vendredi 5 août 2011 - par Bernard Dugué

Il n’y a pas de crise économique

Sur le Net et même ailleurs, les déclarations sur l’économie sont rassurantes, ou bien alarmantes. Ce qui rend la situation assez cocasse. Imaginez deux agriculteurs observant un arbre. L’un dit que c’est un citronnier, l’autre que c’est un pommier. Vous amenez votre voiture au garage, le patron vous dit qu’il faut changer le joint de culasse alors que le chef d’atelier vous propose de remplacer l’embrayage. Dans une pièce en hiver, vous lisez 25 sur le thermomètre alors vous baissez le chauffage mais votre conjoint le remonte car il prétend avoir lu 15 degrés sur le même thermomètre. Dans un cercle d’économistes, l’un prétend que les finances sont assez saines et que les décisions des Etats vont dans le sens d’une stabilisation de l’économie, alors qu’un autre analyste vous affole en prédisant un effondrement du système, pire qu’en 1929, et dont la crise de 2008 ne représente qu’une sorte d’avant-goût du désastre prochain. A ce compte là, autant réactiver le célèbre pari pascalien et vivre dans la quiétude en optant pour l’hypothèse optimiste. Cette suggestion est assez raisonnable puisqu’en matière de croyance divine ou économique, il n’y a pas de preuve intangible mais juste une différence de dispositif. Dans un cas, c’est Dieu qui a planqué les indices, alors que dans l’autre, ce sont visiblement les analystes qui ne donnent pas les éléments permettant de se forger une idée adéquate de la situation et si ça se trouve, personne ne sait exactement où en est l’état de la finance planétaire. Une bonne blague circule dans les salles des marchés et dans les bourses : savez-vous comment on traduit « agence de notation » en langage ordinaire ? Pifomètre !

Les investisseurs jouent sans doute du pifomètre pour placer l’argent qu’on leur a confié. La crise est là dit le clampin, affolé de la chute de la bourse, non pas parce qu’il y a placé ses économies mais parce que le Cac 40 ou le Dax sont considérés comme des thermomètres de l’économie et que la chute de la bourse reste dans les esprits un symbole inquiétant, rappelant justement 1929 mais attention, l’indice boursier n’est qu’un thermomètre placé dans une salle où s’échangent les actions des grands groupes. Et bien évidemment, l’économie ne se limite pas à l’activité des entreprises cotées dans les bourses. Le Cac 40 culmina il y a plus de dix ans autour des 6000 points, un niveau largement supérieur aux rendement réel des produits, si bien que le réajustement a eu lieu. La structure des placements a bien varié. Les métaux sont devenus prisés, mais également les marchés obligataires et l’immobilier. Bref, la structure de l’économie est, disons, malsaine, si on la jauge à la dimension de l’utilité sociale globale, mais la structure est assez stable, contrairement à ce qui se prétend. Le scénario probable est japonais. Rappelons que le Nikkei atteignit les 40 000 points en décembre 1989, avant de se dégonfler sur quelques années, se stabilisant entre 15 000 et 22 000 pendant une décennie à partir de 1992. Puis, une chute sous les 10 000, ensuite une remontée et une autre chute à partir de 2007, liée à la crise financière que l’on connaît. Pendant deux décennies, l’économie japonaise a fonctionné mais d’une manière atone, loin du lustre qu’on lui a connu pendant les décennies toyotistes. L’indice boursier japonais a fait du yoyo depuis presque deux décennies entre un plus haut vers 22 000 et un plus bas vers 8000, soit largement plus que les fluctuations du Cac 40, alors, pas de quoi sonner le tocsin, ni l’alarme, après quelques séances de baisse. Rien que de l’ordinaire, juste un peu salé, huit jours en chute et 4 points dans le pif, le Cac 40 vous affole, pas moi ! Les affolés achètent de l’or. Ce qui assèche les liquidités pour l’économie. C’est de l’argent placé pensent-ils mais c’est en vérité de l’argent détruit et si le système se rétablit comme on peut le penser, ceux qui ont acheté de l’or maintenant auront perdu beaucoup d’argent et ce sera bien fait pour leur gueule !

L’été n’étant pas propice aux réflexions, je me propose de livrer quelques pensées sur la situation actuelle de l’économie. La dette est un vrai problème mais pas insoluble. La diète est la solution de la dette. Imaginez un ménage endetté, pour avoir voulu acheter une belle berline ou un écran plat ou je ne sais quoi. Le bon père de famille doit payer ses dettes à la banque. Eh bien il sacrifie les loisirs, la bouffe, viande deux fois par semaine, un seul des gosses part en colo… pas de temps à perdragogie, les Etats ont mal géré les finances, ils se sont endettés, il faut rembourser, deux leviers, négocier un remboursement partiel, comme l’Argentine en 2000 ou la Grèce en 2011. C’est possible mais c’est un peu la honte, notamment pour une nation comme les States. Second levier, réduire drastiquement les dépenses. C’est une option assez efficace. Après, tout dépend des réductions mais comme le savent pertinemment les analystes, il y aura de la rigueur et ce mot est tabou avant les élections présidentielles. Le prix à payer, c’est aussi la dévaluation de la démocratie qui repose sur des mensonges. Une chose semble certaine, la rigueur et les masses pauvres et moyennes comme variables d’ajustement pour rééquilibrer les finances. Et le système continuera à fonctionner une bonne décennie, avant la prochaine crise qui risque d’être plus salée, d’autant plus que les sociétés hyper industrielles ne sont pas basées sur des fondamentaux sains.

Pour le reste, le système économique est très stable. Seule, la société risque de frémir et montrer quelques signes de colère. Notamment les jeunes qui ne sont pas près de voir leur sous-emploi régresser avec la réorganisation de l’économie et la réforme des retraites. L’homme est devenu cupide et stupide, les moins stupides faisant des affaires et les plus stupides étant balayés par le grand système du marché qui fonctionne au service des classes les plus aisées. Rien de commun avec 1929 et quoi qu’en disent les Cassandre, le système est stable. Ceux qui affolent les masses, notamment sur le Net, jouent les idiots utiles du système, justifiant les plans de rigueur qui se dessinent. Pour le reste, la réforme ou la révolution du système repose sur une prise de conscience orchestrée par une analyse correcte de la société et du rapport entre économie et société. Encore faut-il que les « maîtres du système » jouent le jeu éthique, médias, éditeurs… dans la joie ou la galère, restons ensembles et bonnes vacances à ceux qui en prennent. Et pour moi, c’est l’esprit léger que j’aborde cette fin d’été, étant certain qu’une solution existe mais si les gens sont stupides ou cupides, je ne peux rien faire.



17 réactions


  • Caleidoscophase Caleidoscophase 5 août 2011 10:59

    @ l’auteur

    Les affolés achètent de l’or. Ce qui assèche les liquidités pour l’économie. C’est de l’argent placé pensent-ils mais c’est en vérité de l’argent détruit et si le système se rétablit comme on peut le penser, ceux qui ont acheté de l’or maintenant auront perdu beaucoup d’argent et ce sera bien fait pour leur gueule !
    C’est pas impossible , mais, c’est comme le début de votre article , ils pourraient également avoir raison !

    L’un dit que c’est un citronnier, l’autre que c’est un pommier

    Votre raisonnement est particulièrement binaire tout comme votre démonstration tendant à nous faire penser qu’il pourrait exister de méchants paranoiaques d’un coté qui affirment que rien ne va plus , que tout se casse la gueule,etc ...alors que vous ,d’un autre coté, possédant la lumière , vous pouvez nous assener que et je cite ,le système est stable , que chacun n’a qu’à se serrer la ceinture ,ne plus dépenser ,ne plus faire de crédit ,travailler plus ,etc ...

    Pour le reste, le système économique est très stable.Rien de commun avec 1929 et quoi qu’en disent les Cassandre, le système est stable. Ceux qui affolent les masses, notamment sur le Net, jouent les idiots utiles du système, justifiant les plans de rigueur qui se dessinent

    Passez donc de bonnes vacances bien calé dans vos certitudes et n’ommettez pas de nous en pondre d’autres comme celui-ci , qui vaut son pesant d’or !!!


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 5 août 2011 11:32

      Je n’ai aucune certitude mais avec l’expérience du H1N1 que je connais bien, je mets en doute les dépêches médiatiques, non pas les chiffres mais les interprétations. Quant à cette panique des marchés, elle ressemble à la panique de l’OMS avec la grippe.
      Au final, l’économie n’est pas en crise. C’est juste la société qui est en crise car l’économie ne se plie pas à ses désirs et faute d’une croissance suffisante, les inquiétudes sur la dette sont tangibles.


    • platon613 5 août 2011 17:17

      « Sur le Net et même ailleurs, les déclarations sur l’économie sont rassurantes... »
      Cela ne vaut que pour la France afin d’endormir le peuple. L’info est bien manipulée...comme d’habitude !!!
      Ouvrez le yeux les amis et lisez plutôt cela !!!

      Voici venu le temps du krach final ?

      It’s crash time ! C’est le temps du krach ! La crise monétaire mondiale est en cours. La baisse artificielle du prix de l’or ne tiendra plus longtemps, alors le prix de l’or explosera et la panique totale éclatera. - Il ne reste plus beaucoup de temps. Maximum quelques semaines, peut-être à peine quelques jours...

      http://www.news-26.com/econmie/892-...


  • Babawa 5 août 2011 11:56

    Si je peux me permettre, je crois que vous oubliez une choses : ce système est basé sur la croissance.


    • Francis, agnotologue JL 5 août 2011 12:05

      babawa,

      la seule chose qui croisse dans de ce système c’est celle des inégalités.


  • Babawa 5 août 2011 11:57

    Excusez moi pour ce « s » supplémentaire, j’avais encore d’autres choses à dire mais je me suis contentée, dans mon extrême bonté (-sourire-), d’une seule. 


  • Francis, agnotologue JL 5 août 2011 12:02

    @ Dugué,

    vous dites : « La diète est la solution de la dette »


    Entièrement d’accord avec ça : mais nous ne parlons pas de la même diète, moi je parle de la diète pour les prêteurs.


    un gouvernement de gauche pourrait décréter que le budget sera équilibré et on paiera en priorité et dans l’ordre :

    1 - les dépenses de fonctionnement, la politique sociale et les investissements.

    2 - on remboursera progressivement la dette si le buget le permet.

    3- On remboursera seulement ensuite les intérêts des emprunts et si le buget le permet.
     
    Ainsi, les remboursement de la dette et éventuellement les intérêts ne seront versés qu’en échange d’une hausse de la contribution des hauts revenus et des grandes fortunes au budget de l’Etat.


    C’est la politique du « donnant donnant » ! L’inverse de ce que les républicains et le Tea party ont imposé à Obama.

    Obama a accepté que la peur soit du coté des pauvres : Ce n’est pas de gauche. Il faut que la peur retourne du coté qu’elle ne devrait jamais quitter, le coté des prêteurs en vertu du dicton : « on ne prête qu’aux riches, et qui prête aux pauvres prête à rire » ! Ces gens sont morts de trouille et Obama s’est déculotté devant eux. C’est lamentable !


    On disait « le socialisme c’est ’donne moi ta montre, je te donnerai l’heure.’ »
     
    Je dis « Le capitalisme financier c’est ’donne moi ton argent, je te le prêterai’ ».


    • Croa Croa 5 août 2011 23:17

      Presque ! En fait  « Le capitalisme financier c’est ’donne moi ton argent, je te le prêterai avec intérêts ».

      (La banque fait semblant de te prêter, donc c’est toi qui fabrique la valeur progressivement, mais en plus t’apporte un intérêt, lequel n’a qu’une valeur contractuelle virtuelle ne pouvant être couvert que par d’autres faux-semblants provisoirement couverts par la croissance perpétuelle.)


    • emmanuel muller emmanuel muller 8 août 2011 14:26

      Sauf que c’est a l’échelle du système.
      Joêl de Rosnay (un des créateur d’agoravox)a appelé ça le vectorialisme dans la révolte du pronétariat.

      L’art de ce mettre en travers des nécessités pour les mètres a profit est ancestrale, c’est vieux comme les droit de passage, mais il deviens parasitaire non pas par son existence mais quant il interdit d’autre moyens de fonctionnement.

      Le problème c’est pas tellement je te prête ton argent, a l’échelle du système la mutualisation peut avoir un sens, mais la façon dont j’interdis toute autre solution.

      La dette qui appelle la dette c’est ça, rendre l’engrenage obligatoire. même avec des défaut de payement, regarder la tronches des pontes financiers en ce moment, il sont euphorique ! Ils ont renforcé la boucle, ok, mais c’est surtout qu’il tentent d’interdire les voies qui ne passent par par eux. C’est du vectorialimse, le successeur du capitalisme.


  • velosolex velosolex 5 août 2011 12:50

    Même la météo est devenu plus facile à prédire que la situation économique.
    Les incantations les prières et l’irrationalité qui servaient jadis à conjurer les orages, et à implorer les dieux ont fait place maintenant aux incantations des experts de la soi disant science économique.
    Le grand krack de 29 est encore dans tous les esprits. Ne comptez pas sur l’arrivée d’un quelconque génie pour inverser la barre.
     Si les économies sont imbriquées, certains pensent qu’ils s’en sortiront mieux que d’autres, et refusent d’instinct, par esprit de clan, de conservatisme, d’envisager une refonte du système ( comme ces aristrocrates français et russes d’avant leur révolution).
    Les guerres ont toujours servie de soupape d’ajustement. Le krack de 29 n’a pas fait exception et il faudra attendre la guerre de 40 pour que l’Amérique sorte véritablement de son marasme.
    Problème, aujourd’hui, une telle éventualité fait peur à tout le monde. L’arsenal atomique rend crédible l’hypothèse de la fin de l’humanité.
    Le mythe de la mondialisation est en train de prendre l’eau, et après une décennie ou deux d’optimisme béat, où les plus malins encore une fois ont su tirer leur épingle du jeu, l’effet boomerang nous revient en pleine gueule, nous laissant sans défense, attachés aux autres sur le même siège éjectable.
    Pour la première fois, peut-être va t’on être obligé de regarder la vérité en face, et de s’attaquer réellement aux bases de ce système fou !
    Dans ce pauvre monde qui bat de l’aile, surexploité, spolié, plus de continents à découvrir, de nouvel eldorado pour recommencer notre éternelle politique d’exploitation.
    L’homme n’a plus que lui même à détruire.


  • Marc Viot Marc Viot 5 août 2011 14:11
    « Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie. » Les Indignés

    Déclaration à reprendre et partager jusqu’à plus soif ...


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 5 août 2011 15:11

    Je continue à ramasser les tickets de retrait d’espèces / consultations de solde que les gens laissent tomber négligemment devant les DAB.

    J’ai déjà une belle collection de 31 tickets ; impératif : il faut qu’il y figure le solde du compte même s’il n’y a pas retrait.

    Moyenne des retraits = 90 euro
    Moyenne du solde du compte = 1734 euro
    Soldes extrêmes = -1727,73 euro / +19177,39 euro (oui, plus de dix neuf mille euro)
    Pourcentage de solde débiteur (à découvert) : 6,45 %

    Mais c’est la crise, mon bon monsieur...

    Un des derniers gros gagnants du loto, 4 millions d’euro, continue à jouer ; il n’en a pas assez, 4 millions ce n’est pas assez, et puis il ne faudrait pas qu’un autre lui rafle sa chance de gagner encore (lu sur SudOuest.fr).

    Une très grosse majorité de Français est à l’aise, très à l’aise, voire riche, et est très cupide.
    Et cette grosse majorité est composée de gens qui
    - n’aiment absolument pas les pauvres, largement minoritaires en France,
    - ne supportent pas que le voisin gagne de l’argent,
    - sont persuadés que les voisins sont plus riches que lui,
    - aiment bien à se lamenter dans l’espoir d’obtenir encore et encore, toujours plus,
    - jouissent quand ils entendent les mots « pouvoir d’achat »,
    - fraudent de plus en plus massivement,
    j’en passe et des meilleures...

    Ce ne sont pas des clichés stupides mais la réalité qui est, je le reconnais, plutôt difficile à accepter...


    • Marc Viot Marc Viot 5 août 2011 15:53

      Il se pourrait que lorsque tous ces « nantis » se rendront compte que ce qu’ils croient être des économies, n’est que neige fondue, ça risque de changer ...


  • platon613 5 août 2011 17:16

    « Sur le Net et même ailleurs, les déclarations sur l’économie sont rassurantes... »
    Cela ne vaut que pour la France afin d’endormir le peuple. L’info est bien manipulée...comme d’habitude !!!
    Ouvrez le yeux les amis et lisez plutôt cela !!!

    Voici venu le temps du krach final ?

    It’s crash time ! C’est le temps du krach ! La crise monétaire mondiale est en cours. La baisse artificielle du prix de l’or ne tiendra plus longtemps, alors le prix de l’or explosera et la panique totale éclatera. - Il ne reste plus beaucoup de temps. Maximum quelques semaines, peut-être à peine quelques jours...

    http://www.news-26.com/econmie/892-voici-venu-le-temps-du-krach-final.html


  • BA 6 août 2011 00:52
    La BCE va acheter des obligations italiennes à partir de lundi.

    La Banque centrale européenne (BCE) est d’accord pour commencer à acheter des obligations d’Etat italiennes à partir de lundi en échange de l’engagement du gouvernement italien à accélérer la réduction des déficits, a annoncé vendredi un ministre italien.

    « Tout le monde craint que nos obligations ne deviennent des bouts de papier sans valeur mais avec le retour à l’équilibre budgétaire un an plus tôt que prévu, la BCE a garanti qu’à partir de lundi elle achèterait nos obligations », a déclaré aux journalistes le ministre des réformes institutionnelles Umberto Bossi.

    « Pour nous, c’est une solution, une garantie », a déclaré M. Bossi, qui est aussi le chef de la Ligue du Nord, principal allié du Premier ministre Silvio Berlusconi au sein de la coalition gouvernementale de centre droit.

    « Nous avons absolument besoin de ces obligations parce que si nous n’arrivons pas à les vendre nous ne pourrons pas payer les retraites ou la santé, c’est donc une obligation pour nous », a-t-il ajouté.

    M. Berlusconi avait indiqué plus tôt dans la journée que l’Italie allait accélérer son programme d’austérité adopté par le parlement le mois dernier afin de faire en sorte que l’équilibre budgétaire soit atteint en 2013 et non plus en 2014 comme prévu initialement.

    Les marchés boursier et obligataire italiens ont été bousculés au cours des dernières semaines en raison des craintes suscitées auprès des investisseurs par l’ampleur de la dette publique, la croissance anémique et les tensions qui affaiblissent le gouvernement.

    La prime de risque, à savoir l’écart entre le taux des obligations allemandes, référence du marché, et les bons du Trésor italiens a atteint des niveaux record au cours des derniers jours.


  • Nanard39 Nanard39 6 août 2011 07:05

    Les bourses s’effondrent ? Les pharmaciens vont faire fortune .... avec les bandages herniaires des riches ! ..... et le paracétamol pour les pauvres ! ....


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