jeudi 15 mai 2014 - par Enjeux Electriques

La nouvelle France industrielle sera électrique ou ne sera pas !

Dévoilés en septembre 2013 par François Hollande et Arnaud Montebourg, les 34 plans de « reconquête » industrielle doivent marquer « le signal fort du retour de l’État stratège et planificateur au service de la réindustrialisation du pays ». Malgré leur nombre et leur diversité apparente, les premiers plans d’actions validés démontrent une stratégie industrielle claire fondée sur l’électricité, carburant de la « reconquête ». 

Ainsi, de « la chimie verte » à « l’usine du futur », en passant par « l’informatique en nuage » et « les satellites à propulsion électrique », la plupart des projets sont basés sur la même énergie : l’électricité.

L’électricité, la clef de voûte de la nouvelle France industrielle

Au total, six plans sont explicitement dédiés aux technologies électriques : énergies renouvelables (en particulier les énergies marines), bornes électriques de recharge, réseaux électriques intelligents… Les technologies numériques, également au cœur de la nouvelle France industrielle, sont aussi très gourmandes en électricité.

De fait, l’électricité est un facteur de compétitivité pour l’industrie qui a besoin d’une énergie bon marché et de qualité (pas de coupures, pas de variations de tension). De sorte, le choix de valider en priorité les plans d’action qui visent à sécuriser la production (stockage de l’énergie) et la distribution d’électricité (réseaux électriques intelligents) démontre qu’il s’agit d’un préalable à la montée en puissance de la nouvelle France industrielle.

Un cercle vertueux entre industries numériques et électriques

En retour, certains projets énergétiques comme les réseaux électriques intelligents sollicitent les compétences des spécialistes des big data ou des objets connectés. De sorte, les différents projets de la nouvelle France industrielle multiplient les synergies. Par exemple, une entreprise comme Schneider Electric participe aussi bien au projet « réseaux électriques intelligents » qu’à « l’usine du futur » ou encore à celui dédié aux « logiciels et systèmes embarqués ».

Malgré leur nombre, les 34 plans de reconquête industrielle reposent sur la transversalité des compétences. Depuis sa production jusqu’à son utilisation finale, l’électricité constitue ainsi le fil conducteur qui lie la quasi-totalité des filières que le gouvernement entend booster. En approfondissant le dialogue entre industriels tout en structurant les filières d’avenir, l’Etat « stratège » semble bien faire son retour. Espérons que ce sera pour le meilleur.



9 réactions


  • Rincevent Rincevent 15 mai 2014 19:05

    Maintenant que les multinationales ont bien la main (de fer) sur le secteur de l’énergie (pas seulement l’électricité) il est un peu tard pour « l’état stratège ». Alstom en est le dernier (?) exemple…


  • joletaxi 15 mai 2014 21:07

    De fait, l’électricité est un facteur de compétitivité pour l’industrie qui a besoin d’une énergie bon marché et de qualité (pas de coupures, pas de variations de tension).

    bref, ce que nous avions depuis...30 ans quoi ?

    il est donc plus que temps que l’état se lance dans l’aventure de la transitude,et en récolte les fruits amers comme nos amis teutons,et qu’il remette en exploitation nos mines,comme nos amis teutons toujours, il n’y a rien de moins cher, ni de plus fiable que le charbon pour produire de l’électricité.
    Ne parlons pas de cette horreur nucléaire.
    Regardez Fukiu,zéro mort zéro la tête à Toto
    Le dernier petit coups de grisou, au moins 200 morts

    le choix est évident


    • bourrico6 16 mai 2014 15:34

      Regardez Fukiu,zéro mort zéro la tête à Toto

      Sors donc la tête du sable.

      T’es tellement couillon à écrire une chose pareille, pauvre clown.


  • Rensk Rensk 16 mai 2014 00:26

    Elle a déjà pris depuis des années le chemin du « ne sera pas »...

    Vous ne semblez pas savoir combien de touristes vous avez perdu a cause de votre armée dans les gares, aéroports.... Vous faites penser, aux étrangers, a la période de Franco en Espagne...


  • Graffias Graffias 16 mai 2014 09:47

    Bonjour

    Eh oui sans production d’électricité importante pas de big data. Cela dit le gouvernement s’il y tient vraiment à son big data il devrait commencer par perquisitionner chez les lobbies du pétrole et du nucléaire qui ont un siècle de brevets sur les énergies libre qui croupissent dans leurs coffres.


  • zygzornifle zygzornifle 16 mai 2014 10:48

    encore une fanfaronnade .....


  • claude-michel claude-michel 16 mai 2014 11:03

    L’histoire de l’électricité vue par les humains remonte à la nuit des temps, car l’électricité toujours présente s’est souvent manifestée, par exemple de manière très spectaculaire sous forme d’éclairs.

    Cet article se propose de retracer les tentatives des hommes pour maîtriser ce vecteur d’énergie.

    L’électricité et le magnétisme sont deux phénomènes physiques connus depuis des milliers d’années.....Le PS réinvente l’eau chaude...François Hollande et Arnaud Montebourg...sortent d’une cuite mémorable (suite aux mensonges qu’ils nous sortent à longueur de journées...)..Ravis d’être entendu par la concierge de l’élysée...La semaine prochaine ce sera le moteur à explosion.. !


  • christophe nicolas christophe nicolas 16 mai 2014 13:47

    L’électricité est bien la clef de l’avenir mais plutôt que de planifier, si on se contentait simplement d’avoir une forme intentionnelle de bonté parce qu’avant d’agir, il faut saisir la vérité.

    Je conseille un bémol sur les technologies numériques et de les dissocier des systèmes vitaux ou de les protéger des effets de champs. Interconnecté pour le savoir, d’accord, mais pas pour le « physique ». Schneider devrait penser à des niveaux de sureté dans ce domaine comme le font les militaires.


  • redrock redrock 16 mai 2014 23:04

    IL y a dans cet article plus de vœux pieux ou incantatoires que d’informations !
    Toute la difficulté est précisément le passage au réel.
    Le dernier volet du GIEC en est l’excellente démonstration/ pour nous sortir du réchauffement global on n’a guère d’autre voie transitoire jusqu’en 2050 que l’utilisation de toutes les filières y compris le nucléaire et le charbon avec séquestration carbone.
    Agoravox l’avait déjà dit deux mois avant !
    http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/rcp2-6-transition-ecologique-147819


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