mardi 18 juin 2013 - par Pascal de Lima

Pétrole de schiste, gaz de schiste, un trésor enfoui à exploiter ?…

Un des facteurs du redressement économique actuellement en cours aux Etats-Unis est l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. Les USA sont redevenus presque indépendants vis-à-vis du pétrole de l’OPEP. Comment se fait-il que cette exploitation n’ait pas été faite précédemment ? La technologie n’existait pas et pour avoir du pétrole, il suffisait de creuser entre 500 Mètres et 1500 Mètres pour le voir jaillir sans faire plus d’effort. Alors pourquoi chercher à exploiter un pétrole plus cher et risqué à produire ? La donne a changé, nous avons atteint le point culminant.

Tout d’abord, la technique utilisée nécessite de créer des puits verticaux de 3000 à 5000 mètres pour atteindre la couche sédimentaire dans laquelle sont des micro-bulles de gaz ou de pétroles. Puis, le forage passe à l’horizontale sur une longueur de 1000 Mètres. On injecte alors une eau à très haute pression (600 Bars) à laquelle on ajoute des additifs chimiques pour « fracturer » la roche et maintenir ouvertes les micro fractures. Cela permet le cheminement du liquide ou du gaz à la surface. Les risques de pollution sont très importants.

En France et en Europe, aujourd’hui, on se demande « Avons-nous un trésor enfoui dans notre sous-sol ? Devons nous nous assurer de sa présence ? Et s’il existe, devons nous l’exploiter ? » Les premières estimations feraient passer la France pour un petit pays des Emirats Arabes Unis. L’Allemagne est aussi concernée, ainsi que l’Italie, l’Espagne… Alors quoi, quel est le facteur bloquant de l’exploitation du gaz de schiste en Europe ?

Les risques sont nappes phréatiques durablement inexploitables, séismes déclenchés par la fracturation. La taille du territoire US, la densité de population dans les lieux d’extraction étant faible, ces deux facteurs ont amené l’Amérique à autoriser l’extraction risquée de ce pétrole. Et le risque s’est avéré. Des zones entières d’habitation se retrouvent dans l’incapacité d’utiliser l’eau qui était à leur disposition ou sont victimes de séismes. Cette exploitation qui permet aujourd’hui aux Etats-Unis d’envisager sereinement les prochaines années d’approvisionnement en matière première de source d’énergie est dangereuse. Les Américains ont ainsi réacquis la possibilité d’avoir une énergie peu chère leur permettant de rapatrier des industries énergivores telles la sidérurgie.

Fort de ce retour sur expérience, les compagnies pétrolières ont réenvisagé le potentiel de pétrole dans les bassins sédimentaires Européens et ils ont demandé le droit d’explorer ces zones, les pays Européens ont répondu à l’unanimité sauf 2 (la Pologne et le Royaume Uni, dans lesquels la crise économique est très importante faut-il le rappeler) : « Non ! »

Pourquoi ce refus en Europe, au moment où nous nous plaignons de désindustrialiser nos pays, à nous lancer ?

La densité de population aux USA est de 31 Habitants au KM2, en France, elle est de 112, en Allemagne 231. Si une fuite se produit dans une nappe phréatique, alors les conséquences sont graves car la population impactée sera très nombreuse. Imaginons le déplacement de millions de personnes…

Bien sur, les pays Européens peuvent accepter de lancer des forages d’exploration, mais au stade de la technique, il est improbable de garantir une exploitation de ce pétrole sans risque.

L’ouverture de ce risque potentiel a donc été écartée pour l’instant.

Il faut que deux éléments se mettent en place pour que nos pays Européens acceptent l’idée d’explorer le sous-sol et d’en exploiter le contenu :

- Que la technologie ne présente plus de risques

- Que les premières zones d’exploration soient peu peuplées

Si pétrole de schiste il y a, il y est et il ne s’évaporera pas. Ça peut être pour le futur un avantage énorme que de garder cette réserve potentielle. Comme toutes choses que l’homme a la capacité de faire si cela est impératif, il ira jusqu’au bout. Soyons certain qu’au moment opportun, ce fait s’avérera et permettra de nouvelles perspectives économiques. Attendons l’évolution de la technique ou du besoin.

Pascal de Lima et Jean-Paul Gomez



30 réactions


  • Francis, agnotologue JL 18 juin 2013 09:19

    Bonjour de Lima,

    je suis perplexe à la lecture de ce billet.

    Vous écrivez : ’’En France et en Europe, aujourd’hui, on se demande « Avons-nous un trésor enfoui dans notre sous-sol ? Devons nous nous assurer de sa présence ? Et s’il existe, devons nous l’exploiter ?  »’’

    Cette phrase dit beaucoup (trop) de choses. Un trésor, ou bien une malédiction ?

    Il faut savoir qu’en matière de ’richesses’ (pour qui ?) du sous-sol, sauf erreur, c’est le code minier qui fait foi, et ce code minier stipule qu’une autorisation de prospecter vaut autorisation d’exploiter.

    Donc, attention !

    Enfin, il faut savoir ça : plus qu’un long discours, la juxtaposition de ces deux informations ci-dessous révèle de manière irréfutable que l’empire qui nous a envahi est un système maffieux.

    Donc attention deux fois !

    Pourquoi les grands patrons français sont obnubilés par les gaz de schiste Schlumberger, qui possède un double siège à Paris et Houston, est l’un des principaux fournisseurs de matériaux de pompages et de produits chimiques liquides utilisés pour la fracturation hydraulique. Ces mêmes produits qui suscitent les craintes des populations riveraines et dont les firmes concernées se refusent obstinément à révéler la composition, sous prétexte de secret commercial. Schlumberger essaie désormais de se positionner sur la fracturation « haut de gamme », qui, selon son directeur général, Paal Kibsgaard, serait un peu moins gourmande en eau et en produits chimiques : bienvenue au « smart fracking », ou « fracturation intelligente »...

    450 euros d’amende pour diffusion de « légumes clandestins  » : ’’le 17 mai, des petits maraîchers ont reçu la visite d’un agent de la répression des fraudes, sur le marché de Lavelanet, en Ariège. Leur délit : vendre des plants de tomates non inscrites au catalogue officiel et ne pas disposer de la carte du GNIS, l’interprofession nationale des semences et des plants. Ils encourent une amende potentielle de 450 euros...’’



    • Francis, agnotologue JL 18 juin 2013 09:51

      Tunisie : gaz de schiste : 5 à 10 emplois seront créés pour un puits foré mais en contrepartie, 1 000 à 1 500 citoyens auront le cancer », estime-t-il. Car aucune règle ne protègera les habitants des pollutions engendrées par l’extraction. « Cela ne créera pas d’emplois locaux, ajoute Sabria Barka, présidente de l’Association environnementale Eco-conscience. Les compagnies étrangères viennent avec leurs propres techniciens et infrastructures, et les ramèneront avec eux. »

      Par ailleurs, les puits s’épuisent en un an ou deux. Tout est à recommencer, jusqu’à ce que le pays soir éventré du nord au sud, s’est en ouest.  : « C’est probablement l’exemple du développement le moins durable du monde... » : De l’or bleu à l’or noir : le cercle vicieux des sables bitumineux « Pour produire du pétrole à partir des sables bitumineux canadiens, il faut de l’eau, beaucoup d’eau... L’industrie pétrolière puise donc abondamment dans les rivières formées par la fonte des glaciers (la rivière Athabasca). Et cette eau transformée en boues toxiques finit sa course, au mieux dans des gigantesques bassins de décantation (avec des digues qui peuvent fuir, ou ne pas résister à la pression...), ou au pire directement à même le sol des forêts canadiennes... Inutile de dire que ces boues contenant des métaux lourds et de l’arsenic, laissent craindre le pire quant aux conséquences sur la faune et sur la santé des hommes habitant ces vastes régions menacées. Entre pénurie d’eau, pollution généralisée et empoisonnement des êtres vivants, le bilan à moyen terme s’annonce désastreux. Qui plus est, l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis provoque à peu près les même maux... David Lavallée, réalisateur et guide pédestre, a marché pendant trois ans dans l’Ouest canadien afin de découvrir pourquoi le paysage a tant changé. Des Rocheuses aux champs de pétrole, il a constaté que l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta compromet la salubrité des réserves d’eau. Le documentaire jette aussi un regard inquiet sur les coûts environnementaux cachés associés à cette industrie. Enfin, des citoyens témoignent leur opposition à cette exploitation pétrolière. (par stranglerman)


      Gaz de schiste : je suis stupéfait par le reportage du Monde 2/8/2012 ’... Autre argument fréquemment cité : le gaz de schiste serait une aubaine pour en finir avec le charbon, véritable menace pour le climat. A ce stade pourtant, rien ne le confirme. En effet, le volume de fuite de méthane inhérent à l’exploitation des gaz de schiste fait débat. ... ’’


  • Jean-Philippe 18 juin 2013 11:03

    Bonjour,

    L’article a au moins le mérite de mettre l’accent sur l’ignorance et l’incrédulité des auteurs.

    Le redressement économique en cours aux Etats-Unis est un bluff grossier, qui se finance actuellement officiellement à coups de 85 milliards de dollars chaque mois de création monétaire, et sert à entretenir un moral mis à mal par la réelle récession en cours là-bas.
    Certes, les importations de pétrole américaine diminuent, mais d’une part, cette diminution est davantage liée à la baisse de la consommation qu’à la production des schistes, et d’autre part, les importations sont encore de l’ordre de 7 millions de barils/jour, parler d’autonomie fait doucement sourire.

    Accessoirement, n’importe quel gestionnaire sérieux sait qu’il serait plus économique pour les Etats-Unis d’importer leur pétrole que d’exploiter les schistes. Ils peuvent se financer cette gabegie parce que la monnaie ne leur coûte pas cher en ce moment, et qu’il leur faut lutter contre la montée du chômage prioritairement à leur situation financière, qui du même coup, est en train de se détériorer à grande vitesse.

    Les schistes sont une des dernières étapes de la fuite en avant avant de sombrer, et celle-ci est particulièrement coûteuse, même sans intégrer dans le calcul les quantités de sable, eau, énergies qui y passent, le sabotage de l’environnement qui en résulte, et les dégâts sur les infrastructures routières résultant des camions.

    Ah, oui, continuez à nous faire rêver du merveilleux way-of-life des américains.


  • wawa wawa 18 juin 2013 11:42

    il est vrai que le modèle d’xtraction dans le Dakota du nord avec sa densité de 3.7 hab/km² (d’après wikipedia) n’est pas forcément extropolable en europe, mais certaine region francaise sont aussi très peu densément peuplée (ex cevennes) et je trouve dommage qu’on y fasse pas des trous, juste pour voir.

    n’autoriser que total et gdf a avoir une équipe chacune pour faire un seul forage en simultané resterai il me semble supportable pour la qualité environnementale du pays, et si il y a un peu de gaz&pétrole, çà ne changeras il est vrai pas grand chose au niveau des volumes, mais pourrai avoir une grande incidence au niveau des prix (et de notre balance commerciale).

    Ceci di j’ai plussé l’article.


    • cevennevive cevennevive 18 juin 2013 12:25

      Wawa, voyons !


      Voudriez-vous des trous de forage dans le joli jardin sauvage dont vous nous avez parlé il y a quelques jours ?

      Voudriez-vous que la source qui alimente vos légumes soit pourrie par des produits indéfinissables ?

      Non, n’est-ce pas ?

      Eh bien moi non plus !

      Le plus gros problème de cette fracturation, voyez-vous, c’est la pollution des nappes d’eau ; 

      Et les Cévennes qui forment une ligne de partage des eaux, les unes allant au sud, les autres à l’Ouest ou au nord, recueillant des pluies furieuses parfois, vont alimenter en eau des quantités de départements allant du Mont Aigoual à la Méditerranée ou à l’océan.

      Allez, je vous pardonne d’avoir pensé, un seul instant, à me priver de l’eau vive et bonne de ma source...

      Cordialement.

    • wawa wawa 18 juin 2013 16:32

      A cevennevive.

       je ne vous souhaite pas de vous retrouver avec un forage a moins de 10 km de chez vous, malgré toutes les assurances que vous pourriez obtenir des entreprise de forage ou de l’administration, il est évident que votre environnement en serait irrémédiablement perturbé (nappe phréatique et boues de décantation issues de l’eau de fracturation chargée de toutes sortes de cochonneries). Il ne vous resterait certainement plus qu’a utiliser votre indemnisation pour déménager et si c’est les domaines qui en fixent le montant vous êtes escroquée deux fois

      il n’en demeure pas moins que l’energie en genéral et les hydrocarbure en particulier sont fondamentaux pour nos société et que a ressources déclinantes, nos sociètés vont s’effondrer et « rebooter » sur un mode dégradé et beaucoup moins confortable pour vous et moi (c’est d’ailleurs se qui est en train de se produire).

      D’ailleurs nous oublions que notre energie viens parfois de région (ex delta du Tigre&Euphrate ou du Niger, plantation de palmier a huile en indonésie, Birmanie etc) ou les populations sont spoliées par les compagnies pétrolière et par nous en définitive puisque de par l’impossibilité physique de faire autrement, nous leur achetons bien le pétrole produit.

      Je ne risque pas d’avoir un forage de shiste devant chez moi, mais je ne suis pas opposé par principe aux forage géothermique sous le volcan de la fournaise, a seulement une cinquantaine de kilomètre de chez moi sous pretexte que cela risque de dénaturer et polluer un site remarquable mais ou personne n’habite(bien que je considère l’idée que la géothermie puisse être une energie « propre » comme un foutage de gueule, Les eaux produites sont systématiquement chargées en métaux lourd et souvent extremement corrosive, ce qui obère souvent la rentabilité du procédé) si cela peut éviter d’importer du charbon d’afrique du sud.
      plus près de chez moi encore, le débat sur l’implantation d’un incinérateur de déchets menagers dans ma commune fait rage. Les ordures sont actuellement entassées jusqu’a former une colline visible d’assez loin. Face à la saturation du site, l’organisme en charge du site a récement fait une demande pour pouvoir surélever d’une dizaine de mètre de hauteur la dite colline, et cela posait problème pour la sécurité des avions devant voler juste au dessus pour atterrir sur l’aéroport voisin. Ceci pour situer le problème
      que vaut-il mieux ? : avoir un incinérateur a peut près controlé et a peut près aux normes, ou des feux épisodiques, (peu être allumé par les gestionnaires eux même pour faire de la place), et dégageant des quantité de dioxines hors contrôle.
      (les quantités de déchèts vert sont très importantes et la solution d’en faire du bois raméal fragmenter pour les donner au agriculteurs du coin est bloqué du fait que le broyat dépasse les norme européenne en Nickel et en chrome, du fait de la richesse naturelle du terroir dans ces métaux, une aberration de plus).

      tout çà pour dire qu’il n’ya pas de solution tout noir tout blanc et qu’il faut hélas faire des choix,
      mais qu’il en va de la stabilité de nos sociétés


    • cevennevive cevennevive 18 juin 2013 18:28

      Wawa, je pense exactement comme vous...


      Et l’on pourrait trouver des exemples à l’infini ! L’accumulation des déchets forme une île immense sur le Pacifique, encroûte les bords de mer et les rivières dans plusieurs pays. Il vaut certainement mieux, puisqu’ils sont là, les incinérer « proprement » si cela est possible.

      Dans la communauté de commune de ma région, le problème des déchets a été très bien géré, avec tri sélectif, déchets ultimes pour faire du compost, épuration des boues avant de les rejeter dans les ruisseaux, etc.

      Mais hélas, à côté de cela, le problème de l’épuration des eaux usées rejetées par les habitations n’est toujours pas résolu pour le moment, et les rivières en pâtissent. Compte-tenu du relief tourmenté, il faudra des pompes (électriques) des moteurs (thermiques) et des dépenses considérables.

      Lorsque j’étais enfant, nous ne rejetions rien, absolument rien, dans la nature. Tout était recyclé, tout servait une seconde fois...

      Voilà où nous a mené le « progrès ».

      Alors, ajouter à cela l’effroyable risque de pollution par d’autres substances !

      Bonne soirée wawa, et à bientôt.

  • BA 18 juin 2013 14:04

    Lundi 17 juin 2013 :

     

    Danger pour la société si plus de 20% des énergies fossiles sont brûlées.

     

    La plupart des énergies fossiles doivent rester dans les sous-sols car les brûler provoquera des changements qui mettront en cause l’existence de notre société, a prévenu lundi un nouveau rapport d’une agence gouvernementale en Australie, exportateur majeur de charbon et de gaz.

     

    Selon la Commission sur le climat, brûler les énergies fossiles telles que le charbon, est le principal facteur de changement climatique.

     

    Brûler toutes les réserves d’énergie fossile mènerait à des changements climatiques sans précédent si sévères qu’ils mettraient en cause l’existence de notre société telle qu’on la connaît aujourd’hui, assène le rapport intitulé La décennie cruciale.

     

    Il est évident que la plupart des énergies fossiles doivent être laissées dans les sous-sols et ne pas être consumées, ajoute l’étude.

     

    La plupart des pays, dont l’Australie, considèrent qu’une hausse des températures de plus de deux degrés serait trop prononcée. Mais pour assurer une stabilisation du climat, le monde doit se décarboniser, estime le rapport.

     

    Afin d’atteindre notre objectif de stabilisation (de la hausse) des températures à deux degrés ou moins, nous devons tout simplement laisser quelque 80% des réserves d’énergie fossile dans le sol, a déclaré à la radio publique ABC Lesley Hughes, co-auteur de l’étude. On ne peut pas se permettre de les brûler et avoir un climat stable et sûr.

     

    L’étude note une nouvelle vague de découvertes et d’exploitation de nouvelles réserves en Australie et ailleurs.

     

    Les réserves australiennes de charbon représentent à elles seules 51 milliards de tonnes d’émissions de dioxyde carbone potentielles, soit un douzième du total considéré comme nécessaire pour faire grimper les températures de deux degrés, selon le rapport.

     

    Pour Will Steffen, également co-auteur, il faut agir sans attendre car les risques de changement climatique annoncés de longue date par les scientifiques sont déjà en train de se produire.

     

    La durée et la fréquence des jours d’extrême chaleur ont augmenté en Australie, et les températures provoquant des feux de brousse ont elles aussi augmenté dans le sud-est du pays, très peuplé, a-t-il dit.

     

    http://www.romandie.com/news/n/_Danger_pour_la_societe_si_plus_de_20_des_en ergies_fossiles_sont_brulees__RP_170620130859-25-371165.asp



  • paul 18 juin 2013 15:10

    L’article de Lima ne prend pas position pour ou contre l’exploitation du GdS , il est fait seulement le point sur la question , aussi je ne comprends pas ces votes .
    Étant précisé que je suis contre cette exploitation qui donne un répit temporaire mais extrêmement destructeur pour l’environnement .
    @ JL
    Je n’ai pas trouvé d’info permettant d’affirmer qu’un permis d’exploration vaut permis d’exploitation .A mon avis, il s’agit de deux procédures différentes .
    Info complémentaire, un projet de loi sortira à l’automne avec une nouvelle mouture du code minier, autorisant entre autres, des forages à titre expérimental .


  • wesson wesson 18 juin 2013 15:45

    bonjour l’auteur, 


    « Un des facteurs du redressement économique actuellement en cours aux Etats-Unis est l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. Les USA sont redevenus presque indépendants vis-à-vis du pétrole de l’OPEP. »

    A chaque fois que un auteur sort une pareille ânerie, je ressort la référence de la profession en matière d’exploitation pétrolière pour expliquer que en fait, tout ceci est une arnaque. 

    Au 14 jiun 2013, il reste en tout et pour tout 353 puits de gaz de schiste, -37% par rapport à l’année dernière. Lors du peak d’exploitation, il y avait plus de 2500 puits.
    Et cela pour une raison très simple : les réserves exploitables sont totalement surestimées, et le prix du gaz de schiste est extraordinairement élevé (environ 10 fois le prix du gaz standard). 

    Bref, cette « indépendance énergétique » est totalement en trompe l’oeil, et en fait les acteurs financiers se sont lancés dans une couteuse opération de marketting pour éviter la débacle. D’ailleurs, ça ne devrait pas trop tarder, le No 2 du secteur (cheesapeake) étant techniquement déjà en faillite.

    Ce gaz de Schiste, c’est une belle histoire comme seul hollywood est capable de nous les raconter, mais derrière c’est du vent, du flan complet. Et cela est totalement indépendant du coté ultra polluant de cette exploitation.

  • Robert GIL ROBERT GIL 18 juin 2013 15:52

    Si ces forages ont lieu, vous pourrez dire adieu aux touristes et à toute votre économie locale, l’air ne sera plus respirable, l’eau ne sera plus potable, se baigner ne sera plus possible, vos maisons et appartements ne vaudront plus un centime et ceux qui ont des crédits ne pourront pas se reloger ailleurs, les produits des cultures deviendront des poisons, la terre sera souillée pour des centaines d’années.........

    voir : http://2ccr.unblog.fr/2011/04/15/gaz-de-schiste-cest-fini/


  • joletaxi 18 juin 2013 16:24

    Lire vos commentaires me replonge dans les albums de Tintin, du mage Philipulus ,c’est à la fois drôle et pathétique.

    Le dernier opus est tordant,manque plus que le ciel nous tombe sur la tête.
    Et wesson qui ressert sa propagande à 2 balles(n’a-t-il pas prétendu que les ricains avaient stocké du gaz conventionnel quelque part,pour faire croire à une exploitation)

    la vérité est que 20% de la conso actuelle est couverte par les shale gaz.
    Le fracking est utilisé... depuis 50 ans dans les puits de pétrole.
    10.000 puits ont été forés à ce jour.Citez moi un seul exemple de pollutionde maladie, de dégats, ayant donné lieu à indemnisation ?et ne me reservez pas cette daube de gazland.

    brûler les énergies fossiles telles que le charbon, est le principal facteur de changement climatique.

     faut le dire vite et y croire, car cela devient de plus en plus douteux, si pas faux.

    mais tout est bon pour vendre sa camelote

    les allemands vont s’y mettre, les anglais aussi, faudra s’organiser pour accueillir non plus des réfugiés climatiques, mais des réfugiés du gaz de chite.

    ce sont des rigolos de votre genre qui font la crise économique, le chômage, la pauvreté ,mais c’est logique, c’est bien votre but non ?


    • wesson wesson 18 juin 2013 17:15
      Bonjour JoeLeTaxi,

      « Et wesson qui ressert sa propagande à 2 balles (n’a-t-il pas prétendu que les ricains avaient stocké du gaz conventionnel quelque part,pour faire croire à une exploitation) »

      non, je n’ai jamais prétendu quoique ce soit concernant du gaz stocké.

      Et d’autre part, les liens que je donnes sont factuels, ils reflètent une situation en temps réel sur tout le territoire Américain, et donnent une évolution qui se passe effectivement de tout commentaires. Que voulez-vous y faire : les puits se tarissent en un temps record

      Je parlais de cheasapeake, sa recommendation vient de passer de négative à stable, parce que « son exposition au gaz naturel a été réduite ». Et même aujourd’hui c’est pas fameux avec 12 milliards de $ de dettes. On est vraiment dans le junk bond là .

      même Olivier delamarche - que l’on peut difficilement qualifier de gauchiste - crie carrément à l’escroquerie.

      Tout ce que je dit, c’est que le Gaz de schiste a tout d’une bulle spéculative qui ne va pas trop tarder à éclater, ce que je peux appuyer de sources diverses et variés - franchement elles sont pas dures à trouver dès lors que l’on cherches un peu. Franchement pas besoin de chercher une quelconque conspiration derrière tout cela, mais les intérêts bien compris d’investisseurs qui cherchent à n’importe quel prix à se retirer sans trop de casse d’un investissement hasardeux. Après, si vous pensez la chose solide, libre à vous. D’ailleurs, je suis certain que vous êtes prêt à acceuillir les foreuses directement dans votre jardin, n’est-ce pas ?

    • agent orange agent orange 18 juin 2013 18:44

      « On est vraiment dans le junk bond là »

      C’est ce qui ressort de l’article de Engdahl dans lequel il compare Chesapeake avec Enron.

      PS : J’aime bien l’avertissement de Moody qui signale dans sa documentation que leurs infos ne peuvent être « garanties »...
      Histoire de se prémunir d’un procès au cas où des gogos feraient faillite après avoir pris leurs « ratings » comme paroles d’évangile ?



  • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2013 16:38

    Je pourrais sortir l’article que j’avais écrit sur le sujet.

    J’en reprendrai un autre plus récent :

    A qui profitera le pétrole de schiste ?
    Par Florent Detroy, rédacteur de Matières à Profits

    Une menace plane à l’horizon, le pétrole de schiste. Le pétrole de schiste est ce pétrole enfermé dans la roche et libéré par l’utilisation des nouvelles technologies de fracturation hydraulique et forage horizontal.Le règne des pays arabes est-il en train de s’effondrer ?

    Cette nouvelle technique de forage a révolutionné le paysage du premier consommateur de pétrole au monde, les Etats-Unis. Certains prédisent même la place de premier producteur de pétrole au monde d’ici 2018. L’Agence internationale de l’énergie a même prédit un scénario hérité des meilleurs films catastrophes hollywoodiens, où une « onde de choc » allait s’abattre sur le marché du pétrole. En partant de l’hypothèse que Riyad ou Abou Dabi n’ont pas de Bruce Willis ou de Brad Pitt sous la main pour les sauver, l’OPEP apparaît bien mal engagée pour rester la tour de contrôle du marché du pétrole.

    Pourtant les conséquences seront loin d’être aussi binaires qu’un scénario hollywoodien. Et c’est ce que semble avoir compris l’OPEP ce mois-ci, l’organisation de Vienne ayant décidé de ne pas modifier ses quotas d’exportation de 30 millions de barils maximum, lors de sa 163e session qui s’est tenue vendredi dernier.

    Une organisation habituée aux « révolutions »
    Cette menace de disparition a été pronostiquée de nombreuses fois depuis la création de l’OPEP en 1960. Le pétrole du golfe du Mexique, avec l’essor des technologies de forage offshore, avait promis aux Etats-Unis l’indépendance énergétique et la fin des importations en provenance de l’Arabie Saoudite.

    De même, le pétrole de la mer du Nord avait également amorcé un monde post-OPEP. Dans les années 2000 ce fut le tour du Brésil et ses réserves du pré-sal. Enfin récemment c’est l’Arctique, où sommeillerait près de 90 milliards de barils de pétrole et 30% du gaz mondial, qui est appelé à entamer le monopole.

    Une demande de pétrole rassurante...
    Abdalla Salem el-Badri, secrétaire général de l’OPEP, est venu apaiser les esprits, alors que les journaux bruissaient de rumeurs autour de déchirements au sein du groupe. A propos du pétrole de schiste, « je ne pense pas que ce soit une grande menace », pour le cartel a déclaré le libyen. « C’est un nouvel ajout au bouquet énergétique et nous le saluons », a-t-il ajouté.

    Cette décontraction avait bien évidemment l’ambition d’afficher une sérénité peut être artificielle. Pourtant les chiffres avancés ont permis de justifier une partie de cette attitude. D’abord, l’OPEP s’attend à une poursuite de la demande de pétrole cette année. Elle devrait atteindre 89,7 millions de barils par jour, contre 88,9 en 2012, même si la santé vacillante ne cesse d’inquiéter ces acteurs.

    ... et des pays asiatiques adeptes du pétrole arabe...
    Mais ce qui est ressorti, c’est que la dépendance des pays du Golfe aux importations américaines n’est plus aussi forte qu’auparavant. Les pays du Golfe produisent un pétrole lourd. Or ce n’est pas pour ce type de pétrole que sont faites les raffineries américaines, mais pour un pétrole léger, à l’instar du Brent européen... ou du WTI américain.

    Témoin de cette déconnexion, alors que le Dakota du Nord, Mecque du pétrole de schiste, est récemment devenu le deuxième producteur des Etats-Unis, l’Arabie a en parallèle vu ses ventes augmenter de 15% l’année dernière. Le pétrole du Golfe est déjà largement capté par les pays asiatiques. Ce n’est pas un hasard si l’Asie et Moyen-Orient concentrent 80% des projets de raffineries dans le monde.

    A court terme, ce sont davantage les pays africains, dont le brut est également léger, qui vont pâtir de l’explosion du pétrole de schiste américain.

    ... et une « révolution » incertaine
    Enfin, et c’est peut-être ce qui explique l’assurance des pays de l’OPEP, l’emballement autour du pétrole de schiste pourra la même durée que le pétrole du Golfe du Mexique ou du Brésil. En fin d’année dernière, Olivier Rech, directeur de la recherche chez Energy Funds Advisors, expliquait que l’évolution qu’avait amené le pétrole de schiste « est certes importante aux Etats-Unis mais restera locale ».

    Le raisonnement de l’analyste est simple, si la production de pétrole de schiste va aller croissante dans les années à venir, la production de pétrole conventionnel devrait commencer à décliner d’ici 4 à 5 ans, annulant peu à peu les gains du pétrole de schiste. Pour lui, « les prix ne pourront donc pas se détendre comme l’anticipent beaucoup d’analystes », et les prix du WTI resteront près des 90 $.



  • agent orange agent orange 18 juin 2013 18:21

    De la part d’un prof de science-po, article plutôt superficiel. Et ensuite on s’étonne du niveau de nos élites (Hollande qui confond la la Chine et le Japon).

    En complément d’info....


  • Jonas 18 juin 2013 18:24

    A l’auteur.

    Pour mémoire les Etats-Unis avaient commencé à forer les puis de gaz de schiste en 1821 dans le Dévonien de Fredonia (New York) et ont abandonné cette voie par suite de la découverte du pétrole conventionnel en Pennsylvanie. 

    Mais aujourd’hui .

    Selon les experts des banques Goldman Sachs et Citigroup, les efforts d’investissements dans la recherche pour produire le pétrole et le gaz naturel ont commencé à donner leurs fruits non seulement en Amérique du Nord, c’est-à-dire aux Etats-Unis particulièrement , mais aussi au Canada et au Mexique.

    Dans moins d’une décennie , cette énergie nouvelle entraînerait aux Etats-Unis , la création d’environ 4 millions d’emplois, 60% directement dans le secteur de l’extraction du gaz et du pétrole et 40% restant dans l’industrie. Ce qui équivaut à 3% de chômeurs en moins et l’exportation de cette énergie nouvelle permettra de réduire de 80 à 90 % le déficit commercial , à 0,6% du PIB en 2020 contre 3% aujourd’hui. 
    Cela va poser de gros problèmes aux pays exportateurs de pétrole , déjà le Nigeria voit ses exportations baissées de 40% et l’Algérie pense perdre + de 30%. Ce dernier pays cherche d’autres clients car ses contrats à long terme sont à échéances 2018 ou 2019.

    Le New York Times rapporte que la « révolution »dans la la production au Texas a eu pour effet au freinage de l’envolée du prix du pétrole. Et certains producteurs de cette nouvelle énergie aux Etats-Unis , comptent sur l’OPEP, pour trouver de + en + d’investisseurs. Ironie de l’histoire , c’est l’OPEP qui va aider les Etats-Unis . ( s’ils augmentent leur prix)

    Pour les nouveaux forages ( vive la recherche !) des fibres optiques permettront dorénavant aux techniciens de diriger avec précision l’évolution du forage en les aidant à mieux apprécier la pression et partant limiter la fracturation par les fluides. Les méthodes sismiques ont tellement évolué qu’elles peuvent aujourd’hui déterminer la porosité et la perméabilité en temps réel pour éviter le craquage des roches. Il n’y a pas longtemps les ,pièges étaient fracturés avec des milliers de mètres cubes d’eau, de sable et de gel chimiques , aujourd’hui , ces puits sont fracturés par étapes avec différentes sortes de ballons pour isoler la partie jaillissante de la roche et permettre ainsi au forage horizontal de mieux pénétrer le gisement. Cela a permis de gagner du temps en faisant une économie de 600 000 dollars par forage.

    L’Arabie saoudite a beaucoup de soucis à se faire , il suffit de lire les pages du Guardian , qui avait analysé les rapports dévoilés par WikiLeaks. sur la production de ce pays et sa démographie galopante.

    Donc , oui , les Etats-Unis vont reprendre la tête de la production du pétrole et gaz. Ce sont les Chinois et le Indiens qui dépendrons de + en + des pays producteurs.







    • agent orange agent orange 18 juin 2013 18:54

      Selon les experts des banques Goldman Sachs et Citigroup...


      Bin justement, venant des escrocs qui ont vendu des milliards d’obligations pourries à des investisseurs crédules et provoqué la crise des sub-primes, je me méfierais...
      Leur crédibilité « rating » est du niveau du junk-bond.

  • joletaxi 18 juin 2013 19:33

    c’est d’un comique... le site de la gauche de la gauche, qui vomit le capitalisme, qui espère de toutes ses forces de voir s’effondrer l’économie de la plus grande puissance mondiale,qui vient ici benoitement se faire l’apôtre de la prudence ,de la circonspection, des risques financiers qu’ils voudraient absolument éviter à leurs ennemis jurés.
    Laissez donc ces imbéciles de ricains se ruiner, polluer pour mille ans(mieux que Fuku) leur sol, mourir de soif au milieu de vapeurs nocives, de la pestilence,vous devriez applaudir non ?

    Sauf que la réalité... mais on s’en fout de la réalité ici,on a même vu un missile sur le pentagone.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2013 20:34

      Salut Jo,

       J’ai écrit, ci-dessus, que je ne pousserais pas mon billet en avant.
       Vous m’obligez à le faire. Cela s’appelait « Il y a de l’eau ferrugineuse dans le gaz ».
       Pour les Américains, par leur pragmatisme naturel, le gaz de schiste est un moyen de sortir de la crise.
      @+ 

    • joletaxi 18 juin 2013 20:56

      je vous demande de réfléchir à partir d’une situation qui n’est pas contestable, que tout le monde peut vérifier

      le fracking existe depuis des décennies,il a éré utilisé, un peu partout, y compris en France,pour stimuler des puits,(on a aussi injecté de l’eau, du CO2 et tout un tas de bazar, sans que cela aie procoqué l’hystérie des habituels petits hommes verts

      Aux USA, c’est plus de 10.000 puits qui ont été forés.

      Aux USA,il existe une administration très « chiante » qui veille à la qualité de l’environnement.Tellement pointilleuses, que plus une seule centrale flamme charbon ne peut se conformer aux normes édictées par ces zozos, du coup le charbon est brûlé chez nous ,mais ça n’a pas d’importance.Ils sont tellement à la mase qu’ils ont déclaré le CO2 un polluant affectant la santé, pour faire passer la taxe carbone par une voie détournée.
      Et cette administration qui partout aux USA, fait littéralement ch... les pétroliers, ne trouve rien, pas un seul endroit où de façon incontestable,on pourrait affirmer que le fracking a occasionné quelque dommage.

      Aux USa, ils ont aussi des avocats(comment ce pays peut survivre à sa mouvance verte et ses avocats est une gageure) qui ,si votre cas semble prometteur, se fera un plaisir d’intenter des procès ruineux pour tout le monde,et je n’ai pas entendu un seul cas.
      Vous pouvez même les consulter sur le net

      http://www.edgarsnyder.com/blog/marcellus-shale-gas-explosion-avella-pa.html

      des accidents, surement, il n’y a pas d’activité humaine sans accidents ,le lit restant l’endroit le plus dangereux

      bref, cet argument est une des manipulations habituelles de la mouvance, on ne les compte plus.

      Quant à l’spect financier, je n’ai pas de crainte, il s’agit de capitaux privés, s’ils se plantent, ben ils assureront.
      Par contre, la filière renouvelable allemande a déjà cramé 20 milliards, pour des prunes, mais là c’est du pognon public,et si vous voulez avoir une idée d’où nous mènent les idées géniales des penseurs verts, juste un coup d’oeil ici

      http://www.thegwpf.org/german-government-pushes-electricity-costs-record-high/

      et pour l’emploi, la fête au slip est encore plus rigolote

      http://notrickszone.com/2013/06/18/germanys-solar-industry-ends-in-a-debacle-resulting-in-21-billion-euros-of-destroyed-capital/

      mais pour des partisans de la décroissance festive,on est bien partis pour y arriver,


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2013 21:14

      Je peux traduire cela par « si la crise a démarré par les Etats-Unis, elle repartira par la même voie ».

      Je ne suis pas précisément américanophile, mais ce que je sais, c’est que les States savent mettre le prix, la où il faut, quand il faut.
      Se tromper, ils le reconnaissent toujours à un moment ou un autre.
      Quand vous voyez le prix du pétrole à la pompe, vous voyez que ce n’est pas là qu’ils taxent et prennent l’oseille, mais à l’utilisation postérieure.


       

    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2013 21:20

      Au sujet de l’Europe, un autre billet qui pourrait vous donner quelques manquements smiley


    • wesson wesson 18 juin 2013 21:20

      « Aux USA, c’est plus de 10.000 puits qui ont été forés. »


      Exact, mais la question a se poser, c’est pourquoi il en existe maintenant plus que 353 en exploitation sur tout le territoire des états unis ??


      « Aux USA,il existe une administration très « chiante » qui veille à la qualité de l’environnement. »


      Ben voyons ! Tellement chiante qu’on voudrait nous l’imposer au niveau Européen.

      En vérité, l’administration Américaine pour la qualité de l’environnement n’est chiante que pour ce que les industriels Américains ne veulent ni ne peuvent plus faire. Exemple : Les gaz CFC ont été interdit ... lorsque les industriels voulaient y substituer d’autre gaz. Le plomb dans l’essence a été interdit ... lorsque d’autres additifs sous licences ont été prêt. Tenez, même chez les Russes, les Engrais que on peut y vendre ne doivent contenir qu’une dose extrêmement faible de Cadmium, tout simplement parce que leurs mines de potasse n’ont pas de cadmium, alors que ailleurs dans le monde, elles en ont trop ...

      etc etc, l’environnement n’as jamais été un frein pour une industrie quelconque, et cela n’importe ou dans ce monde. Tant que le pognon coule à flot, on arrive toujours à trouver une excuse. Ce n’est que lorsque il n’y a justement plus de pognon que on se rappelle que en plus, tout cela pollue. 

      Et sur les gaz de schiste, on en est là. Maintenant encore une fois, si vous voulez investir là dedans, libre à vous c’est votre pognon. 


    • joletaxi 18 juin 2013 22:02

      mais oui, mais oui, l’EPA est une bonne fée pour l’industrie tout le monde sait cela.

      En tout cas, qyesion investissements, le renouvelable... ah, c’est de l’argent public, gratuit ,vrai qu’on se fout pas mal de ce que cela coûte.


  • Karash 18 juin 2013 19:47

    J’invite les détracteurs pathologiques des hydrocarbures de réservoirs compacts libérés par fracturation hydraulique à me donner rien que deux exemples précis de contamination d’une nappe phréatique scientifiquement (pas politiquement ou médiatiquement) attribué à un épisode de fracturation.

    Je ne suis pas un ultra fan de cette technique, qui a un retour sur investissement bien plus faible que les puits conventionnels, mais la plupart des arguments avancés sur ce sujet sont absolument délirants d’ignorance et de bêtise.

    Les seuls vrais risques associés à la fracturation sont le bétonnage de surface agricoles utiles, la consommation d’eau, et les fuites de gaz. Le reste, c’est soit marginal, soit du fantasme pur et simple.


  • soi même 18 juin 2013 19:51

    La nouvelle bulle qui en cours aux États Unis est l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste.

    Regarder les document sérieux pour voir que les frais engagé ne couvre pas sont exploitation qui est décevante.

    Il y a plus d’avenir dans les hydrates de méthanes quand on aura maîtrisé le taux de CO2 que l’on rejette.

    .https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrate_de_m%C3%A9thane

    Vous êtes un apprentie sorcier qui mange le blé en herbe !


  • viva 18 juin 2013 22:32

    L’histoire des gaz et pétrole de schiste est une arnaque. Les volumes sont surévalués et les coût trop important si l’on compte la dépollution. 


    Pourquoi cette arnaque ?

    Parce qu’il ne faut pas dire au financier qu’il y aura bientôt un ralentissement économique lié à la diminution des ressources. Le jour, ou ils comprendront que ça ne vaut plus le cout d’investir dans l’économie réelle puisque sans croissance ce sera la débandade.

    En fait, il existe des solutions alternatives, elles ont aussi leurs défauts et le dogme écologique s’oppose à ces ressources qui sont illimités pour certaines d’entre elles, 

    En fait, il faudrait des investisseurs et seuls les états sont capables de lancer ce genre de grand projet de recherche et développement.

    Je vous laisse deviner de quelles ressources il s’agit. 

  • Jonas 19 juin 2013 09:37

    @ agent orange.


    Vous devriez consulter la presse Algérienne pour ne parler que de celle là pour les inquiétudes qu’inspirent le gaz et le pétrole de schiste. Vous aurez le coeur net.

    Je pense qu’en matière de capitalisme , il n’y a une différence entre le capitalisme occidental,même s’il comporte des défauts et celui du « capitalisme des ablutions » sans lois ni règles. la jungle.
    Voyez , l’Arabie-Saoudites-Qatar,Iran-Algérie, Koweït etc.

    Jetez un simple regard sur le comportement des pouvoirs des pays du « capitalisme des ablutions » vis-àvis de leurs propres sujets et vis-àvis des immigrés sur leur sol.

    Et croyez moi , il vaut mieux vivre sous le capitalisme occidental, avec ses défauts que sous le « capitalisme des ablutions » qui ne reconnaît aucun défaut. La perfection complète.

    Le pays du prophète de l’islam fait la chasse aux immigrés en ne tenant compte d’aucune loi, et nterdiction aux ONG de faire leur bouleau. Devant la montée du gaz et pétrole de schiste , ce pays cherche à éconduire les immigrés sur son sol pour libérer des emplois aux autochtones. Vaste programme pour un pays rentier.




  • soi même 20 juin 2013 03:04

    j’en rajoute une couche,

    Gaz de schiste : des syndicats dans le gaz ?… 19 juin, 2013 Posté par voltigeur sous Argent et politique, Écologie, environnement et animaux, Manipulation, Réflexion

    En faisant miroiter le retour de la croissance, l’emploi et l’investissement, les tenants de l’exploitation du gaz de schiste agitent la carotte devant le nez de ceux qui, ne voient justement pas plus loin que le bout de leur nez.

    Le gaz de schiste n’est pas exploité en France. Une perte intolérable pour le patronat, soutenu par les syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC. Ils viennent de signer un accord pour « réinventer la croissance… proposer une vision positive et conquérante de l’économie française »… et pour autoriser la recherche sur le gaz de schiste et l’exploiter dès que possible.

    La logique capitaliste est simple. L’énergie représente 82% du déficit commercial de la France et coûte cher aux entreprises. Aux États-Unis, le gaz de schiste est 3 à 4 fois moins cher que le gaz importé. Selon le Medef, avec le gaz de schiste, les entreprises françaises feraient plus de profits qu’elles transformeraient en investissements qui à leur tour doperaient la croissance.

    Le patronat, rejoint par les syndicats qui ont signé l’accord national interprofessionnel (ANI), nous refait le coup des profits d’aujourd’hui qui seront les emplois de demain.

    Par dessus le marché ? 

    Mais si le gaz de schiste est bon marché aux USA, c’est grâce à des avantages fiscaux éhontés octroyés par l’État fédéral qui permettent à l’industrie gazière d’être pratiquement exonérée d’impôt.

    Non soumise aux ­législations sur l’eau et l’air, elle échappe au coût des conséquences environnementales et sanitaires du gaz de schiste : pollution massive de l’environnement, maladies des travailleurs, des riverains et des animaux d’élevage, c’est le principe « pollueur-profiteur »…

    Sans compter que seule la multiplication des forages (subventionnés par l’État américain) permet de maintenir la production, car le rendement d’un puits décroît très vite dans le temps, et la production globale déclinera dès 2017 (selon le Oil and Gas Journal).

    L’ère de l’énergie bon marché est dépassée. Une réduction massive de nos émissions de CO2 peut peut-être nous permettre d’éviter la catastrophe climatique, et cela est incompatible avec le gaz de schiste plus polluant que le charbon.

    La crise écologique et sociale impose une nouvelle politique en matière d’énergie. Les capitalistes soutenus dans leur offensive par les productivistes de tout bord, syndicats et partis de gauche, sont incapables de prendre les mesures nécessaires. À nous d’imposer nos choix écosocialistes !

     

    Un article de NPA, publié par danactu-resistance.over-blog.com et relayé par Kannie pour SOS-planete



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