mardi 11 avril 2006 - par �aD�range

Le temps des mati�res premi�res bon march� est bien r�volu.

La croissance mondiale importante que nous vivons depuis le r�veil de la Chine, et dans la foul�e celui de l’Inde, du Br�sil et de la Russie, s’est traduite d’abord par une envol�e des prix du baril de p�trole, �l�ment primaire de la croissance en quelque sorte, puis par l’augmentation du prix des mati�res premi�res et d’abord celui de l’acier, mais aussi d’autres m�taux non ferreux. Vous aviez peut-�tre pens� qu’apr�s une ann�e 2005 o� les prix des mati�res premi�res avaient explos� (+71% sur le minerai de fer), les choses allaient se tasser. canalblog1_028

Or c’est loin d’�tre le cas. Pour le p�trole, tout d’abord, nous sommes tout pr�s du record du cours du baril qui tangente les 70 dollars sur fond de crise iranienne.

Sur le minerai de fer, dont on pouvait penser qu’il resterait stable apr�s les 70% de hausse de l’ann�e derni�re, les discussions ont commenc�, et le march� table sur environ 12% suppl�mentaires. Le carburant de ces hausses est la demande du march� chinois, pour l’automobile mais aussi pour le b�timent. Les autorit�s chinoises se sont impliqu�es dans les n�gociations cette ann�e avec l’espoir de faire baisser les prix. Malgr� leur grande habilet� dans les n�gociations commerciales, il ne semble pas qu’ils puissent y parvenir. C’est dire si le march� est tendu...

Sur le zinc qui entre dans des alliages pour les aciers sp�ciaux, les prix flambent �galement, et les stocks mondiaux ne cessent de baisser. Depuis le d�but de 2006, son prix a mont� de 45% ! La demande provient de l’Inde (+14% pr�vus), de la Chine, mais aussi de l’Allemagne et du Japon. Il n’est pr�vu un retour � l’�quilibre du march� que vers 2007, quand le projet g�ant de la mine de San Cristobal en Bolivie d�marrera.

Quant au cuivre, la folie continue, malgr� deux ans de hausse. Sur le march� londonien, il a gagn� 23% depuis le d�but de 2006, apr�s un quadruplement du prix en deux ans.Et les stocks internationaux ne repr�sentent pas plus de 3 jours de consommation mondiale. L� aussi, la demande, �norme, vient de la Chine et des pays �mergents.

Au-del�, d’autres m�taux, moins utilis�s, progressent �galement, comme l’argent, au plus haut depuis 20 ans, l’or lui-m�me, et d’autres m�taux plus rares.

Pourquoi une telle envol�e, et que va-t-il se passer ? Tout d’abord, c’est la conjonction d’une industrie mini�re co�teuse en investissements dont les prix ont �t� durablement d�prim�s pendant des d�cennies et qui, de ce fait, n’a pas investi, avec une croissance �conomique forte dans des pays dont les populations repr�sentent, combin�es, un tiers de la population mondiale. La multiplication de cette forte demande par des consommateurs en si grand nombre a fait sauter imm�diatement les limites des capacit�s de production de mati�res premi�res disponibles.

A court terme, il faudra absorber les hausses, et reconnaissons que l’industrie mondiale y parvient assez bien, car m�me si, ici ou l�, les prix des produits finis montent, ce n’est en rien comparable aux hausses des mati�res premi�res auxquelles ils sont soumis. A plus long terme, la ressource existe dans le sous-sol de la plan�te pour satisfaire les besoins, mais il faut investir lourdement en argent et en temps pour r�tablir la situation. Pas de r�tablissement � pr�voir, de ce fait, avant 2008/2012.

Il reste quand m�me une inconnue, la poursuite de l’expansion �conomique dans l ’ensemble BRIC, voire son explosion, qui peuvent provoquer une course poursuite de long terme entre la demande et l’offre. Et dans ce cas, nous ne sommes pas pr�s d’en voir la fin.

A suivre

10 r�actions

alberto (---.---.25.103) 11 avril 2006 11:47

Votre article vient nous rappeler que l’�re des ressources terriennes r�put�es in�puisables tire � sa fin : tensions sur le p�trole, sur les m�taux, probl�me de l’eau, (bient�t de l’air ?) tarissement des ressources halieutiques...

Parall�lement augmentation de la population mondiale, et donc des besoins...

Il y a l� de quoi plancher s�rieusement sur les sc�narii possibles sur la suite de notre Histoire !

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Yaarg (---.---.69.227) 11 avril 2006 15:27

Il est plus qu’urgent de mettre en place une politique mondiale du recyclage. Des quantit�s inimaginables de produits industriels arrivent en fin de vie dans des d�potoirs, expos�s � la rouille, la corrosion, et sont ainsi perdus pour un recyclage.

L’absence de recyclage est surtout frappante dans les pays pauvres o� les carcasses de voitures, machines � laver et autres ; rouillent au bord des routes. Pourtant, une voiture morte, c’est encore pas loin d’une tonne de ferraille, une machine � laver c’est au moins 50 kilo de ferraille et au prix de la mati�re premi�re, c’est un inexplicable gaspillage.

Les pays �mergents sont de nouveaux consommateurs que les industriels veulent satisfaire sans se soucier de l’absence totale d’infrastructures de r�cup�ration et de recyclage des produits manufactur�s en fin de vie. Et derri�re ce gaspillage mondial qui se pr�pare, se profile la l�chet� des pouvoirs politiques qui baissent leur pantalon devant la toute-puissance indiano-chinoise.

Si on laisse faire, c’est l’app�t du gain et rien d’autre qui aura la peau de l’humanit�. Heureusement, quand nous aurons �puis� et gaspill� toutes les ressources, �a s’arr�tera tout seul. Et �a risque de nous tomber dessus plus vite qu’on ne le pense.

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- L’enfoir� 11 avril 2006 17:49
  
  Bonjour, Je m’appretais � donner le m�me avis avant de vous lire. Je crois que l’industrie lourde va devoir se muter en industrie de la r�introduction de la mati�re premi�re dans un (ou plusieurs) nouveau cycle de production. Nous recyclons le papier pour imprimer nos journeaux. Lavoisier disait : « Rien ne se perd, rien ne se cr�e ». Hors notre inconscience voulue par la facilit� d�truit ce que nous ne voulons plus sans essayer r�cup�rer. Br�ler notre consommation par l’incin�ration apr�s avoir perdu son usage primaire n’est plus de mise. Un incin�rateur en plus pollue et consomme � son tour. Mais je me trompe peut-�tre et tout cela existe d�j�. Sp�cialistes, donnez votre avis. Nous allons en avoir besoin.
  
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www.jean-brice.fr (---.---.5.203) 11 avril 2006 15:34

Les mati�res premi�res sont sous inflation depuis le 15/8/71. N’oublions pas qu’apr�s l’nflation, il y a la d�flation...

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- lool (---.---.192.187) 11 avril 2006 16:07
  
  C’est vrai dans le cas de m�canismes compensatoires : le demande augmente fortement, les prix monte, le temps que l’industrie rattrape son retard de production et pof les prix baissent... simple offre et demande.
  
  Le probl�me la c’est que il ne suffita pas d’engager des ouvriers etc... pour extraire plus de minerai, c’est souvent de nouveaux gisements qu’il faut exploiter, il ne l’�taient pas du fait que soit on ne les connaissait pas, soit l’extraction �tait trop couteuse au prix du minerai.
  
  Ce qui se profile, c’est encore 4 � 5 ans de hausse (enfin �a d�pendra des m�taux) et le pire dans tout �a, c’est que �tant donn� le prix, des fond d’investissement se sont mis depuis peu � investire des milliards dans les m�taix (pas simplement les producteurs) ce qui entraine une nouvelle hausse des cours par sp�culation...
  
  Enfin nous avons tous les ingr�dients d’une bulle �conomique qui risque d’�clater d’ici quelques ann�es si la croissance des pays �mergents (chine en particulier) baisse (ce qui est d�j� le cas de la Chine cette ann�e).
  
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toy (---.---.144.116) 11 avril 2006 18:22

Eh, oui, ca co�te de plus en plus cher d’extraire des ressources car les meilleurs gisements ont d�j� souvent �t� exploit�s (depuis quand les derniers gisements g�ants de p�trole on �t� identifi�s ? Les ann�es 50, 60 ?). Autre probl�me : l’acceptabilit� sociale : Chez nous, par exemple, comment implanter une nouvelle cimenterie dont l’exploitation dure 40-60 ans sans qu’il n’y ait pas de contestation sociale ? Il n’y a plus trop de sites qui soient loin de zones habit�es, de zones environnementales, etc.

En plus, il faut r�ussir � transporter ces mati�res premi�res, et le probl�me c’est qu’il n’y a pas assez de navires, beaucoup sont affr�t�s par les chinois (en 2004, en France, certaines usines sid�rurgiques « pieds dans l’eau » n’ont pas vu de min�raliers accoster pendant 6 mois ; heureusement que les stocks sont de 9 � 12 mois).

Enfin, si la Chine est en pleine croissance mais finalement avec sa politique de l’enfant unique va voir sa croissance d’infl�chir dans quelques ann�es, l’Inde, elle, commence tout juste sa phase de croissance (400 millions d’indiens qui arrivent ou vont bient�t arriver sur le march� du travail).

A quand une vraie politique industrielle de mise en place de fili�res durables de recyclage ?! S’inscrivant dans une politique de d�veloppement durable (c’est � dire prenant en compte l’�conomie, le social, l’environnement et non pas l’un ou l’autre, comme on le voit aujourd’hui) ? Pour aller plus loin, � quand une vraie recherche pluridisciplinaire sur le d�veloppement durable (pour nos emplois dans 20-30 ans) ? Lorsqu’on voit les offres d’emplois des ma�tres de conf�rences et des professeurs, elles restent beaucoup trop sectorielles !!! Tout reste � faire.

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Yaarg (---.---.70.137) 11 avril 2006 20:27

Le mot d�veloppement continue de me choquer lorsqu’on l’associe au mot durable.

Il ne peut pas y avoir de d�veloppement sans �puisement des ressources. Donc le durable n’est pas un qualificatif que l’on peut accoller � d�veloppement.

Pour atteindre le durable, il faut freiner, voire stopper le d�veloppement. Car sinon que serait ce d�veloppement ? Toujours plus de voitures, toujours plus de b�ton ??? Il ne faut pas r�fl�chir plus d’une demi-seconde pour comprendre que c’est impossible : il n’y aurait ni assez de m�tal, ni assez de p�trole.

Je pense que l’�puisement des ressources va provoquer sans aucun doute un d�sastre �conomique, mais �a ne nous emp�chera pas de continuer � vivre normalement. Il faudra seulement revoir les bases sur lesquelles sont fond�es nos soci�t�. Il faudra accepter de vivre avec moins de biens jetables, avec moins d’�lectricit�, avec moins de voiture. Du moins on fera des d�placements plus courts.

L’�puisement du p�trole devient perceptible (l’essence � 1 euro le litre, c’est fini, actuellement la moyenne est � 1,30), �a fait tout de m�me 30% d’augmentation pond�r�e en un an !

Dans le fond, ce sera tr�s bien : nous red�couvrirons la r�alit�, le fait que nous avons deux jambes et qu’elles nous permettent de marcher.

je ne vous fais pas dire qu’il n’y aura pas des inconv�nients. Il y en aura : plus d’essence ? Plus d’ambulance : on sauvera moins de vie. Ainsi la s�lection naturelle reprendrait petit � petit ses droits ? O� est le mal ?

Alors consommons, gaspillons, nous �puiserons plus vite toutes nos ressources et au moins, apr�s on y verra plus clair.

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Yaarg (---.---.65.155) 12 avril 2006 09:28

mercredi 12 avril 2006, 8h58

Plus de 25% des for�ts de Papouasie vendus aux tron�onneurs

JAKARTA (AFP) - Les immenses for�ts humides de Papouasie, un des derniers paradis pr�serv�s du monde, sont livr�es aux tron�onneuses avec plus d’un quart de leur surface d�j� vendu aux exploitants de bois, a d�nonc� mercredi Greenpeace. L’organisation �cologiste a envoy� son navire-amiral, le Rainbow Warrior, croiser ces derni�res semaines au large de cette r�gion de l’est indon�sien grande comme l’Espagne, qualifi�e de « derni�re fronti�re » de l’eden v�g�tal et animal.

Car ce qui se passe en Papouasie occidentale, une zone montagneuse et bois�e couvrant l’ouest de l’�le de la Nouvelle-Guin�e, �chappe aux opinions publiques mondiales. Les m�dias �trangers se voient interdire par le gouvernement indon�sien l’acc�s.

Durant un mois l’�quipage du Rainbow Warrior a altern� initiatives de sensibilisation aupr�s des populations et actions coup de poing, en tendant d’immenses banderoles affichant « Stop Forest Crime » sur les cargaisons de grumes pr�tes � naviguer vers les march�s chinois, japonais, ou europ�ens.

Greenpeace a r�v�l� de nouvelles cartes en affirmant que le gouvernement avait d�j� accord� fin 2005 des concessions � 65 soci�t�s d’exploitation foresti�re en Papouasie, pour une zone couvrant 11,6 millions d’hectares sur un total de 39 millions.

« Plus d’un quart des for�ts de Papouasie ont �t� vendues � des soci�t�s foresti�res. Chacune de ces concessions dure de vingt � trente ans. Si le gouvernement indon�sien ne fait rien pour arr�ter les soci�t�s foresti�res, bient�t toutes les for�ts auront disparu », a pr�venu Christian Poerba, directeur de l’ONG Forest Watch.

« Une �tude plus pouss�e de ces concessions r�v�le que ces soci�t�s (foresti�res) appartiennent � quelques soci�t�s d’exploitation nationales et multinationales », note Greenpeace, en citant notamment les firmes Kayu Lapis Indonesia (Indon�sie) Korindo Group (Cor�e du Sud et Indon�sie), Barito Pacific (Royaume-Uni et Indon�sie), Rimbunan Hijau (Malaisie).

Apr�s la d�forestation forcen�e des autres �les indon�siennes (Java, Sumatra, Sulawesi, Born�o), ayant fait dispara�tre 72% de la surface initiale, la Papouasie reste le dernier espoir des �cologistes.

« Une poign�e d’entreprises ont ras� la plupart des for�ts d’Indon�sie. Elles doivent �tre arr�t�es avant de terminer par les derni�res for�ts intactes en Papouasie », a insist� Emmy Hafild, directrice de Greenpeace Asie du Sud-Est.

Elle a appel� le pouvoir � Jakarta � d�cr�ter d’urgence un « moratoire sur l’exploitation commerciale foresti�re � grande �chelle » actuellement en cours.

En f�vrier dernier une exp�dition du groupe �cologiste Conservation International au fin fond de la jungle papoue avait annonc� avoir d�couvert un monde perdu o� faune et flore prosp�raient loin de la pr�sence humaine.

Les esp�ces nouvelles d�couvertes par les membres indon�siens, am�ricains et australiens de l’exp�dition comprenaient des grenouilles, papillons, plantes et un m�liphage (oiseau « mangeur de miel ») � t�te orange.

Les scientifiques avaient alors insist� sur l’importance de cette r�gion pour la conservation de la biodiversit� mondiale.

Pour en savoir plus, un lien en anglais :

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toy (---.---.144.116) 12 avril 2006 19:26

Il ne faut confondre le d�veloppement et l’accroissement de la consommation. En outre, le mot de d�veloppement suppose plusieurs types de d�veloppements, notamment �conomique, social, scientifique,...

Par ailleurs, un d�veloppement durable s’initie d’abord au niveau local : on ne peut pas d�velopper une zone urbaine comme une zone de montagne, etc.

Des actions locales qui ont permis d’�tablir des partenariats gagnant-gagnant existent d’ailleurs : la r�gion de sorel-Tracy au Qu�bec, des initiatives comme Fondaterra, Ecopal, e-parc en France.

Toutefois, ces exp�riences sont tr�s r�centes et impliquent des actions tr�s longues de sensibilisation, �ducation, concertation, de d�velopper des indicateurs de performance, des outils de diagnostic, de prospective, d’aide � la d�cision,... impliquant de travailler en �quipe, d’apprendre � se comprendre entre diff�rentes disciplines comme la sociologie, l’intelligence �conomique, l’ing�nierie,... Les formes d’organisation et d’administration sont �galement tr�s particuli�res.

Ce sont donc des actions sur plusieurs ann�es, ou il faut construire au fur et � mesure des outils pluridisciplinaires adapt�s. Le probl�me c’est que ces exp�rimentations sont souvent assujetties aux changements politiques, probl�mes de financement, volont� d’avoir des r�sultats rapides.

En plus, au niveau de la recherche, travailler sur de tels projets est casse gueule car il y a encore un r�flexe de chacun dans son coin et au niveau des �valuations, un chercheur est oblig� de publier dans des revues pr�cises (par exemple, un chimiste qui publie dans une revue �conomique, m�me tr�s c�t�e, ne va pas pouvoir jouer sur cet article lorsqu’il sera �valu�). Ceci fait qu’en pratique peu de chercheurs vont se risquer � travailler avec des personnes de disciplines tr�s diff�rentes, et donc la recherche en d�veloppement durable reste marginale et souvent cantonn�e � un seul aspect du d�veloppement. De nouvelles disciplines doivent �galement �tre abord�es, mais, par exemple, combien de chercheurs en France sur l’�cologie industrielle ou l’intelligence territoriale : une dizaine, � tout casser ?? Alors que ce sont des outils indispensables du d�veloppement durable

Enfin, un d�veloppement durable, c’est aussi anticiper sur les changements pr�visibles pour limiter au maximum d’�ventuelles nuisances.

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Antoine (---.---.192.240) 12 avril 2006 20:56

c’est le d�but de la fin, notre bonne vieille Terre, la pacha mama est r�duite � faire la pute pour soutenir l’insatiable d�sir humain ....on est au stade d’invoquer le Divin pour nous sortir de l�....

Article qui a le ton n�cessaire pour une prise de conscience....

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