jeudi 7 mai 2009 - par matthius

Le pouvoir des banques : le profit à tout prix ?

Peu d’écoles nous apprennent ce que c’est l’argent. Pourtant nous l’utilisons tous les jours. L’argent est en fait créé par la dette. Cette dette favorise les banques grâce aux intérêts. Elles tentent aujourd’hui de garder le pouvoir avec l’argent que les gouvernements leur ont demandé de créer pour elles seules.

Tout d’abord il faut rappeler que ce sont ceux qui profitent du système qui survivent. Autrement dit ceux qui ne créent pas de dette ont plus à perdre que ceux qui en créent si leur dette sert à quelque chose.

On crée de l’argent à partir de la dette alors qu’il faudrait créer de l’argent grâce à la création d’objets manufacturés, de bâtiments. Ce sont les banques privées qui contrôlent l’argent des gouvernements. Pourtant les gouvernements auraient dû créer de l’argent à partir des richesses véritablement créées.

En ne nationalisant pas les banques en 2008 le gouvernement français a aggravé la crise en demandant de l’argent aux banques pour leur en redonner ensuite. Le gouvernement français a non seulement perverti un peu plus le système mais aussi fragilisé la possibilité de changer le système de l’argent dette enrichissant les banquiers, menant à une crise inévitable qui favorisera ceux qui auront endetté les banques. En effet comme l’argent est créé à partir de la dette l’argent est dévalué au nom de la dette.

Des alternatives sont possibles comme le Système d’Échange Local que vous pouvez trouver dans votre ville. Seulement le pouvoir des banques empêchera peut-être à ce système d’échange de main d’œuvre de perdurer. Le principe est simple on échange entre personnes d’un réseau contrôlé des heures de service contre d’autres heures de service. Seulement il faudra bien créer de la dette pour que les banques s’enrichissent. Peut-être que le SEL sera taxé lui aussi.

 



5 réactions


  • John Lloyds John Lloyds 7 mai 2009 11:26

    Court et vide, tant qu’à parler de la création ex-nihilo, vous auriez dû alors aborder les astronomiques effets de levier comme les CDS qui feraient pâlir l’argent-dette. Non seulement les banques ont créé l’argent-dette, mais elles ont créé le risque-dette, qui est autrement plus monumental, et dont la chute mettrait les subprimes au rang de chiure de mouche.

    Petite conclusion sympa sur le troc, mais on reste largement sur sa faim. Bref, je moinsse sans hésiter.

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    ALERTE INFO


  • ronchonaire 7 mai 2009 13:01

    Tout simplement nul. Il y en a plus que marre de tous ces guignols qui pensent pouvoir nous révéler les secrets de la politique monétaire en 20 lignes, le tout sans jamais avoir ouvert un bouquin d’économie de leur vie.


  • plancherDesVaches 7 mai 2009 14:31

    Il y a une banque communautaire, en Ecosse, qui avait fait l’objet d’un article dans le Monde.
    Le directeur, élu par les sociétaires, assurait de façon assez narquoise, qu’il pouvait redonner leur capital à TOUS ces sociétaires en 48 heures. Ce qui est logique, vous vous en doutez.

    L’article a disparu du net. Ce qui est logique, vous vous en doutez.


  • miguel34 8 mai 2009 14:59

    On critique ceux qui font court et ceux qui font long, alors moi je dis bravo, c’est clair et net, il n’expose qu’une idée, mais il le fait sans chichis.

    L’argent est créé par la dette : oui, mais ça n’a pas toujours été le cas, en France l’Etat l’imprimait lui-même jusqu’en 1973 (dette publique auprès de la banque centrale publique), pourquoi ne pas plutôt envisager de revenir à ce système au lieu de vouloir vous placer à l’extérieur de l’économie ?

    Les SEL sont utiles : ils permettent aux pauvres d’être productifs sans passer par la case « banquier », et ils favorisent la convivialité. Mais à l’évidence, si leur poids économique devenait important, ils seraient taxés, voire interdits au titre de l’émission de fausse monnaie. C’est une aide utile, mais « la » solution je ne crois pas.


  • Guy Masavi Masavi 12 mai 2009 21:48

    Les SEL sont une alternative sérieuse , à un système utopique qui s’appelle le capitalisme et qui n’a créé sur la planète que richesse pour une poignée d’individus et misères pour les reste. il faut cesser de se prendre la tête avec des notions d’économies qui remplissent des bouquins pour nous abreuver d’un pseudo savoir, d’une pseudo science qui fait la preuve aujourd’hui de sa vacuité. « NO ALTERNATIVE » au capitalisme est une expression finie.


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