jeudi 28 septembre 2006 - par gem

Les fonctionnaires coûtent 20 milliards d’euros de trop

L’État est très pudique sur le coût des fonctionnaires ... Le sujet doit être trop chaud pour lui ! Il vous faudra reconstituer vous-mêmes, sans vous laisser piéger par des chiffres trompeurs. Résultat : comptez en moyenne 30 000 € tout en bas, 130 000 € tout en haut. Constatez que l’enseignement public coûte 8,8 milliards par an de plus que son équivalent privé, extrapolez à tout l’État, et chiffrez à 20%, soit 20 milliards d’euros par an sur 120, le bénéfice de la proximité du pouvoir, et la perte pour ceux qui n’ont pas cet avantage.

Avant de commencer, quelques importantes remarques préliminaires.

1) Il n’est question ici que de coût, et non de valeur ajoutée. Impossible d’ailleurs de faire autrement, puisqu’en France, l’État a fait le choix de ne jamais mesurer la valeur ajoutée d’un emploi public, et de supposer qu’il rapportait à la collectivité exactement ce qu’il coûtait. De même, il est question de ce que coûte un employé public, et non de ce qu’il encaisse chaque mois (grosso modo un tiers de moins) : les charges sont comprises.

2) Nous brosserons ici un tableau général sans zoomer sur les contrastes. Le but étant de donner une image de la forêt, pas des arbres pittoresques (comme les "fromages de la République" qui font régulièrement les gros titres de magazines) ni des bosquets desséchés et rabougris (qui font les banderoles syndicales). L’ancienneté et les primes donnent beaucoup plus de variété aux situations individuelles.

Précisons aux non initiés que le statut général distinguait quatre catégories : des A en haut de l’échelon, aux D en bas. Avec le temps, les D ont quasiment disparu, et on a pris l’habitude de distinguer les "A+", et les enseignants ("A" en général, mais il reste des B, comme les "instituteurs", qu’on remplace à grand frais par des "professeurs des écoles", plus chers, plus tardifs et pas plus efficaces... Cet exemple est très significatif et doit être gardé à l’esprit pour expliquer la suite.) On distingue en outre la filière "technique" (ingénieurs, techniciens, ouvriers, etc.) et la filière"administrative" (directeurs, rédacteurs, secrétaires, etc.).

Maintenant nous pouvons entrer dans le vif du sujet.

Que disent les sources officielles ?

Il existe des sources officielles, publiques et vérifiables par tout internaute. Les éléments prévus pour 2007 seront bientôt disponibles, en attendant on peut faire un galop d’essai avec les éléments 2006, on pourra ainsi faire la comparaison.

Hélas, le coût des fonctionnaires n’est pas un sujet de communication pour les administrations : alors il faut fouiller. La matière est disponible, surabondante, multiple, le lecteur ose même se demander si on ne cherche pas plutôt à le noyer qu’à l’informer : il y a la loi de finance pour 2006, les documents préparatoires officiels, les comptes rendus de l’examen au Parlement, etc. Mentionnons également le fameux rapport "Lacambre", intéressant, mais malheureusement significatif par son sujet même : plutôt que de s’intéresser au coût des agents, il nous parle du coût... de la gestion des agents !

En fait, il faut chercher dans les "bleus", à examiner mission par mission et même programme par programme (et il y en a plus d’une centaine !). Regardons, par exemple, le cas du ministère des finances, programme 156, concernant 135 000 fonctionnaires. En cherchant, on trouve bien un tableau page 37, donnant "Les coûts moyens d’entrées et de sorties en année pleine" qu’on peut reproduire :

catégorie

Coût moyen d’entrée

Coût moyen de sortie

A+

58543

75489

A

35809

48089

B

23720

28619

C

19189

22892

On croit comprendre alors que les premiers chiffres correspondent au coût d’un jeune recruté (donc au minimum), et les seconds au coût d’un retraité (donc au maximum), le coût moyen serait donc entre les deux. Les fonctionnaires ne coûtent pas cher, rideau, changement de décor et en avant pour la scène de la revendication syndicale. Eh bien non, pas rideau ! Déchirons le décor en carton-pâte. Car les coûts de sortie semblent bien bas... Une petite vérification facile : multiplions les effectifs par catégories (tableau p. 37) par les coûts de sortie annoncés (tableau p. 39) ; résultat : 4 milliard d’euros... alors que ce ministère en réclame 6,5 ! Il faut donc refaire le calcul en divisant cette fois le coût total annoncé par les effectifs, ce qui donne, à partir du tableau p. 39, une image très différente :

Catégorie

nombre d’agents

coût total

coût par agent

A+

1.928

214.992.949

112.000

A

28.665

2.130.044.946

74.000

B

42.712

2.010.560.178

47.000

C

60.521

2.167.187.996

36.000

L’agent moyen du ministères des finances coûte plus de moitié plus que le « coût moyen de sortie » annoncé ! Nous voilà prévenus...

Continuons pour le premier budget de personnel, l’éducation nationale, en suivant toujours la même méthode à partir du bleu "enseignement scolaire" . Un peu plus difficile, d’abord parce qu’il faut le trouver, ce bleu (la page d’accueil du ministère des Finances renvoie vers un autre document beaucoup moins complet...), ensuite parce qu’il faut pister pas moins de six programmes, qui ont tous leurs coûts propres. Les éléments nécessaires sont dans les chapitres "Projet annuel de performances : Justification des crédits". Il faut distinguer les programme 139 (enseignement privé), et aussi 143 (enseignement technique agricole)  : le ministère de l’agriculture n’utilise pas le même regroupement de personnel (et apparemment, ça n’a dérangé personne pour la diffusion du "bleu"), de plus ce programme 143 inclut une part significative d’enseignement privé : 5035 enseignants (cf. p. 259) sur 12 839. Ce qui donne le résultat suivant.


Enseignement public (programmes 140,141, 214 et 230)




catégories

effectifs 2006

crédits

coût par agent

Enseignants du 1er degré

328 283

15 421 750 491

47 000

Enseignants du 2nd degré

398 321

23 373 476 280

59 000

Enseignants stagiaires

27 745

969 549 025

35 000

Personnels administratif, technique et de service

148 881

4 836 320 085

32 000

Personnels d’accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

50 187

1 569 959 367

31 000

Personnels d’encadrement

19 507

1 585 470 439

81 000

Personnels des bibliothèques et des musées

21

888 594

42 000

Total

972 945

47 757 414 281

49 000





Enseignement privé (programme 139)




catégories

effectifs 2006

crédits

coût par agent

Enseignants du 1er degré

43 843

1 655 248 622

38 000

Enseignants du 2nd degré

85 246

3 766 679 756

44 000

Enseignants stagiaires

2 526

72 205 710

29 000

Total

131 615

5 494 134 088

42 000





Enseignement technique agricole (programme 143)




catégories

effectifs 2006

crédits

coût par agent

A administratifs

580

41 948 539

72 000

A techniques

573

36 801 101

64 000

B et C administratifs

2 268

64 745 982

29 000

B et C techniques

2 695

89 609 228

33 000

Enseignants (2nd degré ; enseignement public et privé)

12 839

634 840 425

49 000

Nota : pour l’enseignement privé l’Etat ne prend en charge que les salaires des enseignants

J’arrête là mon pistage : le ministère des finances et celui de l’éducation nationale sont les plus gros employeurs civils, et au passage nous avons jeté un oeil sur le ministère de l’agriculture.Vous pouvez continuer l’exploration pour l’université, la défense, la justice, etc.

Encore une dernière précision  : il convient de compléter le tableau avec une estimation des coûts de deux groupes spécifiques :

Catégorie

Coût par agent

personnels de direction

130.000

vacataires

20.000


Le personnel de direction est inclus dans les A (ou A+), mais il est trop peu nombreux pour impacter le coût de ce groupe. En revanche, les vacataires les plus nombreux, payés au SMIC,sont comptés en « C », et ils sont assez nombreux pour artificiellement en baisser le coût moyen.Le coût des « C » fonctionnaires est donc plus élevé que ce qui apparaît dans les tableaux présentés plus haut.

Petits secrets entre amis

Ce qui est frappant d’abord, c’est l’extraordinaire répugnance de l’administration à présenter des chiffres directement compréhensibles. C’est aussi le manque d’homogénéité des informations présentées : sur trois ministères examinés, il y a trois regroupements différents de personnels utilisés ! Donc, il est impossible d’agréger et de comparer les informations des différents ministères. "On" doit considérer que ça n’intéresse personne...

Deux raisons sont fréquemment évoquées pour justifier ce manque de transparence. D’une part, le souci de ne pas énerver les syndicats avec des chiffres dont on peut déduire que les fonctionnaires ne sont pas si malheureux ; d’autre part et inversement, le souci de ne pas tendre aux syndicats une perche pour leur usuelles revendications égalitaristes, entre ministères (le ministère des finances étant connu pour payer mieux, par exemple) et entre catégories.

Enfin, un point plus technique : avant la loi organique de 2001 (LOLF), les lois de finances distinguaient les "services votés" et les "mesures nouvelles", et se construisaient par différence avec le budget précédent. Depuis 2006, les administrations doivent tout justifier "au premier euro". Or, concrètement, les trois budgets examinés continuent à justifier leurs crédits par l’évolution des effectifs et les coûts des entrants et sortants (coûts d’ailleurs douteux, on l’a vu au ministère des finances lui-même !), et nous avons vu quels efforts il faut faire pour retrouver des coûts moyens. La "justification au premier euro", qui est pourtant un pilier de la loi organique, attendra ...

Les fonctionnaires coûtent 20 % et 20 milliards d’euros de trop

La mission « enseignement scolaire » est très significative. D’abord par son importance, puisqu’elle pèse à elle seule environ 40% des charges de personnel de l’Etat. Ensuite et surtout, parce que c’est quasiment la seule mission qui fasse appel à la fois à des structures publiques et à des structures privées sous contrat, avec les même contraintes et des résultats comparables (un peu à l’avantage du privé, même) : on peut donc légitimement s’en servir pour comparer le public et le privé. Et l’écart est saisissant : les enseignants fonctionnaires d’Etat coûtent 9000 € de plus pour le primaire et 15 000 € de plus pour le secondaire que leurs homologues privés ! Soit, au total, 8,8 milliards d’euros par an sur les 46 milliards que coûtent les enseignants : 20 % de trop ! 1 Si on traduit cela en emplois, exercice approximatif mais parlant, cela en fait environ 400 000 à 500 000 au SMIC...

On peut extrapoler ce surcoût à toute la fonction publique : sur 118 milliards d’euros de charges de personnel 2006, cela représente 20 milliards ! Ceci rien que pour le surcoût par agent, sans même parler de sureffectifs...

Expliquer ce surcoût est assez aisé : les conditions de retraite sont plus avantageuses, et il y a beaucoup plus d’agents qui exécutent des tâches en-deçà de leurs capacités que d’agents surexploités...

L’armée mexicaine

Les médias se font régulièrement l’écho de rémunérations extraordinaires pour les dirigeants du privé. Rien de tel dans le public. Le coût d’un directeur (et, a fortiori, de sa rémunération nette) est, par comparaison, relativement ridicule. À 130 000 € (de plus, les écarts sont très faibles, peu nombreux sont ceux dont le coût dépasse 150 000 € ou descend à moins de 110 000 €), ils sont à moins du double d’un cadre ordinaire, à peine plus du double d’un enseignant moyen, à peine plus de quatre fois le coût du moindre agent de catégorie C. L’échelle des salaires est écrasée de 1 à 4 (vacataires exclus), que vous soyez chargé de distribuer le courrier, ou responsable de décisions ayant un impact direct sur tous les Français.

À première vue, le contribuable peut se réjouir de pouvoir payer aussi peu des gens aussi bien formés (ENA, Polytechnique, etc.), dévoués, et généralement très expérimentés... Mais, tout bien considéré, l’affaire n’est peut-être pas si bonne. On se souvient de la déclaration d’un expert : « Quand on paye un expert comme une femme de ménage, on a des expertises de femme de ménage » : formule choc, mais conforme à la réalité, et qu’on peut aussi bien appliquer à un directeur (même supposé motivé plus par l’honneur de servir que par l’attrait du pouvoir).

De plus, le très haut fonctionnaire ne reste pas longtemps au même poste. Deux ans en moyenne pour un préfet, guère plus pour un directeur d’administration centrale ou de service. Mais une règle non écrite dit qu’un salaire ne doit jamais baisser. Quiconque a été directeur en conservera la paie jusqu’à la retraite, de préférence en retrouvant un autre emploi qui n’a pas forcément le même niveau de responsabilité, mais qui permet quand même la même rémunération. Tout cela finit par faire beaucoup de gens dont l’occupation n’est pas en rapport avec le niveau de capacité ou de rémunération.

Aux échelons intermédiaires, même constatation : le cadre coûte environ moitié plus que sa secrétaire, le double de l’agent de la catégorie la plus mal payée. A ce prix, pourquoi se priver de matière grise ? L’administration multiplie les gens très bien formés, y compris pour leur faire faire du travail d’exécution, quitte à multiplier les structures. Le ministre des finances déclare ainsi presque 25% de « A », contre 45% de « C ». On n’en est pas encore aux caricatures de"l’armée mexicaine" ou de la blague des équipes d’aviron (côté privé : huit rameurs et un barreur qui synchronise ; côté public : un rameur, un rameur en décharge syndicale, un rameur en arrêt maladie, un emploi de rameur vacant, un barreur, un technicien du rythme, un chef de projet "amélioration des performance", un représentant du Haut Conseil représentatif de l’aviron français et un directeur général...), mais il y a quand même matière à interrogation : a-t-on vraiment besoin d’autant de cadres ? Ces gens ne seraient-il pas plus utiles à la collectivité dans des tâches directement productives dans le secteur privé ? Et le cercle vicieux se poursuit plus loin : puisque ce personnel très capable est disponible, on peut inventer des règlements toujours plus compliqués, sans que le gain social soit très évident, mais par contre avec une incompréhension croissante dans le public.

Conclusion

* Il n’est pas normal qu’un élément aussi important que le coût moyen d’un fonctionnaire réclame autant de contorsions pour être retrouvé. La simple transparence et l’honnêteté la plus élémentaire réclament que, dans le projet de loi de finance 2007 :

1) tous les ministères utilisent la même grille de présentation

2) le coût moyen par agent et par catégorie soit clairement identifié

On peut parier que ce ne sera pas le cas ...

* Il n’est pas plus normal que l’emploi public coûte 20% plus cher que son homologue privé pour la même fonction, avec les mêmes contraintes de service public. L’importance de cet élément dans le déficit et la dette commande une remise en ordre.



1 Même en supposant que la moitié de l’écart provient d’une injuste brimade des gens du privé, et qu’il faudrait les payer plus, il resterait un surcoût de 3,7 milliards d’euros.



264 réactions


  • tchoo (---.---.181.92) 28 septembre 2006 13:45

    Parlez du cout du personnel sans parler de ce qu’il rapporte ne veut rien dire.

    Parce si un salarié, quelqu’il soit coute de l’argent sans en rapporter, il ne sert à rien.

    c’est de cela que vous parlez ?


    • gem gem 28 septembre 2006 15:42

      voui, mais on attend avec impatience que l’état s’interresse, enfin, à ce que rapporte ses employés. Il ne sait pas faire.


  • arturh (---.---.119.98) 28 septembre 2006 13:48

    Je me demande pourquoi tu te fatigues. Tous les dirigeants français, de droite comme de gauche, Chirac comme Hollande, De Villepin comme Royal sont tous Haut-Fonctionnaires. La moitié des entreprises du CAC 40 sont dirigées par des Hauts-Fonctionnaires. Alors pourquoi tu vas couper les cheveux en quatre : 1 tu seras toujours en dessous de la réalité. 20 milliards, t’es gentil, mais très en dessous du surcoût réèl. 2 Tu n’y peux rien. Tu vis dans une République faites par des Haut-Fonctionnaires pour des Haut-Fonctionnaires et fonctionnaires.


    • gem gem 28 septembre 2006 15:16

      je me fatigue parce que je ne vois aucune raison de me contenter de bouder en ronchonnant contre « eux ».

      Faut se rappeler de la blague : combien faut-il de libéraux pour changer une ampoule ?

      ... zéro, la « main invisible » le fait pour eux ... ?

      Et non. Si personne s’y colle tout le monde restera dans le noir. Alors là j’ai allumé un briquet, ça suffira peut-être pas, mais c’est déjà un pas sur le chemin.


  • Renaud D. (---.---.52.118) 28 septembre 2006 13:54

    Il existe clairement un problème d’efficacité de la fonction publique, que personne ne conteste d’ailleurs puisque, dès que l’on aborde ce point, la question glisse sur le sempiternel : « sans nous, pas de route pas d’écoles ni d’hôpitaux ». Jamais lu de réponse argumentée sur le fond. L’opacité des comptes résulte d’une gestion opaque, donc inefficace parce qu’entravée par un système de décision conçu pour disculper l’état de ses responsabilités et non dans le but d’optimiser ses coûts de fonctionnement. La règle de l’irresponsabilité prévaut sur la règle du respect du contribuable.

    Un exemple entre mille : les régions n’ont jamais pu obtenir de l’Etat les coûts de gestion des lycées dont elles ont hérité. Elles ont été obligées de réaliser des audits pour établir leur budget. Le ministère du budget boucle ses comptes par l’impôt, mais s’il devait déposer le bilan devant un tribunal de commerce, ses dirigeants iraient tous faire de la préventive.

    Il existe aussi un problème d’efficience du privé. Ainsi, le système de remboursement des soins privé coûte, aux USA plus cher en marketing qu’en gestion et les coûts cumulés dépassent largement les 2,5 % de gestion de notre chère Sécu... qui n’a pas besoin de faire de pub. J’ai lu, sans pouvoir faire de recoupement, que les dépenses de marketing de certaines officines d’assurance sociales US atteignaient 40 % de leur budget. Cela me paraît très élevé, mais pas forcément irréaliste si l’on considère le coût de lancement d’un produit dans ce domaine. Par contre, lorsqu’il s’affranchit des coûts commerciaux, le système privé peut devenir efficace.

    Autre problème d’efficience : la nécessité de rétribuer la bourse. Le problème se situe moins dans la rémunération des actionnaires (15 % du capital quand le chiffre d’affaires représente 5 fois ce capital, cela ne représente qu’un coût réel de 3%) que dans le besoin de soutenir le cours de l’action pour trouver des financements. C’est là que le bât blesse : la mission de service publique se réduit en peau de chagrin dès qu’elle obère les comptes de l’entreprise. Un exemple : une commune d’une agglomération normande n’a jamais pu obtenir une ligne de bus vers un quartier résidentiel décentré parce que le groupe financier qui a obtenu la délégation de service publique ne la considère pas comme rentable. Résultat : les habitants font leurs achats dans une autre commune, privant la première de rentrées fiscales qui, à ses yeux, rentabilisaient la ligne. Autre exemple : France Télécom se faisait ponctionner de 10 milliards de francs chaque année par l’Etat. Aujourd’hui, ses profits vont aux banques, sans aucun avantage pour le consommateur. Ainsi, les banques s’emparent d’un revenu de l’Etat et crient ensuite haro sur le déficit, sans la moindre gêne ! Et tous les ultra-libéraux foncent dans le panneau, acceptant naïvement que les banques leur fassent les poches, ce qu’ils refusent de l’Etat. Allez comprendre quelque chose !

    Lorsque le service public s’astreindra aux règles de gestion du privé, il deviendra inattaquable. Ce n’est pas demain la veille.

    Ma conclusion est cruelle : il est impossible d’optimiser les coûts des services publics en France parce que le système politique, aux mains des banquiers internationaux, a tout intérêt à entretenir le marasme afin de justifier le passage au privé pour accroître le profit des banques qui le nourrissent.


  • Ricus68 (---.---.102.41) 28 septembre 2006 13:57

    C’est d’un banal et d’un convenu ! Quelle originalité ! Un bon niveau TF1 !


  • Rocla (---.---.128.52) 28 septembre 2006 14:00

    Ca m’ étonnerait ce que tu dis là ,j’ ai souvent été au sevice de la carte grise , j’ ai vu ni Jospin ni Chirac ni Royal ni Eaudanlgas de Villepin ,une fois à la poste oui j’ ai vu Besancenot en train de délivrer un mandat ,et l’ amené à Arlette Laguillier .

    Rocla


  • Blob (---.---.135.7) 28 septembre 2006 14:36

    Ne serait-ce pas plutôt nos femmes et hommes politiques qui nous coûtent trop d’euros... ces gens sortent de l’ENA mais n’ont aucune compétence voire sont complêtement déconnectés avec la réalité des choses... et on les paye plus que n’importe qui d’autre(s) qui travaille(nt) véritablement... et plus... et mieux...


  • (---.---.176.166) 28 septembre 2006 14:39

    Cet article est une collection de lieux communs de propagande et de contrevérités. La réalité est qu’en ce moment les services publiques ne fonctionnent plus faute de moyens et d’effectifs. Les problèmes de la police et de la justice en fournissent des exemples. Lire, par exemple :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13471


    • gem gem 28 septembre 2006 15:09

      « les services publiques ne fonctionnent plus faute de moyens et d’effectifs » ? non !! DES services publics ont ces problèmes, ça oui, c’est vrai (comment pourrait-il en être autrement, vu leur nombre ?). Mais ni l’école ni le ministère des finances ! Ni le ministère de la justice, d’ailleurs (faudrait que je retrouve la comparaison avec la justice allemande, ça va être coton, mais ça remettrait queles pendule à l’heure)

      lieux communs ? Si tu a déjà vu quelque part un chiffrage précis du coût des emplois publics, dis nous où !

      propagande ? j’aimerais que toute la propagande que je lis, à gauche, à droite, ou dans des commentaires, soit aussi bien etayée que ma « propagande ».

      contrevérité ? J’attend avec impatience la démonstration de mes erreurs, je ne demande pas mieux que de les corriger...


  • lss (---.---.5.193) 28 septembre 2006 15:00

    Ce que l’on remarque au final, c’est que personne ne sait réellement où va l’argent. Des fonctionnaires se révoltent lorsqu’un tel article soit écrit et les personnes qualifiées de « libérales » (sauf que compte tenu de la définition officielle, non, académique, on se pose la question : quel est le rapport ?) s’insurgent d’une telle gabégie.

    Au final on devrait plutot être d’accord sur le fond, fond confirmé depuis plusieurs décennies par la cour des comptes : les ministères ne font pas leurs comptes, ils ne savent pas combien ils ont d’employés (entre les statutaires, les non statutaires, les assimilés statutaires etc...) ni combien ça leur coûte réellement.

    Ensuite, il est un fait avéré qui se retrouve aussi dans les grandes entreprises : la concrétisation du principe de peter. Le système grossit,il embauche donc des administratifs et comme ceux-ci sont nombreux, il faut embaucher d’autres administratifs pour gérer les précédents...

    En bref, à force d’être pyramidaux, les systèmes se marchent sur la tête. Il faudrait des structures pensées en réseau ; simplement, c’est tellement mieux d’avoir un poste important plutot qu’un poste utile (c’est valable aussi bien dans le privé que la fonction publique ou assimilée) que l’on est, semble-t’il, pas prêts de voir bouger les choses...


    • (---.---.16.25) 29 septembre 2006 13:59

      C’est un peu, à mon sens, ce que cherche à pointer l’auteur.

      Nul part il n’est question de « Faut il des fonctionnaires ? » mais plutôt « comment obtenir un juste cout des services publics ? ».

      Les chiffres de l’EN sont intéressants. Nous avons vus que le cout moyen est de 48k€ / an pour le primaire. Un des commentaires annonce que le salaire pour le primaire en fin de carrière est de 1600€ net / mois soit un cout de moins de 40k€ (en prenant les charges du privé). La question sous jacente est donc « l’organisation de l’EN est elle efficace ? » Si les enseignants, qui sont majoritaire pour ce poste budgétaire, sont nettement en dessous du salaire moyen, où part cet argent et n’est il pas possible de gérer les mêmes enseignants avec moins de personnels administratifs ?

      D’où la question de la mesure de l’efficacité des services de l’Etat. Un prof a-t-il une valeur ajoutée ? Oui, il forme les esprits de demain. Rien à redire. Un instituteur en charge de 6 élèves a-t-il une valeur ajoutée moindre si on lui donne 12 élèves ?

      Au final, sur l’EN, on a les problèmes :
      — un salaire moyen élevé. Donc certainement quelques postes privilégiés, et potentiellement inutiles (jusqu’à justification plus précise). Au passage, les enseignants pourraient avoir un peu plus en début de carrière si ces quelques postes privilégiés (la fameuse pyramid de responsabilité) a priori non utiles ne phagocytaient pas le budget.
      — un nombre moyen d’élèves par classe correct. Pourtant certains ont des classes surchargés, donc il y a une imprévoyance de la part du ministère sur les besoins en terme d’enseignants sur certaines zones, et des enseignants dont le « rendement » est faible puisque leur zone d’activité ne « fournit » plus assez d’élèves. Encore une fois, je peux vous citer le cas des deux villages dont les écoles primaires ont fusionnées pour réunir au total 50 élèves, 3 enseignants, 3 autres ont été déplacés sur d’autres écoles avoisinantes.

      Sur les pyramides, lorsque le nombre d’échelons s’accroit, la déresponsabilisation devient la règle. « C’est le rôle du superviseur de m’alerter sur mes défauts » et « c’est la faute d’un de mes sous-fifres, qui comprend rien et ne fait pas son travail ». Et aussi « ca n’est pas dans mes attributions. Si untel part en vacances, à vous de prevoir un second poste pour le suppléer » (et tant pis si ca sert uniquement 6 semaines par an).


  • Tom Tom (---.---.117.34) 28 septembre 2006 15:26

    Article interessant et bien construit, je n’ai pas le temps de checker tous les details mais cela confirme ce que tout le monde sait : Il y a bien trop de fonctionnaires en France. En comparé avec d’autres pays (à niveau de services equivalent) c’est edifiant. Ce qu’il faut ca serait les rendre efficaces (plus de formation, meilleure organisation, plus de numerisation etc) mais alors leur surnombre deviendrait indisimulable et les syndicats veulent bas baisser les effectifs (sinon il prenne en hotage le pays entier comme pour rire, parce qu’on les laisse stupidemment faire) donc on reste au meme niveau, on change rien, et on crève (2.000.000.000.000.000 de dette pour les generations futures, mais on va bien encore augmenté)


    • gem gem 28 septembre 2006 15:39

      L’article ne permet absolument pas de conclure sur le nombre de fonctionnaires ! Normal : je me suis basé sur des documents budgétaires officiels qui, en France, ne permettent pas de calculer le nombre de fonctionnaires nécessaires aux missions que l’état assume.

      Les fonctionnaires sont efficaces et bien formés (et même TROP bien formés, l’exemple des instituteurs étant parfaitement exemplaire). Mais ils sont sous-utilisés ou utilisés à faire des tâches sans aucun intérêt pour eux et sans valeur ajoutée pour le pays.


    • vince (---.---.128.230) 28 septembre 2006 17:28

      Les profs des écoles ont un niveau de formation supérieur à celui des instits, et plus large, puisqu’on leur demande aussi d’enseigner l’anglais, l’informatique, et des aspects scientifiques qui ne faisaient pas partie du bagage des instits. Cela a aussi permis de revaloriser les salaires qui étaient scandaleusement bas. Quiconque a essayer de dompter, et pire d’instruire, un groupe de 30 gamins en est totalement conscient.... Comme les salaires doivent être les même à travail égal, j’imagine que c’est le reste (retraites, protection sociale) qui font la différence. ET comme il s’agit alors d’argent reinvesti dans l’économie du pays (les retraités mettent rarement de coté pour leur vieux jours, et une retraire de la fonction publique, dans l’absolu, c’est pas le Pérou...), ça ne me choque pas...

      Les grilles salariales des fonctionnaires sont elles parfaitement publiques : 1700 € net par mois pour un chercheur ou enseignant-chercheur (Bac +8) débutant... Que quiconque ose me dire que c’est trop... smiley


    • ZEN zen 28 septembre 2006 19:05

      « Mais ils sont sous-utilisés ou utilisés à faire des tâches sans aucun intérêt pour eux et sans valeur ajoutée pour le pays »

      Quand on veut démontrer une thèse, on dit n’importe quoi...


    • gem gem 28 septembre 2006 20:00

      @zen

      zen, je suis fonctionnaire, je vis au milieu de fonctionnaires, et je suis en plus très bien placé pour savoir ce qui se passe et coment ça se passe. Et quand je dis que le fonctionnaire est en général sous-utilisé ou occupé à des tâches sans valeur ajoutée pour la collectivité, tu n’es évidemment pas obligé de me croire, mais tu n’as pas non plus qualifier pour dire que je raconte n’importe quoi parce que ça dérange tes propres thèses.

      Ce que je dis est une explication, la démonstration de la thèse est dans le budget de la France. Libre à toi de ne pas adhérer à mon explication, mais il faudra que tu en trouve une autre. (la plus classique étant « les fonctionnaires ne foutent rien », thèse qui ne correspond pas à mon expérience)


  • FA13 (---.---.56.207) 28 septembre 2006 15:44

    20 milliards d’euros de trop, mais de trop par rapport a quoi ? Ce que je vois, c’est qu’a la Poste (qui est souvent montre comme un exemple de bonne gestion car elle degage maintenant des benefices) c’est l’ENFER a chaque fois que je suis oblige d’y aller, car il y a de moins en moins de guichets d’ouverts pour accueillir le public. A la SNCF, c’est pareil, il y a de moins en moins de guichets, et donc des queues interminables, etc. Et l’Etat brade tous les services qui lui apportaient des benefices, en les privatisant les uns apres les autres (societes d’autoroutes, GDF, EDF, etc ). Par contre, je n’entends pas grand monde parler des 23 milliards offerts chaque annee aux entreprises en exemptions de charges diverses, dont la Cour des Comptes elle meme a deja dit plusieurs fois que son impact sur l’emploi est negligeable. C’est cela qui creuse le trou du deficit budgetaire de l’etat et pas les soit disant salaires trop eleves du nombre trop eleve de fonctionnaires. Tout cela est honteusement faux, et j’en ai assez d’entendre toujours les memes mensonges sur les fonctionnaires (dont je fais d’ailleurs partie, en faisant en moyenne 45 heures de travail par semaine pour 169 heures mensuelles officielles et payees).


    • (---.---.155.248) 28 septembre 2006 16:43

      Ce qui est bien avec les fonctionnaires, c’est que dès que l’on se met à les critiquer, ils prétendent aussitôt tous bosser 45 ou 50 heures par semaine, et en général pour un salaire de misère. Avec tout ce travail, je me demande comment vous trouvez encore le temps d’aller à la poste.

      À ma poste aussi c’est le bordel. Il faut dire que trouver un colis leur prend en moyenne 5 minutes, et que tous les trois clients ils vont fumer leur clope. Ou alors ils vont sur les forums pour expliquer qu’ils bossent 45 heures par semaine.

      Vous fumez ?

      Comme les profs : quand on leur parle de bosser, ils rétorquent tous avoir un travail monstre à domicile. Ma première femme était prof de français en collège. En moyenne, elle devait faire une heure de travail à domicile par semaine.

      Et en plus elle fumait pas. Enfin, presque pas.

      Yves.

       


    • vince (---.---.128.230) 28 septembre 2006 17:30

      une heure par semaine ??? alors je peux affirmer qu’elle devait être une prof assez pitoyable... C’est le temps de correction de 15 copies en allant très vite... Vous avez bien fait de ne pas la garder....


    • cloclo (---.---.63.161) 28 septembre 2006 17:38

      j’ai souvent fais la queue à la SNCF moi aussi, mais il y avait bien du monde derrière les guichets fermés. Ils étaient en pause..... à l’heure de pointe. 2 guichets fermés, 1 ouvert (le stagiaire), toutes les semaines, à la même heure (de pointe).

       smiley

      véridique mais exceptionnel, j’espère smiley


    • ZEN zen 28 septembre 2006 19:07

      Excellent ,Vince !


    • (---.---.130.174) 28 septembre 2006 20:30

      Je suis d’accord, j’ai bien fait, mais ç’est un autre problème. Par contre, pour ce qui est du rythme de correction, un devoir toutes les deux semaines, deux heures de boulot, une heure de moyenne.

      Remarques, c’est pas pour la défendre, mais une dissertation qui cite « Dallas » comme référence culturelle, c’ets vrai que c’est vite noté.

      Yves.


    • Fred (---.---.155.75) 29 septembre 2006 09:46

      @Vince,

      je suis sur que vous etes de ceux qui disent que les profs bossent 20 heures/semaine a la maison. Entre une heure donnee par la personne d’avant et les 20 heures annoncees par les profs, il doit y avoir un juste milieu.

      J’ai donne des cours a des permieres annees de fac quand j’etais en these et je peux dire que des la deuxieme annee le nombre d’heures travaillees a la maison pour preparer les cours baisse drastiquement.


    • vince (---.---.128.230) 29 septembre 2006 13:19

      Evidement que le temps de préparation diminue (je ne vais pas le nier, moi même je passe moins de temps à préparer mes cours que la premièe année (comment ça vous n’aviez pas deviné que j’étais prof ??? smiley )). Cela dit, quand on ne donne qu’un cours c’est facile. Quand on a des cours dans différentes matières, à différents niveau, je peux vous garantir qu’il vaut mieux préparer un minimum (je vous le fait à 15mn par heure de cours), sauf si vous avez envie de vous ridiculiser (et c’est très désagréable quand on a envie de bien faire son boulot...). Le temps de correction lui ne baisse pas, de même que les tâches liées à l’organisation en général... Au final, le temps de travail d’un prof (dans le secondaire comme pour un instit) flirte sans problème avec les 35-39 heures. Pour un salaire inférieur à un boulot dans le privé à qualification égale. ET encore une fois pour avoir fait d’autre boulots, y compris dans le privé, peu sont aussi essorants nerveusement que l’enseignement. Et que ceux qui ne l’ont jamais fait n’essayent même pas de commencer à imaginer de me contredire...


    • Fred (---.---.155.75) 29 septembre 2006 13:31

      « Evidement que le temps de préparation diminue (je ne vais pas le nier, moi même je passe moins de temps à préparer mes cours que la premièe année (comment ça vous n’aviez pas deviné que j’étais prof ??? smiley )). Cela dit, quand on ne donne qu’un cours c’est facile. Quand on a des cours dans différentes matières, à différents niveau, je peux vous garantir qu’il vaut mieux préparer un minimum (je vous le fait à 15mn par heure de cours), sauf si vous avez envie de vous ridiculiser (et c’est très désagréable quand on a envie de bien faire son boulot...). Le temps de correction lui ne baisse pas, de même que les tâches liées à l’organisation en général... Au final, le temps de travail d’un prof (dans le secondaire comme pour un instit) flirte sans problème avec les 35-39 heures. Pour un salaire inférieur à un boulot dans le privé à qualification égale. ET encore une fois pour avoir fait d’autre boulots, y compris dans le privé, peu sont aussi essorants nerveusement que l’enseignement. Et que ceux qui ne l’ont jamais fait n’essayent même pas de commencer à imaginer de me contredire... »

      Les profs de colleges et lycees enseignent rarement beaucoup de matieres et pour les instits le niveau des matieres a enseigner est quand meme super bas, c’est pas la theorie de la relativite non plus.

      C’est une nervosite differente car quand vous avez des projets de plusieurs centaines de milliers d’euros a gerer et que vous commencez a etre en retard pour diverses raisons, le stress de perdre les contrats et donc votre emploi peut a mon avis etre equivalent voir superieur a celui d’enseigner a des eleves.

      De meme qui vous dit que dans le prive a qualification egale, la personne ne travaille pas en plus de ses 39 heures par semaine ? Je ne connais pas beaucoup de cadres du prive qui font 39 heures par semaine.


    • vince (---.---.128.230) 29 septembre 2006 17:16

      Je n’ai pas dit que le boulot dans le privé n’est pas stressant, mais on ne peut decement pas comparer un salaire de cadre du privé avec un salaire de prof (le niveau de formation n’est d’ailleurs pas le même, les profs, à bac+3, se comparent plutôt avec des techniciens supérieurs, donc pas le même niveau de stress du tout...).

      et à niveau égal, plus on monte plus l’écart grandit (j’accuse un facteur 3 par rapport à mes anciens potes de prépa, et je ne bosse pas moins qu’eux...)


    • (---.---.16.25) 29 septembre 2006 18:21

      Tiens, c’est marrant, je connais des bac+4 en informatique (qui n’est pas réputé pour être à bas revenu) avec une petite dizaine d’années d’expérience qui gagne le salaire d’entrée annoncé sur le document de l’EN.

      Comme quoi un bac+4 dans le privé peut gagner moins qu’un bac+3 dans l’EN.....

      (Ce qu’il y a de bien avec les cas particuliers, c’est qu’on en trouve toujours dans les deux sens)


    • Fred (---.---.190.10) 29 septembre 2006 19:31

      "Je n’ai pas dit que le boulot dans le privé n’est pas stressant, mais on ne peut decement pas comparer un salaire de cadre du privé avec un salaire de prof (le niveau de formation n’est d’ailleurs pas le même, les profs, à bac+3, se comparent plutôt avec des techniciens supérieurs, donc pas le même niveau de stress du tout...).

      et à niveau égal, plus on monte plus l’écart grandit (j’accuse un facteur 3 par rapport à mes anciens potes de prépa, et je ne bosse pas moins qu’eux...)"

      Ben je pense que vous seriez surpris des salaires de technicien dans le prive qui sont tres similaires a des salaires de profs. Peut etre ont ils moins de stress (quoique les ingenieurs sont doues pour faire tomber le stress sur les personnes d’en dessous) mais ils ont aussi moins de vacances.

      Un facteur 3, je ne sais pas quel poste ont vos amis mais je connais par exemple peu (pas du tout en fait) d’ingenieur qui sont a 5000 euros par mois (je n’ai que 6 ans d’experience). Vos amis sont-ils dans la finance ?


  • bugsy (---.---.170.121) 28 septembre 2006 16:11

    En France, le coût prévu du futur porte-avion nucléaire et du sous-marin nucléaire supplémentaire représentent à eux deux le salaire de 5.500 enseignantEs pendant un siècle (et il y a d’autres gaspillages militaires) ! smiley


    • (---.---.155.248) 28 septembre 2006 16:36

      Donc, quand on sait qu’un prof bosse en moyenne 20 heures pas semaine, on en déduit qu’en les mettant au boulot on pourrait se payer toute une palanquée de portes avions. Quel gaspillage !!! c’est une honte...

      On pourrait aussi envisager de donner plus d’heures de cours aux élèves, et ce pour le même prix. Dis donc, même pas besoin de 5500 profs en plus ! Quel génie ce Yves.

      Bon c’est pas vraiment en rapport avec cet excellent article, comme on devrait en voir plus souvent. Mais le commentaire sur les porte-avions non plus. Il montre de plus l’étroitesse d’esprit de certains, qui ne sont pas capables d’appréhender le monde dans son ensemble.

      C’était Yves.


    • Aldoo (---.---.118.122) 28 septembre 2006 21:34

      Mais où avez-vous vu qu’un prof bossait 20h par semaine ?

      Prenons un prof qui donnerait 20h de cours par semaine (je pense que c’est un chiffre réaliste pour un prof du secondaire), il lui faudrait environ 20-30h de travail en plus pour préparer lesdits cours. Soit un travail de 40-50h par semaine, le tout payé au lance-pierre sur la base de 35h (impossible de comptabiliser ce travail en tant qu’heures sup ! Seules les réunions hors horaires peuvent y prétendre, et encore !).

      Non, croyez-moi, un prof en poste n’est pas sous-employé ! Le problème, ce serait plutôt les professeurs auxquels l’administration n’aura pas été foutue d’allouer un poste digne de ce nom. Et malheureusement cela arrive.


    • Fred (---.---.155.75) 29 septembre 2006 09:49

      "Mais où avez-vous vu qu’un prof bossait 20h par semaine ?

      Prenons un prof qui donnerait 20h de cours par semaine (je pense que c’est un chiffre réaliste pour un prof du secondaire), il lui faudrait environ 20-30h de travail en plus pour préparer lesdits cours. Soit un travail de 40-50h par semaine, le tout payé au lance-pierre sur la base de 35h (impossible de comptabiliser ce travail en tant qu’heures sup ! Seules les réunions hors horaires peuvent y prétendre, et encore !).

      Non, croyez-moi, un prof en poste n’est pas sous-employé ! Le problème, ce serait plutôt les professeurs auxquels l’administration n’aura pas été foutue d’allouer un poste digne de ce nom. Et malheureusement cela arrive."

      Arretez de dire n’importe quoi. Les programmes ne changent pas tous les ans donc il n’y a pas besoin de refaire les cours en permanence ; j’ai donne des cours en fac et oui la premiere annee a ete dure pour tout preparer mais apres ca a ete de l’ajustement.


  • tchoo (---.---.181.92) 28 septembre 2006 16:57

    je trouve le commentaire de Renaud D excellent et trés pertinent. L’etat ne sait pas chiffrer le rapport de ses fonctionnaires, a sa décharge, pour bon nombre de service publis cela parait difficile (quantifier la notion de service public ???????????). Mais il faut arrêter de raisonner le personnel de quelque entreprise quelle soit en cout sec, mais évaluer au contraire la contribution à la richesse de l’entreprise ou de la nation et la qualité du service rendu, quand il s’agit de cela...


  • sisi (---.---.141.25) 28 septembre 2006 17:05

    à GEM

    pourriez-vous nous faire un autre article :

    LES SALAIRES DE NOS MINISTRES et Secrétaire d’Etat +++ LEURS AVANTAGES (appt, véhicules, voyages, etc... ?

    (on pourra alors comparer avec les salaires et avantages des « petits » fonctionnaires).

    MERCI d’avance.


    • Jaimz (---.---.101.8) 28 septembre 2006 17:13

      Les élus n’ont pas de salaire, seulement des dédommagements. En réalité rien ne les empêche de pratiquer une profession à côté de leur fonction.

      Grosso Modo... Ministre : 3400 euro (2005) 1er ministre : 4200 euro (2005) Président : 2700 euro (2005) hors avantages de la fonction. Parlementaire : 3100 euro (2005) Député européen : 5400 euro (2005)

      Par contre je ne connais pas les chiffres du Garde des Sceaux, du président de l’assemblée, des sénateurs, du conseil constitutionnel et des différents attachés de cabinet (souvent associé à un projet donc dédomagé en fonction du budget associé).


    • Gnole (---.---.192.187) 28 septembre 2006 19:06

      un député européen gagne plus qu’un premier ministre ou qu’un président ??? En plus à tout cela, il faut ajouter les avantages (combien, pas la moindre idée) et le fait que leur d’dommagement est à vie (pas sur pour les parlementaires)...

      Bref ça doit chiffrer au final non ?


    • gem gem 28 septembre 2006 20:05

      j’ai dit que je ne m’interressais pas aux « Fromages de la République » (dont les fonctions ministérielles ne sont pas, d’ailleurs). Se focaliser sur ça ne peut pas contribuer à résoudre les vrais problèmes, au contraire, ça devient un prétexte pour ne pas le faire avec des arguments du genre « touche pas à mon petit privilège, y’en a des plus gros ».


    • cloclo (---.---.149.137) 28 septembre 2006 20:25

      pour la fonction (président, ministre ...), les salaires ne sont pas très haut. Mais ils ont d’autres avantages (retraite avancée...).

      une théorie consiste à dire qu’il faut pas que leur rémunération soit trop basse pour éviter qu’ils ne se laissent tenter par la corruption.

      Qu’en pensez-vous ?


    • gem gem 28 septembre 2006 21:06

      Je pense qu’un bon salaire ne pas pas remplacer une morale défaillante, et les exemples abondent.

      Par contre une bonne peur du gendarme, même au plus haut niveau, ça sert. Mais nos politiques n’ont pas peur du gendarme, ils font juste un peu attention à ne jamais ouvrir d’enveloppe en papier kraft à la table d’un restaurant...


    • monteno (---.---.179.94) 29 septembre 2006 11:01

      Je crois qu’en Suède ces informations sur les salaires , et dépenses diverses des ministres sont publiques et sont accessibles sur Internet...


  • Jaimz (---.---.101.8) 28 septembre 2006 17:06

    Moi je comprends qu’on économiserait 5 494 134 088 d’euros si on arrêtait de financer des écoles privées !

    Après vu les réformes et les audits (le seul point positif de la venu de Sarkozy au gouvernement) je trouve que les administrations ont fait un bel effort de rentabilité et de chasse au gaspi...


    • gem gem 28 septembre 2006 20:15

      Mauvais calcul ! Si on arrêtait de financer les écoles privées, ça nous couterait environ 2 milliards d’euros !!!

      Sans parler du risque juridique (à mon avis, le Mammouth est illégal, probablement en droit français, et sans le moindre doute en droit européen) et du risque politique (Une petite attque pas très violente a déjà couter des élections Générale à Mitterand, alors une attaque pareille...

      Et je ne sais pas ou vous avez vu une chasse au gaspi efficace, tous les fonctionnaires qui bossent là-dessus arrivent tout fringants de bonne volonté et puis se barrent dégoutés en moins de 2 ans ... ne restent que les grand chefs qui, plein d’applomb, refont les même annonces que l’année d’avant, et encore celle d’avant, etc.


  • chantecler (---.---.4.88) 28 septembre 2006 17:13

    Je ne sais pas qui tu es GEM,mais je trouve ton article merdique:tu es fonctionnaire enseignant et tu oses porter des jugements absurdes comme les colportent les Dupont Lajoie qui se répandent partout actuellement.Je connais un instit largement en fin de carrière qui gagne1600 Euros nets +200,pour se loger.Il travaille en Zep et se dépatouille avec des classes à 2 niveaux à 28. Et ce n’est pas le seul... Sois assuré de mon mépris pour alimenter le discrédit à la mode ,la hargne du« fonctionnaire » et pour cracher dans la soupe.J’espère que tu as ta carte du FN. Au plaisir de ne jamais plus te relire.


    • gem gem 28 septembre 2006 20:42

      Manifestement, le plaisir de ne pas me lire tu l’as déjà pris, puisque je commence mon article en précisent bien que le sujet est le coût du fonctionnaire, et non ce qu’il gagne net, et que je trace l’image de la forêt, pas la photo des grand arbres ou des buissons déssechés.

      Tu crois nous avoir trouver un buisson chétif, tu nous l’exhibe comme un macabre trophée (je ne sais pas ce que penserait l’homme qui est derrière ton exemple de l’usage que tu en fait —prétexte à injure, s’il se retrouverait dans son portrait misérabiliste et légèrement incompétent que tu nous en fait...), et alors ? Alors rien. Ca ne change rien aux chiffres officiels du budget, ni au résultat qu’on peut en déduire. Tes injures inutiles n’ajoutent rien non plus.


    • monteno (---.---.179.94) 29 septembre 2006 11:28

      @Gem

      Réponds lui que « Les faits sont têtus » , qu’il ne sait sans doute pas lire, ni faire une division ou que , ce qui est malheureusement fréquent, son intelligence et sa lucidité sont occultées et sous le contrôle de ses passions et de ses idéologies !

      Dis-toi que les chiens aboient pendant que la caravane passe... Et continue à nous alimenter de faits, de données, qui seuls permettent d’analyser, de mettre en cause les schémas communément admis , de progresser dans la compréhension de notre société et enfin de changer de paradigme...

      Cela me rappelle une phrase désabusée de Leibnitz , citée par A. Sauvy, qui affirmait que si la Géométrie avait un quelconque impact sur nos intérêts nous passerions notre temps à y faire des erreurs de raisonnement !


  • Rocla (---.---.128.52) 28 septembre 2006 17:51

    Ce qu’ il faudrait en réalité ,c’ est inverser tout ça ,mettre les écoles publiques dans les écoles privées ,et les écoles privées dans les écoles publiques .

    Et réciproquement .

    Rocla


    • Rocla (---.---.128.52) 28 septembre 2006 17:52

      Et viruler je trouve que ça rend virulent .

      Rocla


    • chantecler (---.---.4.88) 28 septembre 2006 18:48

      Salut Rocla ta petite reflexion me fait bien rire et est trés juste:inversons les choses:transférons au privé ce qui est dévolu au public,dans l’enseignement et dans tous les autres secteurs:laissons les groupes financiers fabriquer les centrales( gérer la maintenance,les déchets),les TGV,les infrastructures,les autoroutes,les centraux téléphoniques,les équipements radiotélévisuels,les PTT(qui sont devenues des banques)et demandons à l’Etat de gérer ce qui est juteux.En trois ans plus de déficit,plus de problème de retraite, et même du benef à ne plus savoir comment le redistribuer.Chiche !Amitiés.


  • Ben (---.---.4.41) 28 septembre 2006 19:06

    Il est pas étonnant que l’école privée coute moins dans le budget nationnal, puisque la scolarité y est payante. La différence est reportée directement sur les parents d’élèves. Les parents chomeurs ou très modestes ne peuvent pas se permettre de telles dépenses.

    Je travaille dans un collège de ZEP. Nous sommes confrontés tous les jours à la misère sociale (et c’est là un euphémisme !) et dans ces conditions j’affirme que la scolarité publique, laïque et gratuite est une necessité absolue. Ceux qui ne le comprennent pas n’ont qu’a venir voir dans quelles conditions nous travaillons.

    Cet article ne sert qu’a allimenter la « haine anti-fonctionnaire ». Mais les mêmes qui viennent démollir la fonction publique seront les premiers à pleurer quand tous nos services publics auront étés privatisés et seront devenus inaccessibles pour les plus démunis. Regardez l’état de nos hopitaux, services d’urgence, etc pour mieux comprendre ce que je veut dire !

    Vous voulez vraiment tuer le Service Public ? Réjouissez vous notre gouvernement actuel s’en charge et n’aura pas besoin de votre aide pour y parvenir ....


    • (---.---.4.88) 28 septembre 2006 19:26

      Même pas Ben !La scolarité dans les écoles privées est quasi gratis:seuls les frais de cantines sont plus chers et souvent de bien moindre qualité :(les traiteurs qui les alimentent ne les attachent pas avec des saucisses). Pas plus que les cliniques privées qui ne font que des K chirurgicaux sans s’embarrasser des maladies au long cours.Et pourquoi se gêneraient elles puisque le « médecine libérale » est fonctionnarisée par le biais de la sécurité sociale. Idem pour les médicaments.Je vous laisse.


    • (---.---.218.164) 28 septembre 2006 20:40

      Pas cher ??

      Ayant fait toute ma scolarité dans l’enseignement privé, je peux vous assurer que les frais de scolarité sont loin d’être négligeable en particulier pour plusieurs enfants scolarisés (grosso modo entre 400 et 500 euros en moyenne/an/enfant et beaucoup plus si on ne considère que le secondaire, hors fournitures scolaires) ce qui est loin d’être négligeable pour un foyer aux revenus modestes.

      @gem Je ne peux pas vous laisser dire, pour avoir connu les 2 côtés de la barrière (le public en tant qu’enseignant vacataire, et le privé de par ma scolarité, ainsi qu’un menbre de ma famille directeur d’établissement privé) que le privé est meilleur que le public pour les élèves difficiles. Si on se limite aux difficultés scolaires, ok, l’environnement y est plus propice (moins de cas sociaux, moins d’agressions, par contre tout autant si ce n’est plus de traffic de drogue). D’abord les familles y sont en moyenne plus aisées. Ensuite je n’ai jamais entendu parler d’agression sur des professeurs à coup de compas lancés au tableau (phénomène récurrent dans le collège public où j’aurais dû aller), ou un autre établissement primaire où travaille un ami instit et où des élèves d’une dizaine d’années en sont réduits à se lancer des tables les uns sur les autres.

      Que le besoin de l’etat de se réformer pour enfin connaitre le nombre de ses effectifs, catégories par catégories voire par indice se fasse de plus en plus sérieusement sentir pour quantifier les résultats et améliorer le système, c’est une évidence. La LOLF devait aider mais vu les indicateurs mis en place et leur détournement, espoir déçu. Mais extrapoler vos chiffres alors que déjà école publique/privée n’ont pas toutes les mêmes obligations à l’ensemble de la fonction publique, ça ne marche pas. Le cas des cliniques est ainsi flagrant, coût plus faible certes mais tous les cas compliqués sont envoyés d’office et réglementairement à l’hopital public, cas éminamment plus couteux évidemment


    • gem gem 28 septembre 2006 20:47

      @ben :

      Je n’ai absolument pas parler du cout de l’école privé, j’ai comparé ce qui est comparable, à savoir les coût salariaux des enseigants (et eux seulement, puisque l’état ne prend que ça en charge en frais de personnel). Je constate que les ensignant du privé coute 20% moins cher pour le même service. Je n’ai pas les informations pour aller plus loin dans la comparaison.


    • gem gem 28 septembre 2006 20:59

      @ (IP:xxx.x8.218.164) le 28 septembre 2006 à 20H40 La comparaion de l’efficacité public privé n’était pas mon sujet. C’est un sujet difficile à cause la encore du manque total de transparence du Mammouth. Le constat que les deux système sont en fait très comparable en terme de résultat m’était largement suffisant.

      constatons simplement qu’il n’y a certainement pas 20 % de parents qui tiennent absoluement à mettre leur enfants dans le privé (par exemple pour leur donner une éducation religieuse), et que par conséquent le privé est une solution adoptée face un problème que le public ne traitait pas. Un second choix. Dans ces condition, une performance équivalente voire supérieur est plutôt à saluer.


  • lss (---.---.5.193) 28 septembre 2006 19:21

    Petite question : est-ce que tout le monde est d’accord qu’il serait juste de savoir ce que fait l’Etat avec nos impôts ?

    Ca n’engage que moi, mais il me semblerait normal que les ministères sachent où va l’argent, quels sont les effectifs etc (ce qui n’est pas le cas), non ?

    Au moins sous cet aspect l’article est juste.


    • chantecler (---.---.4.88) 28 septembre 2006 22:01

      Tout à fait Iss:il serait bon de savoir où vont nos impots et si l’échelle des salaires et les fonctions associées,sont légitimes.Mais cessons de pointer les salariés de la base qui sont indispensables et qui gagnent 4 ou 5 fois moins que les cadres ou spécialistes ou statisticiens ou DRH,ou politiques et associés,qui plombent les finances de l’Etat:le parasitisme,la bureaucratie,et le foutage de gueule ne sont pas de vains mots.Pour le reste, merde à Gem.


    • cridi (---.---.162.39) 29 septembre 2006 13:14

      Oui pour savoir ce qui est fait de l’argent.

      Non pour juger si l’échelle et les fonctions associées sont juste parce que ça veut rien dire.

      Est-ce que l’échelle asociée à la fonction de poussage de ballon de Zizou est juste ? OK il pousse bien le ballon mais ça ne nous sert quand même pas à grand chose. Et ça paye gros. Idem pour Paris Hilton ou le tant aimé Johnny. Il font l’acquisition ou pérénisation de fortunes pour pas grand chose, ne prenant pas tant de temps et très à la limite du loisir.

      J’suis pas jaloux (bon quand même un peu) mais on ne peut comparer que ce qui est comparable. Et quoiqu’on en dise, un enseignant du public n’a pas la même population et les mêmes conditions de travail qu’un enseignant du privé. Et ces conditions de travail ne viennent pas du fait qu’il est (hypothétiquement) payé 20% plus cher...


  • jerome (---.---.112.12) 28 septembre 2006 20:19

    @ nonbreux contradicteurs fachés : quelqu’un qui a JP.Petit ET la Bible dans sa bibliothèque ne peut etre totalement mauvais ...


    • gem gem 28 septembre 2006 21:01

      merci smiley

      En fait j’ai même la totale, puisque j’ai aussi sa bible dessinée smiley


  • jerome (---.---.112.12) 28 septembre 2006 20:26

    @ Rocla :ton instit, quand t’étais minot , c’était Pierre Dac , hein ? allez , avoue ...


  • Rocla (---.---.128.52) 28 septembre 2006 20:46

    Tu vas rire Jérome , petit , j’allais à l’ école des frères , et notre prof de musique s’ appelait j’te donne en mille Albert , frère Adolphe . A la manécanterie il voulait que j’ aille , chanter des chansons de bons Dieux .

    Ce qui ne m’ empêche de penser comme Pierre Dac qui disait à peu près comme ça « Toutes les choses qui ne sont pas finies ,ne seront terminées que lorsqu’elles auront été achevées ,et qu’ elles auront été menées à bonne fin »

    Rocla


  • toto (---.---.173.155) 28 septembre 2006 21:47

    Comment peut-on juger la rentabiliter d’un enseignant ?


    • gem gem 28 septembre 2006 22:12

      Et comment on juge la rentabilité d’un boulanger ou d’un maçon ?

      La méthode URSS : on envoit les espions relever les prix dans le monde libre, privé, et puis on applique chez soi (authentique !).

      La méthode Libre : on laisse tout le monde faire son offre, on prend la moins chère de celle qui assure le résultat convenu.

      Vous avez le choix, les deux méthodes marchent, mais une seule marche toute seule !

      Pour l’instant l’état n’applique aucune des deux, même la méthode URSS serait un progrès... :-P


    • chantecler (---.---.4.88) 28 septembre 2006 22:41

      Là mon pote tu rêves:d’abord l’URSS n’existe plus , c’est le bonheur en Russie et surtout dans nos pays les commerçants s’espionnent les uns les autres pour avoir des prix à peu prés équivalents.Tu penses sans doute que la concurrence libre et non faussée existe mais si tu regardes chez les banques,les stations services,les tarifs tel. et ADSL,la grande distribution,etc les prix sont les mêmes.Ca s’appelle des ententes et même sur des marchés trés importants cela fait des lustres que les grosses boites BTP et autres fonctionnent ainsi,avec évidemment des systèmes de commission à la clé.


    • Jojo2 (---.---.20.226) 28 septembre 2006 22:46

      Il y a même eu des procès...

      Un autre truc qui me fait marrer, ce sont ceux qui croient que les « gratuits » sont gratuits...

      Vive l’éducation gratuite, avec Coca Cola (c’est un exemple...) sur le calbar...


  • Gunnar (---.---.6.198) 28 septembre 2006 21:55

    Bon rien à dire sur toutes ces données chiffrées.... donc sur la forme. Mais quant au fond ! Toujours la même dialectique : on introduit dans le service public la notion de rentabilité... mais qu’est-ce donc la défintition d’un service public ? Sinon rendre service au plus grand nombre, donc au « public », sans notion de coût dès l’instant où le service est rendu dans les meilleures conditions possibles suivant les ressources octroyées par les pouvoirs politiques responsables.Alors parlons des ressources. J’aimerais que l’on étale le prix d’un Rafale ou simplement d’un simple obus de bazooka anti-char.


    • monteno (---.---.179.94) 29 septembre 2006 11:48

      @gunnar

      « sans notion de coût dès l’instant où le service est rendu dans les meilleures conditions possibles » as-tu écrit !

      Dire que le service public est rendu dans les meilleures conditions possibles n’est pas compatible avec la prémisse : le service public est rendu sans notion de coût !

      Tu sais bien que nous vivons ds un monde à ressources limitées, et qu’un service public ne peut pas s’imaginer sans notion de coût ( ou de ressources allouées ce qui revient au même) ! Même à l’intérieur de l’Etat, on a un système de vases communicants, de telle sorte que les ressources allouées à un service public donné ne sont plus disponibles pour un autre service public ; si un service public peut être rendu à qualité égale avec 20% de coûts ( donc de ressources) en moins, ces 20% sont disponibles pour autre chose , en particulier pour un autre service public par exemple...C’est élémentaire...


  • toto (---.---.173.155) 28 septembre 2006 22:06

    Quelles sont les conditions de recrutement d’un enseignant dans le public et dans le privé ?


    • toto (---.---.173.155) 28 septembre 2006 22:08

      Pourquoi 20% des enfants sont-ils scolarisés dans le privé ? Pour contourner la carte scolaire ?


    • chantecler (---.---.4.88) 28 septembre 2006 22:28

      Actuellement pour les écoles sous contrats les conditions sont identiques, mais,comme j’essayais de l’expliquer tout à l’heure, les contraintes n’étant pas les mêmes et la sélection et l’éviction étant possibles,il est clair que le privé n’a pas actuellement de difficulté pour rendre les conditions de travail plus favorables. L’envers de la médaille c’est le retour à la réalité:vivre en environnement protégé ne facilite pas forcément l’approche de la réalité,et puis certains élèves qui ne sont pas forcément des lumières,en dépit de l’avis des parents,n’ont pas toujours des résultats plus convainquants:cf boites à bac(qui elles sont souvent vraiment privées).Personnellement j’ai connu une famile de 5 enfants:les 4 premiers chez les jésuites n’ont jamais eu le moindre diplome,le dernier du public est devenu médecin.


    • Rocla (---.---.164.2) 28 septembre 2006 23:04

      Il faut que chacun des deux soit d’ accord .

      Rocla


  • Totoro (---.---.12.115) 28 septembre 2006 22:14

    « 2 + 2 = 5 » pour de très grande valeur de 2... smiley

    cet humour de matheux me fait dire qu’avec des hypothèses, des moyennes, des multiplications, des extrapolations, des additions, ont arrivent a dire ce que l’on veux aux chiffres... et on arrive à une conclusion +20% et 20Mds

    Un article sans intêret

    Un business Analyst


  • jesus (---.---.233.8) 28 septembre 2006 22:55

    il n’y a qu’a virez tous ces connards , la france pays europeens des fonctionnaires d’etat, vive la stalinisation de l’ouest , extreme ouest de l’europe !

     smiley  smiley  smiley

    le che n’a plus qu’a renaitre ici et tout le monde pourra avoir sa kalchnikov qui n’est pas puisque etant la stg44 arme allemande , la plagia , toujours la plagia .

    europe on te depouille et tu ne dit rien , europe as tu jamais ete arabe ? as tu jamais ete slave ???

    ne seras tu jamais libre !!!!


  • Rocla (---.---.164.2) 28 septembre 2006 23:02

    Jesus tu dis que tu suces , avales tu ?

    Rocla


  • jesus (---.---.233.8) 28 septembre 2006 23:05

    rocla tu avale tout par derriere et ensuite tu nettois avec ta bouche , mais ta vie sexuel on s’en fou !

     smiley smiley smiley


  • Fausta (---.---.253.94) 28 septembre 2006 23:36

    Dommage que je lise cet article trop tard !!!

    Adjointe administrative de catégorie C je devais toucher : (entrée) 19189 (sortie) 22892

    Allez, je travaille depuis 8 ans, je devrais toucher plus qu’un salaire d’entrée ? 19189 : 12 mois = 1599 euros par mois

    Malheureusement, je ne touche que 1200 euros. On a dû se planter avec mon dossier, non ?

    J’ai commencé à Paris ma carrière. J’avais juste de quoi me payer un studio de 17 m2. Comme quand j’étais étudiante. J’aurais bien voulu vendre des secrets d’état pour améliorer mon ordinaire.

    Ah oui, c’était une moyenne.

    On fait vraiment dire n’importe quoi aux chifres.


    • gem gem 29 septembre 2006 11:03

      Vous êtes la 3 ieme qui ne tiens aucun compte de ma seconde phrase d’introduction, que je vais répéter quand même, en gras, en italique et en couleur, parce que ça énerve à la fin :

      il est question de ce que coûte un employé public, et non de ce qu’il encaisse chaque mois (grosso modo un tiers de moins) : les charges sont comprises.

      il est question de ce que coûte un employé public, et non de ce qu’il encaisse chaque mois (grosso modo un tiers de moins) : les charges sont comprises.

      il est question de ce que coûte un employé public, et non de ce qu’il encaisse chaque mois (grosso modo un tiers de moins) : les charges sont comprises.

      Voilà, si ce n’est pas clair, je ne peux plus rien.


  • ioua (---.---.193.123) 29 septembre 2006 00:25

    Si il y a un deficit en france c’est pas a cause des depensses, mais a cause de l’UMP qui a diminuer les impots des plus riches et donc fait baisser les recettes de l’etat.


    • (---.---.16.25) 2 octobre 2006 18:17

      Je réponds un peu tard à cette remarque simpliste... Mais pour que vous puissiez vous mettre à jour concernant les impots...

      — le total des baisses d’impots sur le revenu depuis le début de la législature représente 10 milliards d’euros (source Jean Francois Copé, ministre du budget).
      — Le déficit de l’année est de 47 milliards, le déficit moyen sur la législature est de 50 milliards. Soit une enveloppe sur les 4 dernières années de 200 milliards.

      200 milliards - 10 milliards = 190 milliards, qui ne peuvent pas être expliqués par la baisse d’impôts.


  • iayd (---.---.88.120) 29 septembre 2006 00:36

    Ce genre discour quand il vient de petits bourge de l’ump dont les chefs vivent dans des appart 600 m2 au frais de l’etat payés 50000 bals par moi je me marre , c’est l’hopital qui se fou de la charité. quand on voit qu’un fonctionnaire gagne a peine plus que le smic.


    • Dafrey (---.---.119.77) 29 septembre 2006 01:41

      Et vu le boulot qu’ils ont fait avec toi question expression écrite, je dirais même que c’est cher payé...


  • ioua (---.---.193.123) 29 septembre 2006 01:16

    Si il y a un deficit en france c’est pas a cause des depensses, mais a cause de la droite qui a diminuer les impots des plus riches et donc fait baisser les recettes de l’etat et comme le disait iyad Ce genre discour quand il vient de petits bourge de l’ump dont les chefs vivent dans des appart 600 m2 au frais de l’etat payés 50000 bals par moi c’est l’hopital qui se fou de la charité.


  • herve (---.---.160.107) 29 septembre 2006 04:32

    Je suis un ex-fonctionnaire, j’ai demissione il y a plusieurs annees (marre d’avoir des ordres complements idiot). Je me rappelle qu’il y avais un mec qui etais la, certainement bien paye (encadrement), qui avait un bureau, mais qu’on trouvais toujours a cote de la machine a cafe, en fait le mec il n’avait rein a faire, peut etre signer un papier dans la journee.

    A mon avis il doit y en avoir un peu partout dans les administrations des mecs comme ca qui sont bien paye et qui n’ont rien a faire. ( peut etre sont il amis ou de la famille de gens influent a la tete des administration ? )


    • Jojo2 (---.---.6.178) 29 septembre 2006 09:40

      L’administration ne représente pas la majorité des fonctionnaires....Mais elle est de plus en plus envahissante, car le pouvoir a été pris par les administratifs (c’est d’eux dont il faudrait se débarasser...) Ce qui leur permet en effet de demamder des créations de postes et d’embaucher pour avoir des subalternes qui permettent de grimper dans la carrière...Certains en sont donc réduits à n’avoir que presque rien à faire.

      Mais ce n’est pas le propos de notre gem, qui a bien un look d’adminstratif...


  • José w (---.---.25.142) 29 septembre 2006 08:40

    Sont-ce les fonctionnairtes qui sont trop payés ou les autres catgories pendantes du privé qui ne le sont pas assez ?


    • gem gem 29 septembre 2006 10:52

      L’enseignement privé n’a aucun mal à recruter, les prof ne démissionne pas pour aller voir ailleurs, et il n’y a jamais de grèves. Personnellement je constate que, les profs ont l’air heureux quand je les croise dans la cour, et l’absentéisme se limite aux congés maternité (immédiatement remplacés) ou aux journées pour un décès familiale (et là encore il y a toujours une solution immédiatement trouvée)...

      J’en déduis que les profs du privés ne sont pas sous-payés.

      D’autre part, l’économie ne rase pas gratis : à valeur ajoutée constante dans le pays, ce qui est donné aux fonctionnaires est pris aux privés, et réciproquement : augmenter les privés implique nécessairement un effort dans le public, soit sous forme de production accrue (pour augmenter la valeur ajoutée) soit sous forme de baisse du salaire ou des « avantages sociaux ». Si on me demande, je pense que l’état peut facilement produire 20 à 30% de plus sans exploiter ses agents.


    • cridi (---.---.162.39) 29 septembre 2006 13:25

      Si on part par là : « les enseignants du privé sont heureux et ne font pas d’absenteisme donc ils sont suffisament payé »

      Alors par conséquence inverse : « ne pas être assez payé rend malheureux et absent » or c’est un peu le cas dans le public donc : « les enseigants publics puisqu’ils font de l’absenteisme et ne sont pas heureux ne sont pas assez payé » CQFD smiley

      ou alors on peut penser : « payer les gens 20% trop cher les rend absents ou malheureux ». C’est très con aussi comme conclusion. smiley

      Regarder les problèmes par un petit bout de la lorgnette ne génère que conflit et incompréhension. smiley


    • gem gem 29 septembre 2006 16:19

      >> ou alors on peut penser : « payer les gens 20% trop cher les rend absents ou malheureux ». C’est très con aussi comme conclusion. >>

      ça a certeinement l’air très con comme conclusion, mais quand on connait comme moi quantité de gens à bac + 7 qui glandent chez eux faute de boulot, ou qui font un boulot de technicien ou de secrétaire, et quand on voit dans quel état moral (voire dans quel état de santé) ça les met, on trouve ça moins con, crois moi...


  • bob (---.---.5.33) 29 septembre 2006 08:54

    le taux de cotisation patronale pour la retraite pour un postier fonctionnaire est fixé pour l’année à plus de 54%. Est ce qu’un patron du privé paye un tel pourcentage ? Qu’en est il des taux des autres administrations qui emploient des fonctionnaires d’état ou des collectivités territoriales ?


    • gem (---.---.117.250) 29 septembre 2006 10:07

      Pour l’état il y a un décret qui fixe le taux, faudrait le retrouver. De mémoire ça doit être 50,2 % en 2006 et 50,87 % en 2007. Mais les primes sont comptées à part, avec un régime imbitable.

      Pour les autres (térritoriaux, hospitalier, établissement publics) le taux est plus faible (33 % ?).


  • (---.---.23.121) 29 septembre 2006 09:07

    Et combien coute l’armée ?


    • (---.---.23.121) 29 septembre 2006 09:08

      Et combien coûte la police qui passe son temps à verbaliser des excès de vitesse 60km /h ?


    • gem gem 29 septembre 2006 10:16

      Pour savoir ça, épluchez les « bleus » des missions « défense » et « sécurité » :

      Trouvez les effectifs, trouver la masse salariale (« titre 2 »), et faites la division ! Je l’ai fait, c’est tout à fait possible.

      Les bleus sont par là,


  • cridi (---.---.162.39) 29 septembre 2006 10:54

    1) PRESENTATION. Je suis cadre et fonctionnaire (comme ça, je me suis présenté)

    2) LES GOUROUS DU NET. Je constate que sur internet tout le monde est en quête de vérité et qu’en face un tas de gens détient LE SAVOIR. Sauf, qu’au final, on a un grand rassemblement de demi-vérité, demi-prouvées, demi-motivées, demi-réfléchies. Heureusement, la plupart d’entre nous ne les écoute à demi. Mais bon, tout ça ne nous sert pas à grand chose car qui à tort et qui à raison ? (même les chiffres de l’EN, on voudrait qu’eux soient véridiques histoire d’avoir une base de départ. Mais ils sont donnés (ou supposés) par des humains à d’autres humains, certains semi-comptables à leurs heures. Puis, éventuellement, « ajustés » par des responsables qui ont une « stratégie vis à vis de Paris/Bercy ». Puis ils sont recalculés par des agents d’administrations centrales qui eux même font des erreurs. Puis peut-être remodifiés par des responsables d’administration centrale qui ont une « stratégie ». Puis peut-être reréfléchis par le(s) ministre(s) qui a une stratégie. Alors valent-ils seulement quelquechose ?)

    3) Y’A DE TOUT PARTOUT. J’ai vu des glandeurs du public qu’on garde en fonction (statut protecteur), des travailleurs fonctionnaires acharnés qui travaillent comme des fous jusqu’à pas d’heure (état d’esprit des gars et parfois vie privée de merde et pourtant même paye que les glandeurs), des services qu’ont pas les moyen de faire leur boulot, des services qui ont des moyens mais pas vraiment de boulot, des privés qui font des prestations au top, des privés qui font des prestations de m..., des fonctionnaires qui font des prestations au top, des glandeurs payés une fortune (public et privé) et d’autres une misère, des bosseurs payés une misère (public et privé) et d’autres des fortunes, des glandeurs qui devenaient bosseurs ou l’inverse parce que leur chef était un gueulard, des glandeurs devenus bosseurs ou l’inverse parce que leur chef était « sympa », etc. J’ai vu de TOUT un peu PARTOUT. Et qu’est-ce qui faut en penser ? Y’a à boire et à manger partout. C’est pas comptable, c’est pas organisationnel, c’est pas empirique, c’est pas cartésien, c’est n’importe nawak.

    4) BOSSE FAINEASSE(moi aussi j’ai de GRANDES théories). Un individu lambda bosse parce qu’il y trouve un intérêt. MAIS ça peut être : la thune, le plaisir d’aider les gens, le souhait de faire autre chose que sa vie privée, le désir de « dépasser » quelqu’un (son père, son frêre, etc.), le désir de développer ses compétences personnels, le désir de servir à quelquechose sur terre, etc. La société 100% efficiente est donc une société ou chacun touche plus que l’autre, aide son prochain, n’a pas de vie privée (ou une vie privée merdique), est meilleur que les autres, apprend un tas de truc en travaillant, sert à quelquechose sur terre, etc. En dehors que tout ça ne cohabite pas bien et ne soit pas très possible, ça ne fait pas non plus trop rêver.

    5) VIVE LA FRANCE (moi aussi, j’ai des idées préconçues). Pas de doute, on est en France. Tout le monde lorgne sur tout le monde, bave sur tout le monde, jalouse tout le monde, ne s’écoute pas vraiment, ne réfléchi pas trop...


    • Augustin (---.---.121.227) 1er octobre 2006 19:15

      @CRIDI : Merci de votre intervention, vous ne me faites pas regretter d’avoir lu tous les commentaires jusque là smiley

      J’ai 22 ans, je suis étudiant et j’ai pas d’avis sur la question. Votre commentaire me confirme que j’ai pas très envie de me faire un avis global et qu’au cas par cas, il y a et aura toujours du bon comme du mauvais. Le seul moyen pour que ça ne soit pas le cas : l’ultra libéralisme sans sécurité de l’emploi. C’est une vision des choses que je ne partage pas, mais qui évidemment attire dans ce nid à troll nombre de ses défenseurs...


    • cridi (---.---.162.39) 6 octobre 2006 16:56

      Money money money !!!  smiley smiley smiley :-P


  • bruno (---.---.200.115) 29 septembre 2006 11:12

    Bonjour, tout d’abord je salue votre étude et certainement les efforts liés à la compréhension de chiffres « publiés » par l’administration. J’ai également trouvé la métaphore de l’aviron à peine exagérée. Maintenant je souhaiterais nuancer votre propose par la réalité. Je suis brigadier de police, officier de police judiciaire, affecté dans un service central de police judiciaire. Je perçois un salaire net, pardon un traitement mensuel de 2050 Euros. Pas si mal me direz vous. J’attire votre attention, sur les faits suivants : Lorsque je suis en mission sur une filature, une garde à vue, et ce n’est pas une fois par an..., je ne compte pas mes heures, et elles ne me sont pas rendues. Exemple je prend mon service à 5 heures le premier jour de Garde à vue, je termine ce même jour à 00h. Je retourne poursuivre la procédure vers 7h, j’engloutie un sandwich en 20 mn et c’est reparti jusqu’à 22h. Troisieme jour, je reprend à 8h (hé oui je suis un peu fatigué ce matin là), puis je termine à 22 heures. patatra, pb cette nuit du 4ème jour, coup de fil à 2 heure du matin, il faut y aller. je retourne me coucher 3h pour arriver cette fois à 9 heures au service, je suis mort de fatigue. la fin de la Gav se termine ce jour là à 1 h du matin pour presentation au magistrat. Fin de service, 2 heures du matin. Surprise de taille l’un de mes collegues, un peu stressé par l’heure de l’avion à reprendre ce matin là à 8 heures fait tomber son ordinateur portable en quittant le service et brise l’écran. Ceci date d’un an et demi, son unique ordinateur n’est pas remplacé, il a raccordé le pc portable à un ecran d’ordinateur de bureau pour contiinuer à bosser. IL vient d’en avoir un peu marre et à décidé avec sa petite paye, d’acheter une unité centrale bas de gamme, plus efficiente que celles que l’on nous a fournit il ya longtemps. Pour information, lors de mission hors de la résidence administrative, je suis remboursé 15€ par repas. Je ne fais aucun commentaire sur le montant, il est adapté parfois, et insuffisant d’autres fois (mission dans des lieux touristique par exemple). J’ai avancé il ya de trois semaines une somme de 476€, toujours par versé sur mon compte. Je viens de recevoir une lettre (facturée 3€) de ma banque m’avisant que le plancher de mon découvert venait d’être dépassé de 50€, et que dorénavant tt prélèvement, chèque, ou retrait allait faire l’objet de rejet ou de pénalités. Alors où est ce que çà déconne monsieur ?


    • parkway (---.---.18.161) 29 septembre 2006 13:58

      merci bruno !

      voilà un témoignage de fonctionnaire « surpayé »

      qui va vouloir travaillé comme ça ? à ce prix là ?

      hein, gem, tu pourrais faire flic, à Paris ?


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