vendredi 9 juillet 2010 - par Anthony Romagné

L’inévitable remontée des taux d’intérêt pourrait couler les Etats de la vielle Europe !

Les actualités du moment, certes passionnantes nous font oublier certaines problématiques économiques plutôt terrifiantes. Les taux d’intérêt historiquement bas sont des facteurs artificiels soutenant la demande. Les banques centrales qui sont chargées de piloter les politiques monétaires de leurs pays respectifs attendaient une reprise qui ne viendra certainement plus.

D’ailleurs, les banquiers centraux considère que « la crise est un problème de liquidité donc cet argent ne doit rien coûter et il ne coûte d’ailleurs rien ». En France, le gouvernement sape le peu de confiance des marchés, Christine Lagarde invente le terme chimérique de « ri-lance », une contraction évoquant politique de rigueur et de relance. Il y a trop longtemps que les banques centrales font marcher la planche à billet, et ceci malgré un afflux de liquidité à coût zéro comme le monde n’en a jamais connu auparavant. Et les Etats commencent à frôler les cessations de paiement, les recettes fiscales s’effondrent, les politiques d’austérité se profilent partout, et certaines banques centrales s’inquiètent du plongeon dans l’inflation.

La logique est pourtant simple. Un manque de réactivité est dangereux pour les économies nationales. Des taux d’intérêts maintenus à un niveau trop bas entraînent un approvisionnement excessif de l’économie en monnaie et en crédits, et cause une demande trop forte de biens et de services. Cependant, des taux maintenus bas trop longtemps peuvent en outre provoquer des excès sur certains marchés d’actifs, ces facteurs soutenant la demande étant des éléments artificiels. Le risque est par conséquent de voir apparaître à terme de véritables goulets d’étranglements, l’appareil de production est alors trop sollicité, le niveau des prix augmente anormalement.

Les mots "krach" et "bulle" reviennent avec de plus en plus d’insistance dans les commentaires concernant le marché immobilier. La Banque Centrale Européenne (BCE) avait annoncée que seule une remontée des taux d’intérêt pouvait contrer l’augmentation exponentielle des prix des biens en Europe. Le prix des logements ont décuplé ces 20 dernières années selon l’INSEE, et pas seulement parce que le pouvoir d’achat des acquéreurs a considérablement augmenté ! Même l’octroi de crédit, notamment en France est très sélectif, le volume de crédit n’a jamais été aussi haut. D’ailleurs, après l’ère industrielle, l’ère des grandes guerres, l’ère des trente glorieuses, l’ère d’internet, on peut admettre que nous vivons dans l’ère de l’endettement.

Le Fonds monétaire international a relevé, jeudi 8 juillet, sa prévision de croissance mondiale pour 2010 à 4,6%, contre 4,2% avancés en avril. Le FMI a revu à la hausse sa prévision de croissance aux Etats-Unis à 3,3%, au Japon à 0,5% et en Chine à 10,5%. Mais elle a laissé inchangée sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,0% et même abaissé celle de la France à 1,4% et de la Grande-Bretagne à 1,2%. On peut comprendre ici que le monde va à nouveau se bi-polariser, l’Europe et les Etats-Unis croulant sous la dette, et les pays émergents, qui aux cotés de la majorité des pays d’Asie vont connaître une croissance prodigieuse et durable.

La France doit-elle voir dans ce léger décrochage les prémisses d’une longue descente aux enfers ? "Pour l’instant, on appartient toujours au groupe des meilleurs", tempère René Defossez, stratégiste chez Natixis. Bref, la crise n’est pas finie. Et la Banque centrale européenne (BCE) joue le jeu des Etats de la vielle Europe en matière de désinformation ! Le 1er février, Jean Claude Trichet, Président de la Banque Centrale Européenne annonçait une remontée des taux directeurs au mois de mars, ce qui a refroidi les marchés financiers. Le but de cette nouvelle hausse serait d’éviter les risques de pression inflationniste pesant sur la reprise économique de l’Europe.

La croissance européenne étant de retour, il est donc à craindre une augmentation de l’inflation et une hausse des taux d’intérêts. En effet, il est prouvé qu’une hausse de la croissance apporte une hausse du prix de la monnaie, ce qui est l’effet de correction logique suite à la chute de l’euro ces dernières semaines. En revanche cette hausse de la monnaie se répercute sur une baisse de la demande et des prix. Celle-ci pourrait alors alourdir la reprise de la croissance de la zone euro. Une modification des taux directeurs permettrait de conforter les taux et d’ainsi maîtriser l’inflation et la croissance. Mais, les effets d’une réévaluation monétaire ne se font pas en un jour, il faut remonter les taux d’intérêts au moment adéquat pour ne pas enrayer la croissance, même si celle-ci est « molle ». Le dernier point inquiétant pour la France est l’endettement des ménages, face à une remontée des taux d’intérêt, beaucoup ne pourront plus rembourser leurs crédits, mais ce qui est socialement difficile à vivre peut être politiquement redevable…
 


22 réactions


  • liberta 9 juillet 2010 10:16


    Il n’y a pas que la remontée des taux d’intérêts qui doit inquièter. D’ailleurs elle n’est pas encore effective puisque la BCE a annoncé hier maintenir ses taux à 1%

    La vraie bulle ce sont les montants d’argent virtuel non compensés par les liquidités et en ce qui concerne l’or c’est pareil, l’or papier a dépassé dangereusement l’or physique

    Il y a aussi (et on n’en parle jamais), rien qu’en France des communes (ST Etienne par exemple) qui croulent sous les emprunts toxiques

    Aux >Etats Unis , des états sont en cessation de paiements, les agents des services publics ne sont plus payés (éducation, police etc..) 

    Il est prudent de garder près de soi du cash et d’acheter de l’or (pas de l’or boursier) malgré sa remontée de cotation






     


  • fifilafiloche fifilafiloche 9 juillet 2010 11:24

    Tant que la bulle immobilière qui sert de support à la création monétaire ne se sera pas dégonflée, la crise de confiance perdurera, puisque les crédits se font sur des valeurs décorellées des capacités de financement des ménages moyens.


    D’ailleurs, on remarquera que l’inflation des prix de l’immobilier l’année dernière s’est fait sur des volumes extrêmement faibles, puisque les notaires ont demandé une aide de l’Etat pour compenser la baisse drastique de leurs revenus.

    Les primo accédants sont exclu du droit à la propriété et, comme en 1990, ceux qui achètent savent qu’ils sont les derniers maillons d’une chaine de Ponzi prête, sur l’exemple américain, à s’effondrer. Mais l’immobilier, comme l’or, est psychologiquement un actif physique, et donc une protection lorsque la monnaie ne vaux plus rien. Il semble que ce soit la motivation des derniers acheteurs, rendre physique une épargne immatérielle pour se protéger d’une faillite d’Etat, quitte à devoir perdre en capital.

    • Waldgänger 9 juillet 2010 12:47

      Joli commentaire. Actuellement, on voit bien que les prévsions de croissance ne sont pas bonnes du tout, et que les mesures d’austérité auront un impact. La France ne manquant pas de logements, il est logique d’attendre une fin de la bulle. Par des renseignements autour de moi, je vois pas mal de jeunes ménages qui acètent dans l’immobilier, sans d’ailleurs avoir de hauts revenus. Il y a un mélange de peur sur l’avenir et de volonté de jouer aux « grandes personnes », un point fondamental pour comprendre ces classes d’âge (évidemment, point de vue anticonformisme, pas la peine de faire un dessin). Je vois une situation à l’américaine, une volonté d’acheter en dépit des réalités économiques qui ira jusqu’au moment où tout cassera, avec une décrue, mais je serais bien incapable de dire quand.


  • rach 9 juillet 2010 12:15

    La baisse du taux d’intérêt par la bce n’ a pas eu l’effet escompté c’est à dire relancer l’activité,miser sur une croissance etc.Maintenant ,la bce va décider de remonter le taux d’interêt ce qui va entraîne une baisse de la consommation,des investissement donc baisse de la production et augmentation du chômage combinées à cela les mesures d’austérité entreprises par les gouvernement européens en augmentant les taxes en supprimant certaines prestations sociales etc ,on ne sera pas loin d’une catastrophe sociale causée par les gourous de la finance et les banksters.Et oui ,pendant ce temps là ,les financiers,les grands patrons etc ont vu leur revenu exploser .Tout ça est bizarre.Que préparent ils,, ? l’avenir nous le dira


  • bonsens 9 juillet 2010 12:18

    @ fifilafiloche : exact . La bulle immobiliére est probablement un des 3 ou 4 problêmes centraux qui sont source de la plupart des difficultés de notre pays . ( et d’autres pays aussi , d’ailleurs) .
    Il y a vraiment dysfonctionnement quand on voit que le prix du métre carré à Munich par exemple , est inférieur à celui de Marseille . pourtant , Munich offre de toutes autres perspectives d’embauche et ensuite de salaires , et un tissu économique incomparablement plus fort . Et c’est pareil dans l’ensemble de l’allemagne ! On marche sur la tête dans ce pays : il faudrait , dans la mesure où cela est encore possible sans catastrophe , organiser une décrue en ordre des prix immobiliers , au lieu de se réjouir lorsqu’il monte , voire même d’entrteprendre des actions qui aboutissent à les faire monter .....
    Je vous dis cela , et pourtant je suis propriétaire , mais que ma maison soit cotée 100 000 ou 1 million , je m’en fiche , il faut bien que j’habite quelque part , je ne peux la vendre que pour en reprendre une autre , donc cela ne change rien pour moi , par contre cela crée des problêmes intenses autour de moi aux quel je ne peux rester indifférent ....
    Il y aurait toute une tartine à écrire sur ce sujet , mais la on n’a pas le temps .


    • perlseb 9 juillet 2010 13:41

      C’est vrai bonsens que les prix de l’immobilier sont maintenant démentiels.

      Mais il faut savoir que le marché de l’immobilier est international, vive la mondialisation. L’Allemagne peut paraître bon marché mais je préfèrerais avoir une maison secondaire autour de Marseille qu’à Munich et les étrangers raisonnent pareil. En France, il y a beaucoup d’étrangers qui font monter les prix (Anglais, Néerlandais, ...).

      Le problème est encore plus aigu en Espagne où l’on a construit à tour de bras plus pour les étrangers que pour les espagnols eux-mêmes qui restent chez leurs parents souvent jusqu’à 30 ans et plus (salaires trop faibles ou chômage : les prix de l’immobilier sont sans rapport avec les possibilités locales).

      De plus, il faut bien que la bulle de la finance se repositionne sur quelque chose de concret pour ne pas se dégonfler seule dans son coin : la bourse n’est pas sûre, les obligations d’états non plus, les produits financiers opaques, n’en parlons pas ! Bref, il reste les matières premières, dont l’or (mais l’or papier est dans sa bulle depuis longtemps et l’or physique est très risqué), et l’immobilier. L’immobilier ne peut pas s’effondrer tant qu’il n’y a aucune alternative pour placer de l’argent ailleurs : et ça risque de durer un moment en France, première destination touristique au monde depuis 1990.


    • Never Give Up Never Give Up 9 juillet 2010 17:22

      @Perlseb,
      Désolé mais si la pierre était le dernier pacement sur sur une fois que la bourse croule, on aurait pas vu le marché américain s’effondrer. Meme si vous avez raison sur le fait que l’immo Francais a été un bon placement notamment entre 2000 et 2006, je pense que les prix ne refletent plus le pouvoir d’achat moyen depuis longtemps. De plus le marché Francais est un marché « aidé » (interets déductibles, prets à taux 0, APL, AL, loi scellier...) une fois ces aides disparus ou diminués et on y va tout droit (voir dernières mesures du budget 2011) pour cause de surendetement de l’état, je pense que les prix pourraient connaitre une serieuse correction. Quand aux touristes ils vont par definition dans les hotels, campings ou locations de vacance pas de quoi soutenir le marché quand l’heure sonnera.
      Concernant les acquéreurs étrangers allemands, anglais , hollandais, ces derniers ont plus ou moins les memes problèmes que nous (chomage, crise financière...) et l’on voit depuis deux ans que le marché ne peut plus trop compter sur eux (y a qu’à se ballader en Bretagne, Normandie ou Perigord pour s’en rendre compte) 


    • perlseb 9 juillet 2010 18:59

      D’accord avec vous Never Give Up sur le fait qu’en Amérique, tout s’effondre en même temps.

      Je trouve aussi que les prix en France sont trop élevés mais ils ne baisseront que lorsque le nombre de saisies augmentera : ce n’est pas encore pour tout de suite, je crois les français un peu plus prudents que les américains (d’ailleurs, ceux qui ont bénéficié des subprime étaient souvent des immigrés récents peu au courant et pas très regardant sur les clauses : pour eux, devenir propriétaire aussi facilement, c’était le rêve américain qu’on leur avait vendu avant de venir, donc c’était normal).

      Quant à ceux qui ne vendent pas en urgence, ils n’ont aucun intérêt à vendre à perte : d’où le ralentissement des transactions en cas de baisse des prix observé l’an dernier.


    • bonsens 12 juillet 2010 10:15

      @ perlseb : Je ne parlais pas du luberon , perlseb, ni de la cote varoise par exemple, mais de marseille même : il n’ y a d’acheteurs étrangers la bas que de façon marginale ( d’ailleurs les promoteurs locaux s’en plaignent). Et Marseille n’est qu’un exemple .......

      Les prix français sont des prix souvent boostés par les aides et autres niches fiscales , comme l’indiquait le commentateur qui vous a succédé ) et surtout , ce sont des prix entretenus à la hausse par la raréfaction volontaire des terrains , la conception restrictive des plans d’occupation des sols et autres zonages d’urbanisme ... C’est un choix .... Les prix sont élevés en partie parce que certains l’ont voulu ainsi, quoi qu’on en dise ....

      sur la seconde partie de votre post , d’accord sur le diagnostic : le systéme étant ce qu’il est , quans on pondére rentabilité , paperasseries , réglementations , risques , etc... etc... il est bien plus rationnel de placer dans la pierre que dans l’outil productif quel qu’il soit .... faire autrement , c’est vraiment aller au devant des risques et des enquiquinements....
      Donc , la bulle gonfle, comme vous le dites , aussi par manque d’alternatives compétitives pour placer ses petites ( ou grosses économies) ..
      sincérement , celui qui fait un héritage ou qui gagne au loto , il a plus intérét à acheter de l’immo locatif qu’à placer dans l’industrie ( française s’entend) , industrie où chaque euro gagné -quand il y en a- équivaut à un cheveu en moins à cause des galéres...
      C’est ainsi que l’on a une économie de rente...


  • plancherDesVaches 9 juillet 2010 13:03

    Un « léger » souci par rapport à votre article, auteur.. :
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100708trib00052 8857/etats-unis-le-fmi-plaide-pour-des-economies-budgetaires-plus-importantes.html
    « Etats-Unis : le FMI plaide pour des économies budgétaires plus importantes »
    « Le Fonds monétaire international (FMI) estime que les hypothèses de croissance retenues par l’administration américaine sont trop optimistes. D’autres efforts seront donc nécessaires pour stabiliser la dette du pays. »

    - toutes leurs administrations licencient,
    - ils n’ont plus d’argent pour ne serait-ce que payer le maintien des taulards en prison,
    - leurs états sont dans des états de faillite plus importante que les pays européens,
    - leurs banques coulent et essaient de revendre comme elles peuvent les crédits hypothécaires,
    - la soit-disant diminution du chômage est dûe au fait du racourcissement de la durée d’indemnisation,
    - etc..

    Ils vont de toute façon bientôt nous dire que c’est de la faute de la chute de l’Euro s’ils peuvent moins exporter.
    Arg.. on aurait pas dû dévaluer... nous faisons du mal à cette pauvre Amérique.


    • Marc Bruxman 9 juillet 2010 19:10
      « - toutes leurs administrations licencient, »

      C’est un bien. Comme ici leur administration est pléthorique et inefficace. 

      « - ils n’ont plus d’argent pour ne serait-ce que payer le maintien des taulards en prison, »

      Les USA sont le pays avec le plus fort taux de tolards par tête. Peut être est il sain qu’il se réduise. La bas vous finissez en tôle assez facilement. (Y comrpis pour excés de vitesse et encore plus vite qu’ici). De même une petite infraction aux stups peut vous conduire en tole (même 10g de shit). Cela n’est ni plus ni moins que de la rationalisation. 



      « - leurs états sont dans des états de faillite plus importante que les pays européens, »

      Pas faux. 

      « - leurs banques coulent et essaient de revendre comme elles peuvent les crédits hypothécaires, »

      Le système bancaire commence à être pas mal nettoyé. Même si il reste l’immobillier commercial. 

      « - la soit-disant diminution du chômage est dûe au fait du racourcissement de la durée d’indemnisation, »

      Pour le chomage, le pbm est que bcp de boites américaines n’utilisaient que peu les bienfaits de la technologie (bcp moins qu’en europe). La nécéssité a fait qu’ils ont découvert cela et maintenant ils ont un tas de gens inemployables (car avant vous pouviez être très béte et avoir un taf). L’ajustement risque de prendre 10 ans. 



  • icar 9 juillet 2010 13:45

    Il faut arrêter de toujours compter sur les économies émergentes et en particulier sur la
    CHINE pour nous sortir de la mouise ....
    Même avec un PIB à 12%, le Marché Intérieur Chinois ne peut pas absorber sa propre
    Production.....et les EXPORTATIONS sont vitales à sa croissance.....
    Le HIC, c’est que nous,OCCIDENTAUX , n’avons plus les moyens de les Acheter.....
    Cela ne sert à rien de prier à genoux , la CHINE, sans nos importations .....la Chine n’est rien !!!
    Regardez l’Indice Boursier de SHANGHAI depuis le 1er Janvier.....et vous comprendrez beaucoup
    de choses......
    J’aimerai ne pas être cruel....mais la situation est grave.....
    Jetez un coup d’oeil sur l’indice BALTIC DRY ( transport maritime).....mais pas avant Lundi, sous peine de gâcher votre Week-end..............


  • Martin D 9 juillet 2010 14:40

    que se passera-t-il le jour ou on découvrira qu’il n’y a plus d’argent nullepart ?


  • W.Best fonzibrain 9 juillet 2010 14:54

    la corée a décidé de remonter son taux directeur



    Corée du Sud : la banque centrale relève son principal taux directeur à 2,25%



  • Yohan Yohan 9 juillet 2010 18:09

    Madame Bettancourt donne à l’UMP, personne n’en doute mais après tout ,elle fait ce qu’elle veut de son argent. S’il est allé dans les poches d’un élu de la République, c’est une faute, sinon, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Le problème, c’est la promiscuité et je crois savoir que ce n’est pas illégal, même si c’est pas sain. Vu le concert de klaxon, il faut reéquilibrer en parlant de l’affaire Sylvie Andrieux, députée PS qui porte sur 700 000€,.
    la gauche ferait bien de balayer devant sa porte et éviter de faire du foin sur des on dit que ;...
    De toute façon, la classe politique française n’est pas au zénith de la probité...


  • Yohan Yohan 9 juillet 2010 18:12

    oups désolé l’auteur erreur d’article smiley


  • Marc Bruxman 9 juillet 2010 19:02

    Le passage par une phase de « deleveraging » est indispensable pour résoudre la crise. Dans le secteur privé c’est bien parti. La plupart des entreprises améliorent depuis 2 ans leur situation vis à vis de l’endettement et accumulent du cash. 


    Dans le secteur public, le deleveraging est plus compliqué vu qu’il va falloir oblitérer le social et que personne n’y est prêt ou augmenter les taxes (ce qui causera un effondrement économique). 

    L’inflation sera probablement la seule solution et la chine va de toute façon nous en exporter. Il faut que l’allemagne l’accepte également. 

    Une inflation raisonable à 8 ou 9% l’an couplée à des mesures d’austérité drastiques devrait permettre de contrôler la situation. Si les salaires suivent et que l’on en profite pour débaser les minimas sociaux de l’inflation, cela devrait permettre de remettre l’économie sur pied en 4 à 5 ans. 

    Mais la difficulté est de controler l’inflation pour qu’elle reste forte mais raisonable. 


    • plancherDesVaches 9 juillet 2010 23:31

      Les licenciements se portent bien, je vous rassure.

      Vu l’énorme masse de dettes à éponger, on s’oriente plus vers des 5 à 8 % par mois. Et, à moins que vous puissiez vivre isolé sur une ile comme certains milliardaires ont prévu de faire, je vous souhaite bonne chance à vous et votre idéologie délirante.


    • dom y loulou dom y loulou 10 juillet 2010 12:00

       m’enfin bruxman... hahaha... excusez-moi, mais c’est presque comique...

      comment pouvez-vous oublier que toutes les richesses disparaissent dans cette splendide guerre contre le terorrisme hum ? Et qu’elle n’existe que dans le but de vous gruger de toute forme de liberté ? Toujours pas saisi ce trux ? 

      elle n’apparait nulle part dans vos raisonnements cette guerre entièrement fabulée, mise en place, orchestrée, décidée, les talibans financés par les mêmes qui financent Israel et l’armada de GIs et casques roses et bleus.

      Une guerre qui feint d’être éternelle, comme une fatalité en toile de fond derrière les festivals et les divertissements.

      Elle est pourtant le facteur clef de votre allégeance macabre aux Rothschilds et votre valetisme à ces marchands d’armes sans scrupules qui pourraient éradiquer toute forme de misère mais ne font qu’éradiquer des vies !!!

      ils sont vos maîtres alors ? Vous êtes donc une victime consentante, tout ça pour partir en vacances comme si tout était normal ?

      Comment ne pas penser que cette guere va vous rattraper et vous traiter comme elle traite aujourd’hui les gens au moyen orient ? Comment et pourquoi vouloir croire qu’il en sera autrement si vous les laissez avancer ainsi sans résister et que tous les symptomes de destruction de VOTRE société s’accumulent ?


  • Marc Bruxman 9 juillet 2010 19:05
    « De plus, il faut bien que la bulle de la finance se repositionne sur quelque chose de concret pour ne pas se dégonfler seule dans son coin : la bourse n’est pas sûre, les obligations d’états non plus, les produits financiers opaques, n’en parlons pas ! Bref, il reste les matières premières, dont l’or (mais l’or papier est dans sa bulle depuis longtemps et l’or physique est très risqué), et l’immobilier. L’immobilier ne peut pas s’effondrer tant qu’il n’y a aucune alternative pour placer de l’argent ailleurs : et ça risque de durer un moment en France, première destination touristique au monde depuis 1990. »

    Faux, l’immobillier est un placement sur tant que la mise en location du bien vous permet de tirer une bonne rentabilité. Tant que les loyers peuvent suivre l’immobillier montera. Au moment ou vous ne trouvez plus de biens avec une rentabilité brute minimale de 6%, vendez. 

    Quand à la bulle financière, les voitures électriques et autres placements « verts » devraient pouvoir absorber des capitaux pour quelques années. Puis on aura le crash du vert. Et on investira dans autre chose. 




    • dom y loulou dom y loulou 10 juillet 2010 11:42

      eh bien... bruxman... en voilà un qui croit que le système est là pour l’enrichir... presque drôle par les temps qui courent.

      vous n’avez pas encore compris que wall street vous prendra votre pays jusqu’à la culotte et baisera votre femme en prime, tout en stérilisant vos gosses ?

      vous allez continuer à accepter tout ça pour vos petits profits ?


  • W.Best fonzibrain 10 juillet 2010 09:39

    wé d’accord, sympa ton systeme

    une économie de crash

Réagir