mercredi 9 mars 2011 - par francois DESVIGNES

L’Etat français en faillite : la spécifité française (III)

La France vient de franchir le seuil fatidique de 1700 milliards d’euros d’endettement : elle est en faillite, sinon aujourd’hui, demain, inexorablement.

Cette série d’articles vise à démontrer la spécificité de la dette française quant au cumul de la dette avec l’impôt (I), quant au volume hors contrôle de la dette (II), quant à la structure insoluble de la dette (III) et enfin quant à la philosophie de la dette (IV) qui sont les quatre raisons de son impossible apurement

III LA STRUCTURE INSOLUBLE DE LA DETTE

Dans deux précédents articles, ici et , nous avons tenté de démontrer que, quelle que soit l’importance de la dette, la France n’étant pas forcément la moins bien placée sur ce chapitre, la spécificité de sa dette lui sera fatale :

parce qu’en plus d’être endettée, elle est trop lourdement imposée pour pouvoir inverser son processus d’endettement et,

parce que la progression exponentielle de sa dette vient de l’acculer à rembourser les intérêts de ses emprunts par l’emprunt, devenu depuis peu premier poste de son budget, toutes situations typiques du failli.

Le dérapage de la dette est d’abord un dérapage de sa gestion

Aujourd’hui, nous allons tenter de démontrer que cette triste situation n’est pas conjoncturelle mais structurelle, rationae temporis et rationae materiae.

Rationae temporis car cette situation dure depuis plus de trente ans, au-delà des partis et des majorités, avec une imperturbable constance.

Et rationae materiae, quelle que soit l’entité publique, toutes administrations confondues, État central, collectivités locales et organismes de protection sociales

Comme l’illustre le graphique ci-après concernant l’endettement cumulé :

Lequel endettement cumulé, précision importante, est la conséquence d’un déficit structurel de gestion, toutes administrations confondues de l’ordre de quelques pour cent par an qui se chiffrent en milliards d’euros (144 en 2009) situation qui va se dégradant au fil des ans

Ce graphisme met ensuite en évidence que, contrairement aux idées reçues, ce sont les organismes de protection sociale qui semblent vouloir contenir avec le plus de pugnacité la tendance à l’augmentation de la dette : en effet, c’est la seule entité publique qui, d’une année sur l’autre, réussit à diminuer la taille de son endettement, même si cette diminution n’a pu toujours s’inscrire dans la durée.

Et au contraire, c’est frappant sur ce graphique, le gouvernement et les administrations centrales semblent avoir pris le parti de laisser courir la dette, les colonnes bleues et violettes n’ayant cessé de progresser depuis trente ans.

A cause d’eux, encore plus que du fait des collectivités locales, malgré les efforts louables des organismes de protection sociale, l’endettement public est structurel, une enflure grandissante au fil des ans.

Et nous voilà donc sur la structure de la dette.

Partant d’une métaphore géologique, on pourrait dire que l’endettement n’est que la conséquence de l’empilement des couches successives de nos ratés annuels de gestion, c’est-à-dire d’une augmentation de la dette sans contrepartie d’actifs et à raison même de cette absence de contrpartie, une dette aussitôt oubliée une fois consommée, et comme consommée sur l’instant, sur l’instant oubliee, cause unique de son renouvellement.

Mais à ce stade, si le mécanisme du renouvellement annuel de la dette est constaté, il n’est pas expliqué.

J’avance deux explications possibles à cette dérive : Napoléon, la durée des mandats ; la cause historique et la cause électorale.

Napoléon :

Nos administrations et établissements publics ont trouvé logique depuis Napoléon, qui les avait conçus à cette fin, de s’organiser comme le sont les armées : centralisation et organigramme pyramidal pour l’architecture, discipline et ordre pour le mode de fonctionnement.

Dans un pays en guerre, ce système rend des services incomparables. Si je n’avais pas peur d’être déplacé, je vous dirais que le régime de Vichy a été de l’avis unanime des occupants d’une redoutable efficacité dans sa traque des populations juives pendant la seconde guerre mondiale, non parce que les pétainistes étaient tous des fous furieux antisémites (les nazis l’étaient pour eux même si certains l’étaient plus qu’eux), non plus parce que les Français étaient majoritairement antisémites (les Polonais l’étaient bien plus qu’eux même si certains l’étaient plus qu’eux) mais parce que le régime de Vichy avait utilisé son administration « militarisée », toute faite d’ordre et de discipline, pour la mettre au service de la déportation.Procédé en soi parfaitement odieux, je vous l’accorde, mais ce n’est pas le sujet.

La question est : d’où l’administration tenait-elle cette efficacité si redoutable ? Uniquement à cette règle militaire qui veut que du général au simple soldat tous les ordres soient exactement, immédiatement et complètement exécutés. C’est comme un véhicule : il ne doit y avoir aucun jeu dans les rouages, quel que soit leur nombre, zéro indépendance.

Cela suppose un encadrement à chaque échelon ,chargé de relayer l’ordre et contrôler son exécution et donc une organisation pyramidale. Ce système est contre nature car l’initiative et l’indépendance sont le propre de l’être humain. S’il n’en était pas ainsi nous serions encore dans les arbres. Pourtant de cette discipline à zéro indépendance/initiative dépend la victoire de l’armée et la survie de votre compagnie en temps de guerre. Pour faire respecter cette discipline à zéro initiative, les armées utilisent la menace du poteau d’exécution : pour ceux qui préfèrent risquer une balle dans le dos devant l’ennemi douze balles dans le coeur par les amis. Cela donne de très bons résultats ; en temps de guerre s’entend. Et dans l’armée de préférence.

L’administration française, organisation civile militarisée par Napoléon et deux siècles de guerres, pour ne parler que de ceux-là, a donc fonctionné comme une armée estimant que la seule question de la moralité de l’ordre de la rafle était en elle-même un acte de rebellion et de désobéissance grave, un manque de loyauté à l’égard du chef à qui l’on doit respect, discipline et obéissance, en plus de la confiance aveugle, et non de discuter ses ordres, le subordonné ne pouvant en aucun cas se livrer à cette liberté de juger sa hiérarchie mais seulement lui obéir jusqu’au sacrifice de sa personne.

On ne pourrait pas croire qu’une telle rigidité puisse être transposée dans l’administration civile ou qu’elle puisse durablement y fonctionner. Et pourtant non seulement elle a très bien fonctionné mais encore nous n’avons dû qu’à la Providence et à la fin de la guerre que l’on n’ait pas fait faire à nos fonctionnaires des choses encore plus horribles ,si ce fut possible.

Et l’administration continue de fonctionner sur ce modèle et au-delà, tous nos établissements publics, pro ou péri administratifs, tout ce qui de près ou de loin touche à l’Etat ou ses prérogatives : à une différence ou un handicap près.

La différence c’est que l’armée est un outil de guerre qui, pour son efficacité, réclame les échelons intermédiaires, c’est-à-dire un corps ininterrompu de relais, du commandemant à l’exécutant ; c’est très lourd, très cher. Justifié pour l’armée. Indispensable en temps de guerre. Mais dans l’administration en temps de paix....ça fait certes une administration organisée (normalement) mais surtout des entités sur-hiérarchisées, des univers où pour un opérationnel vrai vous avez au bas mot 3,5,7,9 fonctionnels contrôleurs. Une surcroissance de l’encadrement au détriment de l’opérationnel. C’est-à-dire une entité radicalement contre-productive, au contraire de l’armée ; malgré tout le dévouement de ses membres, à l’instar de l’armée.

Le recouvrement de l’impôt est ainsi en France parmi les plus chers du monde, et à services égaux l’hôpital est beaucoup plus cher que la clinique à tel point qu’il a fallu prévoir deux tarifs, un public avantageux et un privé calculé à la corde, pour ne pas faire sombrer d’un coup tous nos établissements hospitaliers dans la faillite. Malgré ce cocon protecteur, l’hôpital continue de faire des pertes sans pouvoir complètement assumer ses missions et la clinique des profits sans jamais refuser un malade.

Sur le coût de gestion de l’administration fiscale, qui a fait couler beaucoup d’encre depuis le rapport Lepine il n’est pas discuté que des progrès ont été entrepris mais néanmoins sans obtenir les résultats escomptés.

En gros, pour cent unités de recettes notre administration après avoir caracollé autour d’un coût d’1,60 % ne parvient pas à percer le plancher d’1,20 % soit un coût de recouvrement bien supérieur à ses homologues qui eux s’échelonnent entre 0,70 et 1,00.

Donc en 2007, elle est descendue à 1,20 %. C’est presque bien. C’est beaucoup mieux que le Japon, autre administration impériale, qui tourne autour de 1,50. Mais au rythme des grapillements annuels, c’est beaucoup trop lent surtout par rapport à ses voisines et encore plus si elle désire les devancer en efficacité pour cause d’impécuniosité. 

Surtout lorsque l’on sait que l’administration fiscale, de toutes les administrations, a été celle à s’être lancée le plus complètement et le plus durablement dans les réformes, faisant de ses coûts de gestion sa bête noire, effort qui, par la constance et les résultats, mérite d’être salué.

Aussi, pour bien faire, il faudrait démonter Dame publique et parapublique et lui supprimer le plus possible de rouages intermédiaires pour l’alléger au plus possible et ainsi lui permettre de descendre ses coûts . Voeu pieux : on ne peut pas démonter la machine sans la casser. On a bien tenté des réformes d’allègement de ci de là. En vain. Toujours plus lourde, toujours plus contrôleuse et contrôlée, la machine suit sa propre logique, faisant des fonctionnaires ses premières victimes, et les meilleurs d’entre eux, ceux qui ont des idées pour l’améliorer, de pures martyres.

La seule parade que l’on ait inventée est une absurdité en même temps qu’une démonstration et un aveu d’impuissance : la privatisation. Tant que l’on est resté dans les services marchands, pratiquement la privatisation des nationalisations antérieures, les choses se sont plutôt bien passées. Mais une fois arrivés sur le périmètre des compétences régaliennes de l’Etat cette solution n’est plus sérieusement envisageable : comment privatiser la police, la justice, l’armée ? Sans même aller jusque-là, des services marchands, par exemple les transports, restent dans la sphère de l’Etat, par exemple la S.N.C.F., tout simplement parce qu’il n’est pas possible de les privatiser autrement qu’à la marge, c’est-à-dire sur ses filiales, avec d’ailleurs des coûts indirects de cohérence.

Mais il faut néanmoins espérer qu’avec le temps et la volonté, nous terminerons dans toutes les administrations là où l’administration fiscale a si bien commencé, gagnant, année après année, des petits points de coût de gestion, un travail de ramasse miettes et d’alègement des structures, jusqu’à l’équilibre de gestion.

Une oeuvre possible donc ; mais de longue haleine.

Pourtant, cela ne marchera pas parce que cela ne durera pas : à cause des politiques.

La durée des mandats

Ce que met en évidence ce deuxième graphique c’est que la dette des collectivités et organismes publiques est inversement proportionnelle à la durée des mandats électifs de ceux qui les dirigent.

On ne changera pas le système électif non plus que la durée des mandats.

Pourtant, si nous voulions libérer nos élus de leur dépendance alccolique au prêt, le plus sûr moyen serait d’en supprimer la cause : leur peur de la non réélection. Le tableau démontre en effet que la dérive du recours au prêt est inversement proportionnelle à la durée des mandats.

Les organismes de sécurité sociale et de protection gèrent et contienent du mieux qu’ils le peuvent le deficit qui chez eux d’ailleurs n’est pas de gestion, même si certainement des progrès pourraient être faits sur ce ce terrain. Ils ne sont pas élus.

Les dirigeants des collectivités territoriales, dotés de mandats longs et peut-être moins menacés par la non réélection que les politiques "nationaux", soit qu’ils n’en vivent pas, soit, bien qu’en en vivant, leur charisme personnel ait plus de poids dans l’ élection que la politique elle même, ne sont donc pas condamnés à la surenchère des offres et des propositions si mangeuses de finances.

Certes, eux aussi, comme tout politique, ont recours à ces procédés clientélistes , qui pour la piscine,qui pour la voie rapide ou le ramassage des ordures ménagères. Certes, ils seront obligés, une fois arrivés au pouvoir, comme tout politique, de financer leurs promesses par l’emprunt surtout s’ils ne veulent pas se faire traiter de menteurss et ainsi ruiner leur carrière.

Mais d’une part, le cycle de la promesse n’intervient qu’une fois tous les six ans, et d’autre part, la proximité des électeurs oblige à des devoirs de sincèrité et de pédagogie, tous garde- fous qui n’existent plus ou moins dans la sphère de la politique "centrale".

La parisienne.

Chez " la parisienne" ce que montre le graphe, c’est que les défauts y sont démultipliés, et les garde-ous absents.

En effet, on vote et on gouverne au niveau national ; on ne finance plus les piscines municipales, mais par exemple les 35 heures. La moindre augmentation, le moindre avantage, même justifié, toujours intéressé par la réélection, se chiffre en huit zeros et plus d’emprunt. Au rythme non pas d’une mais de deux élections : la présidentielle, la législative ; pas pour six ans mais selon un cycle de cinq ans sans compter les élections intermédiaires à la réélection présidentialo-législative pour lesquels quelques mesures financées par l’emprunt seront votées , par "soutien", "pour tenir les territoires".

Des prêts en rafale.

De ce point de vue,il faut regarder la concordance des dates entre les deux élections, la présidentielle et la législative, comme une amélioration certaine de notre système dont les experts nous diront peut-être, plus tard, combien elle nous a fait économiser d’emprunts.

Tout cela sans aucun garde fou, même pas celui de la proximité car, dans "la Parisienne", il y a au moins un accord tacite, rendu nécessaire pour les besoins de la réélection : on n’évite de parler de la dette en évitant de se la reprocher mutuellement, le cannibalisme n’étant pas un mode ordinaire de conquête ou de maintien au pouvoir.

Quand, décidemment, l’emprunt sent trop mauvais,que la nation demande des comptes quand on lui demande des efforts, la Parisienne a sa réponse toute prête : la situation est sous " contrôle". Elle n’ose pas ajouter "son". Elle vous laisse le supposer.

A la lecture du graphe, le mensonge est peut être sous (son) contrôle, la situation certainement pas

Vous pouvez la croire ou non. Décider d’aller voter ou de vous abstenir. Ce sera pareil : en votant pour le camp adverse vous voterez pour leurs frères de lait. Et en vous abstenant, vous ne ferez la démonstration, qu’au fond, ils n’ont besoin que de leurs votes pour s’élire.

Cruelle vérité de leur démocratie.

Ce pourquoi, aussi longtemps qu’ils voudront reconduire leur réélection, ils reconduiront leur recours systématique à l’emprunt, leur modèle suicidaire.

Jusqu’à la ruine totale de nos finances.

Par instinct de leur survie.

A nos seuls dépens.

La spécificité structurelle de la dette de l’Etat français.

François DESVIGNES



52 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 9 mars 2011 10:03

    Il est malhonnête de parler de dette sans examiner les avoirs. On n’est pas en faillite simplement parce qu’on est endetté, mais seulement quand on a plus de dettes que d’avoirs. Mais si l’on brade ses biens, et que l’on continue à rembourser sa dette on se met soi-même dans une situation difficile.

     

    L’argumentation de la dette publique n’est qu’un prétexte pour justifier de nouvelles privatisations. Un gouvernement qui baisse les impôts des plus riches et qui multiplie les cadeaux sans contrôle ni contrepartie, ne peut s’étonner de la hausse du déficit de l’Etat. Plus de 45 milliards d’euros transitent chaque année des finances publiques vers les caisses des banques ou des individus qui détiennent des bons du trésor.

    Lire la suite...

    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/16/la-dette-de-la-france/



    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 10:30

      Il est malhonnête de parler de dette sans examiner lesavoirs. On n’est pas en faillite simplement parce qu’on est endetté, maisseulement quand on a plus de dettes que d’avoirs. Mais si l’on brade ses biens,et que l’on continue à rembourser sa dette on se met soi-même dans unesituation difficile.

      C’est FAUX Je vous assure : est en faillite celui qui ne peut plus faire face avec ses actifs disponible à son passif exigible.

      Le jour où la finance internationale ne voudra plus preter à la france quel que soit ses qctifs elle sera FAILLI : elle faillira à ses paiements.

      En anglai ca s’appelle BAnkrupt. Même si vous avez la moitié de la forêt française. Mieux vaudrait pour vous avoir 3 % de sa valeur en cash.


  • Blackeagle 9 mars 2011 10:05

    Tous ces articles sur la dette sont bien inutile. Et même participe en quelque sorte d’une désinformation.

    1 parce que la cause principale de la dette n’est pas évoquée à savoir la loi de 1974 qui interdit à l’état d’emprunter à la banque de France à 0%. Avant crise, l’endettement de l’état était trés exactement égale au cumul des intérêt payés depuis 1974. Par conséquent on ne s’endette QUE pour payer des intérêts aux banquiers. ET si l’on pouvait battre monnaie le budget de l’état, malgrés la conséquence des prélèvement obligatoire en france serait à l’équilibre.

    2 Parce que la dette de l’état est un NON SUJET tout simplement parce qu’elle n’est payée que par approbation de l’état français. Si un jour l’état Français devait décider qu’il n’est plus de son intéret de rembourser la dette, il ne le ferait plus tout simplement. Et aucune force sur la planete n’aurait de pouvoir coercitif suffisant pour l’obliger à rembourser. LE PROBLEME DE DETTE SERA UN JOUR OU L AUTRE RESOLU DE CETTE FACON : L ETAT FRANCAIS DECIDERA QU IL NE REMBOURSE PAS ET CEUX QUI NOUS ONT PRETER PERDRONT LEUR ARGENT. C EST AUSSI SIMPLE QUE CA.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 10:25

      LE PROBLEME DE DETTE SERA UN JOUR OU L AUTRE RESOLU DE CETTE FACON : L ETAT FRANCAIS DECIDERA QU IL NE REMBOURSE PAS ET CEUX QUI NOUS ONT PRETER PERDRONT LEUR ARGENT. C EST AUSSI SIMPLE QUE CA.

      Ce qui est encore plus simple, c’est que la communauté internationale n’aura plus confiance en vous et vous laissera mourir de faim....sans dette


    • Blackeagle 9 mars 2011 10:53

      Sans doute, c’est sans doute pour ça que l’argentine se porte mieux depuis qu’elle a liquider sa dette ?

      Et de toute façon, la France NE PEUT PAS MOURRIR DE FAIM, communauté internationale ou pas, je vous rappèle quand même que l’agriculture française est largement autosuffisante, et que c’est deuxième agriculture au monde.

      Et puis on ne parle pas de communauté internationale. Ceux qui nous achète nos produits se foutent pas mal de savoir si on est endetter.

      Non, l’endettement ne concerne que la finance, et encore 70% de notre dette ou quelque chose comme ça doit être détenue en France. Donc le reste du monde n’est pas SI concerné que ça. Et puis de toute façon, la finance ne résonne pas, mais alors pas du tout suivant l’axiome : il s’est mal comporté, il va mal se comporter ou il s’est bien comporter, il va bien se comporter. Non, non, pas du tout, ils résonnent uniquement suivant l’axiome cet état est il solvable ???? S’il est solvable à 100%, on lui prête a taux faible, c’est sure qu’il va rembourser. S’il est solvable à 70% on monte un peu les taux. C’est ainsi que plus un état s’endette (ça dépend aussi de la richesse et de la puissance de l’état en question) plus les taux monte. Les taux monte parcque les financier veulent se protéger du risque de défaut que coure l’état en question. Se faisant, ils accélèrent le processus d’endettement. C’est une spirale qui ne peut conduire qu’au défaut. Les financier le savent fort bien et il n’en voudront à aucun état de faire défaut. ça ne leur fera pas plaisir, mais ils savent très bien que ça doit arriver. Leur métier si l’on peut dire c’est de gagner, avant que ça n’arrive beaucoup plus d’argent qu’il n’en perdront quand ça arrivera.

      A partir du moment ou un état fait défaut, il redevient totalement serviable et je vous assure que la finance alors se précipitera pour lui préter de l’argent car elle aura la certitide d’être rembourser.


    • Blackeagle 9 mars 2011 10:57

      Lire solvable au lieu de serviable


    • Francis, agnotologue JL 9 mars 2011 10:59

      La « communauté internationale » dont vous parlez, Desvignes, c’est la voix de Washington et tous ceux qui s’alignent dessus. Cette mal nommée « communauté internationale » c’est l’association des malfaiteurs qui ont entrepris de piller la planète et ses peuples. C’est la « classe de Warren Buffet » qui a déclaré la guerre aux classes exploitées, et qui se targue d’etre en train de la gagner.

      Non, il n’ont pas gagné la guerre : il ne tient qu’à nous de refuser la soumission au joug des prédateurs qui ne nous promettent qu’une victoire à la Pyrrhus au niveau planétaire, c’est à dire la désolation. Ils mourront, avec ou sans nous : autant que ce soit sans nous !


    • Onecinikiou 9 mars 2011 15:44

      Absolument.


      En effet un Etat ne fait pas faillite, un Etat fait DEFAUT sur sa dette, ce qui est tout autre chose. Ce qui à le mérite de rétablir la compréhension que l’on peut avoir du rapport de force qui oppose in fine le créancier à son débiteur, et spécifiquement dans la situation où le débiteur se trouve être une entité politique étatique. 

      Ce que n’arrive manifestement pas à réaliser l’auteur de cet article, c’est déjà d’être capable de s’extraire d’un schéma de pensée (certes dominant mais erroné) qui ne peut simplement pas avoir cours en ce qui concerne les Etats. C’est le premier point.

      Secondement vous avez tout à fait raison de nommer « désinformation » le fait qui consisterait de rappeler la spirale d’un endettement devenu endémique car structurel, sans mettre en corrélation absolue le fait pour l’Etat français d’avoir abandonné depuis 1973 l’outil régalien de création monétaire sous la houlette du président Pompidou, ancien DG de la banque Rothschild !

      Enfin et surtout, l’article échoue à démontrer les raisons fondamentales qui ont occasionné depuis plus de trente ans (soit depuis l’ouverture de nos économies à la mondialisation néolibérale), parmi les états occidentaux - tous sans exceptions et indépendamment de leurs modèles socio-économiques respectifs et différents (pour faire court : l’Irlande au même titre que la Grèce) - qu’ils soient entrés dans la spirale d’un endettement chronique qu’ils ne réussiront objectivement pas à surpasser. 

      De ce dernier point de vue, il n’y a donc pas de spécificité. Il y a en revanche une tendance lourde généralisée à l’ensemble des nations occidentales.

  • Francis, agnotologue JL 9 mars 2011 10:10

    @ l’équipe Agoravox,

    J’ai voté contre cet article qui expose trop de choses pour pouvoir être discuté ici. Or la discussion fait tout l’intérêt d’Agoravox, puisqu’il n’y a pas de ligne éditoriale ni de rédacteur en chef, et qu’on publie tout, y compris les fautes les plus grossières.

    Si ce site devient un lieux d’affichage de tous les partis extrémistes, il deviendra inintéressant.

    Désolé.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 10:37

      J’ai voté contre cet article qui expose trop de choses pour pouvoir être discuté ici. Or la discussion fait tout l’intérêt d’Agoravox, puisqu’il n’y a pas de ligne éditoriale ni de rédacteur en chef, et qu’on publie tout, y compris les fautes les plus grossières.

      Vous venez d’en commettre une belle : dire que vous ne répondrez pas aux articles trop riches d’arguments !!!!

      Parce qu’ils sont extrémistes.

      N’estce pas une position plus qu’extremiste : outrancière ?

      Désolé ? Tant pis !


    • Francis, agnotologue JL 9 mars 2011 10:52

      Desvignes, ne confondez pas verbeux et riche d’arguments. Je refuse votre alternative de rentrer dans votre prose abondante, j’ai mieux à faire Quand on veut convaincre, on expose ses idées et on avance pas à pas. Vous, vous travaillez à la hussarde. Et je n’aime pas ça.

      Si j’étais un lobbyiste, en vertu du principe « qui ne dit mot consent », je recouvrirais toutes les surfaces d’affichage de tous mes mantras, je noierais tous les sites accueillants de ma logorrhée activiste. N’est-ce pas ce que vous faites ?


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 11:05

      Pour vous faire plaisir, je vous promets : la prochaine fois je ferai des articles plus pauvres en argument et en syntaxe.

      Pour vous être agréable.

      Comme ca vous pourrez mieux les comprendre.

      Vous êtes content ,j’espère ?

       


    • Francis, agnotologue JL 9 mars 2011 11:14

      Desvignes,

      vous ignorez le sens de verbeux : c’est précisément ce que vous faites et que vous promettez de faire.

      Par ailleurs, j’ai adressé mon premier post à l’équipe Agoravox. Pour ce qui concerne la logorrhée d’un royaliste exilé pour cause de persécutions mariannistes, faites ce que vous voulez, j’ai mieux à faire que de vous lire.


  • DG. DG. 9 mars 2011 10:13

    merci pour vos explication.

    si la question de l’endettement lié au mandat reste connu, celle de l’empilement des structures de contrôle l’est moins, mais tout aussi essentielle. vouloir renforcer l’autonomie dans les échelons inférieurs est souhaitable, mais il faudra se heurter à la tendance totalitaire de l’Etat. et c’est d’autant plus vrai maintenant que l’on a crée un échelon supérieur supplémentaire illégitime qu’est l’UE.

    De plus, afin de réconcilié tout le monde, je pose la question au fin de savoir si vous comprenez qu’il existe 2 causes d’endettement, celle structurelle, indépendante du déficit, et celle résultant du déficit.


  • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 10:21

    si la question de l’endettement lié au mandat reste connu, celle de l’empilement des structures de contrôle l’est moins, mais tout aussi essentielle. vouloir renforcer l’autonomie dans les échelons inférieurs est souhaitable, mais il faudra se heurter à la tendance totalitaire de l’Etat. et c’est d’autant plus vrai maintenant que l’on a crée un échelon supérieur supplémentaire illégitime qu’est l’UE.

    Entièrement d’accord

    De plus, afin de réconcilié tout le monde, je pose la question au fin de savoir si vous comprenez qu’il existe 2 causes d’endettement, celle structurelle, indépendante du déficit, et celle résultant du déficit.

    A mon tour, pour réconcilier tout le monde, je concède qu’il y a deux dettes, une structurelle et une conjoncturelle : la conjoncturelle alimentant la structurelle. Mais n’est ce pas une distinction spécieuse ?


    • DG. DG. 9 mars 2011 11:26

      nous ne parlons peut-être pas de la même chose. a mon sens les deux dettes sont autonomes dans leur formation, mais se renforcent mutuellement.
      c’est comme un fleuve et ses affluents, donc je ne pense que la distinctions soit spécieuse.
      une est légitime, et l’autre n’a pas de justification « économique » au sens de l’échange.

      pour beaucoup il y a confusion, tant chez ceux qui la récuse que chez ceux qui crie au malheur de devoir la payer, car ils ne s’intéressent pas a la source


  • Jean-Fred 9 mars 2011 11:57

    @François Desvignes :

    Honnêtement, votre traité sur la dette n’est pas crédible en affichant (fièrement ?) vos origines, vous êtes dès le départ discrédité. La noblesse devenu parasite de la société qui n’avait pas le droit de travailler n’a pas vu venir le pouvoir des banques.

    Incapable de s’adapter au changement des sociétés, vous voudriez nous faire croire aujourd’hui qu’elle a changé et qu’elle pourrait apporter des solutions au genre humain !

    Nul Homme n’est au dessus d’un autre qu’il ait été désigné par une Entité supérieure ou non !
    Quand bien même un homme serait plus intelligent ou plus riche, il n’est en rien supérieur à un autre.

    J’ajoute même qu’une personne plus intelligente ou plus riche n’a pas le droit d’utiliser « ses pouvoirs » afin d’assouvir ses desseins personnels au détriment de l’humanité ou de réduire en esclavage le genre humain !

    Bref, vous devriez abandonner votre costume et embrasser si vous y croyez vraiment la parole du Christ.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 12:14

      J’essaie toujours de répondre à ceux qui prennent la peine de m’écrire.

      N’est ce pas vous qui avez écrit :

      « La vie est faite pour partager nos différences. »

      Agoravox partage votre point de vue.

      Moi également.

      Cordialement,

      FD

       


  • patdu49 patdu49 9 mars 2011 12:01

    un état en faillite, soit disant, ... tout du moins endetté.

    - mais qui quand même, a des dirigeants, à sa tête, qui mènent des trains de vie de pacha, + de 6 000€ d’argent de poche non imposable par mois, tout frais payés, en + de leurs revenus par ailleur énormes.

    - un état qui vient d’augmenter les médecins de 4€ de l’heure, alors même qu’ils sont tous dans les 5% les + riches des contribuables, en se basant sur un 35h semaine, soit une augmentation environ de 7280€ / an. ( les smicards crèves la dalle aprécieront, ou les RSastes 2 fois sous le seuil de pauvreté, avec leur 6€ d’augmentation par mois pour 2011)

    - état qui distribue des allocations familiales, sans conditions de revenus, donc des millionnaires par exemple, avec 5 enfants, percevront + de 8000€ d’allocs par an, alors qu’ils en ont absolument pas besoin... ( mais c’est + la prime de noel de 150€ aux pauvres qui fait scandale chez la populasse docile )

    - en France + de 1400 MILLIARDS d’euros, sur les seuls comptes ASSURANCE VIE, qui à 4% d’intérêts environs rapportent donc par an à leur detenteurs : 56 MILLIARDS d’intérêts.

    - en France, un foyer fiscal, dans la tranche des 15% les + riches, n’aura payé que 8% d’impots sur le revenu, alors mêmes que ce foyer fiscal, vivra dans la surconso, ou pourra épargner 50% de ses revenus mensuels, ou jouer au monopoly avec, en s’offrant des biens immobiliers, payés au besoin par l’état, via les APL et les mesures de defiscalisations, pour ensuite leur assurer des rentes à vie.

    - en France, on remet des légions d’honneur, aux pires escrocs de la planète, qui fraudent le Fisc, font de l’évasion fiscale à grande echelle, usent des paradis fiscaux etc ... en toute impunité.

    - en France Monsieur Sarkozy, par exemple, avec + de 2 MILLIONS d’euros en assurance vie, ça rapporte quand même en intérêts 6 666€ par mois.

    bref et j’en passe et des meilleurs ..

    il n’y a JAMAIS eu autant de richesses en france qu’au moment ou j’ecris ce message.

    on a la + grosse concentration de MILLIONNAIRES au monde, 1 personne sur 30 en France ( fortune/patrimoines) en millions de dollars.
    contre 1 pour 68 en Allemagne par exemple.

    avec les 50 milliards du bouclier fiscal qui ont profité aux 100 000 + riches français, on aurait pu multiplier par 3 les minimas sociaux, argent qui repartirait à quasi 100% en conso...
    à la place ça repart dans la poche de ceux qui en ont à ne plus savoir quoi en fouttre et qui épargnent à fond .. ou qui jouent au monopoly grandeur nature ... ou qui vivent dans la démesure etc .. ou qui ont même du fric planqué dans des paradis fiscaux en + de ça ... !






  • logan 9 mars 2011 13:20

    Je reproduis ici mon message sans réponse sur l’autre fil :

    nous ne pouvons pas continuer avec ce système qui nous endette continuellement, qui organise un transfert de richesses illégitime des citoyens vers des banquiers et des rentiers, et qui nous rend dépendant de marchés financiers privés, c’est une ingérance grave de ces organismes privés dans nos affaires d’état, nous devons passer à un financement 100% public de nos déficits, et je vous ai expliqué comment
    nous emprunterons à la banque centrale pour financer nos investissements
    et pour le reste nous emprunterons auprès des épargnants au taux de l’épargne, en nationalisant toute une série de banque pour en faire un service public nous permettant ainsi de capter l’épargne

    la nationalisation se fera sans verser la moindre indemnisation, et nous séparerons les activités financières de manière à ce que le service public soit totalement indépendant des marchés financiers

    au niveau de la finance nous interdirons la cotation en continu, les CDS, la titrisation, nous interdirons les retraits d’investissement dans les entreprises avant 1 ou 3 ans, nous régulerons les taux pour interdire l’usure, nous séparerons les activités bancaires, d’assurance, de dépot et d’investissement, nous régulerons drastiquement l’utilisation de l’effet levier, nous nationaliserons la bourse de paris et évidemment nous retirerons aux banques privées le pouvoir de créer de la monnaie
    pour les banques nationalisées, toutes les activités en faillite seront laissées au privé, par contre les activités de crédit, de dépot et tous les services concernant la gestion des paiements seront transformés en service public

    ensuite une fois que nous aurons repris la main sur le secteur financier
    nous restructureront la dette, nous paierons ce que l’on doit vraiment, et nous cesseront de payer tout ce que l’on a déjà payé
    nous laisseront aux créanciers la possibilité de se réunir pour essayer de négocier, accord ou pas, de toute façon, il ne sera pas question de rembourser une grande partie de la dette, vu son illégitimité

    tout ceci est loin d’être un suicide, au contraire c’est récupérer notre souveraineté et protéger le peuple et les entreprises des prédateurs que sont devenus les financiers
    c’est de plus redonner à la finance un rôle d’utilité sociale, la finance doit être au service de l’économie et de la société, et non pas l’inverse


  • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 13:49

    @Logan

    j’essaie toujours de répondre à tous vos messages. Par politesse.

    Mais je ne peux pas répondre à votre nessage : c’est de la propagande en forme de programme !!!

    Vous nous aviez d’ailleurs habitué à mieux....

    Qu’estce que vous voulez que je vous dise ?

    Déjà JL, m’apostrophe, ostracie ceux qui ne sont pas de son avis, veut bien l’agora pourvu que ce soit la sienne, condamne la caricature trop caricaturale mais taxe la prose de loghorrée, en appelle à la synthèse , mais vous faites l’inverse.

    En definitive vous appliquez le contraire de ce que vous prechez.

    Vous appelez cela votre démocratie.

    Pour ma part, je n’y est pas vu la liberté d’expression, et son corollaire, le contradictoire courtois.

    Mais trop souvent ses inverses.

    Je ne critiquerai pas votre confession philosophique ou politique : je vous respecte trop pour cela.

    Si beaucoup d’entre vous pouviez être un peu moins « professeurs des collèges » et ne pas nous considérer comme des morveux de 13 ans quand nous ne sommes pas de votre avis...je pense que le débat s’en trouverait réhaussé.

    Cordialement,

    FD

     


  • BA 9 mars 2011 16:28
    Cinq Etats européens sont insolvables : le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, l’Espagne. 

    Plus les jours passent, plus ces cinq Etats empruntent à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants. 

    Plus les jours passent, plus ces cinq Etats se surendettent. 

    Mercredi 9 mars 2011 :

    Le Portugal emprunte 1 milliard d’euros à 2 ans à un rendement accru.

    Le coût d’emprunt du Portugal a sensiblement augmenté à l’occasion d’une adjudication mercredi d’obligations à échéance septembre 2013.

    L’agence de gestion de la dette IGCP a placé pour un milliard d’euros d’obligations à deux ans, soit dans le haut de la fourchette indicative, à un rendement de 5,993 %, contre 4,086 % pour la précédente adjudication de septembre.






  • BA 9 mars 2011 16:29
    Mercredi 9 mars 2011 :

    Dette publique des Etats-Unis :

    14 224 milliards de dollars, soit 97,35 % du PIB.



  • Le péripate Le péripate 9 mars 2011 17:47

    C’est toujours difficile de conjecturer sans précédents historiques, et la situation est par son ampleur absolument sans précédent.
    Voire.

    Il y a quand même l’exemple récent du Japon, bien que les volumes monétaires en jeu aient été plus modestes. Le Japon a aussi procédé à la Keynes, avec pour résultat une croissance anémiée et une ossification sociale étouffante pour l’individu.
    Ce destin n’est pas si pire dans l’absolu, et c’est certainement celui-ci qui est dans les cartons gouvernementaux des européens, surtout ceux du sud.

    Je pense parfois que Rome est morte le jour où il est devenu presque impossible de faire rentrer l’impôt. Ces charges autrefois si convoitées ne trouvèrent plus beaucoup de preneurs. Comme aujourd’hui, les romains diminuaient constamment la quantité de métal précieux dans la monnaie imposée, let les prix montaient. Par contre l’impôt, lui, était ou en nature, ou en or. Pas en monnaie. Rusé.... smiley Et le percepteur était responsable de la collecte sur ses deniers propres.

    En somme, il ne manque que les barbares pour la ressemblance soit étonnante.


    • titi titi 10 mars 2011 07:24

      « En somme, il ne manque que les barbares pour la ressemblance soit étonnante. »

      Je ne suis pas bien sûr qu’ils soient absents...


  • velosolex velosolex 9 mars 2011 18:18

    Les statistiques ne disent que ceux qu’on veut leur faire dire. Ce sont de simples chiffres et des courbes qui n’analysent pas les causes. Comme par exemple de prendre en photo un ciel bouché, dont on ne sait si c’est à la faute du climat ou de la pollution..

    Toute cette spirale économique a été effectivement crée de toute pièce, afin de ruiner l’idée d’état, pour faire place aux intérêts et aux monopoles privées.

    Une multitudes de morpions et de parasites en tout genre qui veulent sucer le sang de la bête, et qui au bout du conte finiront bien c’est vrai par lui faire la peau.
     Le problème, c’est qu’ils ne se rendent pas compte que, eux aussi finiront alors par crever.
    C’est toute la bêtise des organismes saprophytes.

    Leur idée de l’état soi-disant moderne, qui va chercher ses sources derrière des concepts plutôt moyenâgeux, de classe et de monopole, mais surtout d’enrichissement personnel, n’est absolument pas en adéquation avec les grands enjeux à venir. 

    Pollution de la planète, gestion des ressources et des déchets, réchauffement climatique, problème de l’eau...N’en jetez plus ! Il est temps de faire revenir Louis seize au pouvoir pour régler sans doute tous ces menus problèmes ! 

    A mourir de rire, les deux pieds dans la vase !

    L’arrogance extraordinaire de tous ces bling-bling et de leurs chiens de garde rappellent néanmoins la situation pré révolutionnaire, ou celle de l’église catholique et de ses prélats se prélassant dans l’excès, voir l’orgie, avant que ne survienne Luther.

    Mais la myopie et la suffisance caractérisent les gens qui sont trop sûr d’eux.

    Inutile alors de leur demander d’être des prophètes. Ils sont déjà morts.


  • Dogen 9 mars 2011 19:17

    JL, vos propos sur Warren Buffet sont consternant.

    Sur Agoravox, le media « citoyen », ou chacun tire tant de fierte (arrogance) du fait d’etre bien informe, c’est incroyable de voir a quel point le plus grand nombre est en realite completement desinforme, sous eduque, voir completement ignare.

    Vous consommez l’information comme on consomme du Mac Do. C’est Incomplet, partiel, partial. Vous ne lisez que ce qui vous convient, une citation par-ci, un bon mot par-la, et ne retenez au final que ce qui vous caresse dans le sens de votre ideologie etriquee.

    Ah oui, mais Buffet il est riche, donc c’est un mechant ! Pas beau ! Vilain ! On peut lui cracher dessus.

    Ca merite le Prix Nobel du discernement.


  • Prometheus Jeremy971 9 mars 2011 19:48

    Très intéressant cet article, et cette culture de l’administration fraançaise m’a permi d’apprendre des choses.
    JE dois avouer pour avoir traversé pas mal de services publics d’être étonné de retrouver toujours les mêmes problèmes, et la même structure archaïque, imbécile, lente...
    Je comrpends mieux la présence de tous ces grades, ces cheffaillons, cette pompe à énergie dans nos administrations aujourd’hui.

    Et très important de dire aussi que la privatisation n’est pas une solution, c’est hallucinant de vendre des secteurs qui pourraient marcher seulement si on s’organisait ! Si on mettait ne serait ce que la moitié des « chef de » au boulot dans l’administration le problème de la dette ne se poserait plus... Imaginez si tous ces chefs de quai, chef de gare, chef de wagon de la sncf fesait du service client au lieu de se croire important ! Plus de retard...

    Par contre on sent le monarchiste dans la volonté de parler de gaspillage lors de chaque élection....


  • Thierry 9 mars 2011 20:03

    Je ne connais certes pas grand chose à l’Economie d’un Etat...

    Mais je me débrouille très bien en Economie Familiale. Et quand je vois la dette de la France augmenter année après année, jusqu’à emprunter uniquement pour payer les intérêts de l’emprunt, je sais que le bateau est en train de couler.

    D’autre part, les relations faites par François Desvignes et certains commentateurs entre l’augmentation constante de la dette d’une part, les promesses électorales de tout niveau et le maintien, voire l’augmentation du train de vie de nos élus (pléthoriques) d’autre part sont évidentes.

    Nous sommes dans une démocratie minée par la démagogie, et sur laquelle le peuple n’a plus aucun contrôle vu que nos élus font pour eux-mêmes les lois qui les concernent. La seule différence avec l’ancien régime, c’est que nous payons pour « l’insécurité élective » de nos dirigeants.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 03:02

      Merci

      Et pour alimenter notre reflexion et en finir avec le syndrôme de versailles et en réaction celui de la terreur qui tuèrent tous deux Louis XVI, le chef d’Etat au monde qui aurait mérité le prix Nobel pour avoir inventé le système métrique, et encore un prix nobel pour avoir cofondé LA REPUBLIQUE des Etats Unis,

      je vous renvoie à ma modeste contribution « sur la théorie de la lutte des classes selon un royaliste » :


  • yvesduc 9 mars 2011 20:11
    J’ai l’impression qu’il faudra encore répéter un certain nombre de fois que la réforme de la création monétaire a fait en sorte que cette création ne passe plus QUE par la dette, pour que cela rentre dans tous les esprits et qu’on arrête de nous faire peur avec la dette de l’État. Avant cette réforme, l’État pouvait créer de l’argent ex nihilo. Qu’on m’explique comment une personne qui peut créer de l’argent fait, lorqu’on lui retire soudainement ce droit. La dette de l’État est la réponse sociale à la tentative d’étranglement de l’État par les libéraux ; elle évite l’endettement des particuliers et leur appauvrissement général. Le système continue à marcher grâce à la dette.

    Dans un système où il n’y a plus d’autre création monétaire que par la dette, il est normal (et signe de bonne santé !) que celle-ci (la dette) aille en augmentant...

  • Le péripate Le péripate 9 mars 2011 21:05

    Avant cette réforme, l’État pouvait créer de l’argent ex nihilo.

    Vous voulez rire ? Je crois que vous connaissez vraiment très mal l’histoire monétaire.

    À moins que vous ne fassiez référence à quelques brefs épisodes comme les assignats de la Révolution, la République de Weimar, ou le Zimbabwé actuel.

    C’est la première guerre mondiale qui inaugure la nouvelle donne monétaire. Vous en faire le récit serait trop long, mais la guerre y est pour beaucoup. Le coup de grâce final à la vrai et bonne monnaie fut donné par Nixon, qui détacha définitivement le dollar de l’or. Depuis il y eu « l’expérience euro ».

    Bref, l’avant auquel vous faîtes référence est purement mythique.


  • Liberté_chérie 9 mars 2011 21:53

    L’auteur nous dit que ce sont nos dirigeants qui sont responsables de cette faillite parce qu’ils ont donné des droits aux banquiers qui ne font qu’en profiter.

    Certes mais l’auteur oublie de dire que ce souvent le dirigeant et le banquier/le rentier sont une même personne.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 03:21

      C’est absolument faux

      ca vous fait plaisir de le croire car c’est conforme à vos schémas idéologiques mais c’est faux

      Cette théorie paranoiaque du complot est une fiction

      Les politiques ont emprunté parce que ca leur permettait de se faire réélire sans avoir à inventer la poudre qui pète eux fois. par clientélisme éléctoral. Remettant le rembourssement de la dette à plus tard.

      Et les banquiers, des carnassiers, mais c’est leur métier, ont prêté à l’emprunteur l’argent qu’ils empruntaient eux memes puisque leur métier ce n’est pas de creer de la monnaie, comme trop souvent entendu ici, mais de louer de la monnaie. Ils sont bailleurs de fonds.

      Ils sont allés se fournir auprès des banques centrales et parmi elles, la plus importante, l’américaine, le dollar finançant 70 % des échanges de la planète.

      Cherchez les souris : le chat américain remboursera demain en dollars sa dette en dollars. Douloureux mais faisable. Meme si, ou surtout si, le dollar devient une devise de Mickey. Mais les souris ayant emprunté en dollars et non dans leur propre monnaie, pour rembourser, même une devise de Mickey, devront avoir conservé une monnaie forte.

      Ce pourquoi la B.C.E. et autres nous astreignent à une politique déflationniste ;

      En attendant, il faut dire les choses simplement : on est endetté parce que nous avons emprunté et non parce que les banques nous ont volé, alors même qu’elles nous auraient un peu volé en pratiqunt des taux que vous etes d’ailleurs les seuls à trouver usuraires pour la seule et unique raison que vous voulez tout gratuit pour n’avoir rien à rembourser.

      Eh bien moi je dis tout net à tous ceux là et avec moi toute la communauté internationale : tricher n’est pas jouer ! Vous etes des voleurs !

      Pire que ceux que vous accusez !

      Vous nous désohonorez


  • Prometheus Jeremy971 9 mars 2011 22:06

    Moi je pense qu’il a raison, la monnaie ne repose sur rien...

    Murray Rothbard, élève de Ludwig von Mises et également membre de l’école autrichienne d’économie a dénoncé le système de réserves fractionnaires, en visant particulièrement Milton Friedman, comme dans Milton Friedman unraveled en 1971[6]. Il critique le processus de création de monnaie par le système de réserves fractionnaires pour ses effets inflationnistes et assimile la création de monnaie ainsi faite à de la « magie ».

    La dette est un mal nécessaire. Quand on regarde l’évolution de la masse monétaire en 2008 on voit une contraction subite. Le fait d’avoir abaissé les taux directeurs a permi de faciliter l’accès à l’argent, cependant étant donné que les états étaient les seuls à pouvoir pomper ce flux et à créer de la richesse, ils ont pris le relais du marché. La croissance des deux dernières années est peut être uniquement le fait de l’état. Avec une reprise peut être que l’on verra un état moins fortement endetté, enfin si il n’a pas de déficit.

    En tous les cas je ne crois pas au scénario catastrophe car les indicateur montrent que la croissance est aujourd’hui portée par la consommation, les PMI, l’industrie. Et que le secteur encore mal à point est celui de l’immobilier mais n’empêche pas les USA par exemple de faire 3% de croissance. On voit même qu’en 2010 les dépenses publics n’ont pas profité à la croissance. Encore quelques mois et la crise sera définitivement derrière nous. Avant la prochaine ?

    l’actualité de la conjoncture économique (je l’utilisais dans mon ancien boulot)


    • Dogen 9 mars 2011 22:42

      @Jeremy

      Merci pour votre commentaire constructif.
      Ce que dit Rothbard sur la creation monetaire est tres juste.
      Sorros, que tout le monde soit adorer sur ce site o_O dit a peu pret la meme chose.


  • Prometheus Jeremy971 9 mars 2011 22:16

    AH pardon je viens de relire j’avais mal compris il parlait de l’état. mea culpa le péripate. Là j’avoue je sais pas, Mais c’est vrai que la création ex nihilo par létat, j’en ai jamais entendu parler ???


    • Dogen 9 mars 2011 22:39

      La loi de 1973 est la nouvelle marotte d’Agoravox.

      C’est tellement plus simple d’envisager une cause unique a une somme de probleme.
      Vite compris, facile a expliquer, ou plutot devrais-je dire a propager... Un peu comme une maladie.

      C’est la technique utilisee par les extremiste de tout bord. Plus on peut restreindre le champs de vision de la cible, mieux c’est.
      Et si possible avec des arguments/chiffres/faits totalement faux... Du genre : « Warren Buffet a dit qu’il allait gagner la lutte des classes... »

      En realite, la loi de 1973 n’a pas grand chose a voir avec nos problemes... Peut-etre son absence aurait-elle legerement modifier les choses, a la marge. Et encore ! A supposer que les politiques aient gere les choses inteligement...

      Et je vous le dit tout net, vu le sens des responsabilites de nos elus, l’absence de la loi de 1973 aurait fait beaucoup plus de mal que de bien.


  • jak2pad 10 mars 2011 02:49

    @ françois desvignes :
    à titre personnel, entièrement d’accord avec votre analyse.
    Mais je lis tous les commentaires, et je comprends que beaucoup ne sont pas convaincus.

    Les réactions que j’apprécie le plus, ce sont les gens(malhonnêtes ?) qui estiment que nous n’avons pas à rembourser : emprunter, oui, rembourser, non !
    Il est certain que, comme disait ma voisine, quand j’emprunte, c’est l’argent des autres que je dépense, mais quand je rembourse, c’est avec mes sous à moi.

    Nous sommes un pays très emprunteur,et en permanence, mais qui rembourse avec réticences, comme si on le volait.
    C’est compréhensible, mais un peu curieux.
    Ce qu’on entend souvent, à droite et à gauche : si nous refusons d’assumer nos dettes, et si nous nous déclarons en non-paiement, ces brillants intellectuels disent que nous allons à présent emprunter ailleurs, (comprendre « ailleurs que chez les capitalistes »), donc chez les Chinois.

    D’où une question : si nous avons refusé de payer nos dettes, les Chinois, qui sont complètement idiots, comme chacun sait, vont-ils nous prêter avec le sourire ?
    Et qui est sûr que prêter à la France est une faveur si merveilleuse, et que chaque pays doit être gratifié et heureux si la France lui demande un prêt ?

    Moi je pense tout simplement que si la France refuse de payer, personne ne lui fera plus le moindre prêt, et elle se cassera la gueule, avec en plus une dette énorme suspendue au-dessus de sa tête, comme une épée de Damoclès.

    Chaque clodo sait cela !


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 03:44

      Oui chaque clodo sait cela mais pas ici...

      Les Chinois ? Je les connais un peu ce sont mes associés (ou plutot moi leur associé).

      Si vous voulez parler de ceux de Mao, comme lui, ils sont morts ; mais de leur vivant je puis vous assurer que la premiere imbécile de cigalle qui serait venu taper à leur porte pour emprunter parce que la communauté internationale des fourmis ne voulaient plus les financer aurait été fusillée sur le champ.

      Si vous voulez parler des Chinois d’aujourd’hui c’est différent : ils vous secourront et puisqu’ils savent que les cigales ne sont que des tricheuses qui foutent des drapeaux partout, ils vont tout racheter : les immeubles les sociétés du CAC 40. Tout. pour se prêter à eux mêmes. Et à partir de ce jour là, qui viendra bientôt, il a déjà commencé, ils vous réapprendront à penser et vous comporter en fourmi : en vous faisant bosser comme jamais.

      Restons bien au balcon : la caravanne est en train de passer.

      Nous aurons ainsi perdu notre bien le plus précieux pour une chimère : notre liberté perdue à cause de notre lacheté.

      Tous ces faux prophètes sont des esprits laches et obtus.


  • Le péripate Le péripate 10 mars 2011 07:18

    D’un point de vue pratique, il y a un moyen très simple d’échapper à la dette française ainsi qu’aux vampires genre Patdu : c’est l’émigration.

    Pour les candidats, voici une brève liste de pays qui ont pour caractéristiques d’être parmi les plus libres politiquement, parmi les plus libres économiquement et d’être francophone ou anglophone.

    Nouvelle-Zélande, Australie, Suisse, Canada, Luxembourg, Irlande, États-Unis, Belgique, Maurice.

    Il y en a pour tous les goûts.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 08:12

      Attention le pirate : vous avancez sur terrain glissant ...

      D’abord, je compte sur vous pour distinguer expatriation, emigration et exil.

      l’expatrié a un billet de retour.

      l’emigré non.

      L’exilé a une bombe dans son coeur pour faire sauter le gouvernement : il peut etre intérieur ou exterieur. C’est un revolutionnaire au chomage. Je pense que vous en avez à peu pres 23% et plus en France...D’après ce que j’ai compris Et quelques uns hors des frontières.

      Ou vont ils se loger pour ne pas payer d’impots et etre ainsi plus libres ?

      L’expatrié vous avez raison : Canada, USA, Australie,

      L’émigré : partout où on veut bien de lui. En Malaisie par exemple. Souvent au Canada.

      L’exilé : qu’en malaisie. C’est le seul pays qui ne vous demande pas d’obligation de residence pour payer l’impot chez eux c’est à dire 0%. C’est pas une république bananiere. Je ne vous conseille pas d’y faire du trafic ou des trucs bizarres comme Mitterrand.. C’est hyper moral. mais vous pouvez avoir votre domicile fiscall ici sans demenager de votre 3 pièces à paris. C’est à dire renatioonaliser vos avoirs sans vous déplacer. C’est à dire ...etre exonéré en France de tout impot.

      Votre bombe.

      Je vous donnerai meme la procédure si ca vous chante si vous me laissez un mail sur mon site.

      Je serai ravi de vous rendre ce petit service en faisant ce mauvais tour à cette ogresse de marianneque j’aime bien quand meme car je sais qu’elle est victime de ses bourreaux qui l’ont prise en otage : nos politiques.

      On va vous faire venir en zone nono puisque vous êtes en zone oui oui smiley

      Vous allez vite etre tres riche tres libre tres content smiley smiley

       


    • foufouille foufouille 10 mars 2011 09:39

      "D’un point de vue pratique, il y a un moyen très simple d’échapper à la dette française ainsi qu’aux vampires genre Patdu : c’est l’émigration.« 

      et les »ouvriers" payes par des subventions agricoles


    • foufouille foufouille 10 mars 2011 09:40

      "L’exilé : qu’en malaisie. C’est le seul pays qui ne vous demande pas d’obligation de residence pour payer l’impot chez eux c’est à dire 0%. C’est pas une république bananiere. Je ne vous conseille pas d’y faire du trafic ou des trucs bizarres comme Mitterrand.. C’est hyper moral. mais vous pouvez avoir votre domicile fiscall ici sans demenager de votre 3 pièces à paris. C’est à dire renatioonaliser vos avoirs sans vous déplacer. C’est à dire ...etre exonéré en France de tout impot."

      si tu vis en france, tu payes des impots
      genre taxe d’habitation


  • candide candide 10 mars 2011 09:20

    Puisque selon l’auteur la loi de 1973 n’a pas ou peu d’effet sur notre dette et donc peut être considérée comme négligeable,... alors pourquoi Pompidou, ancien directeur de la banque Rostchild, l’a fait voter ?


    Et si donc elle a si peu d’effet, ne nous privons pas de la supprimer !
     !
     !
     !

  • DG. DG. 10 mars 2011 10:28

    l’auteur a à moitié raison lorsqu’il dit que l’a loi de 1973/1993 n’aurait rien changé.

    en fait, on a supprimé un amortisseur de la dette. auparavant le régime des finance publique était mixte avec monnaie privée/monnaie publique.  ’d’ailleurs, avant il y avait un certain équilibre budgétaire, car la monnaie publique avec son faible taux d’intérêt venait compensé l’inflation du à la monnaie privé.

    de plus, on aurait pu facilement distinguer, la dette résultant des mécanismes propres auxs finances publiques, indépendant du déficit, de celle résultant du déficit.

    a propos M Desvignes, si vous pouvez me répondre sur les 2 dettes comme vous me l’avez concédé, et si nous parlons bien de la même chose. merci


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 11:22

      @DG

      Il ny a pas de différence de nature entre la dette conjoncturelle et la dette structurelle, la structurelle n’étant qu’une dette conjoncturelle répétée.

      mais il y a une différence de traitement : la dette conjoncturelle n’a besoin que d’être payée pour être effacée alors que la dette structurelle demande des reformes justement de structure en amont pour supprimer les causes qui l’ont provoquée.

      Il s’en suit que les effets de la dette conjoncturelle ne sont pas les memes que ceux de la dette structurelle :

      -une dette conjoncturelle meme importante n’est jamais mortelle puisqu’avec le temps on en arrive toujours à bout par ex : la dette anglaise après les guerres napoleoniennes.

      -une dette structurelle au contraire s’aggrav e avec le temps de manière exponentielle jusqu’à la perte de contrôle, sans d’ailleurs que l’on s’en s’apercoive ou trop tard par ex : la dettte française aujourd’hui.

      En définitive on pourrait oublier la première quelques années, ce ne serait pas trop grave. Mais oublier la seconde une année ou la nier est certainement mortel. Alors quand « l’oubli » est de trente ans...

      Les distinctions que les uns et les autres peuvent faire, parfois avec justesse, par ex : l’Etat est en défaut il n’est pas en faillite. sont en définitive des arguties. ( L’Etat n’est pas en faillite car il ne sera jamais saisi- Il est en défaut) Il n’est pas sur que la Grece ne soit pas dépecée de ses actifs.ce qui laisse peu d’interet à la distinction entre failli et en defaut. En réalité ces distinctions sont des pièges soporiphiques de la sémantique puisque leur unique effet est d’endormir notre vigilance. Ce sont des discussions d’accadémie sans raison d’être chez ceux qui ont décidé de combattre ce cancer de la dette (structurelle).

      Enfin, beaucoup vous diront depuis la fourmi que la meilleure façon de se prémunir contre la dette structurelle c’est de ne jamais prendre une seule cuillère de confiture de dette conjoncturelle : zero pret.

      C’est la solution russe.

      Je me demande pour ma part si l a distinction ne doit pas être entre pret d’équipement, pret de consomation et pret de trésorerie.

      pret d’équipement (financer un aéroport) : oui si on a les moyens de rembourser

      pret consomation (relancer l’economie) : non ou au compte gouttes c’est de l’argent brûlé

      pret de tresorerie ( payer le train de vie de l’Etat et de ses élus) : totalement proscrit.


  • DG. DG. 10 mars 2011 13:50

    en fait, quand vous pensez dette structurelle, vous pensez dette due au fonctionnement de l’Etat (si j’ai bien compris, et, il y a bien sur moyen de travailler la dessus), alors que j’analyse la dette structurelle comme la dette due en raison des mécanisme inhérent aux finances publiques, tel que définie actuellement par les loi en vigueur.

    je m’explique, et pour comprendre vous devez tout d’abord imaginez un budget en équilibre :

    Le fait est que le rythme des dépense et des recette est asynchrone (c’est le point essentiel) ; c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur l’année, mais les recettes sont inégalement répartie sur une année ; la TVA vient lisser, alors que l’impôt sur le revenu se paye en fin d’année par exemple. il y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des dépenses.

    cette différence infra-annuelle de « petit » moment (quelque jours), pourrait aisément être comblé par une avance de la BDF, sans frais, car la BDF à la garantie de la loi de finance qui par l’impôt viendra rembourser cette avance.

    or , les loi de 1973/1993 et traité européen rendent impossible cette pratique, qui pourtant est quasi sans effet sur l’inflation. ce qui oblige les Etats, pour combler, ces trous spontané à emprunter sur le marché. mais ce ne sont pas des emprunt a quelque jour non plus, car pour si peu de temps, les taux serait proche de zéro, soit sans intérêt pour le péteur et inutile sur le plan de la rentabilité pour lui. De fait, la durée est au minimum de quelque moi, au taux du marché.

    dans ces conditions, et je parle d’un budget en équilibre, l’endettement est un phénomène inévitable, c’est une sorte de contrat forcé, par défaut. 

    il est aussi intéressant de noter que les emprunt se faisant par adjudication avec un taux plancher, mais pas avec de taux plafond. autrement dit, l’Etat ne peut que difficilement négocier son taux d’endettement. Pire, cela laisse, une place de flou sur les dépense futur de l’Etat, car au moment ou il vote le budget, il ne sait pas précisément de combien sera le taux durant l’année a suivre. contrairement a un particulier qui peut maitriser ses dépenses, car s’il a emprunter un taux fixe, il sait quelle seront ses mensualité pour le année a venir.


    nous arrivons donc a un moment clée, qui est le changement d’année, une partie des emprunts sera reporté sur l’exercice suivant, grévant ainsi le budget de dépense « utile » (un service pour le contribuable) pour cette même année. le processus se répète chaque année. il a alors 3 voies ;

    1- les recettes augmentent, pour garder le même niveau de service, soit en augmentant l’assiette ou les taux d’imposition, soit qu’il y a une meilleurs année économique avec plus de taxe rentrant due a cet effet.

    2- les dépenses « utiles »diminuent, avec des recettes stable

    3- on fait du déficit, c’est a dire qu’on émet des bons du trésor en surplus des recettes


    dans la réalité, les 3 sont mélangés


     première conclusion ; il existe une dette structurelle qui dans le cadre d’un budget équilibré, qui compresse les dépenses « utile », qui telle que démontré ici est indépendante de l’existence d’un déficit.

    deuxième conclusion ; il existe aussi deux source de déficits ; celui résultant de l’effet de compression (si on souhaite garder le même niveau de service), lesquelles se renouvellent mécaniquement année sur année, et le déficit politique (niche fiscale, sauvetage de banque, dépense superflue...ect), qu’on appellera dette conjoncturelle.

    remarque finale : l’alternance politique ump-ps, consiste pour le premier a provoquer de le déficit, et au second en privatisant au nom de la rigueur.


    le déficit est légitime, comme vous le faite remarquer, pour les dépenses d’investissement, ou pour palier les effets d’un mauvaise conjoncture économique. ce déficit doit être payer.

    pour le reste, je pense que certaine personne sont forcément au courant et donc que c’est voulu





  • DG. DG. 10 mars 2011 13:56

    vue votre précédent billet, et spécialement la carte « en rouge et vert », vous devriez vous poser la question de savoir pourquoi ce sont essentiellement (a quelque exception près) les pays « occidentaux », sont les plus endettés.


    • Dogen 10 mars 2011 16:42

      @ DG

      Je dirais que la dette structurelle n’est pas du au fonctionnement de l’etat, mais plutot a ses (nombreux) disfonctionnement.

      Pour ce qui est de la carte rouge et verte, la reponse est simple. Les pays occidentaux sont entres dans des societes economiques post-industrielles. J’entends par la que le niveau de vie exige par les habitants n’est plus en adequation avec les revenus generes par la plus part des activites industrielles. Ce qui veut dire en gros que si on paye le travailleur en fonction de la valeur qu’il cree, il n’a pas assez d’argent pour vivre, et que si on le paye pour qu’il vive modestement mais confortablement, l’entreprise n’est plus competitive sur le plan mondial.

      Il faut donc parvenir a creer une societe post-industrielle basee sur le savoir, les services, l’innovation, incluant certaines industries creant beaucoup de valeur. Ce model reussi plus ou moins en fonction des pays, mais globalement, il peine a s’imposer et ne genere pas suffisament de croissance.

      Alors, on finance la croissance par la dette.
      Ce qui bien entendu n’est pas une solution en soi...


  • fifilafiloche fifilafiloche 11 mars 2011 15:37

    M Desvignes,

    Je suis impressionne par la profondeur de votre analyse, qui, analyse avec precision les mecanismes historiques des handicaps de l administration francaise.

    J ai lu votre dernier article sur la philosophie de l endettement et la creation de valeur et la justesse des propos m a tout autant ebloui. Je vous encourage a le publier ici,


  • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 12 mars 2011 04:05

    je vous remercie.

    Je suis confus.

    J’ai comme vous l’avez compris proposé à la rédaction le dernier volet de ces quatre articles mais je ne vote jamais pour mes propres articles, estimant inconvenant d’être juge et partie, si bien que mes articles ont besoin d’un vote favorable supplémentaire pour être validé. ce qui peut prendre un peu plus de temps.

    Nous devons réserver la possibilité qu’il ne reçoive pas son ausweiss, pour vous qui avez lu l’article, peut-être encore plus à cause de la photo « interpellative » au dessus de son chapeau que de son contenu proprement dit.

    Si tel devait être le cas, il faudra l’accepter et vpus aurez été un des rares à avoir lu cette nouvelle de la faillite jusqu’à son dernier chapitre. Ce qui en soi me consolera déjà de sa non publication.

    Mais s’il devait être publié, ce que je crois même après quelques hésitations compréhensibles, sans doute à cause de son illustration sur la forme et de son approche iconoclaste sur le fond, il va déclencher une avalanche de commentaires alors surtout que sa compréhension n’exige aucune connaissance technique particulière mais seulement le courage de regarder la réalité en face.

    J’ai bon espoir qu’il sera pubié, convaincu que le site ne voudra pas déshonorer son nom, l’Agora, sur des craintes de rentier, qu’ils ne sont pas ; celles de faire des vagues ou du bruit en publiant l’inattendu, ne voulant au contraire que cela ,dès lors que l’auteur aura su être sincère dans son article pour n’y avoir mis que le meilleur de lui-même, sans autre espoir de retour que votre amitié.

    Je vous assure donc de ma sincèrité et salue votre amitié,

     


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