. Dernier exemple en date, ce ministre qui dépense plus de 120.000 euros pour un voyage en avion privé pour assister à une conférence sur l’aide à apporter à Haïti de 3-4 heures. Là, ce n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité, mais le ministre.

      Jean d’Hôtaux nous dit encore :

      "Laisser croître ainsi la dette publique conduit inévitablement à restreindre la marge de manoeuvre de l’État dans ses prises de décisions politiques."

      Mais c’est justement le but de l’opération, assécher l’État et il n’aura plus les moyens de venir troubler les combines des milieux de l’économie.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 avril 2010 20:07

      Les dépenses somptuaires des politiques sont une charge, c’est vrai, mais 41% du budget de l’état sont des dépenses de personnel, et la France est le pays de l’OCDE qui a le plus de fonctionnaires par habitant.

      Nous avons en France 20 % d’agents publics dans la population active là où l’Italie en a 14 %, la Suisse 11 % ou le Royaume-Uni 9,5 %.

      Ceci expliquant surement cela !

      Taux de chômage de la Suisse : 3,5 % !

      Quand à la qualité des services publics y a-t-il un tel écart entre la France et la Suisse qui vaille un tel investissement ?


    • Francis, agnotologue JL 2 avril 2010 20:24

      « 41% du budget de l’état sont des dépenses de personnel » (un homme libre, on se demande libre de quoi !)

      Heureusement pour lui que le ridicule ne tue pas !


    • Alpaco 2 avril 2010 20:24

      Mais ils servent à quoi ces salauds de fonctionnaires, à part feignasser, vautrés dans leur inutilité et leurs privilèges ?

      Surement pas à soigner les malades, enseigner à nos enfants, éteindre des feux et sauver des vies, assurer la sécurité et l’ordre publique, surveiller les navires qui dégazent au large, gérer l’état civil, et encore moins à réaliser une plus-value financière (preuve qu’ils coutent sans rien rapporter).

      Virons-les tous, c’est la porte vers le bonheur, la liberté, l’égalité et la fraternité.
      Et en plus avec le pognon économisé on pourra baisser l’ISF, et abaisser à 40% le plafond d’imposition.


    • Romain Desbois 3 avril 2010 01:33

      l’économie faite du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ne compense même pas le cadeau aux riches du bouclier fiscal.

      500 millions d’euros d’économisés quand l’Etat achète Quick pour 800 millions d’euros. smiley

      Allons allons les caisses sont vides, mais pas pour tout le monde !

      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/ma-revolution-fiscale-l-impot-72277


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 3 avril 2010 16:48

      En dernier recours il y a surtout la possibilité de répudier la dette et d’exproprier les banques.
      Qui viendra pleurer sur le sort des banquiers et des actionnaires, à part les invités du Fouquest’s ?


    • Lemiamat 7 avril 2010 10:14

      « En dernier recours il y a surtout la possibilité de répudier la dette et d’exproprier les banques.
      Qui viendra pleurer sur le sort des banquiers et des actionnaires, à part les invités du Fouquest’s ? »

      Heureusement qu’aucun français n’a d’obligation d’Etat sinon çà serait une arnaque !! (ah on me dit que si dans le micro)
      Et puis au pire des cas nos amis étrangers nous repreteront de l’argent (ah on me dit que ce sera avec un taux plus élevé).
      Décidément c’est des salauds les étrangers, ils veulent même pas qu’on les arnaque !!!


    • darius 25 avril 2010 17:23

      Repudier les dettes  !

      Moi ca m’amuserait car les fonctionnaires connaissent tous ce magnifique régime de retraite par capitalisation qui leur est reservé(encore un privilege la prefon.
      Ce qui est amusant c’est que les dettes de l’etat appartiennent au caisses de retraites(dont la prefon) aux assurances vie(placement préféré des francais) et a divers mutuelles.
      Donc si l’etat repudie ses dettes, la retraite des fonctionnaires et l’epargne des francais en prend un sacré coup.
      Le plus drole c’est que supprimer l’endettement ne supprime pas le deficit, et si on ne rembourse plus croyez vous qu’il y aura des gens assez naif pour nous préter ?
      Donc caisses vides et aucun moyen de boucher les trous, donc plus de salaires pour les fonctionnaires.
      C’est ce qui se voit dans les pays en faillite.


  • fifilafiloche fifilafiloche 2 avril 2010 20:44

    On comprend que votre note soit aussi peu populaire, car particulièrement anxiogène. Dans le cas de la France, l inquiétude réside moins dans l’augmentation de la dette en période de crise que dans son incapacité à la réduire en période de croissance. Cela démontre un déficit budgétaire structurel récurrent, due à la résistance des postes de dépenses budgétaires à toute réforme qui aurait pu permettre de pérenniser notre système social.


    En effet, le niveau de prélèvement est un des plus élevés du monde, la valorisation des actifs à mettre en face des dettes est à leur limite de rupture (80% de nos actifs sont immobiliers), nos industries sont délocalisées, les dépenses médicales et sociales condamnées à exploser avec le vieillissement de la population, les taux d’intérêts au plus bas...

    Quelles marges de manoeuvre nous reste t il à part le dépôt de bilan (annulation de la dette) et sa conséquence immédiate, la disparition des systèmes de solidarité ?

    • Croa Croa 3 avril 2010 12:47

      Le « déficit budgétaire structurel » est tout a fait normal pour un pays ayant perdu son indépendance.

      Nous sommes endettés pour l’éternité parce que nous avons été trahis, le reste n’est que baratin.


  • fifilafiloche fifilafiloche 2 avril 2010 21:38

    Voici votre réponse en vidéo, Bernard : http://www.youtube.com/watch?v=d0nERTFo-Sk


  • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 22:19

    Mais mon brave Lexington , faut pas se leurrer ! « l’argent dette » ne peut jamais être remboursé , il se contente de grossir jusqu’à l’explosion des bulles , c’est un cercle vicieux et visqueux...ça devrait se finir dans l’atomisation , voilà où mène le néo-conservatisme libéral ....en enfer ! :-> smiley


  • robespierre55 robespierre55 2 avril 2010 23:29

    La dette publique ?
    Mais quelle dette ?
    Les banquiers privés (de rien en fait) nous étranglent.
    Je propose de réhabiliter à leur usage l’invention du Dr Guillottin. Bon homme devant l’Éternel.
    Pour trouver la solution, supprimons le problème.


    • Pyrathome pyralene 3 avril 2010 00:02

      « pour tuer la dette , couper la tête ! » smiley smiley

      Dans d’autres temps , ils y seraient depuis longtemps.....c’est pourtant bien le châtiment qu’ils mériteraient ! 
      D’ailleurs , je ne serais pas étonné que ça finisse comme ça , pour eux et les politiques corrompus jusqu’à la moelle.....
      La barque est plus que chargée , organisation de complots , organisation de guerres , organisation de faillites et de cracks boursiers , mensonges , corruptions , manipulations , propagandes , subversions , rétentions d’informations , fraudes électorales , trafic d’influence , lobbying ...


    • Lemiamat 7 avril 2010 10:18

      Un preteur prete, un emprunteur rembourse, il me semble que c’est clair.... L’arnaque n’est pas là où vous la croyez, regardez plutôt au sommet de l’Etat, Régions, Département, Commune et vous les verrez se servir petit fours et champagne en rigolant sur votre compte.....
      « Incroyable, Charles Henri, ils croient les banques responsables de tout de pataquès ! ! Continuons »

      Quand on ne pose pas les bonnes questions, on ne trouve pas les bonnes réponses


  • Lucius Quinctius Cincinnatus 3 avril 2010 02:22

    Le contenu de cet article est purement fumeu.

    On nous annonce une « fiscalité écrasante », pour preuve la source est... Une enquête d’opinion ipsos... http://www.contrepoints.org/Etude-Ipsos-sur-la-fiscalite-des.html

    Il s’agit d’un piège à trolls, tout simplement.


  • candide candide 3 avril 2010 07:33
    Loi Pompidou-Giscard
    Le 3 janvier 2009, sur le site de Karl Zéro, http://leweb2zero.tv/video/webrunner_20495ba61eed38b), « Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de tous les Français(es).
    Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore, et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances publiques.

    Son article 25 stipulait en effet que désormais « Le trésor public ne peut-être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Cet article interdisait désormais, dans un langage propre à ne pas être compris au commun des mortels (y compris sans nul doute des députés de gauche de l’époque qui ne déclenchèrent pas une tempête de protestations avec manifestations géantes dans la rue), à l’État français, de s’avancer à lui-même les fonds nécessaires pour combler son déficit budgétaire éventuel (lequel serait réduit d’autant en fin d’exercice par l’inflation) mais d’avoir recours pour ses besoins de crédit, comme un particulier, aux banques privées qui lui feraient payer bien sûr des intérêts !!!
    Certes pour les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
    Le record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de spéculateurs.
    Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant qu’il était possible.
    La loi voulue par le plus proche conseiller financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les trois premiers présidents de la cinquième République étaient très impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
    Elle était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
    Bien sûr, entre temps, il y avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du déficit budgétaire.
    On aurait pu espérer que l’Union de la gauche arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
    Depuis, avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques, donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde celui que doit payer l’état emprunteur.
    Or pour empêcher les particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation, la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts. ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en même temps que cela augmentait le chômage.
    Outre qu’en révélant son étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie américaine, leur a fait subir.
    La France a payé depuis 1980 1176 milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards d’excédents.

    Alain Colbert.

  • elec 42 elec 42 3 avril 2010 10:09

    dépenser l’argent qui ne vous appartient pas,c’est d’une facilitée,l’état et les collectivitées territoriales sont irresponsables,ils endettent les générations futures qui n’auront plus aucune marge de manoeuvre dans leurs investissements futurs,leurs retraites ou leurs régimes sociaux.


  • Dominique TONIN dume 3 avril 2010 10:43

    C’est bien que les Français commencent à s’apercevoir que les politiques, de droite comme de gauche, vivent aux frais de la princesse et nous mangent la laine sur le dos. Comment voulez vous que les ESTROSI, JOLYANDET, TRON et ts ceux qui ne se sont pas faits prendre, soient tentés de réduire leurs dépenses, quand SARKO dépense 5050 € pour un menu x 200 convives, et une douche à 240 000 € (qui n’a pas servi) ?
    L’exemple venant d’en haut, ce même personnage disait en 2007 « pr être respecté, il faut être respectable » ! Peu de temps après, il parlait de « karcher », « vs en avez assez de cette racaille, hein, eh bien on va vous en débarrasser », « casse toi pauvre con »....et j’en oubli !
    SARKJO n’est plus crédible, il est maladroit, il s’enfonce dans les sondages, il est aux abois, c’est le début de sa chutte.
    De plus il confirme l’adage qui dit « on a tendance à ressembler aux gens que l’on fréquente tous les jours » , pour ce qui le concerne, ce sont uniquement des riches.
    La solution pour résorber la dette, je la connais, elle est explicitement développée sur le site du mouvement que j’ai créé : www.peuplefrancais.fr
    Seulement le problème , c’est que les électeurs, tellement déçus et échaudés par les politicards de ts bords, ne croient plus personne, même ceux qui sont présents pour les aider, avec des idées novatrices et salvatrices. Au contraire, ils me répondent en me traitant de populiste, poujadiste, pas mieux que les autres, etc.
    Pourtant, tel que le révèle cet article, ns allons droit ds le mur, et rien n’est fait en haut lieu,, pas la moindre réduction de frais de rémunération, d’avantages, de primes de nos politiques. Ce ne sont pas les directives de Matignon qui entend donner son feu vert pour chaque déplacement de membre du gouvernement qui va changer grand chose, car de tte manière, ns en saurons rien et chasser le naturel, il revient au galop.
    En 2012, les Françaises et les Français devront choisir, soit reconduire les mêmes causes avec les mêmes effets, càd UMP ou PS, ou bien changer tout, alors je serai là.


  • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 11:04

    Jusque là, tout va bien...Jusque là, tout va bien...Jusque là, tout va bien...Jusque là, tout va bien.

    Boum.


  • ravachol 3 avril 2010 14:41

    Tant que les gens en place ne penseront qu’a leur relection,au lieu de s’ocuper des
    problemes de fond, dont le reglement s’accompagne souvent de mesures douloureuses(dette publique ;qui doit payer ?etc etc)On ne fera que s’enfoncer en allant chaque jour un peu plus dans le mur


  • cmoy patou 3 avril 2010 15:57

     
    Les médecins ont des objectifs fixés ( Anxiolytiques , IJ, Statines, Antibiotiques ..) par la CNAM ( sécurité sociale), dictés par la HAS ( Haute Autorité de Santé = filiale de la Sécu) qui arrange bien les affaires de la Secu.

    Maintenant , nous soignons en priorité la santé comptable.

    Près de 19 000 bénéficiaires du bouclier fiscal, pour un coût de 578 millions d’euros pour les finances publiques. Sur la base des données disponibles concernant 14 000 d’entre eux, le député estime que 66% des bénéficiaires ont effectivement des revenus plutôt modestes (moins de 13 000 euros annuels), mais ne se partagent que 5,4% du montant total du bouclier. A l’inverse, les plus riches (plus de 42 500 euros annuels) ont capté 412 millions d’euros (soit 90% de l’enveloppe totale), en augmentation de 200% par rapport à 2007.

    Pis encore : les 100 privilégiés des restitutions les plus fortes ont tous un patrimoine supérieur à 15 800 000 euros, et se sont vu remettre un chèque moyen de 1,15 million d’euros. Pour ces seules 100 personnes, qui monopolisent un tiers du budget total de la mesure, les montants qui leur sont consacrés sont en augmentation de 90% par rapport à 2007.

    Le bouclier fiscal est bien un cadeau à l’usage exclusif des amis fortunés de Sarkozy. Soit moins de 0,001 % de la population française.

    Il se trouve simplement que ce sont ces 0,001 % qui, de fait, dirigent notre pays.

    Ajoutez y les frais exorbitants du train de vie de l’Etat

    Et lorsque Sarkozy sera éjecté il n’aura aucun souci pour se recaser. Tout comme Chirac qui, en dépit de ses multiples casseroles, coule une vieillesse heureuse avec 32000 euros mensuels, un appartement somptueux et pas de loyer, plus un bas de laine, asiatique ou pas, certainement conséquent car pendant plus de 40 ans il a vécu comme un pacha sans jamais sortir un sou de sa poche.


  • Aleth Aleth 3 avril 2010 16:22

    candide a bien résumé LE problème. Du jour au lendemain il fut INTERDIT au Trésor Public d’emprunter à la BDF. Au lieu de cela il faut irrémédiablement se tourner vers les institutions financières privées, qui de surcroît demandent des intérêts. LA DETTE PUBLIQUE EST DONC UNE AUBAINE POUR CES BANQUES !!!

    Y aurait-il un rapport avec le fait que Pompidou ait été Directeur Général de la Banque Rothschild avant de devenir Président de la République ? Mais non... il ne faut pas voir le mal partout. Qu’est-il passé par la tête de VGE (son fils Nicolas => aussi directeur de la B. Rothschild) lors de cette réforme, cette ineptie ?! Pourquoi un tel changement ? Qu’y gagne le peuple ? A qui profite la magouille ? La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit, c’est mauvais signe.

    Besoin d’argent ? Pas de problème... Via le coefficient des réserves obligatoires ces banques ont le droit de prêter grosso modo dix fois plus que ce qu’elles possèdent réellement. Vous avez dit inflation ?

    Depuis 1973, nos impôts alimentent les caisses des banques privées sans que cela n’ait jamais gêné personne au Parlement, ou gêné quiconque au sein des différents gouvernements (vraiment différents ?) qui se sont succédés, de droite ou de gauche.

    Depuis 1992, avec le Traité de Maastricht (article 104 / T. de Lisbonne => Art. 123), cette arnaque s’est généralisée à tous les pays membres européens. Imaginez un peu combien de milliers de milliards € cela a rapporté et rapporte encore aux créanciers privés...

    Comme l’a précisé candide, le montant de la dette actuelle de la France est égal à la somme totale des intérêts à rembourser à ces banques privées depuis 1973 !!! Les peuples se sont faits bip sur ce coup-là (parmi d’autres trahisons). Sans cette trahison, la dette serait inexistante !!!

    Il est important que chacun(e) en parle autour de soi. Mais comment abolir cette arnaque à présent qu’elle dépend des plus hautes instances européennes ? Dites-vous bien que les journalistes ’alignés’ n’en font pas et n’en feront pas écho... Trop peur des coups de bâton !


    • Lemiamat 7 avril 2010 10:22

      J’ai la solution pour ne plus enrichir les banques !!! SI SI POUR DE VRAI.
      NE PLUS ETRE EN DEFICIT ET REMBOURSER LA DETTE.. Facile non ??? ah ben non !!!
      Pas gtave je ne serai plus là pour la douloureuse. Amusez vous bien..


    • darius 25 avril 2010 17:51

      L’etat n’emprunte pas aux banques, les banques ne detiennent qu’une tres faible partie des titres emis par l’etat.
      Pourquoi preter a 3.5% a la france alors que on peut preter a des meilleurs taux en credit immobilier, ou en credit aux entreprises ?
      Avant de dire n’importe quoi regardez le bilan d une grande banque francaise ils sont accessibles sur le net.


  • Baron snop 3 avril 2010 17:00

    cela reviens à offrir l’économie Française aux banques, notamment Lehman Brothers.
    Sans allez à l’abominable théorie du complot, je remarque que.
    -cette stratégie est la meilleur pour conserver un dollar-référence.
    c’est la même banque qui a attaqué la
    Grèce et derrière la Grèce l’Euro.
    -La technique US a toujours été de placer des hommes a eux à la présidence de petits pays ( pinochet, hussein, Noriega sont des hommes de la CIA)
    -
    George A. Papandreou a fait ses études aux us
    -Sarkozy est fasciné par les us, il est fils de rescapé


  • jazzyseb 26 mai 2010 05:45

    Hello à tous,

    Il y a des idées très éclairées dans certains de vos commentaires mais il y a aussi une partie du raisonnement qui n’est pas exposé, ce qui empêchera peut-être certains « non-initiés » de comprendre le fond du problème.

    Pour commencer, un mélange entre dette et dépenses, ou pour faire l’analogie avec une entreprise, entre bilan actif/passif et compte de résultat.

    La source d’information de l’article (tirée du site sérieux de l’INSEE) fait apparaître que plus de 80% de la dette (soit 1261,5 G€ sur les 1489 G€) est constituée de titres négociables, comme les OAT (appelés Bon du Trésor), et dans ces titres on trouve 1000G€ de titres à long terme.
    Pour le reste, on remarque aussi qu’environ 200G€ (soit 14% de la dette) sont des crédits dont 182G€ à long terme.
    Sur les 1489G€ de dette on a donc environ 1200G€ (soit environ 80%) qui sont des sommes empruntées à long terme, donc pour des investissements et non pour des charges structurelles qui elles, sont des besoins de trésorerie cour terme.
    Ceci montre deux choses :
    1) la gestion des finances n’est probablement pas si catastrophique qu’on veut nous le faire avaler puisque la majorité est empruntée au long terme, ou en tout cas si elle n’est pas bonne, elle n’est pas responsable de 1400G€ de dette

    2) @ Lemiamat : les détenteurs de la dette sont les détenteurs des titres, pour des sommes pareilles ce sont bien principalement les banques qui les achètent, ou des hedges funds, ou d’autres établissements financiers, en tout cas seulement un minorité d’agents non bancaires, ce sont bel et bien les financiers qui nous tiennent par les couilles

    Ceci étant dit, c’est le budget qu’il faut analyser pour savoir exactement ce qui est dépensé pour quelle raison, le montant de la dette n’a pas vraiment de sens intrinsèque.
    C’est ce court-circuit dans le raisonnement qui amène les gens à accepter l’idée qu’il faut réduire les dépenses (les salaires/le nombre de fonctionnaires, les aides, en gros, réduire le service public au citoyen). Or si on regarde bien les dépenses il y a un poste intéressant à analyser, celui des intérêts sur les emprunts contractés sur les marchés financiers (justement les titres négociables), qui représentait en 2005 environ 47G€, soit la quasi-totalité de l’impôt sur le revenu qui représentait lui, 17% des recettes de l’Etat.

    Une page sur le site du Senat qui parle de ce point :
    http://www.senat.fr/rap/l09-101-1/l09-101-120.html

    On peut aussi se demander quelle est la part totale des intérêts payés au fil des années dans le montant de la dette, certains se sont attelés à la tâche :
    http://www.public-debt.org/index.php

    C’est très clair, environ 1400G€ d’intérêts payés depuis 1973, et la dette s’élève à .... presque pareil !!! A partir de là, soit on fait preuve de mauvaise foi caractérisée, soit on a vraiment un problème avec les maths de base (addition, soustraction,...)

    Peu importe comment l’argent a été dépensé par l’Etat, qu’il y ait des excès parmi les élus, des injustices sociales et autres, la dette ne vient pas de la gestion du budget mais du système monétaire lui-même, qui empêche l’Etat d’obtenir des avances sans intérêt auprès de la Banque de France comme il l’avait fait jusqu’en 1973. Cette loi de 1973 a probablement été inspirée par les financiers comme évoqué dans d’autres posts (Rothschild etc.) sous le faux couvert de vouloir se protéger contre l’inflation, ce qui n’a aucun sens logique puisque de toute façon, l’argent levé auprès des marchés privés correspond également à de la création monétaire, qu’elle soit directe (auprès des établissements financiers) ou indirecte (auprès des épargnants, dont l’argent vient des salaires donc à la source, des établissements financiers).

    Je voudrais citer un article trouvé vite fait :
    http://www.e24.fr/economie/france/article64548.ece/La-France-a-les-moyens-de-s-endetter.html

    Il faut arrêter de dire que les caisses sont vides. La dette dont on parle n’est pas juste la différence entre l’argent qu’a l’Etat et celui qu’il doit rembourser. C’est tout simplement le montant du poste « Dettes financières » qui figurerait au passif du bilan comptable.
    De l’autre côté, il y a des actifs, entre autres financiers, mais surtout immobiliers.
    Il faut prendre tout ça en compte pour comprendre le sens de la valeur de la dette, ce que les médias ne font pas en ne parlant jamais des actifs à l’opinion publique.
    On est donc bien dans un parti pris pour faire peur au peuple et lui faire accepter plus facilement des mesures de précarité, et surtout pour semer le doute et que surtout personne ne comprenne qui sont les véritables profiteurs et rois du système : ceux qui récoltent les intérêts...

    Je recommande à ceux que ça intéresse le livre de André-Jacques Holbecq sur la dette publique qui explique ces points en détail, pour ma part j’ai essayé d’éclaircir certains points des commentaires précédents, et d’apporter les informations qui me semblaient manquer pour faire le lien entre l’article de départ et la fameuse loi 73-7 de 1973 sur la banque de France, j’espère que ça pourrait aider certaines personnes à mieux cerner le problème et s’intéresser à ce sujet de la création monétaire privée qui est véritablement la clé du monde actuel.

    Pour terminer, si on part du principe que la création monétaire était restée du ressort du pouvoir public, c’est-à-dire si on soustrait des dépenses le montant des intérêts versés ces 30 dernières années, on se rend compte que la majorité des déficits publics auraient été... des bénefices publics...
    http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque
    Seuls 9 années auraient vu un déficit. Et il ne s’agit pas des 9 dernières...

    Cet article fait donc bel et bien partie du soutien à la pensée dominante, au système en place, qui vole au pauvres pour donner aux riches.
    Je propose donc à l’auteur de commencer à se repentir et de stopper toute collaboration avec la mondialisation fasciste en place, histoire de soulager un peu sa conscience et d’éviter de faire partie des exécutés au moment où le peuple souverain renversera violemment cette accumulation d’êtres avides de pouvoir et d’argent, malhonnêtes et traîtres.


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