mercredi 2 juillet 2014 - par Laurent Herblay

Le dangereux retour des austéritaires, au PS !

Paradoxe assez incroyable qui démontre à quel point la décomposition de la pensée économique, alors que les preuves des méfaits des politiques austéritaires ne cessent de s’accumuler et sont aujourd’hui admises par des intellectuels de tous les bords, le PS y cède de plus en plus, comme le montre le dernier rapport de la Cour des Comptes et le rapport de Jean Pisani-Ferry.

Quand un socialiste propose de faire du Sarkozy !
 
Le PS est vraiment dans une phase de décomposition intellectuelle avancée pour produire une intelligentsia qui embraye le pas à la pensée économique de la droite la plus bête, pour paraphraser Paul Krugman au sujet de la défense de la politique de l’offre de François Hollande. Didier Migaud, député « socialiste » nommé par Nicolas Sarkozy à la tête de la Cour des Comptes, a publié un rapport qui questionne la capacité du pays à tenir ses objectifs de réduction du déficit budgétaire et propose de réanimer la politique initiée par Nicolas Sarkozy, visant à supprimer 10 000 postes de fonctionnaires par an, mais en incluant les collectivités locales et la Sécurité Sociale au lieu de la limiter à l’Etat. Il avait déjà critiqué la promesse du président de créer 60 000 postes dans l’éducation, malgré un véritable besoin.
 
Jean Pisani-Ferry, ancien conseiller économique des ministres de l’économie de Lionel Jospin de 1997 à 2002, pousse encore plus loin la logique austéritaire. Il dénonce le poids des dépenses publiques « 12 points supérieur à l’Allemagne », en feignant d’ignorer qu’il compare des choux et des carottes et que la réalité est beaucoup plus équilibrée, notre service public étant beaucoup plus étendu que vos voisins. Il propose de diminuer les dépenses publiques de 54,8 à 48,8% d’ici à 2025, soit un effort de 0,6 point de PIB tous les ans. On suppose qu’il ne prend pas en compte le fait que la baisse des dépenses réduit le PIB, d’un coefficient de 0,9 à 1,7 selon la dernière étude du FMI. Une telle baisse réduirait le PIB de 5 à 10% sur 10 ans, ce qui contredit complètement l’objectif de réduction du poids de la dette, qui serait augmenté d’autant, comme cela se passe dans une partie des pays de la zone euro.
 
L’austérité est contre productive

Il y a quand même quelque chose de piquant à voir des socialistes proposer de démanteler l’Etat et baisser les dépenses publiques alors même que le très libéral et anti-Etat The Economist vient de publier un long article démontrant les ravages des politiques d’austérité. Il est tout de même effarant que des hiérarques socialistes ferment les yeux sur les ravages des politiques suivies dans le reste de l’UE, la Grèce où des études suggèrent que pas moi de 30% de la richesse nationale aurait été perdue depuis 2007, avec son cortège de chômage et d’effondrement du pouvoir d’achat (28% en Irlande et 18% en Espagne). The Economist soutient que la crise aura également un effet sur le long terme en réduisant les dépenses d’investissement des entreprises, ce qui sera un handicap pour le futur.

Paul Krugman, qui a démonté les politiques austéritaires dans son dernier livre, livre un jugement sévère sur l’UE. Pour lui « les problèmes inhérents à l’euro ont été aggravés par de mauvaises décisions. Les leaders européens ont insisté, et ont continué à insister, malgré les preuves éclatantes, sur le fait que la crise n’était qu’une affaire d’irresponsabilité fiscale, et ont donc imposé une austérité sauvage qui ne fait qu’empirer une situation déjà terrible » et conclut « il est terrifiant de voir un si grand nombre d’européens rejeter les valeurs démocratiques, mais au moins, une partie du problème vient des responsables qui semblent plus intéressés par la stabilisation des prix et la probité fiscale que par la démocratie  ». Il est tout de même incroyable de voir le Parti dit Socialiste ignorer la voix de ce « prix Nobel d’économie ».

Merci néanmoins à Didier Migaud et Jean Pisani-Ferry de démontrer que les sommités économiques issues du Parti Socialiste ont à ce point arrêter de penser sur les questions économiques. Car outre le fait d’ignorer Paul Krugman, ils ignorent même les derniers travaux du FMI, pourtant guère suspects de laxisme.

 



14 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 2 juillet 2014 11:05

    Le premier verrou à faire sauter, c’est la ponction actionnariale sur la richesse produite. Sur une très longue période, la part des cotisations sociales et celle des dividendes nets varient en sens inverse : la montée de l’Etat social s’était faite au détriment des actionnaires, sa remise en cause se fait à leur profit. Il serait alors possible de créer des emplois selon deux principales voies. Dans le secteur privé, la réduction de la durée du travail a, contrairement au discours patronal, fait ses preuves : près de deux millions d’emplois ont été créés entre 1997 et 2002, une spectaculaire marche d’escalier qui n’a pas été redescendue ensuite. Donc plus d’emplois, moins de dividendes.

    Dans le secteur public, il faut reprendre la formule de l’économiste américain Minsky qui proposait de faire de l’Etat « l’employeur en dernier ressort ». C’est évidemment inconcevable pour les partisans de l’austérité, mais il est pourtant facile de faire le calcul suivant : au lieu de faire cadeau à l’aveuglette de 30 milliards aux entreprises, pourquoi ne pas créer un million d’emplois publics ? L’Institut Montaigne, que l’on ne peut soupçonner de minimiser la « charge » des fonctionnaires évalue à 28,3 milliards le coût d’un million d’emplois publics ».........

    voir : FACE AUX RAVAGES DE L’AUSTÉRITÉ …


    • mmbbb 2 juillet 2014 14:28

      Votre propos et d’arriere garde nous sommes dans une economie ouverte et vos emplois publics finances comment ? et quels emplois ? Il me semble qu’en France nous avons plutot des emplois publics superieurs a la moyenne europeenne Vous dites comme les syndicats qui oublient au passge qu ’ils sont retribues par l’etat donc l’impot ,cadeau au patronat Argument sans cesse repete certes mais peu constructif La France contrairement a l allemagne na pu ou su creer un tissu de PMI PME solide tournes vers l’export plusieurs explication a cela L’education nationale ne veut sortir que des intellos et chez nous tout est cloisonne Nos PME PMI ont ete souvent peu innovantes et peu rentable La machine outil de moyen gamme ( peugeot pour citer cette gamme ) n’a pas resite a l’invasion du chinois qui etait sur le meme creneau Les grands marches de l’electronique grand public delaisse par exemple Nous ne fabriquons plus rien et les francais achetent au moindre cout et s’en foutent du patriotisme economique Creer des emplois artificiels comme vous le preconisez ne sera pas tres viable L’etat francais a souvent ete interventioniste dans l’economie Par ailleurs c’est un trait de notre culture francaise Exemple il avait a coup de millions sortie des micros ordinateurs Thomson TO7 qui valurent une fortune aux finances Ces ordinateurs destines avant tout a l’education nationale terminerent leur vie dans un placard puisque les enseignants ne voulaient pas « perdent leur temps » In fine le marche du microprosseur est desormais americain et aucun ordinateur n’est fabrique en France


  • lsga lsga 2 juillet 2014 11:19

    On remarquera que l’auteur ne dit pas comment une politique de la demande permettrait de faire reculer les délocalisations et augmenter les exportations.

     
    L’auteur ne parle pas plus de l’augmentation du coût des matières premières.
     
    Bref,un article qui consiste à dire : « Le libéralisme, c’est le mal ; le Keynésianisme, c’est le bien ».
     

    • epicure 4 juillet 2014 01:48

      étatisme au 19ème siècle ?
      c’est quoi ce gag ?

      Avant 1930 il n’y a eu que 2 nationalisations en France.
      Il n’y avait pas du tout d’intervention étatique au 19ème, avec une absence totale de loi sociale.
      Au 19ème il n’y a que le libéralisme comme moteur économique. Brave libéralisme au nom du quel on justifie des politiques de prix affamant des millions d’indiens en inde ( avec même les ancêtres des camps de concentration/goulags).

      En occident la seule phase étatique se situe entre les années 30 et en gros les années 70. On est loin d’une alternance étatisme libéralisme.

      tiens un petit lien qui devrait t’intéresser, ainsi que les autre :
      http://anthropolitic.wordpress.com/2014/04/13/liberalisme-totalitarisme/


  • Nicolas_M bibou1324 2 juillet 2014 11:33

    Pourquoi à chaque fois qu’un type prend comme modèle des économistes et autres abrutis du FMI, ça me fout mal au crane ?


    Les économistes, c’est bien les abrutis qui croient en une croissance infinie ? Le FMI, c’est bien un tas de vendus qui donneraient leur âme pour quelques dollars ?

    Mais il faut arrêter de citer ces crétins !

    Vous trouverez l’infos sur n’importe quel média : les inégalités entre riche et pauvres n’ont jamais été aussi abyssales en France. L’urgence n’est donc pas la croissance, l’économie, la production de richesse, ou le chômage. L’urgence, c’est la répartition des richesses produites. Répartition de plus en plus mal faite.

    Austérité ou non, là n’est pas le problème. Le problème vient de notre modèle économique qui fait que l’austérité n’impacte que les pauvres. 

    La croissance et l’emploi, si c’est pour rendre les riches plus riches et réduire en esclavage les pauvres comme le propose Gattaz, alors non merci.

    • mmbbb 2 juillet 2014 12:20

      Et oui c’est normal le travail n’est pas revalorise il suffit de regarder quelques chiffres Le taux d’epargne des francais est tres eleve le patrimoine des francais s’est revalorise Le taux de l’immobilier s’est envolle In fine rien ne va dans l’economie reelle celle du travail Les PME PMI ont du mal a emprunte aupres des banques et a creer des emplois perenennes C’es plutot une economie de rente qui domine en France Je n’ai jamais fais d’economie mais j’ai au moins compris cela Moi je n’ai pas de patrimoine et je le regrette Dans mon entourage il y a beaucoup de familles qui font des gosses et non pas d’assise patrimoniale Elles sont dependantes des aides sociales et du marche du travail et souvent leurs gosses se retrouvent dans la misere Un schema qui se reproduit a l’infini ; la misere a encore de beaux jours


  • larebil 2 juillet 2014 14:48

    Vous êtes contre les « politiques d’austérité », soit, mais quand on dépense 105, alors qu’on gagne 100, il n’y a que 4 solutions :

    - gagner 105 (augmenter les impôts, ce qui a été la seule austérité pratiquée en France depuis 2007). Autrement dit, on retire du pouvoir d’achat aux français. Je sais, certains vont dire qu’il faut faire payer les riches et qu’il faut traquer l’évasion fiscale, sauf que ça ne donnera jamais les « 5 » qui manquent.

    - emprunter 5 tous les ans. Mais à un moment, le banquier finira par dire « stop, vous me promettez que si je vous prête 5 vous allez les utiliser pour améliorer votre capacité à gagner 110, mais je ne vois rien dans les faits qui me le prouve ». Je sais, certains vont dire qu’il ne faut pas rembourser la dette ou qu’il faut « créer » l’argent manquant, sauf que ce remède a toujours montré qu’il était pire que le mal (cf l’effondrement continu de l’Argentine ou le pib US à -2.9% au 1er trimestre qui n’est que le 1er signe que le QE n’a servi qu’à faire monter virtuellement la bourse, mais aucunement à relancer l’économie).

    - dépenser 100. Je sais, vous allez me dire qu’on ne peux pas diminuer le nombre d’infirmières, de profs ou de policiers, que si on n’investi pas dans des nouvelles routes le pib va baisser, qu’on ne peux pas baisser les payes des fonctionnaires ou des retraités qui ont déjà leur pouvoir d’achat maltraité, ... Je ne suis pas tout a fait d’accord, il y a des économies à faire dans la manière dont l’état est géré (mille feuille administratif, déresponsabilisation des gens vis à vis des dépenses de santé, manque d’autonomie dans les méthodes éducatives, scandale de la formation professionnelle, ...), et elles se chiffrent quand même en milliards. Mais ça permettra peut être de dépenser 100 au final, sauf que ça ne permettra toujours pas de gagner plus ensuite.

    - et il y a la seule vraie solution, libérer la croissance, c’est à dire que la base qui sert aux impôts progresse, donc que les impôts augmentent en valeur sans augmenter en taux de prélèvement. Pour cela il faut ouvrir à la concurrence libre et non faussée tous les secteurs possibles pour que le progrès puisse les relancer (ou en serions nous si France télécom avait toujours le monopole, ou si Free ensuite n’avait pas cassé le cartel ?). Il faut libérer les capitaux pour qu’ils se déversent vers les entreprises qui en manquent cruellement. Il faut libérer les entrepreneurs du carcan législatif qui pour retarder les licenciements à pour effet pervers de retarder encore plus les embauches.


    • mmbbb 2 juillet 2014 18:15

      je suis assez d’accord avec votre analyse et pour apporter un point supplementaire il suffit de lire les rapports de la cour des comptes sur l’argent depense inutilement en France C’est quand meme une valse de milliards Et de rajouter le taux d industrialisation de la france est de 10 % le taux de la Grece Nos elites ne seront jamais responsables de leurs choix comme il est de coutume mais l’economie sont avant tout des fondamentaux Un autre point cette immigration incontrolee qui coutent tres cher a la France et cette emigration qui devrait nous rapporter a terme et dont personne s’offusque Les medias s’inquiètent de la Famille Leonarda mais pas de l’ingenieur qui s’expatrie au USA En conclusion si nous en sommes arrives la c’est le resultat de politique incohenrente et le chomage est avant tout structurel En parallèle la Suisse s’en sort bien


    • Fab81 2 juillet 2014 19:05

      "Je sais, certains vont dire qu’il faut faire payer les riches et qu’il faut traquer l’évasion fiscale, sauf que ça ne donnera jamais les « 5 » qui manquent.« 
       

      Si, et probablement bien plus. Les gouvernements successifs ont multiplié les niches fiscales, pour l’essentiel au profit des très hauts revenus et des grandes entreprises. Idem pour la lutte conte la fraude fiscale à grande échelle, l’évasion fiscale, et ce qu’on appelle pudiquement »l’optimisation fiscale« , qui n’a jamais sérieusement été menée, faute de volonté politique. Tout cela représente des sommes colossales, qui se chiffrent en dizaines, voire en centaines de milliards d’euros.

        » Pour cela il faut ouvrir à la concurrence libre et non faussée tous les secteurs possibles (...)
      Il faut libérer les capitaux pour qu’ils se déversent vers les entreprises qui en manquent cruellement. Il faut libérer les entrepreneurs du carcan législatif qui pour retarder les licenciements à pour effet pervers de retarder encore plus les embauches.
      « 

      La politique menée depuis trente ans, avec les brillants résultats que l’on peut observer.

       »Vous êtes contre les « politiques d’austérité », soit, mais quand on dépense 105, alors qu’on gagne 100, il n’y a que 4 solutions :« 

      C’est ce que prétendent les néo-libéraux, mais j’en vois plusieurs autres.

       Avant toute chose, abandonner les politiques d’austérité, qui enferment l’économie dans un cercle vicieux : moins d’investissement public et moins de pouvoir d’achat pour les ménages donne moins d’activité qui donne moins de recettes publiques qui donne plus de déficit, qui donne plus d’austérité, c’est à dire moins d’investissement public...

      Ce cercle vicieux doit être remplacé par un cercle vertueux, où une politique intelligente d’investissement public et de redistribution de pouvoir d’achat aux ménage viendra stimuler l’activité. Cela pourra être financé par l’abandon des dispendieux cadeaux aux actionnaires (CICE et pacte de responsabilité).

      Les néo-libéraux objectent que cela ne peut se faire »en économie ouverte", comme ils disent. Mais précisément, il faut remettre en question cet héritage de trente ans de néo-libéralisme qui a peu à peu ouvert notre économie à tous les vents, la laissant sans protection. Ressaisissons l’arme budgétaire, l’arme monétaire et l’arme commerciale dont nous nous sommes stupidement interdit l’usage !

      Rétablissons la possibilité pour les banques centrales de prêter directement aux états. Le très grande partie du stock de la dette est soit le fruit de la crise économique (effet ciseaux, baisse des recettes, hausse mécanique des dépenses) elle-même aggravée par 30 ans de néo-libéralisme, soit le cumul des intérêts. Du reste, la dette publique ne peut pas et ne doit pas être payée rubis sur l’ongle et jusqu’au dernier centime. Nous n’avons dans l’histoire de nombreux exemples de défauts qui n’ont pas débouché sur des drames. Philippe Le Bel avait trouvé un moyen simple et efficace de résoudre le problème de la dette (cf. l’affaire des templiers). Je ne préconise pas une méthode aussi expéditive smiley , mais il faut bien comprendre que l’alternative n’est pas entre le défaut et le paiement intégral, mais entre le défaut maîtrisé et le défaut subi.

      Les politiques d’austérité ne résorbent pas la dette, elles conduisent au chaos économique, social, et politique.


    • larebil 3 juillet 2014 08:57

      Vous dites :

      « Ce cercle vicieux doit être remplacé par un cercle vertueux, où une politique intelligente d’investissement public et de redistribution de pouvoir d’achat aux ménage viendra stimuler l’activité. »

      Donc, on est à 57% du pib déjà d’investissements publics et redistribution, soit dans le top mondial, et ça ne marche pas, mais il en faut encore plus ?


  • Fab81 2 juillet 2014 15:46

    Je ne vous remercierais jamais assez d’avoir mis « socialiste » entre guillemets pour désigner Migaud. Effectivement, les solfériniens sont au socialisme ce que Mac Do est à la gastronomie !


  • johnnydepp 3 juillet 2014 15:52

    Le plus dingue est que le clivage gauche - droite se caractérise normalement par une opposition idéologique sur l’économie, comme l’a si bien rappelé Isga.

    Si le PS se met à démolir le service public et laisser le marché diriger, il n’y a plus d’obstacle à ce qu’ils fusionnent avec l’UMP.

    L’Europe continue par « assouplissement monétaire » à donner des dizaines de milliards aux banquiers en espérant qu’ils le réinvestissent dans l’économie. Il n’en est rien, et c’est pourtant la ligne dogmatique prônée par la quasi totalité des hommes politiques « non extrémistes ».

    Comment voulez-vous y comprendre quelque chose ?


    • epicure 4 juillet 2014 02:54

      création du clivage gauche-droite :
      lors de la révolution l’assemblée devait se décider si le véto devait être accordé au roi ou pas.
      Pour faciliter le vote ils ont eu une idée simple :
      à droite (comme pour le bras droit, le bon côté vis à vis du pouvoir) ceux qui étaient pour le véto, à gauche ceux qui étaient contre le véto.

      Aucun rapport avec l’économie.

      pendant le 19ème ( en gros ) :
      gauche = républicains laïques
       droite = monarchistes cléricaux
      toujours aucun rapport avec l’économie.

      Il faudra la montée des idées socialistes, la régression de la droite historique (qui serait classée à l’extrême droite actuellement), pour que la droite libérale et républicaine devienne le pivot de la droite. Ce qui a entrainé une réduction des conflits idéologiques sur les thèmes institutionels et sociétaux, et ouvert une opposition de plus en plus basée sur l’économique.


  • Peretz1 Peretz1 6 juillet 2014 16:34

    La planche à billets, comme devant, il n’y a que ça de vrai. Il faut cesser d’engraisser les banques.


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