mardi 3 août 2010 - par AGIR

Pour éviter une guerre civile

Une réforme du système comptable des banques est indispensable (re-définir ce que sont des actifs). Je ne vois pas d’autres moyens pour éviter que des créances "pourries" se retrouvent dans des produits de placement.

Une réforme du système juridique bancaire est indispensable (définir qui est autorisé à faire des opérations spéculatives de manière à ce que leurs clients le sache et puisse choisir leurs banques en toutes connaissances de cause).
Une stricte banque de dépôt, ne fera pas courir de risques à ses déposants (si, évidemment sont respectées les normes des banques de dépôts)
 
Une réforme du système juridique est indispensable : il est aberrant que la banque de France ne soit pas autorisée à financer l’ état qui doit donc se financer sur les marchés lesquels dictent leurs lois...lesquelles s’inscrivent dans une logique de rentabilité à courte vue, donc à mille lieues du développement économique d’une nation quant au bien être des humains composant la dite nation, leurs analyses ne l’intègre pas.
 
Français, mes frères, interrogez-vous donc sur qui sont ces "marchés" qui imposent leurs dictats !
C’est presque rien, en fait quelques dizaines de personnes par "marchés".
 
En France, je ne vois guère que le parti socialiste (en raison de son poids) être capable de se saisir d’une réforme du système bancaire.
Je n’ai pas vu, jusqu’alors qu’il en ait l’intention, il est vrai que DSK, dans sa fonction actuelle contribue à la pérennité de ce système et qu’aucun autre cadre de ce parti ne montre de volonté en ce sens.
 
Tout le paradoxe de ce que nous vivons est qu’il ne s’agit pas d’une crise économique mais de pratiques absolument scandaleuses, immorales et pour dire vrai dégueulasses de ceux qui la finance. Et ces gens continuent à fixer leurs diktats !
Qui vont provoquer inévitablement une crise - elle - économique et une crise économique ce sont des drames humains !
Ce qui se passe en Grèce, en Grande Bretagne n’est pas encore palpable, rendez-vous dans un an...
Espagne, Portugal, Italie peut-être sont les prochains invités à la fiesta...
 
Alors que...un peu d’inflation, ici où là, solutionne bien des problèmes
Mais l’Euro et l’europe ne le permet pas et les spéculateurs n’aiment pas çà....
Du Tout...
 
Un ex cadre de banque


16 réactions


  • liberta 3 août 2010 10:19


    le transfert de gestion de l’état français avec son outil, la Banque de France s’est fait en 1972 par Pompidou, ancien banquier chez Rotschild, Les intentions de la haute finance étant de prendre le contrôle des états et les mettre à genoux -c’est fait----------


    • DG. DG. 3 août 2010 13:01

      « Les intentions de la haute finance étant de prendre le contrôle des états et les mettre à genoux -c’est fait--- »

      Pas du tout, ils (les Etats), du moins les gouvernements ne sont que complices de cette situation par lacheté. le contrôle n’existe que par illusion et fiction légale. les banques n’ont de pouvoir que la confiance qu’on leur accorde.
      Les dettes de l’Etat ne sont pas opposables aux citoyens/contribuables. il n’y a pas de lien contractuel direct entre le « créancier » et le « débiteur » , l’intermédiaire, l’Etat, n’a pas le mandat pour de telle opération. les« bon du trésor » ne sont pas des contrats valides, ne répondent aux critère de fonds et de forme du contrat. Ce sont des obligation sans contrepartie, c’est a dire des subventions.


    • liberta 3 août 2010 14:00

      @ dg

      Bien sûr les états sont complices maintenant qu’ils ont été dépouillés de leur liberté financière

      Le Groupe Bilderberg s’est chargé depuis plus de 30 ans d’organiser le changement de main du pouvoir des Etats

      Les élus de chaque pays sous Gouverne de la Haute Finance obéit aux ordres de ces groupes que sont le CFR, La Trilatérale , Bilderberg et le G20 est la levée de rideaux pour amuser le citoyen


  • birdy 3 août 2010 10:28

    Avec Pacal Lamy socialiste et président de l’Organisation Mondiale du Commerce, et Dominique Strauss-Kahn président du Fonds Monétaire International, l’auteur nous prétend que seul les socialistes pourraient réformer le système ?


     smiley  smiley  smiley 

    Non mais sans blague, les groupies socialo vont la pousser jusqu’où leur coloscopie ?

  • Le péripate Le péripate 3 août 2010 10:47

    C’est un contre-sens que d’écrire que les spéculateurs n’aiment pas l’inflation : ils l’adorent, tout au contraire. Pensez, pouvoir emprunter presque sans limites avec la quasi certitude que les remboursements se feront en monnaie dévaluée est un encouragement très direct à l’irresponsabilité.
    D’autant plus que l’inflation monétaire bénéficie en premier au très gros emprunteurs, c’est à dire, dans l’ordre, aux banques, aux états, et aux grands industriels. Et que ceux qui en pâtissent le plus sont ceux à revenus fixes, retraités, salariés, épargnants. Quant aux entrepreneurs authentiquement capitalistes, leurs anticipations sont faussées, le système des prix déformés ce qui est une perte d’information extrêmement dommageable pour le décideur.

    Que les masses monétaires créées (l’inflation monétaire) ne se traduisent pas automatiquement en inflation des prix (l’inflation vulgarisée) mais trouvent des mauvais emplois en Bourse, ce qui explique la déconnection totale du marché des actions avec la rentabilité des entreprises. En effet, aucune entreprise ne peut valoir plus que la somme de tous ses bénéfices présents et futurs.
    L’inflation, qui se doit d’être discrète, est une redistribution des flux de revenus. Et pas vraiment dans le sens des gros vers les petits, mais tout le contraire.

    Une vérité économique à garder en mémoire.


  • Alpo47 Alpo47 3 août 2010 11:25

    Le principal, voire le seul, obstacle à ces réformes, c’est que les seuls à pouvoir les mener, les politiques, sont partie liée avec le monde financier.
    A partir de là, toute réforme, on l’a vu avec Obama, ne fera qu’effleurer les vrais causes et cherche à « maintenir l’ordre établi ».

    Alors ? Impossible d’éviter une vraie crise, proche du chaos, où nous n’aurons d’autre choix que de définir un autre système. Danger tout de même, les politiques conservant la parole et le pouvoir essaieront de maintenir le « système » en place, en ne provoquant que des réformes superficielles.


  • LE CHAT LE CHAT 3 août 2010 11:55

    En France, je ne vois guère que le parti socialiste (en raison de son poids) être capable de se saisir d’une réforme du système bancaire

    MDR ! ce parti a de plus voté le traité de Lisbonne contre l’avis des français , et vote la main dans la main de l’UMP tout ce qui est décidé à Bruxelles ! ses dirigeants font partie du gpe Bilderberg ou du siècle ! un socialiste est un futur UMP en devenir , ils finiront tous chez Sarko et rejoindront Besson , le french doctor , le clown à bretelle et les autres .....


  • Yvance77 3 août 2010 12:39

    Salut,

    Faut déjà arriver à montrer un vrai socialiste au Parti socialiste !

    Et là je dis c’est pas gagné ...

    Le PS est un UMP tendance molle (voir ramollie) ... sauf des DSK, Kouche culotte, Mitterand (Fredo) ... qui eux sont de droite réac désormais
    .

    Qu’ils aillent tous se faire mettre ... et viva le Che.

    CiaOO


  • rastapopulo rastapopulo 3 août 2010 13:12

    Qui veut revenir aux prérogatives de la banques de France quand l’économie était productive chez les politiques ?

    - Dupont-Haignant
    - Asselineau
    - le FN
    - Cheminade (brimer par propagande pour avoir oser prévenir de la crise financière en 95 déjà !!)
    - et ....Mélenchont

    Qui parle de scinder les banques par activités pour laisser couler celle d’investissement ?

    - le FN
    - Cheminade
    - et je suppose Mélenchont et Asselineau

    Ajouter des noms à cette liste, je vous en prie, mais je ne vois aucun politique du partie socialiste. Ce serait renier 40 ans de gestion calamiteuse (comme la droite ceci dit). 

    NB : en Belgique nous avons 2 écolos, Darras et Stygens, qui ont proposer une loi en Mars (donc obligation de voter pour un groupe qui siège avec les régionalistes à l’UE)


  • L'enfoiré L’enfoiré 3 août 2010 13:57

    @L’auteur,

     « Éviter une guerre civile »
    Quelle guerre civile ? Contre des moulins à vents ?
    Vous vous tuez pour du pognon, vous ?
    Un peu de sérieux, SVP.
    Il faut réguler le système. Absolument.
    Supprimer les excès. Recentrer les affaires là où elles seront productives pour la majorité.
    Les marchés, c’est tout le monde qui y joue, d’une manière ou une autre.
    Si vous cotisez pour votre pension, cela va où ?


  • dom y loulou dom y loulou 3 août 2010 23:11


    l’enfoiré... la télé est un agent fasciste dans votre salon...  ;)

    mais

    bernanke le génie de wall street a dit « le gros de la crise est derrière nous »

    amen

    pour deux jours a-t-il oublié de préciser

    on ne sait pas qui ils ont endetté de 750 milliards cette fois

    mais comme le traité de lisbonne permet à leurope de s’endetter ni vu ni connu ... gageons que les dettes à payer en travaux forcés seront élevés au moins comme trois fois les ...

    pleïades ?

    pour tenir deux semaines supplémentaires avec

    chantez

    refrain

    « ’ô glorieuse babyyyylone oh gloooorieuse babyyyylone tu nous réjouis, tu nous berces, tu nous enrobes de sucre (et d’aspartame, développé à auschwitz et des neuro toxiques en veux-tu en voilà) ô glorieuse babyyyylone... »

    ta ta taaa


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 août 2010 10:11

      dom,
       « la télé est un agent fasciste dans votre salon... ;) »
      C’est pour cela que j’en une consommation modérée et bien malaxée smiley


  • M.Junior M.Junior 4 août 2010 07:58

    Le jour où les banques ont dominé le monde, la Terre se mit à trembler.

    Etonnant qu’un cadre bancaire ne voit la solution que dans une réforme du système bancaire pour mieux prôner un gouvernement mondial ?

    Aurait-il lu trop d’attali ?

    Quand le politique ou les joies de la libre pensée humaine se replaceront au-dessus de considérations économiques ou commerciales, la Terre pourra respirer à nouveau.

    Sans ce changement de civilisation où la petitesse de la Terre ne peut rassasier tous les appétits, nous nous condamnons chaque jour davantage à moins de cloner la planète bleue.

    De la consommation par la terreur à la peur d’une guerre civile qui semble si inévitable, le Horlà s’est-il emparé de tous les esprits ?

    Les solutions sont toujours locales et nous ne pourrons nous ingérer dans la politique d’autres pays. Notre avis vaut le leur ni plus ni moins.

    Avant de réformer le monde, commencerons-nous par toujours dire non pour mieux réfléchir ?

    Une pensée global pour des actes locaux, le reversal un outil pédagogique sous-employé.

    « Il n’y a pas une méthode unique pour étudier les choses »
    Aristote


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