lundi 19 octobre 2009 - par
La colère de Nos Paysans !
Vendredi dès 13h30, plus de 2 000 paysans ont exprimé leur colère, leurs angoisses et difficultés financières, en menant une action coup-de-poing devant la préfecture. La tension est montée jusqu’à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
C’est le 17 octobre que je découvre cet article de "La Provence" qui relate l’expression de la colère des Agriculteurs, qui devant un désarroi financier, ont plus ou moins démonté le portail de la Préfecture d’Avignon.
Je ne suis pas un adepte de ce genre d’action, et m’inscris contre cette violence qui ne fait qu’attiser les tensions des deux côtés.
Dans cet article, un Paysan explique qu’il ne peut pas s’en sortir avec les prix pratiqués.
Arrêtons de cautionner la grande distribution et leurs magouilles, et cessons d’acheter les légumes que nous sommes capables de produire dans notre belle région. Personnellement, je casse les pieds au gérant de mon supermarché lorsque les provenances sont incorrectes ou farfelues, et ça marche... Achetons ce que nous sommes capables de faire, et arrêtons de faire vivre les autres qui eux pratiquent le protectionnisme.
Ici dans le 78, ils ne jurent que par les fraises de merde (y’a pas d’autre mot) qui n’ont jamais vu la terre, et râlent car elles sont chères.
Lorsque je les interpelle chez nos supers épiciers, d’abord ils sont indignés, et puis finalement, les fraises de Carpentras, ils en achètent et reposent les autres sur l’étal.
Lorsque j’ai râlé sur la provenance incertaine de bananes... On m’a dit "Amériques", ça laisse le choix de deviner le pays ! Eh bien, j’ai envoyé balader le vendeur, et je lui ai dit d’aller vendre sa camelote ailleurs, la semaine d’après on avait des bananes de guadeloupe, Non mais ! C’est qui qui commande ! Je crois que l’on a tous notre mot à dire... Et ça n’est pas à la pub de le faire !
Ici dans le 78, ils ne jurent que par les fraises de merde (y’a pas d’autre mot) qui n’ont jamais vu la terre, et râlent car elles sont chères.
Lorsque je les interpelle chez nos supers épiciers, d’abord ils sont indignés, et puis finalement, les fraises de Carpentras, ils en achètent et reposent les autres sur l’étal.
Lorsque j’ai râlé sur la provenance incertaine de bananes... On m’a dit "Amériques", ça laisse le choix de deviner le pays ! Eh bien, j’ai envoyé balader le vendeur, et je lui ai dit d’aller vendre sa camelote ailleurs, la semaine d’après on avait des bananes de guadeloupe, Non mais ! C’est qui qui commande ! Je crois que l’on a tous notre mot à dire... Et ça n’est pas à la pub de le faire !
Quant à la démolition du portail de la préfecture, j’avoue avoir été un peu secoué.
Alors beaucoup plus jeune, j’ai vu l’hôtel des impôts de Carpentras soufflé par une explosion, j’ai longtemps pensé qu’il s’agissait d’un exercice plus ou moins normal de la démocratie...
Mais lorsqu’un jour à la gare Montparnasse, j’ai défendu un employé de la SNCF, un usager m’a rétorqué "on voit que vous n’avez jamais pris un pavé dans la gueule vous..." et de lui répondre "c’est vrai que ça valait le coup... Car aujourd’hui ceux qui balançaient les pavés, balancent des balles de golf, la plupart sont soit des politiques soit au conseil d’administration des "Groooosssses boites" et jouent des coudes au Medef"
Le type médusé, n’a pas demandé son reste et s’est éclipsé sous les regards éberlués des passants. Bref, 10 millions d’euros en locaux pour donner des cotations bidons aux entrepreneurs (Ceux qui ont été cotés par la BF après des résultats négatifs de leur petite boite me comprendront), ça fait vraiment râler. J’ai d’ailleurs rédigé un truc sur le médiateur du crédit il y a un an. Je suis contre cette forme de révolte, qui n’est pas une bonne solution, bien que j’en barbouillerais bien quelques-uns de bouse (ils sont principalement banquiers.) Courage à tous, des jours meilleurs viendront.
Alors beaucoup plus jeune, j’ai vu l’hôtel des impôts de Carpentras soufflé par une explosion, j’ai longtemps pensé qu’il s’agissait d’un exercice plus ou moins normal de la démocratie...
Mais lorsqu’un jour à la gare Montparnasse, j’ai défendu un employé de la SNCF, un usager m’a rétorqué "on voit que vous n’avez jamais pris un pavé dans la gueule vous..." et de lui répondre "c’est vrai que ça valait le coup... Car aujourd’hui ceux qui balançaient les pavés, balancent des balles de golf, la plupart sont soit des politiques soit au conseil d’administration des "Groooosssses boites" et jouent des coudes au Medef"
Le type médusé, n’a pas demandé son reste et s’est éclipsé sous les regards éberlués des passants. Bref, 10 millions d’euros en locaux pour donner des cotations bidons aux entrepreneurs (Ceux qui ont été cotés par la BF après des résultats négatifs de leur petite boite me comprendront), ça fait vraiment râler. J’ai d’ailleurs rédigé un truc sur le médiateur du crédit il y a un an. Je suis contre cette forme de révolte, qui n’est pas une bonne solution, bien que j’en barbouillerais bien quelques-uns de bouse (ils sont principalement banquiers.) Courage à tous, des jours meilleurs viendront.