mardi 15 janvier 2013 - par DAUDON

Immoralité des banques. Pédagogie de la dette. Simple !

Afin de résoudre le mystère de notre soi-disant dette, voici me semble-t-il un explication pédagogique simplifiée, enseignée par plusieurs associations.

Nous supposons une collectivité, dix familles par exemple, qui a remarqué qu'elle produisait ce qui était nécessaire à sa survie.

Afin de pouvoir échanger entre-eux, les productions s'étalant dans l'année, ils décident de faire confiance à un banquier afin de créer la monnaie nécessaire aux échanges. N'auraient-ils pas pu créer, eux-mêmes les fonds nécessaires  ? Peu importe, mais voici ce qu'entraîne les exigences du banquier, c'est à dire le prêt (inutile) moyennant l'intérêt.

Dans ce modeste calcul, 1.000 euros de prêt, le responsable s'aperçoit qu'en payant les intérêts de 6% chaque année sur les 1.000 euros, au bout de 17 ans il ne restera plus d'argent dans les caisses. Argent nécessaire au commerce, ne l'oublions pas. Donc, ils décident de rajouter tous les ans 60€ avec intérêt de façon à ce que les échanges soient possibles et complets, pour avoir globalement toujours 1.000€ . Ils payeront donc les intérêts plus tard.

On constate donc qu'au bout de 17 ans, le banquier a absorbé le capital nécessaire aux échanges, avec seulement l'argent des intérêts !

Si les diverses productions augmentent, fatalement le capital correspondant à ces productions devra être augmenté et donc les intérêts, ceci n'empêchant pas qu'il faudra rembourser un jour ces mêmes capitaux empruntés.

Sans aller plus loin, chacun est en mesure de comprendre que s'ils s'étaient passés du banquier ils auraient vécu sans autre problème que la constance dans l'effort pour assurer la survie du groupe. D'autant qu'émettre de la monnaie est bien plus facile et moins coûteux que d'élever, cultiver ou généralement produire.

Le tableau montrant qu'au bout de 50 ans la dette globale est 18 fois la somme empruntée au départ ! Evidemment nous avons pris 1.000 €, mais nous aurions pris une somme de 1.000.000 d'euros nous obtenions 18.000.000 euros de dettes ! 

Envoyez cela à votre député, et dites-lui, par exemple : << ou l'on cesse ce mauvais jeu ou je reste chez moi aux prochaines élections >>.

 

Une dette indue de 1000€ à 6%, voilà ce qu'elle coûte !

 

Année

Capital origine

emprunté

Dette fin d'année

Intérêt dû fin d'année

Argent théorique à Gauche en circulation s'ils payaient les intérêts chaque année.

Comme non payés le banquier leur prête la différence, d'ou 6% de plus sur 60€, chaque année 

 

1ère

1000

1060

60.0 €

940,00 €

1000 €

2

le même

1123,6

63.6 €

880,00 €

1000 €

3

idem

1191,0

67.4 €

820,00 €

idem

4

idem

1262,5

71.5

760, €

5

idem

1338,2

75.7

700, €

10

idem

1790,8

101.4

400 €

20

idem

3207,1

181.5

 

30

idem

5743,5

325.1

 

40

idem

10.285,7

582.2

 

50

idem

18.420,2

1042.6

 

 



31 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 15 janvier 2013 11:57

    tant que les gens n’aurons pas compris que la dette est illegitime et seulement un outil pour domestiquer la population on n’en sortira pas !

    voir : LA FAMEUSE DETTE


    • Marc Chinal Marc Chinal 15 janvier 2013 22:14

      Tant que vous n’aurez pas compris que les intérêts sont faits pour maintenir une rareté à la monnaie, vous continuerez à lutter contre du vent.
      La misère est un manque de monnaie.
      La monnaie n’a de valeur que si elle manque à certain.
      Vouloir lutter contre la misère tout en utilisant de la monnaie, est un combat de Sisyphe.


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 18 janvier 2013 13:42

      @March Chinal

      N’importe quoi : la monnaie est déjà rare puisqu’elle existe en quantité finie (mais variable au gré des emprunts), et en plus elle disparaît à mesure du remboursement des emprunts (donc elle se raréfie). Pas besoin des intérêts pour être rare : les intérêts, c’est juste pour engraisser ceux qui en profitent.

      Quant à « la monnaie n’a de valeur que si elle manque à certain », c’est une belle affirmation dans le vent. Déjà car la monnaie n’a aucune valeur en soi : ce n’est qu’un outil.
      C’est son utilisation actuelle qui répand la misère. Ne blâmez pas les fabricants de marteau sous prétexte qu’on peut frapper quelqu’un avec.

    • Marc Chinal Marc Chinal 29 janvier 2013 16:15

      @ Cédric Moreau :
      <<<<Pas besoin des intérêts pour être rare : les intérêts, c’est juste pour engraisser ceux qui en profitent.<<<<
      .
      Faux. Lorsque le taux d’intérêt augmente, on raréfie l’argent car il est plus dur à rembourser. C’est ainsi que jouent les banques nationales : si l’économie chauffe trop (tourne trop vite, augmentation des prix), on la ralentit en freinant les crédits par des intérêts élevés. Si au contraire l’économie ne tourne pas assez vite, on l’accélère en proposant des « taux zéro ».
      Dans le stade de « crédit élevé » la monnaie est plus rare, dans le stade de crédit à taux zéro, l’argent est présent facilement partout.
      .
      <<<<Quant à « la monnaie n’a de valeur que si elle manque à certain », c’est une belle affirmation dans le vent. Déjà car la monnaie n’a aucune valeur en soi : ce n’est qu’un outil.<<<<
      .
      Si tout le monde en a suffisamment pour se payer tout... Et bien les prix augmentent. C’est le mécanisme de l’inflation. Car « plus de monnaie = plus de survie » : ceux qui fixent les prix n’ont donc aucun intérêt à ne pas prendre un max de blé disponible. Et au bout d’un moment, la raréfaction se rétablit et la misère se réinstalle.
      .
      <<<Ne blâmez pas les fabricants de marteau sous prétexte qu’on peut frapper quelqu’un avec.<<<
      .
      Oui, ne blâmons pas les marchands d’arme sous prétexte qu’on peut tuer avec.
      Plus sérieusement, la valeur d’usage d’un marteau ne change pas suivant la psychologie humaine. La monnaie, si. La monnaie n’est donc pas « un moyen, un simple outil ».
      Si vous ne comprenez pas ce principe, vous courrez après du vent toute votre vie.


  • julius 1ER 15 janvier 2013 13:23

    c ’’est fatiguant de toujours répéter les mêmes choses, d’autant plus que l’on s’aperçoit que bcp de citoyens sont imperméables à l’explication de la dette, ils n’ont manifestement pas intégré que cela n’était qu’une gigantesque escroquerie.

    D’ailleurs les médias les confortent dans cette croyance, car ces jours l’on a eu les résultats des
    déficits publics qui sont moins importants que prévu du fait de la baisse des taux d’intérêts à 0%
    par contre ces dernières années la moyenne était de 6% ce qui bien sûr, avec un taux pareil est une rente juteuse pour les banksters.

  • ecolittoral ecolittoral 15 janvier 2013 13:33

    Démonstration superficielle.

    La onzième famille, moi, obtient un prêt...pour avoir un toit.
    Est ce que les 10 familles accepteront de prêter ? Ça m’étonnerais !
    Il faut donc quelqu’un pour « risquer » ce prêt. C’est le banquier.
    Les 30% à taux FIXE correspondent à son travail(production). 
    Je ne lui demande pas de me cultiver des légumes mais de m’avancer de l’argent.
    On peut aussi supprimer la monnaie et « payer » en petits pois ou en faisant la vaisselle.

    L’immoralité des banques... ou l’incapacité des décideurs politiques :
    « Faites ce que vous voulez ! 
    Si ça marche, vous vous faites un maximum d’argent. 
    Si ça foire, on fera payer les 10 familles. »
    Qui refuserait ? 
    Les bons citoyens qui vilipendent les « riches »...et courent chez le buraliste pour jouer au loto en espérant devenir riches ?
    Un banquier, un chef d’entreprise, dans le cadre de leurs fonctions ne sont ni moraux ni amoraux. 
    Leur fonction (production) c’est de gérer la monnaie et d’entreprendre.
    La fonction des politiques c’est d’encourager les initiatives et de « cadrer » les requins.
    Aujourd’hui, pour permettre aux dix familles ET au banquier de vivre de leurs productions,
    parce qu’un banquier mange aussi, c’est d’annuler la dette.
    Vu la valeur surréaliste des monnaies dominantes, ça se fera de gré ou de force. 
    Et ça ne se fera pas en 2050 ou en 2020 mais bien avant.

    Point positif de l’article :
    « Nous supposons une collectivité, dix familles par exemple, qui a remarqué qu’elle produisait ce qui était nécessaire à sa survie. »
    Ce n’est pas une supposition.

    • DAUDON DAUDON 15 janvier 2013 14:19

      Pour vous répondre point par point :

      Une construction de maison ne s’improvise pas. Important montant à posséder, ne peut se construire que dans la mesure, où le couple à su, réfléchir, calculer le mode d’élaboration, suffisamment de surface, les technologies adéquates, puis économiser. Un appoint (prêt) peut intervenir et les familles épargnantes prêteront volontiers, si elles savent que l’argent se déprécie s’il reste dans le bas de laine. Argent fondant de S. Gesell.

       Cet appoint par l’intermédiaire des banquiers qui prendront leur commission au passage afin de vivre correctement et non pas de profiter d’intérêts illégitimes. Mais voir plus loin. 
      On en revient toujours à la théorie d’Allais : production laissée en mode libéral, les entreprises devant respecter les principes naturels, leurs clientèle, eux-mêmes et la demande dûment vérifiée.
      Une émission monétaire équivalente à la valeur de la production et une répartition équitable sur tout citoyen avec une légère prime pour les entreprises ayant une qualité de fabrication des meilleures, exécution rationnelle, rapides avec emploi de matériaux nobles et biologiques et sans pollution conséquente.

      Quelques idées, mais je ne suis qu’un maillon de la chaîne. A chacun d’y réfléchir.
      Si je parle de familles, je veux parler d’un cas où 10 familles sont parfaitement autonomes et ceci pour bien montrer qu’ils pouvaient tout aussi bien créer entre eux cette monnaie dont ils ont besoin pour échanger.
      Merci au correspondant d’avoir répondu sans chercher à abattre le journaliste très amateur que je suis. J. Daudon




    • chantecler chantecler 16 janvier 2013 09:53

      Sauf que le banquier ne prend aucun risque en accordant un prêt puisqu’il est couvert par les assurances et hypothéqué .
      Et si l’immobilier est dans une bulle , surévalué , le banquier prendra la tasse mais les emprunteurs seront jetés à la rue .C’est ce qui s’est passé aux USA , en Espagne , en Grèce etc ...
      Et les banques seront secourues par les contribuables : là est le scandale .
      De plus il est frappant de constater que moins les prêts sont coûteux plus l’immobilier flambe .
      Sauf quand on a atteint la limite dangereuse .


    • olfe olfe 16 janvier 2013 10:30

      raisonnement totalement crétin :
      La 11ème famille apportera sa force de travail qui créera la richesse nécessaire à sa propre survie, et ne vivra pas aux crochets des 10 autres, qui effectivement n’accepteraient pas cette dernière alternative.


    • @daudon

      bonjour expliquez nous svp pourquoi pour une petite maison avec terrain qui vaut 250000 euros en province en bord de mer...vendue ne nous permet meme pas d ACHETER UN STUDIO A PARIS MEME DANS LES 20.10 èmes de PARIS

      CETTE SEMAINE UN RECORD A ETE BATTU UN F3 EN LOCATION DANS LE 10ème 5500 EUROS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!MOIS

      qui s"en met plein les poches les avocats d’affaires gerants de sci.....leurs amis élus(plus de la droite)nos députés ont ils des billes dans l’immobilier parisien comme leurs adherents et amis des 16 et 8 èMES ....OU DES departements 78 et 92


    • @ ECOLITTORAL ( NICE ????)raisonnement simpliste de fasciste ON TOUCHE NI AU FRIC NI

       AUX FRIQUES

      actionnaires de tous pays reunis dans le nouvel ordre mondial du fric

      RECORD BATTU DANS L IMMO PARISIEN CETTE SEMAINE...UN F3 LOUE 5500 EUROS MOIS DANS LE 10 ème

      on se fout de qui du peuple....seulement 2 millions de citoyens habitent paris intra muros
      et 12 millions a la ca ceinture :CADEAU DES CHIRAC MAIRE PUIS PRESIDENT.


    • Marc Chinal Marc Chinal 29 janvier 2013 16:11

      Vous vous plaignez du fric mais qu’avez-vous dans votre poche ?
      Remettez-vous en cause l’existence de la monnaie ?


  • Anaxandre Anaxandre 15 janvier 2013 13:38

     Malheureusement, force est de constater qu’aucun État - et encore moins l’UE - ne remettra en cause les dérives mortifères mises en place par le système bancaire. Ce système est même dans une tendance forcée d’élargissement (création par exemple d’une banque centrale sur le modèle occidental en Libye pendant les combats, spéculation accrue sur les matières premières, etc).

     Ce système de la dette conduit inexorablement à la privatisation de tout les secteurs qui dépendent des États et qui échappent donc encore largement, dans certaines régions du monde, au secteur privé (éducation, transport ferroviaire, hôpital, armée, police, etc).

     Il convient au passage de rappeler pour les néophytes que c’est un ancien directeur de la banque Rothschild, Georges Pompidou, qui en 1973 a interdit à la Banque de France de prêter sans intérêt à l’État, obligeant ce dernier à se tourner vers les Marchés privés, moyennant intérêt. Il n’y a pas de hasard : que des luttes de pouvoir et d’influence.

     J’en suis aujourd’hui à penser que seul un effondrement économique global et le chaos qui s’ensuivra permettra un changement radical de ce système. Malheureusement la « Démocratie » (d’opinion contrôlée) ne fera rien. Encore faudra-t-il que les peuples aient clairement identifié les responsabilités...


  • foufouille foufouille 15 janvier 2013 14:35

    il faut ajouter que le banquier n’a que 8% maxi d’argent reel (fonds propres)
    y compris l’argent depose sur le compte de depot qui ne rapporte rien


  • philippe913 15 janvier 2013 16:19

    c’est impressionnant comme vous ne comprenez rien à la monnaie. je vous l’accorde, c’est compliqué, mais quand même.

    Une dernière fois, la dette ne provient pas des banques, mais celle de l’emprunteur. Personne ne lui mets de couteau sous la gorge pour emprunter.

    quand à votre exemple des 10 familles, il est tellement bidon que je ne sais par quel bout commencer...

    parlez des vrais problèmes de la banque et de la finance, il y en a des vrais scandales, pas besoin d’aller chercher dans le fondement même du système monétaire pour faire croire qu’on est un vrai révolutionnaire.


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 18 janvier 2013 14:03

      Et la création monétaire par le crédit c’est du flan ?? La dette ce n’est pas la banque qui a le pouvoir de la créer ?


      Quant à dire que personne ne met le couteau sous la gorge de l’emprunteur pour emprunter, vous êtes bien rigolo : notre société fonctionne à travers l’argent. Sans argent, l’économie ne fonctionne pas (euphémisme dont la traduction pourrait être « on crève tous »). Or le seul moyen de créer de l’argent, c’est d’emprunter. Toute la monnaie existante est issue d’un emprunt. Encore heureux donc que des gens empruntent, sinon on risquerait de retourner à l’âge de pierre.

      « quand à votre exemple des 10 familles, il est tellement bidon que je ne sais par quel bout commencer... »

      Ah oui. Ben c’est vous qui le dites. Zéro argumentation.

  • tf1Goupie 15 janvier 2013 16:26

    L’exemple est beaucoup trop simpliste pour être pedagogique.
    Dans une economie à 10 familles, une fois que les billets sont imprimés il n’y a plus besoin de banquiers sauf éventuellement pour louer des coffres forts.
    D’ailleurs l’auteur ne nous dit même pas pas ce qui justifie ces 1000 Euros de prêt. Si il y a emprunt c’est qu’il y a un projet dont les bénéfices couvriront le coût des intérêts.

    Mais dans une économie à 10 familles qui subviennent juste à leur besoin il n’y a pas d’usines, pas d’hopitaux, pas de routes, pas de réseau téléphonique, pas de système de retraites etc... donc pas de banque.
    Il est alors facile de prouver qu’un banquier c’est immoral.

    Mais l’économie moderne c’est beaucoup plus compliqué que cela.


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 15 janvier 2013 19:30

    @ l’auteur,

    Vous dites que vous vous intéressez à l’économie ! Très bien. Mais y-a encore du boulot ...

    Pour bien comprendre ce qu’est le crédit, je vous conseille de lire la polémique qui opposa Proudhon à Bastiat : La gratuité du crédit

    Vous y verrez deux points de vu : L’un qui dénonce les intérêts d’un prêt et l’autre qui les justifie.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 15 janvier 2013 20:05

    On peut aussi résumer toute cette escroquerie en une courte phrase ( taux d’intérêts démesuré - sans régulation aucune des marchés de la finance) :

    Le monde de la finance parasite économie réelle, ceci protégé sous un parapluie des lois de l’ultra libéralisme, le tout approuvé par des hommes politiques, les quelles trahissent l’intérêt général.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 16 janvier 2013 20:27

      Vous êtes très fort pour dire une chose est son contraire en très peu de mot :

      « l’ultra-libéralisme sous un parapluie de lois » !!!
      « Le tout approuvé par des hommes politiques »

      Le libéralisme, c’est le moins de loi possible, le moins d’intervention de l’état, et le moins de pouvoir au « politiques ».

      Or la finance est actuellement le secteur d’activité le plus règlementé avec le nucléaire. Il y a donc un petit problème dans votre commentaire.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 janvier 2013 21:28

      @jesuisunhommelibre

      début de citation
      Or la finance est actuellement le secteur d’activité le plus règlementé avec le nucléaire
      fin de citation

      INTOX !!!!

      Vous vous moquez de nous ?

      Les conséquences provoqués par la libéralisation financière

      La libéralisation des taux d’intérêt

      Fisher et Smaoui (1997) constatent que la suppression des contrôles des taux d’intérêt est considérée comme étant l’événement central de la libéralisation financière. La suppression du contrôle des taux d’intérêt dans les pays caractérisés par une répression financière s’est traduite par une hausse des taux d’intérêt.

      Les taux d’intérêt de la plupart des pays ont été libéralisés et ne sont plus déterminés administrativement. La libéralisation des taux d’intérêt peut être procédée en deux étapes : la première consiste à libéraliser les taux créditeurs, la deuxième consiste à libéraliser les taux débiteurs.

      La libéralisation du secteur financier

      Plusieurs pays ont depuis la fin des années 80 et début des années 90 entrepris des programmes de libéralisation du secteur financier pour : introduire les forces du marché ; réduire la domination du secteur public sur les avoirs et les engagements bancaires ; accroître la concurrence ; et relever l’efficacité. Ces mesures qui ont été le plus souvent accompagnées par la restructuration et la recapitalisation, ont amélioré la réglementation dans le but de réhabiliter les systèmes bancaires en crise.

      source

      Je vous invite également à lire ceci un peu d’histoire pour vous rafraichir la mémoire :

      Régulation financière et stabilité économique

      Comme c’est toujours le cas lors des crises financières, le krach de 1929 avait mis en évidence la fraude, les abus et la corruption rampante, caractéristiques du système financier des États-Unis pendant les années 1920. Dans un contexte caractérisé par la Grande Dépression et le renforcement du mouvement ouvrier, l’administration Roosevelt a mis en place une série de mesures de régulation forte du système financier. La loi Glass-Steagall de 1933 a limité la liberté d’action des banques en séparant les banques commerciales (ou de dépôt) des banques d’investissement. Cette loi a également fixé des limites pour les taux d’intérêt et donné naissance au Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), entité chargée de protéger les épargnants. C’est également pendant cette période qu’ont été créées la Security Exchange Commission (SEC) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), entités responsables de superviser respectivement le marché des valeurs et celui des contrats à terme |1|.

      Cet ensemble de lois et d’institutions ont, pendant plus de 50 ans, protégé l’économie états-unienne des crises financières. Néanmoins, la mise en place de la contre-révolution néolibérale dans les années 1980 a changé radicalement la donne. Avec l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison Blanche en 1981 a commencé un processus systématique de détricotage des réglementations établies, processus visant à faciliter l’expansion des activités du système financier. La rhétorique utilisée pour défendre ce changement de cap reposait sur un postulat d’efficacité et de capacité d’autorégulation des marchés financiers.

      Les premières expériences ont porté sur l’élimination des restrictions sur les taux d’intérêt et sur les caisses de dépôt (Savings and Loans). Les conséquences néfastes de cette expérience ne se sont pas fait attendre. Cette élimination a mené à une expansion effrénée des caisses de dépôts sur des bases hautement instables. Une bulle financière s’est formée dans le marché immobilier et a donné lieu à l’inévitable effondrement de la fin des années 1980. Le coût du sauvetage gouvernemental des entités financières en difficulté entre 1985 et 1989 a été estimé à 152 milliards de dollars. Il est inutile de préciser qu’en dépit du désastre qui s’était produit, le mouvement vers la dérégulation complète des activités financières ne faisait que commencer.

      source


  • bakerstreet bakerstreet 16 janvier 2013 01:47

    Ca fait plaisir de voir que beaucoup d’internautes ont compris l’origine et la raison de la dette.
    Avant 73, elle n’existait pas. C’est la loi Rothschild -Pompidou, qui obligea l’état à ne plus se faire crédit lui même en lançant des emprunts....Les banques seraient là pour ça, formidable non..

    73 : Même phénomène dans tous les pays, pendant qu’au Chili, Kissinger se servant de Pinochet met au pas la révolution sociale d’Allende, et impose pour la première fois un plan de privatisation qui sera le premier d’une série : Ce n’est pas pour rien que Thatcher sera la copine de Pinochet, ainsi que de Reagan ; ces marionnettes politiques, dans la main des services financiers, impose le jeu mortifère d’un économiste fou, MILTON FRIEDMAN, qui se fera le chantre de la mort des états, et de leur soumission au FMI, à l’OMC, bradant les avoirs des états, les incitant à privatiser à tout crin, puis à emprunter pour faire face aux échéances des états.

    .Comment des puissances industrielles, en bonne santé, ont elles accepté de se dépouiller, de vendre leurs brevets, de se mettre la corde au cou, de liquider leur appareil industriel, acceptant de faire une course avec des règles qu’ils étaient les seuls à respecter, contre des état qui allaient leur tailler des croupières, voilà la question que les historiens du futur se poseront, avant de mettre en évidence la corruption,, la bêtise, l’arrivisme, ou  la cécité des dirigeants, ( sans doute un peu des quatre)

    Un emprunteur est dans la main de celui qui prête. Le but était limpide. On avait les atouts pour culpabiliser les citoyens de tous pays, et de trouver le justificatif d’une cause inventée de toute pièce à l’aggravation de cette dette qu’on avait créer : Le social.

    Mécanique logistique bien huilée.

    Avec la dette on allait pouvoir reprendre ce que les capitalistes avaient été obligé de lâcher, au fil des décennies.

    Cette nouvelle forme de capitalisme débridée, décomplexé, comme ils disent, s’apparente en fait à une forme de cancer : Il se nourrit de cellules saines, et n’a pas de but en soi, sinon sa seule satisfaction immédiate, déconnecté des enjeux vitaux, et des régulations nécessaires à la bonne marche, que ce soit au niveau d’un individu ou de la planète.

    Les nations et la couleur des drapeaux n’existe plus guerre que pour les équipes de foot. Soyez sur que notre oligarchie est bien plus proche de ses collègues de NY, ou de Moscou, et de ses intérêts, que d’un prolo de saint Étienne. L’affaire depardieu, au dela de son coté burlesque, en est le révélateur

    Autre mot piège, celui de crise.
    Cette crise n’existe pas.
    Ce n’est qu’un leurre là aussi pour faire supporter aux gens une nouvelle réalité, qui si elle était avouée, serait déprimante, et risquerait d’allumer la mèche.

    Pas de crise, juste un nouveau choix de société : Augmenter considérablement les revenus d’une minorité au détriment de la masse, et récréer ainsi la hiérarchisaton des anciens régimes féodaux, nobiliaires, avec cerfs, et seigneurs.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 16 janvier 2013 02:49

    Je suis tout acquis à la tentative de démonstration mais franchement votre pédagogie est à pleurer.

    Vous croyez convaincre qui avec votre histoire de 10 familles tellement capillotractée que c’est à s’en arracher les cheveux ?

    Remettez l’ouvrage sur le métier et essayez de faire quelque chose qui emporte la conviction du plus grand nombre, car c’est lui qu’il s’agit de convaincre, pas les convaincus.

    Désolé pour l’irritation visible dans mon message, mais le sujet est bien trop sérieux pour faire dans un tel amateurisme. Ce n’est pas tout de savoir, il faut aussi apprendre à faire savoir.


  • Jean Yanne Jean Yanne 16 janvier 2013 10:19

    Tu as parfaitement raison sauf que tu ne tiens pas compte d’un paramètre lorsque tu dis 


    « un groupe ........Afin de pouvoir échanger entre-eux, les productions s’étalant dans l’année, ils décident de faire confianceà un banquier afin de créer la monnaie nécessaire aux échanges. N’auraient-ils pas pu créer, eux-mêmes les fonds nécessaires »

    Effectivement , il faut d’abord que le groupe ait assez de cohérence pour pouvoir se constituer comme tel et adhérer à ce principe d’échange !

    tout est là

    Car , dans ce cas , il est tout à fait possible de créer des monnaies virtuelles sur internet et de pratiquer ces échanges là !

    Personnellement , j’ai bien essayé cela , en partant d’un partage difficile d’un héritage dans une famille. Il s’agissait de partager une maison et un terrain .
    J’ai proposé de le partager sous forme de SCI constituant ainsi une monnaie virtuelle sous forme de parts rachetable par les uns ou les autres et ainsi constituer une bourse commune qui aurait permis à chacun d’utiliser l’argent commun et de pratiquer ainsi des échanges .

    La réponse d’une belle soeur a été sans appel 

    ’pas question de faire une SCI avec toi !« ....
    alors que rien ne laissait prévaloir cette réponse , que j’avais prêté sans intérêt une forte somme à cette même personne(belle soeur) pendant .....35 ans( sans intérêt ) !

    Sur le plan du calcul , tu as parfaitement raison c’est parfaitement vrai . Par contre les banques et l’argent d’état apporte une neutralité , découple en quelque sorte l’affectif de l’argent , et c’est cela que vend la banque et l’état !


    Le slogan »pueblo unido jamas sera vencido" signifie bien que l’état ne peut rien contre un groupe uni , car son seul pouvoir vient de la neutralité (financière) qu’on lui fait .
    Dès lors que le peuple place sa confiance en lui même il n’a plus besoin d’état ni de banque !

    Rien n’est perdu car les choses évoluent , voici en fait une nouvelle monnaie qui apparaît dans mon quartier 



    Je vais sans doute y participer !


  • lloreen 16 janvier 2013 11:08

    LA solution, la voilà.
    Ce n’est pas, bien sûre, celle préconisée par les banksters et leurs larbins politiciens et vous n’en entendrez ,bien sûr jamais parler sur les médias officiels, qu’ils contrôlent à 99 %.
    C’est à nous tous qui voulons échapper aux griffes de ces escrocs et à l’esclavage moderne, de diffuser cette vidéo.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9rGNF-C6Xek

    Plus nous serons nombreux à démasquer leur arnaque « légalisée » et plus vite nous serons libres et souverains.


  • lloreen 16 janvier 2013 11:10

    L’arnaque de l’argent-dette.

    http://www.youtube.com/watch?v=kgA2-bWXSN4


  • lloreen 16 janvier 2013 11:14

    La seule chose dont on n’a pas besoin, c’est l’argent.
    Avez-vous déjà reçu une facture de votre champ, de vos arbres fruitiers, des fleurs qui poussent le long des sentiers ?
    Avez-vous déjà eu une facture du soleil, qui nous réchauffe et qui est la vie ?
    Avez-vous déjà reçu une facture des nuages, qui nous envoient l’eau pour arroser la terre ?

    L’argent est une perversion de l’esprit et la négation de l’être.


    • ecolittoral ecolittoral 16 janvier 2013 12:59

      Alors, comment échanger nos biens et nos services ?

      Pourquoi avoir inventé la monnaie coquillage puis la monnaie métaux rares (l’argent justement)
      Puis la monnaie indexée sur l’or (autre métal) ?
      Echanger une leçon de piano contre quoi ?
      Un portable contre ?
      L’aide aux personnes âgées contre ?
      Les « sels » et réseaux d’échanges et de savoir existent mais, même pour eux, un minimum « d’argent » est nécessaire pour fonctionner.
      Tout ne peut pas et ne doit pas être monaitisé mais, il arrive un moment ou ça simplifie la vie.

  • lloreen 16 janvier 2013 11:19

    A l’auteur

    « Nous désirons une coordination étroite avec les députés.... pour obtenir la souveraineté des citoyens ».

    Je suis désolée de vous dire que vous faites là une grossière erreur.
    Il n’y à demander la souveraineté à personne.Elle coule de source.
    On NAIT LIBRE.
    On EST dès qu’on existe.
    Ce qui est totalement abscons c’est de croire que quiconque a une quelconque autorité sur un autre.Une telle ineptie ne sort que d’un esprit perturbé !


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