jeudi 20 février 2014 - par Robert Bibeau

La productivité des salariés devra être dopée !

 La productivité industrielle se mesure en nombre d’items (marchandises) produits dans une heure de travail salarié. Il y a hausse de productivité quand une couturière qui produisait en accéléré 20 chemises par heure parvient en s’échinant davantage à coudre 25 chemises dans une heure...

L’ex-Premier-ministre Jacques Parizeau, ex-réputé petit financier, s’indignait la semaine dernière de la stagnation de la productivité des PME québécoises : « Les entreprises québécoises accusent un important retard en matière de productivité. Il en résulte un niveau de vie plus bas au Québec qu’ailleurs au Canada… » (1).

M. Parizeau donne conseil à l’appareil d’État et aux capitalistes québécois de mener campagne pour hausser la « productivité de leurs entreprises », un triste euphémisme pour signifier que c’est de la productivité des travailleurs dont s’entretenait l’ex-Premier ministre, car la productivité d’une entreprise est une fumisterie. L’ex-diplômé des HEC a lancé ce cri de ralliement en faveur d’une exploitation accrue des salariés québécois peinant sur leur machine outils, leur chaîne de montage, sur les chantiers, dans les ateliers pollués et dans les « sweat shops » déclinqués.

En effet, pour comprendre le sens profond de ce cri d’alarme de l’ex-ministre des riches il faut savoir ce que signifie hausser la productivité des employés. Le « has been » péquiste a balbutié quelques mots à propos de la robotique, de l’informatique, de la mécanisation afin de brouiller les cartes et dissimuler cet assaut planifier contre les petits salariés. Sur les milliers d’entreprises québécoises la médiane se situe à 500 000 $ CAD de chiffre d’affaire annuelle. De quelle machine et de quel robot coûteux parle-t-on dans ces conditions ?

La productivité industrielle se mesure en nombre d’items (marchandises) produits dans une heure de travail salarié. Il y a hausse de productivité quand une couturière qui produisait en accéléré 20 chemises par heure parvient en s’échinant davantage à coudre 25 chemises dans une heure, équipée d’une machine à coudre sophistiquée. Si elle utilise une nouvelle machine à coudre, son patron soustraira la valeur (amortissement) de ce nouvel appareil pour chaque chemise supplémentaire vendue afin de connaître la hausse de productivité financière et savoir si 5 chemises supplémentaires par heure suffisent à augmenter son profit. Si ce n’est pas le cas le patron exigera une plus grande vitesse d’exécution afin de passer de 25 à 30 chemises cousues chaque heure travaillée afin d’amortir plus rapidement le prix de sa nouvelle machinerie et ainsi accroître son profit au prix de la maladie, d’un accident ou de l’usure précoce de la couturière. Il importe peu au capitaliste que cette couturière s’use plus vite ou soit malade plus souvent puisque des couturières voilées à exploiter il en court plein les rues de ce quartier et avec la charte des valeurs chauvines des marguillers du PQ des centaines de nouvelles couturières voilées – sous-payées – aux mains de fées dressées seront bientôt occupées à se chercher un emploi. Notez que les féministes enragées (choquées de voir une femme voilée) ne sont pas outrées de voir ces femmes broyées-brisées-usées enchaînées à leur métier dans ces ateliers de la rue Laurier, pourvu qu’elles soient exploitées et vampirisées la tête dénudée et laïcisée.

Hausser la productivité ça signifie pour l’ouvrier engagé par une PME « sous-traitante, juste à temps, fordiste et tayloriste » d’accepter de travailler intensément quand le patron a besoin de lui, et d’être saqué lorsque le patron n’a plus besoin de lui. Le salarié doit être totalement disponible aux exigences du capital. Il doit subir une alternance perpétuelle de périodes de travail intense et de chômage, un déplacement de lieu de travail au gré des mouvements du capital (les ouvriers chinois sont transplantés avec leurs ateliers d’un pays à un autre). Il doit subir les effets de la nouvelle division mondiale du travail. Le travail ainsi divisé et intensifié ne procure aucun surcroît de revenu net au salarié aliéné. Bien au contraire, sa pitance est diminuée et aléatoire. C’est là une partie de ce que désigne la notion de conditions de travail précarisé et flexibilisé pour une plus grande productivité (2).

Ce travail précarisé est celui que tend à généraliser le capitalisme monopolisé comme moyen d’augmenter la productivité. Il présente plusieurs avantages pour les entreprises à forte intensité de capital variable (main d’œuvre nombreuse). Le travail précaire c’est non seulement le travail intermittent, juste à temps, mais aussi pour l’ouvrier la multiplication des emplois à temps partiel, tout cela générant des salaires partiels ce qui affectera sa rente de retraite. Les « working poors » (travailleurs pauvres) voient leur nombre croître aux États-Unis (où ils sont 97 millions), au Royaume-Uni, au Canada (ou 2 travailleurs sur 3 sont régit par des horaires de travail atypiques – à toute heure, intermittentes, la fin de semaine) et en Australie, là où ce système a d’abord été implanté (3).

Le travail par courte durée est adapté à la recherche du maximum d’intensité et de productivité ; le rendement de l’ouvrier est toujours plus élevé dans les premières heures de la journée d’ouvrage : « Comment le travail est-il rendu plus intense ? Le premier effet du raccourcissement de la journée du travail procède de cette loi évidente que la capacité d’action de toute force animale est en raison inverse du temps pendant lequel elle agit. Dans certaines limites on gagne en efficacité ce qu’on perd en durée. » (4).

La crise économique sous laquelle fléchie l’économie canadienne a débutée en 2008. Elle marque la fin des effets « bénéfiques » du néo-libéralisme (qui n’a rien de libéral). Cette crise systémique démontre les limites rencontrées par l’accroissement de la plus-value relative (augmentation des profits par les hausses de productivité suite à la mécanisation de la production). La productivité par mécanisation ayant atteint un sommet la bourgeoisie monopoliste mène une offensive en vue d’accroître la plus-value absolue soit en abaissant les salaires relatifs (inflation et spéculation retranchée) et même, dans plusieurs pays, en réduisant les salaires absolus (États-Unis, Grande-Bretagne, Irlande, Grèce, Espagne, Chypre, Égypte, pays de l’Est). C’est ce retard d’exploitation intensive de la force de travail québécoise et canadienne que l’oligarque octogénaire souligne à ses congénères.

L’extraction de la plus-value relative constitue un mode d’exploitation relativement indolore car l’augmentation du profit y apparaît comme provenant du perfectionnement de la machinerie donc de ce qui semble être la « contribution » de l’argent dans la valorisation du capital (5).

Par contre, l’extraction de la plus-value absolue dans laquelle maître Parizeau invite les capitalistes québécois francophones et anglophones à s’engager est une forme beaucoup plus évidente d’exploitation. L’augmentation de l’extraction de la plus-value (appelé hausse de productivité par les patrons et leurs affidés) y apparaît nettement comme provenant entièrement de la contribution du labeur salarié. Le temps de travail ouvrier est allongé, intensifié, flexibilisé, et, pire encore, de moins en moins rétribué. Il faudra donc une violence accrue de l’État policier pour imposer la destruction des « acquis sociaux », si importants pour les petits-bourgeois paupérisés, en faisant croire qu’il faut prioriser la relance de l’emploi, ce qui justifie l’application des mesures d’austérité radicales contre le salariat. Ces transformations des rapports sociaux depuis longtemps amorcées sont et seront accentuées dans le cadre de la crise déclenchée en 2008 et qui s’approfondit.

Enfin, il serait temps que le vieux financier fatigué et ses amis les économistes progressistes empesés se rendent compte qu’il ne sert à rien de hausser la productivité pour augmenter la quantité de marchandise à liquider quand les marchés sont déjà saturés, les clients salariés endettés – paupérisés et incapable d’absorber plus de marchandises soldées (6).

Mais nous dira-t-on, hausser la productivité ne vise pas à augmenter la production ou la richesse collective mais à doper la profitabilité de l’entreprise et à sacquer des employés. Si cette hausse de productivité a tardé au Québec cela est due à la syndicalisation des employés et à la combativité de certains secteurs salariés, à la résistance des étudiants également, mais cette levée de bouclier de l’ex-PDG est annonciateur d’affrontements espérer.

_Plus d’information » http://www.robertbibeau.ca/Palestin...

1. http://www.journaldemontreal.com/20... 2. J. Aubron. N. Ménigon. J.-M. Rouillan. R. Schleicher (2001) Le Prolétaire Précaire, notes et réflexions sur le nouveau sujet de classe. Paris. Acratie. 3. http://www.agoravox.fr/actualites/e... liser-la-grece-et-l-111497 4. K. Marx Le Capital Vol. 1, tome 1, page 75. 5. Pendant les années d’après-guerre divers facteurs ont joué en faveur de la classe ouvrière. Ainsi en est-il de l’affaiblis¬sement de la bourgeoisie suite à la période fasciste qui divisa les forces de la bourgeoise – écartelée entre l’option pseudo-démocratique et l’option ouvertement fasciste – opposition qui bénéficia aux organisations ouvrières et populaires, avantage que les différentes formes de réformisme se chargèrent de monnayer et de liquider. Il y eut également la volonté de la bourgeoisie d’éliminer l’influence du communisme. Retenons toutefois que « l’État Providence » ne concerna que quelques pays impérialistes avancés (une trentaine d’États occidentaux tout au plus, le Japon faisant partie de l’aire d’organisation économique occidentale.

 



26 réactions


  • howahkan Hotah 20 février 2014 09:14

    vive l’age de pierre smiley


  • lsga lsga 20 février 2014 12:29

    un excellent article. Entre le mouvement OWS et la révolte des étudiants québécois, il parrait de plus en plus évident que le renouveau de l’extrême gauche et de la lutte internationaliste aura lieu en Amérique du Nord.

     
    Le prolétariat européen, lui, s’endort dans la nostalgie réactionnaire du Keynésianisme.

    • julius 1ER 20 février 2014 13:35

      Le prolétariat européen, lui, s’endort dans la nostalgie réactionnaire du Keynésianisme
      @Isga
      parfois vaut mieux s’abstenir que raconter des conneries.....


    • lsga lsga 20 février 2014 14:05

      bin désolé mon grand, mais les prolétaires européens ne savent rien faire d’autre que pleurer sur les ruines de leurs États Providences colonialistes. 


  • anomail 20 février 2014 12:39

    Vous oubliez de mentionner l’importance des ressources naturelles (matières premières, énergie) dans cette course à la croissance/productivité.

    Ce n’est pas un détail.
    https://www.youtube.com/watch?v=uwzhEzlgZsk

    Alors oui, une poignée d’oligarque s’approprie actuellement le fruit du travail de tous les autres, mais tout cela est en passe de connaître une fin naturelle, à l’échelle d’une ou deux générations semblerait-il.

    Accrochez vos ceintures, ça risque d’aller assez vite.


  • julius 1ER 20 février 2014 13:32

    en lisant cet article, j’ai l’impression de relire le Capital de K Marx, et dire que certains enfarinés vont arriver en disant que non, tout a changé et bien non, rien n’a changé les conditions d’exploitation sont comme il y a un siècle et demi, je dirais tout est à refaire et 

    repenser les conditions de travail, car mêmes causes mêmes effets !!!

    • lsga lsga 20 février 2014 14:29

      ah bas, t’es d’accord avec moi finalement.

       
      ça ferait du bien d’entendre cette prose marxiste dans le programme économique de FO, du NPA ou du FdG....
       
      meuh non, ils sont tous devenus Keynésiens. 

  • zygzornifle zygzornifle 20 février 2014 16:13

    j’espère que bientôt en se remettra à arracher des pavés pour faire une révolution ...


  • zygzornifle zygzornifle 20 février 2014 16:14

    La production des salariés est inversement proportionnelle à l’augmentation des salaires , plus tu produis moins tu gagnes ....


    • lsga lsga 20 février 2014 16:17

      tu devrais lire marx. ça s’appelle le taux d’exploitation, ça se définit comme ça :

       
      e = Pl/V ; ou Pl représente la plus-value des entreprises et V le niveau de vie standard de la population. 
       
      Le fait que les propriétaires des moyens de production cherche toujours à augmenter ce taux d’exploitation se nomme : LUTTE DES CLASSES. 
       
      Bon après, tu préfères peut-être écouter l’autre clown parler de ses quenelles de facho. 

  • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 février 2014 16:27

    Un immense merci aux commentateurs qui ont reconnu Marx et la théorie marxiste dans ce papier et on pris la peine de l’exprimer -

    La théorie marxiste qui me sert de guide d’analyse et d’action sans honte - Les petits-bourgeois pseudos gauches - prétendant le dépassement de Marx dans une société nouvelle cybernétique à la con me font gerbé.

    Ces parasites ont surfés sur l’opulence temporaire du système impérialiste qui saignait les noirs d’Afrique et les jaunes de Chine pour distribuer quelques bonbons en France... fini la récréation le père fouettard est de retour et les aristocrates ouvriers et les petits-bourgeois paupérisées vont passer à la casserole d’autant que les profits augmentent mais ce sont des euros de papiers de singe alors que la vrai richesse dégringole

    Alors par ici la productivité pour les paumés planqués en métropole tous y passeront ou périront

    Marx n’est pas mort et Das Kapital est toujours ma lecture de chevet ( smiley)

     


  • spartacus spartacus 20 février 2014 16:51
    Les canadiens vous ne connaissez pas les chiffres Français !
    La France est un pays « formidable ». Elle affiche la productivité la plus importante du monde....Sauf....
    .....Sauf que la productivité est le fait d’une minorité, et elle n’est mesurée que sur cette minorité du secteur marchand.
    45% de la population est dans le secteur marchand, 55% ce sont des fonctionnaires, des enfants des retraités et des inactifs, là ou au Canada vous avez 30% de votre population.
    ....Sauf que 1 société arrive a faire certains mois 50% de la productivité du pays. EADS AIRBUS quand elle livre une douzaine de gros avions....

    C’est dire si les chiffres de la productivité ont une valeur ! Sauf pour les politiciens de gauche qui nous expliquent que l’on peut « partager le travail » il y a tellement de productivité ! Bientôt en France plus personne ne travaillera mais qu’est ce qu’on aura comme productivité.

    • lsga lsga 20 février 2014 19:27

      je ne connaissais pas ces chiffres... c’est sûr que ça fait réfléchir.

       
      par contre, sachant que le progrès technique permet l’automatisation des tâches (tu es un lecteur de Schumpeter non ?), qu’est-ce qui te gêne dans le fait de diminuer le temps de travail ? 

    • spartacus spartacus 21 février 2014 16:16

      @isba

      Seule la profitabilité peut modifier la baisse ou la hausse du temps de travail et le social.
      Le temps de travail n’est pas une valeur fixe qui se sépare comme une tarte aux citrons. L’automatisation peut améliorer la « marge », mais la marge n’est pas le profit.

    • lsga lsga 21 février 2014 16:28

      non mais Spartacus : quand on aura automatisé 90% des tâches automatisables, comment ça marchera le Capitalisme ? 




    • spartacus spartacus 21 février 2014 19:07
      Les besoins sont infinis et s’ajoutent en permanence.
      Face a l’automatisation, il faut évoluer ou changer, et le voir le changement sous un aspect enrichissant. 


    • lsga lsga 22 février 2014 01:01

      ah oui : c’est extrêmement enrichissant. Je suis pour le changement.

       
      Franchement : tu ne vois pas que le développement technologique va rendre inutile le travail pour le plus grand nombre ?
       


  • Grandloup74 20 février 2014 18:46

     
     On prétend être en démocratie... Mais alors, la société doit être faite pour l’humain !
     Ben non, elle est faite pour « l’élite ».
     Oui, Marx toujours et de plus en plus d’actualité


  • Jean Keim Jean Keim 20 février 2014 19:12

    La meilleure des productivités est de répartir le travail « vraiment » utile et respectueux - avec ou sans production de biens tangibles - entre les personnes en état de travailler, dans le cadre d’un service social et civil, avec des périodes chargées (travail saisonnier, réparations de dégats climatiques ...) et des périodes calmes (il fait très chaud, très froid ...). Le reste est à imaginer mais le boulot n’est pas une fin en soi mais un service à rendre à la communauté.


    • gogoRat gogoRat 20 février 2014 21:07

      Pourquoi ne pas inverser les perspectives, en cherchant d’abord à partager équitablement ...
       - le temps de loisir ! , d’une part
       - les corvées ! d’autre part
       - ensuite, avant même de courir après l’utopie de partager équitablement les ’biens’ produits grâce à tous, sachons déjà permettre à chacun de vivre décemment, en étant reconnu, respecté par tous ...

       Pour ce qui est du ’travail’, rien que la polysémie du mot rend le propos diablement suspect ...


    • Jean Keim Jean Keim 21 février 2014 08:18

      Oui effectivement le reste est à inventer et la répartition du travail ne peut s’envisager que dans un cadre de partage plus large.


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 février 2014 13:48

    Le partage du travail est une fumisterie - une capitulation de la part des bureaucrates syndicaux à la solde des patrons. 

    Les ouvriers ne s’y sont pas fait prendre. Le partage du travail c’est le partage de la misère entre miséreux. Le patron fait accepter la division des heures de travail entre les ouvriers qui se disputent entre eux pour savoir qui sera mangé le premier - qui sera exploité le premier et combien d’heures, puis le second combien d’heures de nuit ou de jour, etc. etc.

    Le partage du travail quand il n’y a plus de travail ca rime à quoi ? Les patrons donnent la responsabilité du camp de concentration - usine -aux capots syndicaux pour qu’ils placent leurs copains lèches culs en premier et les autres à la maison sans grève - on ne fait pas la grève contre son syndicat leur dira-t-on

    Triple merde le partage du travail - il existe déjà en société capitaliste entre chomeurs et ceux qui ont encore la « chance » d’être exploité en atelier - et ailleurs.

    Le partage du travail il existe déjà entre les différentes catégories de salariés et les capitalistes spoliateurs de plus-value.

    A bas le partage du travail en société capitaliste pourrie - que les patrons dégagent et alors au pouvoir total la classe ouvrière propriétaire collective des moyens de production tous les moyens de production et d’échange - sans exception organisera le partage du travail collectif - collectivement et tous au boulot DROIT de TRAVAIL pour tous inscrite dans la constitution et sans passe droit et par ici la monnaie entre tous les salariés sans exception.


    • lsga lsga 21 février 2014 16:16

      Les ouvriers ? Mais les ouvriers vont être remplacé par des machines. 



      Dites moi, dans votre magnifique système Capitaliste, ça marchera comment quand toutes les tâches automatisables auront été automatisées ? Quand 70% des métiers actuels auront disparus ? 
       
      10 heures de travail hebdomadaire, avec 60% de la population qui n’est pas obligé de travailler : voilà à quoi ressemblera la fin de ce siècle. C’est sûr que c’est pas très compatible avec le Capitalisme....

  • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 février 2014 16:42

    Mais ou ai-je écrit que je voulais un système capitaliste ?? NON MAIS faut lire copain

    A BAS LE CAPITALISME jusqu’à la dernière pierre - pas une qui reste debout plus un spoliateur

    Pour ce qui est des robots qui remplacent les travailleurs OUI OUI en 1980 à l’université des crétins penseurs jasaient de l’intelligence artificielle

    à la télé et dans les films - les robots sont sur les chaines de montages d’automobiles - la prochaine industrie qui s’effondrera après la construction domiciliaire (les subprimes ca vous dit quelque chose ??? ) et bien le système des subprimes est en cour dans l’automobile et c’est la superstruture financière du crédit qui fera s’effondré l’échafaudage - rien à voir je le sais avec les lignes de production et vos robots mais tout se tient dans votre capitalisme décadent.

    Oubliez la guerre des étoiles et Star War mon ami il faut grandir un jour dans sa vie


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