mercredi 9 janvier 2013 - par Morad EL HATTAB

L’Etat ne peut pas tout faire : il ne peut rien faire

« Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »

Déclaration de François Hollande lors du meeting du Bourget, le 22 janvier 2011.

La fin de l’année 2012 nous apporte trois preuves de l’absolue impuissance du pouvoir politique :

1) L’accord avec Mittal qui souligne la dépendance de la France sous l’emprise de l’acier.

Pourtant, Mittal n’est qu’une construction artificielle fondée sur un amas hétéroclite d’aciéries dispersées et sans aucune synergie réciproque.

Enfoncé par la baisse du marché de l’acier en Europe, moins 30% de 2007 à 2012, alors que ce marché représente 50% de l’activité de Mittal, il est contraint d’avouer une dépréciation de 3,3 Milliards € au quatrième trimestre 2012.

La fragilité de son financement se révèle alors, avec entre 18 et 23 Milliards € d’obligations empruntées, notées « high yield » (haut rendement) c’est-à-dire « below investment grade » donc pourries.

Mittal a soif de cash, de liquide, tel les damnés de l’Enfer de Dante. Alors le nationaliser, c’est lui faire trop d’honneur, et surtout lui donner trop d’argent. L’indemnité serait fixée par la Cour de justice de Luxembourg qui est toujours hostile à une mesure contraire aux principes de la concurrence libre et non faussée, et de la liberté d’établissement.

Par contre, rien n’empêche l’Etat français de préparer un achat amiable négocié par les banques d’affaires Lazard Frères ou Rothschild Group, voire d’aider à la conclusion amiable, au moment d’un renouvellement des dettes par une vente à terme des actions Mittal, et l’acquisition de CDS sur la dette de Mittal…

2) La réforme bancaire.

Officiellement prévue au nom de la séparation des activités de marché et des activités de dépôt, en réalité, elle filialise la « banque d’investissement et de marché », ce qui permet de maintenir des bilans consolidés et les bonus qui vont avec.

Théoriquement, la filiale de marché ne peut pas faire de trading pour compte propre, c’est aussi la règle aux Etats-Unis, mais lorsque la banque JP Morgan a perdu entre 2 et 6 Milliards $ (on ne le saura jamais), tout le monde a fait semblant de croire que ce n’était pas à la suite d’activités de trading sur fonds propres.

Les banques sont très riches et ont d’excellents avocats, c’est pourquoi elles ont noyé la « règle Volcker » sous les complications. Mais c’est aussi pourquoi le projet français de réforme bancaire a renoncé à la séparation entre la banque de dépôt et la banque d’investissement (et de marché). C’est donc le maintien de la « Banque Universelle » où la banque de dépôt reste au service de la banque de marché, la filiale abrite en fait la tribu dominante.

Or, le maintien de la « Banque Universelle », c’est la priorité donnée à la finance sur l’économie, c’est donc la route de la désindustrialisation pour la France.

3) La Bourse de Paris.

Il était une fois, à Paris, une bourse des valeurs où les actions des entreprises françaises étaient cotées. La Bourse de Paris était un établissement public tenu par des officiers ministériels appelés Agents de change.

Las, après avoir été privatisée par Edouard Balladur, les ordinateurs qui déterminent les cours des valeurs sont passés à Londres, puis après être devenue Euronext, elle a été absorbée par le NYSE (New-York Stock Exchange) sous le nom de NYSE Euronext. À présent, la bourse privée américaine ICE (née en 2000) a lancé récemment une offre d’achat sur NYSE Euronext.

À vrai dire, ICE ne s’intéresse qu’à LIFFE, qui est un marché d’échanges de dérivés, et ICE ne cache pas son souhait de se débarrasser d’Euronext, pour un prix de 1,5 Milliards €.

C’est donc une occasion unique de reconstituer une Bourse de Paris pour y permettre la cotation et les échanges d’actions de grandes entreprises françaises. Même si elle est petite, elle peut rendre de réels services aux grands groupes et aux banques françaises.

Alors que l’occasion est fugitive, le silence du gouvernement est assourdissant.

En conclusion, une réforme bancaire qui maintient la banque universelle composée d’une banque de dépôt au service de sa filiale, banque d’investissements et de marchés, où règne la tribu dominante. Une capitulation en rase campagne devant Mittal, géant aux pieds d’argile posés sur les châteaux de cartes d’une dette de 23 Milliards € classée « high yield » c’est-à-dire pourries. Et enfin, l’occasion enterrée sous le silence de reconstituer une Bourse de Paris pour coter les entreprises françaises…

L’Etat ne peut pas tout faire, il ne peut rien faire, Ah Dieu ! que la Social-démocratie était belle sous la Sarkozie…

Morad EL HATTAB & Philippe JUMEL

Auteurs du livre KRIZ (Ed. Léo Scheer)

P.S. : KRIZ lu par le journal « Le Parisien » : http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/un-thriller-sur-la-crise-11-09-2012-2159205.php



38 réactions


  • tdelache 9 janvier 2013 11:02

    Cela vous étonne ?


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 9 janvier 2013 22:16

      Comment les Etats « souverains » ont-ils pu en arriver là ? Et le milieu politique qui nous gouverne depuis une trentaine d’années n’y serait-il pas pour quelque chose ?

      Voir nos articles :

       

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/06/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-i.html

      Hollande, Ayrault et la mondialisation (I)


      Le 6 janvier 2013, France TV Info écrit « 75% des Français ne croient pas Hollande sur l’emploi », alors que le JDD commente à son tour « Gouvernement : la com ne suffira pas ». L’Express souligne « Chômage : seul un Français sur quatre croit aux promesses de François Hollande » à propos de l’inversion annoncée de la courbe du chômage en 2013, sur la quelle Midi Libre emploie explicitement le titre « 75 % des Français ne croit pas à l’inversion de la courbe du chômage fin 2013 », et Le Nouvel Observateur « Pas d’inversion de la courbe du chômage en 2013, selon les Français ». En même temps, les médias n’ont guère commenté les suites des contacts récents entre les dirigeants français et les différentes organisations internationales : Banque Mondiale (BM), Fonds Monétaire International (FMI), Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), Organisation Internationale du Travail (OIT), Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Jusqu’où la France paiera-t-elle la facture d’une mondialisation économique dans laquelle ses propres dirigeants on joué un rôle important depuis l’arrivée de Jacques Delors à la présidence européenne il y a vingt-huit ans ? Et pourquoi, dans un pays dit « riche » comme la France, l’Etat devrait-il être endetté et dépendre d’agences de notation privées ? La réalité est que, dans le contexte de la « libre circulation » des capitaux et des marchandises et dans la course au nivellement par le bas des standards sociaux à l’échelle planétaire, la situation de la France semble devoir encore s’aggraver. Le 6 janvier également, dans un article intitulé « Réforme du marché du travail : les Français doutent de la possibilité d’un accord », Sud Ouest fait état d’un deuxième sondage mettant en évidence le caractère conflictuel de la politique sociale de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. La casse programmée du Code du Travail français est-elle autre chose que l’un des volets du nivellement par le bas en cours aux échelles européenne et planétaire ? Un deuxième volet étant la pression fiscale croissante qui touche directement le petit épargne populaire, comme évoqué encore dans nos articles «  Terrains à bâtir : le Conseil Constitutionnel censure la loi » (I) et (II). Quel a été le contenu de l’entretien récent entre François Hollande et le directeur général de l’OMC Pascal Lamy, sur lequel le site de l’Elysée ne semble diffuser que quelques images ? Et où mène la stratégie définie par Jean-Marc Ayrault dans son article « Pour un nouveau modèle français » publié par Le Monde quelques jours plus tard ? Sur ce programme de crise et de punition économique générale, Boursier.com constate « Ayrault appelle les Français à accepter la mondialisation », et Newsring « Jean-Marc Ayrault vante les mérites de la mondialisation en France ». Raison de plus pour consacrer quelques articles à la conférence de presse qui avait fait suite à la rencontre de François Hollande avec les représentants d’organisations internationales (BM, FMI, OCDE, OIT, OMC) le 29 octobre 2012. La facture pour la France de la mondialisation des capitaux et des marchés est très lourde, mais ne doit surprendre personne. Dès le départ, elle était évidente.


      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/06/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-i.html ]


       
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/08/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-ii.html


      Hollande, Ayrault et la mondialisation (II)


      Le 8 janvier 2013, Actualité Française écrit « Chômage, crise, pouvoir d’achat : l’Europe s’enfonce dans la crise », alors que Le Monde rapporte « Dopé par la crise, le chauffage au bois couvre Athènes de particules » et Les Echos diffuse un article intitulé « Responsables du système et de sa crise » s’en prenant à la « dette publique ». Mais en quoi consiste cette prétendue « dette publique » ? La réalité est que trois décennies de privatisations et de délocalisations ont dépouillé l’Etat de ses ressources propres dans les pays jadis «  riches ». La mondialisation planifiée des capitaux et des marchés devait nécessairement ruiner ces pays. Leurs dirigeants pouvaient-ils raisonnablement l’ignorer lorsque cette stratégie « consensuelle » a été mise en place il y a trois décennies ? Quels intérêts a servi une telle politique ? De son côté, la presse chinoise (Chinanews, People’s Daily) se plaint : « US and EU printing money furiously to shift debt burden », faisant allusion à la dévaluation de fait des monnaies des Etats-Unis et des pays de l’Union Européenne qui diminue la valeur des avoirs détenus par la Chine. Un article de La Tribune réclame « Pour réduire la dette, il faut un ministre des Finances d’expérience ». Mais s’agit-il vraiment de cela, alors que la politique de privatisations et de délocalisations a toujours fait l’objet d’un consensus ? Le 8 janvier également, Le Monde emploie le titre « Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 % » alors que RTL rapporte « Sondage : Hollande et Ayrault battent un nouveau record d’impopularité ». Conséquence de la débâcle économique, la dégringolade sociale se creuse. Elle correspond au nivellement par le bas des standards sociaux à l’échelle planétaire, recherché par les milieux dominants depuis trois décennies. Afin de compléter notre article du 6 janvier « Hollande, Ayrault et la mondialisation (I) », nous poursuivons ici l’analyse de la conférence de presse qui avait fait suite à la rencontre de François Hollande avec les représentants de la Banque Mondiale (BM), du Fonds Monétaire International (FMI), de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).


      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/08/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-ii.html ]


       
      Cordialement


      Le Collectif Indépendance des Chercheurs

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/

      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


  • roro46 9 janvier 2013 12:01

    ne veux rien faire


  • LE CHAT LE CHAT 9 janvier 2013 13:05

    La France n’est plus qu’une province de l’Europe dominée par le capitalisme anglosaxon ...


    • appoline appoline 9 janvier 2013 19:22

      Il faudrait que le bilderberger vole en confettis par exemple. Adieu Rockefeller et consors, même Ockrent alimenterait les détritus, là ce serait une véritable libération


    • bien dit miaou..

      et si on transformait la CEE en federation de regions européennes....on ferait sauter

      LES CAPITALES DE TOUS CES ETATS CORROMPUS...

      les mafias PARISIENNES GENRE UMP LES SARKOZY....LES BERLUSCONI...LES MONTI
      avons nous en FRANCE BESOIN DE 650000 ELUS DONT PRESQUE TOUS LES ELUS NATIONAUX NE NOUS REPRESENTENT PAS MAIS SONT A LA SOLDE DES LOBBIES

      ET LES 550000 ELUS LOCAUX ROIS DU NEPOTISME nous n’avons pas a railler les élus africains chez nous c’est pas mieux.............................

      OUI FIN DE L ETAT PROVIDENCE.....OUI MAIS POUR LES ELUS...ET LEURS AMIS LOBBYISTES


    • un article d ’une expatriée francaise en belgique (sur rue 89 ) CORROBORE MES ARGUMENTS DISANT

      QUE LA FRANCE traite aussi mal ses « jeunes que ses »anciens« 

      -un ingenieur a 2400 euros
      -un instit a 1600 euros
      -une infirmière a 1600 euros

      NE PEUVENT SE PAYER UN F2 A 1500 EUROS A PARIS OU UN STUDIO A 1000 EUROS
      A BRUXELLES LE LOYER EST 2 FOIS MOINS CHER avec FAMILLE 3000 EUROS LE F3

      COMME BEAUCOUP D ANCIENS QUI NE PEUVENT PAYER 2000 EUROS PAR MOIS UN EHPAD...on les met maintenant a la riue si les actionnaires des ehpad et les élus ne se font plus autant de suppléments sonants et trébuchants...........

      A QUI PROFITENT CES DOUBLES LOYERS aux gerants de sci avocats d’affaires et proches des élus parisiens.aux grands groupes comme BOUYGUES OU LES SOCIETES QUI INVESTISSENT DANS LES EHPAD qui seraient peut etre moins chers s’il ne fallait pas ARROSER LES ELUS DES MAIRIES DES CONSEILS GENERAUX ET REGIONAUX

      meme le PS est »trouble" a ce sujet .....10 de ses ministres ont gardé un poste de conseillers generaux ou régionaux leur donnant de 2000 a 2775 euros d’émoluments 10000 EUROS DE PAYE DE MINISTRES
      najat-belkacem...le branchu...le driant

      il y a 650000 elus en France 90% de trop et trop de corruption


    • rectif « avec famille 3000 euros le f3 aPARIS » la moitié A BRUXELLES


    • ce MATIN L IMMOBILIER PARISIEN A DISJONCTE TOTALEMENT

      UNE HONTE : 5500 EUROS UN F3 DANS LE 10 èME

       LE RECORD DE LA CEE
      je ne peux citer la sci ou agence immobilière DOMMAGE

      que fait duflot,,,,, ????????????????


  • Nuccia Nuccia 9 janvier 2013 13:37

                  

         Je souscris à la réaction  : « ne VEUT rien faire » , car il s’agit bien d’une volonté politique ,
    d’un choix qui a exclu la proposition du ministre du redressement productif .
    La nationalisation n’est ni un leurre ni une impossibilité , d’autres composantes politiques et individus la défendent . 
    La prétendue impuissance de l’état est une rengaine des ultra libéraux : l’Islande , le Venezuela , la Bolivie entre autres ont montré que le pouvoir financier pouvait trouver sur sa route des repères , barrages , forces de régulation et distribution .
    Le protectionnisme économique , une véritable réforme fiscale et bancaire sont bien l’apanage de l’Etat et il ne tient qu’à nous d’en créer la possibilité pratique .

    • appoline appoline 9 janvier 2013 19:24

      Quand vous coupez une tentacule, elle repousse ; il faut détruire le coeur du bilderberger, qui est la tête pensante du haut de la pyramide


    • roro46 10 janvier 2013 11:19

      oui appoline, mais c’est là aussi que les politiques ne VEULENT rien faire, et apparemment nous non plus puisque nous mettons toujours les mêmes en place.


  • Luc le Raz Luc le Raz 9 janvier 2013 13:48

    « Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre.
    Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. »
    (- Franklin Delano Roosevelt, 31 octobre 1936- )

    Aujourd’hui l’argent organisé a conquit toutes les sociétés occidentales pour se retrouver entre les mains de cartels financiers.

    Comme je l’ai déjà écrit, il faut analyser plutôt la situation actuelle sous l’angle d’une prise d’otages des économies par ces cartels. Délocalisation, optimisation fiscale,  paradis fiscaux, concurrence libre et non faussée (blague !), le référendum annulé sur le traité de Lisbonne, son article 123, l’OMC, les agences de notation, etc..., etc... autant de chaînes et de carcans imposés par la finance.
     
    Vu sous cette optique que peuvent réellement faire nos politiques ? A part amusez leurs populations avec des miroirs aux alouettes, genre fiscal cliff, NRA, identité nationale le mariage pour tous, ou les élections à l’UMP tout en cédant au chantage ?

    Récemment : Retour aux banques de dépôts/banque d’affaires, plouf ! Les cartels n’aiment pas que l’on approche de leur prés carrés. Ben oui ! Si la partie spéculative de la banque se casse la gueule et que l’état ne renfloue pas, c’est la partie dépôts détenue par les électeurs qui fera aussi le plongeon ! Alors ils agitent le bâton « Attention ! Reculez ! Et si vous continuez vous allez encore perdre un A et en plus, ce qui est gravissime pour des politiques, vous ne serez pas réélus ! ».

    Voir les effets de ce chantage dans le récent jugement d’HSBC aux US. « On lave l’argent sale et on le prête aux états ». Pfff pas grave, une ch’tite tape sur les doigts et on n’en parle plus.


  • soi même 9 janvier 2013 15:57

    On est tous ce petit poisson rouge, merci pour l’image !


  • Prometheus Jeremy971 9 janvier 2013 17:15

    La non action est peut être encore plus forte que l’action elle-même dans ce système qui mécaniquement arrive à sa fin.


  • Méfrange 9 janvier 2013 17:16

    Il y a des frémissements aux États-Unis. http://beta.congress.gov/bill/113th-congress/house-bill/129/text
    Cette loi sera-t-elle votée ? L’avenir le dira.


    • Irina leroyer Irina leroyer 9 janvier 2013 18:50

      @joyeuseté,


      il ne fallait pas emprunter quand on n’est pas sur de pouvoir rembourser ! 

      il fallait avoir le courage de ne pas être électoraliste et de dire la vérité. 

      irina

    • ecophilopat 10 janvier 2013 09:23

      @Irina

      Tout l’argent qui circule actuellement a été mis en circulation sous forme de dettes.

      Si personne n’emprunte, l’argent disparait.


    • IRINA LA DEFAITISTE

      qui ne sait parler que de FRIC

      ELLE DOIT BOSSER POUR LES BANKSTERS ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;


    • Irina leroyer Irina leroyer 13 janvier 2013 18:01

      @ tous ensmble autour d’une boutanche FDG...


      c’est pour payer ta retraite dont le système délirant « par répartition » est en faillite qu’on a emprunté à tord et à travers ! tu as vécu grassement, bien nourri et bien payé et maintenant , c’est nous les jeunes actifs qui devront rembourser tes conneries !

      Irina

    • Irina leroyer Irina leroyer 13 janvier 2013 18:07

      ecophilopat,


      si lorsque le besoin de financer se présentait ,on avait pris des mesures courageuses au lieu choisir la solution de facilité et d’emprunter, nous n’en serions pas là ! C’est cette politique électoraliste et de l’autruche qui est responsable de cette situation. 

      irina

  • Irina leroyer Irina leroyer 9 janvier 2013 18:47

    excellent article qui confirme l’inaptocratie triomphante du système actuel, avec peu de porte de sortie efficace. le pire est à venir.


    Irina 

  • captain beefheart 9 janvier 2013 22:07

    Abolir l’argent une fois et pour toujours et le pouvoir écroulera....


    • Irina leroyer Irina leroyer 13 janvier 2013 17:54

      @ captain machin,


      tu n’aimes pas l’argent car tu n’en a pas assez à ton gout !

      gros démagogue !

      Irina

    • captain beefheart 13 janvier 2013 22:51

      Pas du tout ,Irina . Je suis content avec le peu ce que je gagne . La dame phillipine ménagère de Cahuzac gagnait 250 euros pour 40 heure ,donc dans les 6 euros l’heure ,moi c’est 4 euros de plus ?pas énorme hein ? C’est vrai que je suis propriétaire de ma maison.

      Ce que ma remarque voulait indiquer c’est que l’argent est une convention accepté par tous et qu’avec l’actuel politique générale de soumission à la finance on risque de tomber en esclavage ,et que ce serait une piste de sortie quand on faisait les échanges entres personnes d’une façon non-comptable.... Ne plus s’occuper des sous c’est enlever du pouvoir à l’oligarchie.

      Il faudra aussi faire la distinction entre l’argent virtuel de la finance et l’argent réel comme celui que nous donnons par le plein de nos voitures à des pays comme le Qatar et autres Emirats ,et l’Arabie-Saoudite qui ensuite avec des vraies billets achètent des personnes par milliers pour jouer au muslim fanatique dans le Sahel ,en Syrie ,qui achètent la présidence de l’Union Africaine ,de la Ligue Arabe pour faire pression etc.
      .


  • lloreen 9 janvier 2013 22:22

    Cette déclaration de Hollande est d’une hypocrisie à toute épreuve.

    Son adversaire n’a pas de nom et pas de visage ?

    Il n’a pas dû bien se renseigner alors.

    http://www.newscientist.com/article/mg21228354.500-revealed—the-capitalist-network-that-runs-the-world.html


  • lloreen 9 janvier 2013 22:30

    L’état peut très bien faire .

    Notre état français fonctionnait très bien avant que la poignée de mafieux du cartel financier arrose ceux qui étaient sensés être les serviteurs de l’état.

    Depuis l’adoption du traité de Lisbonne et la corruption plus ou moins généralisée notre état français est en état de décomposition avancée et le restera tant que les citoyens français ne sortirons pas de leur torpeur.

    Parce que l’état, c’est NOUS tous.


  • lloreen 9 janvier 2013 23:02
    The top 50 of the 147 superconnected companies

    1. Barclays plc
    2. Capital Group Companies Inc
    3. FMR Corporation
    4. AXA
    5. State Street Corporation
    6. JP Morgan Chase & Co
    7. Legal & General Group plc
    8. Vanguard Group Inc
    9. UBS AG
    10. Merrill Lynch & Co Inc
    11. Wellington Management Co LLP
    12. Deutsche Bank AG
    13. Franklin Resources Inc
    14. Credit Suisse Group
    15. Walton Enterprises LLC
    16. Bank of New York Mellon Corp
    17. Natixis
    18. Goldman Sachs Group Inc
    19. T Rowe Price Group Inc
    20. Legg Mason Inc
    21. Morgan Stanley
    22. Mitsubishi UFJ Financial Group Inc
    23. Northern Trust Corporation
    24. Société Générale
    25. Bank of America Corporation
    26. Lloyds TSB Group plc
    27. Invesco plc
    28. Allianz SE 29. TIAA
    30. Old Mutual Public Limited Company
    31. Aviva plc
    32. Schroders plc
    33. Dodge & Cox
    34. Lehman Brothers Holdings Inc*
    35. Sun Life Financial Inc
    36. Standard Life plc
    37. CNCE
    38. Nomura Holdings Inc
    39. The Depository Trust Company
    40. Massachusetts Mutual Life Insurance
    41. ING Groep NV
    42. Brandes Investment Partners LP
    43. Unicredito Italiano SPA
    44. Deposit Insurance Corporation of Japan
    45. Vereniging Aegon
    46. BNP Paribas
    47. Affiliated Managers Group Inc
    48. Resona Holdings Inc
    49. Capital Group International Inc
    50. China Petrochemical Group Company

    * Lehman still existed in the 2007 dataset used

    Graphic : The 1318 transnational corporations that form the core of the economy

    Voilà, monsieur Hollande....Un peu de courage.

    En creusant un peu vous trouverez vos noms !



  • rastapopulo rastapopulo 9 janvier 2013 23:16

    Mélanger Florange (site condamné depuis des années par la fin des mines chez nous car l’importation par bateau favorise immensément les sites proches de la mer) a des revendications indéniables historiquement de séparation des banques par activités n’est pas très fute fute.


  • chmoll chmoll 10 janvier 2013 05:10

    flambi , vas s’attaquer à l’un des composants qui fait fonctionner un pays , l’autre c’est l’industrie
    faudrait lui rappeler que lui et sa bande ne sont qu’une garniture ,une tradition
    de toute façon ils ont tous une devise (la bande des 577 ,fin tout se beau monde

    en l’occurence ils décident , que seul ,rien ne peut ètre fait , que ensemble ils ne peuvent rien faire


  • pisavar 10 janvier 2013 16:50

    Quand l’État fait le bien, il le fait mal, quand il fait le mal il le fait bien. Charles dunoyer


  • balorom balorom 11 janvier 2013 09:51

    Je pense que notre avenir a tous ,ce trouve bien loing des systemes financier.

    La valeur des hommes c’ est la maniere d’utiliser les competence de chacun pour obtenir un tout. bien plus puissant que tout ce que vous pouvez imaginer.
    Du plus instruit au plus bete , n’oublions pas que chacun d’entr e nous avons des mains et des tetes bien plus fortes que celles qui nous dirige .
    Ce mettre chacun au meme niveau en respectant les autres ne peux nous rendre que plus fort.
    Et ca nos politiques et autre l’on bien compris en nous divisant.
    Anar ou autre espris unissons nous pour faire de l’avenir notre avenir.
    Aujourd’hui je suis jeune pere et prend conscience que ma fille est partie pour vivre non pas dans son monde mais dans celui que seulement une poigne de gens controle .
    Et sa.... je dit NON ......

    REVEILLONS NOUS...car ce qui entre en moi ce n’est pas la peur ,mais la haine , et ceux sont EUX les RESPONSABLE de cette haine anarchique..
    Comment nous si puissant de par le nombre ,pouvons nous etre autant reduit a rien ....

    Car tou ce qu’il a autour de vous vient de nos mains et non des leurs..

    Cordialement.

  • Pyrathome Pyrathome 11 janvier 2013 14:06

    Les banksters et la finance ne peuvent régner qu’avec la corruption généralisée, ils ont le pognon...et voilà ce qu’ils en font !! c’est très clair !!
    Contre cette pègre, il n’y a qu’une chose à faire, utiliser tous les moyens possibles pour les mettre hors d’état de nuire et la France est un suffisamment grand pays pour montrer l’exemple....seulement voilà, il faut des dirigeants avec des grosses COUILLES !!...
    Constituante, épuration des dettes illégitimes, référendum à l’Islandaise, reprendre sa monnaie, sortir de l’otan, de l’ue et de l’euro.....


  • Pyrathome Pyrathome 11 janvier 2013 14:09
    L’Etat ne peut pas tout faire : il ne peut rien faire...

    SI !! l’état peut tout faire à la seule condition d’en avoir la vraie volonté...

    Rien n’est inéluctable, il faut frapper fort sur la table et ne rien lâcher.....


  • XanderDjiff XanderDjiff 14 janvier 2013 11:25

    Je crois qu’au contraire, le gouvernement « socialiste » fait, agit.
    Vous vous basez sur ses declarations, mais elles sont faites pour les « masses » du bas peuple, de moins en moins bien éduqué, de plus en plus encouragé à s’abrutir.

    En regardant de plus près, son « inaction » dans les domaines que vous citez cache en vérité une action.

    Vous vous basez du point de vue du peuple, oui en effet, il baisse son froc.
    Mais ll faut avoir une autre grille de lecture, voir à qui cela profite, ce que cela engendre.

    Hollande et ses sbires ne roulent pas pour le Peuple Français (il suffit d’analyser concretement les faits), ce sont des imposteurs, des traitres, qui j’espère un jour sera jugés par un Tribunal Populaire pour Crime de Haute Trahison.

    Restera à savoir quel camp choisira la Puissante Armée Française, lorsque le Peupla se bougera le cul pour reprendre le controle de son destin. J’ai peu d’illusion pour les généraux, mais les « trouffions de base », ceux qui vont verser leur sang sur le champ de bataille, qui sont poussés à commettre l’irréparable par leurs chefs, c’est d’eux que dépendra l’issue finale.

    UNISSONS-NOUS, NE RESTONS PAS FAIBLES, CAR DIVISES, ISOLES !


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