vendredi 1er juin 2007 - par Pierre Boisjoli

La folle course des OPA

Marx l’avait prédit : le monde verra une course à la concentration du capital, puis viendra la loi des rendements décroissants et enfin la chute du capitalisme comme on le connaît actuellement.

Tout semble aller pour le mieux. La chute des barrières mondiales à l’éclosion d’un capitalisme moderne laisse entrevoir des avenirs radieux pour tout le monde. C’est du moins ce que prêche l’élite financière et économiste mondiale.

Et s’il se trompait ? A part le Chili, un succès somme toute modeste, les golden boys de Chicago n’ont rien tenu de leurs promesses d’un monde renouvellé par le monétarisme, une société où le dollar est roi et la veuve cachée derrière des paravents d’un système en mal de héros. Oui, les golden boys ont la cote et ce succès l’a été au mépris de la bonne volonté de gens honnêtes qui croyaient à tort à un partage équitable.

Cette folie du tout pour un seul a eu ses ratés. Il faut se rappeler la catastrophe de Vivendi Universal qui a coûté des milliards de dollars à la famille Bronfman. L’action s’est d’abord accrue pour tomber à un plancher avec la chute des titres technologiques. On s’est retrouvé avec un géant moribond aux extensions tentaculaires qui a suivi en toute tendance cette loi des rendements décroissants.

Et Vivendi n’est pas seul en liste. On parle allègrement d’OPA hostile dans le cas d’Alcoa-Alcan pour une somme avoisinant les 30 milliards de dollars. L’argent ne fait pas problème pour l’instant car il y a des plus-values dans le système. On parle aussi d’OPA hostile dans le système bancaire, là même au coeur du système financier mondial. Combien de mauvais coups faut-il pour mettre le système monétaire à plat ?

Toutes les bourses suivent un mouvement parallèle dans lequel elles s’entraînent mutuellement. Or, il est évident que la bourse chinoise est dans une bulle spéculative qui peut éclater à tout moment. Cette bourse a crû de plus de 200% en deux ans et de 40% depuis le début de l’année. Il s’inscrit plus de trois cents mille comptes à la Bourse de Chine en un an. Monsieur Tout le monde veut profiter de cette manne pour son meilleur avenir. C’est précisément ce que faisaient les investisseurs lors de la crise de 1929.

Ajoutez à ce portrait que les États sont beaucoup plus endettés qu’ils ne l’étaient en 1929 et vous verrez que chaque OPA hostile est surévaluée ; le risque est mal calculé pour la petite satisfaction personnelle de voir grossir un empire d’un coup de barre que leur apporte un emprunt exceptionnel pour toute OPA hostile. Et ces bonzes des milieux financiers applaudissent à tout rompre cette concentration du pouvoir économique.

Le petit producteur a son mérite car il agit dans un monde de concurrence pure et parfaite, ce que le gros producteur ne veut pas. Il veut être capable d’influencer les prix et les quantités dans un monde où l’oligopole est roi. Qu’en sera-t-il si une catastrophe vient à créer une forte pression à la baisse ? Tout le monde écopera.

Le temps n’est pas loin où le prophète de malheur que je suis sera encensé pour cette petite lucidité.



18 réactions


  • Jimd Jimd 1er juin 2007 11:55

    vous n’etes pas un prophete de malheur car vous avez en partie probablement raison.

    Il y avait aussi des prophetes de malheur lors de la bulle internet, au milieu de l’hysterie collective de ceux qui croyait que tout irait bien certains prevoyaient la chutte.

    et la chutte a eu lieu.

    et le systeme c’est purge. la revolution internet se fait maintenant en toute tranquilite.

    ce n’est pas la premiere fois que ces concentrations se font. et ce ne sera pas la premiere fois qu’un retour de baton se produira. krach boursier ou immobilier.... nous verrons quel forme cela prendra.

    la ou je ne suis pas d’accord avec vous c’est que ce ne sera qu’un accident (certe dramatique) dans le systeme et que ce systeme se relevera. l’histoire donne tort a Marx et pourtant nous avons connu des situations dans l’histoire beaucoup plus proches de ces previsions.

    il vaut mieux mettre son energie au service de l’aide a ceux qui seront touches par ces a coup et dans l’intervention politique permettant de lisser les cycles economiques. a moins qu’un etat communiste soit possible. j’attends toujour que l’on m’explique comment. je ne suis pas contre par principe, si ca pouvait marcher, c’est juste que je ne crois pas cela viable.


  • LE CHAT LE CHAT 1er juin 2007 13:23

    ils ont beau se concentrer , tabernacle , c’est pas pour autant que c’est moins dispendieux en hosties pour les consommateurs que nous sommes . Laissons faire le darwinisme , les dinosaures ont fini par disparaitre au profit d’espèces de taille plus raisonable ! smiley


    • faxtronic faxtronic 1er juin 2007 23:10

      tu te trompe parkway, la catastrophe financiere n’impliquera non pas un baisse de la pollution, mais une baisse des moyens pour lutter contre elle et ses effets.


  • ZEN zen 1er juin 2007 17:10

    Alcoa va manger Alcan, qui a mangé Pechiney, qui a mangé...Bientôt des fonds chinois achéteront Renault et un groupe indien fera main basse sur les fonds de pension allemands. Notre sécu , privatisée passera sous la tutelle de groupes bancaires, comme le souhaite publiquement Mr Bébéar...Et l’Europe ?...


    • Dégueuloir Dégueuloir 3 juin 2007 01:18

      Tout ceci en fait ne ressemble qu’à un immense gachis qui n’enrichit qu’une poignée de gens sans scrupules,on tourne en rond et la chute sera fracassante,car chute il y aura ,il ne peut en être autrement ,la voie est sans issue....... smiley


  • Lucrezia 3 juin 2007 07:50

    Certes tout « système » sur Terre a une fin : les hommes, les civilisations, les Entreprises et les systèmes Politiques ...Et le Capitalsme n’y coupera pas soit en disparaissant définitivement soit en évoluant vers une autre forme ...de cela, dépendera de la volonté des hommes ...Mais de toute façon, cela vaut mieux à un système qui est définitvement MORT et qui n’a même pas su se réformer .... à savoir le COMMUNISME/SOCIALISME ! Certes, le Capitalisme n’es tpas parfait ..mais il vaut mieux un système perfectible maisVIVANT qu’un système IDELALEMENT et IDEOLOGIQUEMENT « PARFAIT » mais MORT !


  • Gilles Gilles 3 juin 2007 08:07

    Ce n’est pas la concentration du pouvoir économique qui est un risque pour l’économie même. A bien regarder dans l’histoire des quelques derniers siècles, les concentrations, la spéculation mercantile et même les krashs n’ont jamais, mais jamais, remis en cause le capitalisme, mais au contraire l’on renforcé.

    Le cycle économique capitaliste est naturellement constitué de périodes fastes entrecoupées de crises, de bulles spéculatives qui éclatent (la première, la bulle de la tulipe en hollande au XVIIem) voir de krachs complets de l’économie (plusieurs au cours des deux derniers siècles). Mais le capitalisme, même mis à plus bas que terre comme en 29, s’est relevé en quelques années. Tout simplement parce que c’est dans l’essence même du capitalisme que de temps en temps il faille remettre les pendules à zéro pour purger le système. Il y a toujours du pognon à se faire sur les ruines du système.

    Tant que l’appât du gain guidera les hommes, le capitalisme sera florissant. Attendre que le capitalisme s’écroule à jamais par lui même sous son propre poids est une illusion. Seuls les citoyens pourront agir pour changer le système.

    Quand ? Quand la concentration, non pas des entreprises, mais des richesses produites, sera vraiment trop inégale (on en prend le chemin) ou lorsqu’un évènement majeurs guidera les humains malgré eux et qu’ils se rendront compte que le capitalisme s’oppose à la survie à court terme ; en ceci les catastrophes climatiques qui se profilent seront peut être un déclic vers le milieu ou la fin de ce siècle ! Pour survivre l’humanité devra édifier un nouveau système économique.


    • finael finael 3 juin 2007 10:30

      Si l’on fait le compte, historiquement, le système est plutôt une série de récessions, voire de krachs, entrecoupé de bulles.

      Le système capitaliste (en fait il semble qu’il aie existé depuis l’antiquité, mais sous forme ponctuelle), a commencé à dominer l’économie en Angleterre au milieu du XIXème siècle.

      Il a fallu pour celà mettre en oeuvre un soutien étatique (la politique des « enclosures ») afin de ruiner et chasser la majorité rurale vers les villes et les « fabriques ». Ce fut le même type d’intervention étatique, Bismark en Allemagne, Napoléon III en France, qui permit à une fraction riche de la population de prospérer. Mais pour la majorité des gens il s’agissait d’une crise profonde, aussi bien au niveau des revenus que du contexte social (désintégration des structures familiales, etc ...).

      C’est cette situation que décrit Marx.

      Dès les années de sa naissance, le système est en crise et se lance dans une fuite en avant alimentée par la colonisation. Dès 1860 les « nationalisations » (on ne les appelait pas ainsi à l’époque) et interventions des états deviennent indispensables. Malgré tout une crise profonde traverse l’Europe et c’est à coup de guerres qu’on « relance » l’économie : guerre d’indépendance Italienne, guerre Prusso-Autrichienne, guerre des Boers en Afrique du sud, guerre d’abord contre le Mexique puis guerre civile aux Etats « Unis », guerre de 1870 ...

      Pourtant, après la fin de l’intervention de l’état, la société entre de nouveau en crise ... qui se termine par la boucherie de 14-18 dont les gigantesques commandes de guerre permirent la floraison de l’industrie.

      Si les reconstructions enrichissent une petite fraction de la population, qui connaîtra les « années folles », pour la grande majorité c’est une période marquée par une récession économique d’ou naîtront les fascismes (dès 1924 en Italie) et « la grande crise » de 1929.

      C’est de nouveau l’état qui reprendra l’économie en main : le « New Deal » n’est rien d’autre qu’une forme de socialisme et aux « national socialismes » répondront les « fronts populaires ».

      Jusqu’à un nouveau massacre mondial !

      De nouveau les reconstructions permettent à une fraction de la population (qui souvent a profité des commandes de guerre) de s’enrichir au cours des « trente glorieuses » ... qui n’ont guère duré plus de vingt ans.

      Mais cette fois ci, peut être instruits par l’expérience mais aussi par l’existence d’un modèle « socialiste », les états vont mettre en place toute une série de mesures sociales, les « plans » français ou le « plan Marshall », le « Wellfare state », qui vont permettre une redistribution moins inégalitaire des richesses.

      A la suite de la chute de l’URSS les « néo libéraux » vont reprendre le pouvoir, résultat : une croissance affaiblie, un chômage (publié ou déguisé) qui explose ... et de nouvelles guerres néo-coloniales.

      Et pour finir, à propos de cette fameuse « mondialisation », il aura fallu attendre la toute fin du XXème siècle pour que le flux international de marchandises retrouve son niveau ... de 1913 !

      C’est aux cris de « Pour la Reine et la Compagnie des Indes ! » que mourraient les soldats anglais du XIXème siècle, et notre Jules Ferry national était connu en son temps comme « Ferry le Tonkinois » pour son soutien aux guerres coloniales en Cochinchine où il y avait tant d’affaires à réaliser.


    • Jimd Jimd 3 juin 2007 12:24

      @Gilles

      quel systeme economique edifier ?

      je suis d’accord avec les limites du capitalisme.

      moins d’accord sur votre analyse des raisons pour laquelle il survit. il survit car on n’a pas encore trouve d’autre solution pour organiser les milliards de decisions entrelacees, interdependantes qui font l’economie. que se soit la decision de produire telle ou telle paire de chaussure, voiture, morceau de code....

      la complexite est immense. la solution capitaliste n’est certe pas parfaite mais rempli, en partie ce role.

      oui l’interet individuel est au coeur du systeme oui l’homme est souvent egoiste et attire par le gain non la main invisible ne fonctionne pas parfaitement et il y aura d’autres crises oui il existe des hommes et entreprises qui sont socialement responsable.

      les efforts sont a mettre sur l’homme plutot que d’accuser le systeme


    • finael finael 3 juin 2007 14:37

      J’aimerais, plutôt que l’on me mette une « note » négative, que l’on m’explique en quoi mon commentaire ne serait pas constructif.

      Qu’on ne soit pas d’accord, c’est son droit le plus strict.

      Mais rappeler ce que fut l’histoire de ces deux derniers siècles, en m’appuyant aussi bien sur des historiens « classiques » que sur des historiens de l’économie, me semble salutaire eut égard aux commentaires qui font, justement, bien peu de cas de l’histoire, soit par ignorance, soit par parti prix.

      Aussi je vous serais gré de vous expliquer.


    • Jimd Jimd 3 juin 2007 15:04

      ? je ne pense pas vous avoir note...


    • Jimd Jimd 3 juin 2007 15:08

      voila, c’est fait. un oui. smiley le commentaire est interessant mais je suis en desaccord sur le fond...les facsismes des annees 30 sont surtout la cause de la mauvaise paix de 18, en effet la recession fut la plus rude aux usa et le fascisme ne s’y developpa pas comme en allemagne, l’allemagne par contre fut humiliee par les condition de la paix apres la premiere guerre mondiale. je pense aussi que les essais de collectivisme et la mise en application des idees marxistes n’ont certainement pas fait leurs preuves au vu de l’histoire.

      surtout je ne comprends toujour pas quelle alternative est proposee.


    • finael finael 3 juin 2007 18:17

      En fait ce n’est pas à vous spécialement que je m’adressais mais à quelques inconnus.

      Sur le fond, on peut en discuter : le fascisme est né en Italie (Gabriele d’Annunzio), pays vainqueur, et jusqu’au dernier moment Mussolini a tenté de s’allier à la France et l’Angleterre contre l’Allemagne, ce que les politiciens de nos pays ont refusé.

      C’est la guerre qui était inévitable ... comme n’importe quel joueur de wargame géostratégique peut s’en rendre compte.

      Ce que je rappelais c’est qu’en s’inscrivant dans la durée historique, on constate que le système capitaliste a été bien plus longtemps cause de récessions économiques que de progrès qui n’ont jamais duré bien longtemps.

      Le véritable progrès social a été dû aux Etats : C’est Bismark qui a le premier promulgué des lois sociales réglementant la temps de travail. Roosevelt qui a lancé le « New Deal », etc ...

      Quant à assimiler les dictatures staliniennes ou maoïstes à des applications du « marxisme », c’est un véritable contre-sens. Marx estimait que le capitalisme, par la mise au « travail forcé » des prolétaires et l’accroissement de la richesse produite, était une étape indispensable à la marche vers le socialisme.

      Par contre, le peu de collectivisme (en fait il s’agissait d’un « capitalisme monopolistique d’Etat » pour reprendre les termes de Lénine) ayant existé dans ces pays a permis un progrès social que la chute de l’URSS a bien montré : Chute de 40% du PIB, division par 2 (au minimum) du niveau de vie, diminution d’au moins 10 ans de l’espérance de vie, et tout ça en quelques années de libéralisme !

      Même la Banque Mondiale, à la suite de Joseph E. Stiglitz a fini par le reconnaître.

      Quant à savoir ce qu’aurait donné l’application des idées marxistes, on ne le peut pas : cela n’a jamais été fait.

      Quoi que ... il faudrait analyser le cas de Cuba sans à priori idéologique : voilà une petite île cible de l’ire Américaine depuis 50 ans, soumise à un blocus injustifiable, cible d’attentats perpétrés par des terroristes protégés par les USA (Orlando Bosh par exemple), des tentatives d’invasion et de déstabilisation (les chefs de la CIA s’en sont ouverts publiquements) et qui, quelle que soit l’opinion qu’on porte sur son régime, vit pauvrement mais sans famine, réussit à exporter médecins et infirmiers dans tous le tiers monde, ...

      Le débat n’est pas tranché.


    • Gilles Gilles 3 juin 2007 22:45

      @ Jimd

      Je dis simplement que l’avènement du prochain ordre économique naitra naturellement lorsque les conditions extérieures forceront les hommes à penser autrement qu’en terme de profit individuel.

      Ensuite, quel forme aura t-il ? Impossible à dire si ce n’est que les expériences passées (capitalisme, collectivisme forcé...) serviront de contre exemples. Du moins j’espère que l’homme gagne en sagesse avec le temps !


  • Jimd Jimd 3 juin 2007 08:10

    je rajouterais qu’il existe une dynamique de creation. le monde n’est pas statique. les innovations technologique entrainent la naissance de nouveaux marches et de nouvelles entreprise. par exemple Amazon, google, Microsoft ! Bientot il y aura une concentration sur le marche des editeurs de logiciels (elle a commence sur les ERP). Les entreprise du Web vont aussi se concentrer.

    Et de nouvelles entreprises vont ensuite emerger... certaines grossir d’autres disparaitre...

    Nous ne connaissons pas les geants de demain tout comme nous avons oublie les geant de 1900.

    Les krach ou crises ne detruisent pas le systeme. ce sont des purges. le systeme ne se regule que par a-coup, et oui il est tres imparfait et marche mal. cisco il y a quelques annees etait la plus grosse capitalisation du monde. puis il y a eu l’explosion de la bulle internet. cisco a chutte tres bas. mais maintenant son niveau est beaucoup plus raisonnable et cisco embauche.


  • arturh 3 juin 2007 13:54

    Vous faites partie de cette sorte de « prophètes de malheur » qui nous prdident poncteullement la fin du monde pour demain, la semaine prochaine ou dans 8 mois. Une fois la date passée, il suffit de recommencer et pendant ce temps, la terre continue de tourner.

    Vos prophéties, basées sur des préjugés approximatif (Jean-Marie Messier, un « capitaliste moderne », ah ! ah ! ah !, c’était une énarque !) ne prouve qu’une chose : vous êtes affecté par un sentiment dépressif du futur du monde...

    On ne peut pas dire que ce soit nouveau. Tout juste peut-on vous souhaiter, pour vous et vos proches, d’essayer de voir le monde de manière plus optimiste...


  • razorlinou 4 juin 2007 10:39

    La fin du monde, la fin du marché, snif snif... quelle blague !

    Enfin, j’espère que la fin du monde n’est pas pour les semaines qui viennent... j’ai mon bonus qui tombe fin juin.

    Quelque part, ça fait plaisir de voir que tant de gens utilisent leurs forces dans de si vaines et inutiles luttes... continuez à ne pas vouloir de ce gros gâteau, ça tombe bien, j’ai encore une petite faim.

    Seul point positif et constructif de l’article et de ses commentaires estampillés vieilles gauche moralisatrice, la référence à l’écologie, seul contrainte pour laquelle le marché ne s’est pas encore adapté... mais à y regarder de plus près ça en prend le chemin, que de business récents dans le marché de l’écologie, que d’investissements de sociétés pour le développement durable (pour leur image bien sur, pas par philanthropie), que de R&D pour l’amélioration des rendements énergétiques etc etc...


  • EXPAT456 23 avril 2009 17:43

    Oh combien aviez vous raison !
    Felicitations pour votre analyse pertinente et « Roubiniesque » ;=)


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