mercredi 10 novembre 2010 - par Olivier CHAZOULE

Pour quelques 600 milliards de dollars de plus

La décision de la FED d’injecter 600 milliards cde dollars dans l’économie américaine en rachetant des Bons du Trésor américain fait des vagues considérables dans le monde financier international.
 
Comme le rapporte le Wall Street Journal, dans un mouvement d’ensemble la Chine, l’Allemagne, le Brésil, la Russie et bien d’autres Etats condamnent cette décision. Mais ils condamnent aussi le rôle de la FED et son existence même non seulement dans le contexte de l’économie américaine mais dans celui de l’économie globale.
 
Ce qui est remarquable et quelque part inquiétant (ou pour le moins dérangeant) c’est que ces pays critiquent la FED et son existence comme s’ils critiquaient le rôle et l’existence de l’Assemblée Nationale Française ou du Parlement Européen, sans parler du FMI ou de la Banque Mondiale.
 
Que le pays le plus riche du monde doive s’expliquer, se justifier et faire amende honorable devant la Communauté Internationale à propos d’une décision de politique monétaire purement intérieure est une première surtout quand cette quand elle a une telle ampleur. La décision de Richard Nixon de découpler le dollar de l’or en août 1971 et donc d’abolir unilatéralement l’étalon or et les accords de Bretton Woods n’avait pas soulevé le dixième de ces protestations.
 
Cet événement qui est l’intervention de la FED en conjonction avec le Trésor US crée un Précédent de grande ampleur. Désormais tout le monde intervient chez tout le monde. Les Etats-Unis sont les plus puissants pris isolement. Mais que pèsent-ils devant la coalition des pays cités dont la Chine, la Russie, le Brésil, l’Allemagne et tous les autres ? Toujours un poids, une valeur, mais une valeur moindre, obligée de composer, voire de se soumettre.
 
Le président américain Barak Obama a dû monter au créneau, confirmant ainsi que la FED est contrôlée par le gouvernement américain et que les banques centrales n’ont aucune réelle indépendance vis-à-vis des Etats. L’intervention du président américain n’a calmé personne pour l’instant, ni à l’intérieur des Etats-Unis, ni parmi les Etats protestataires.
 
Avançons-nous résolument vers un désordre économique mondial ?
 
Ou bien ce monde global multipolaire tant annoncé est-il enfin en train de prendre forme ?
 
Demandez-le à la FED, mais soyez patient car il parait que son standard téléphonique est bloqué.
 
Bon courage,
 
Olivier Chazoule


79 réactions


  • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 10:41

    Ma compréhension n’est pas que c’est la FED qui est critiquée en tant que Banque centrale, mais sa dépendance au pouvoir politique. Mais par qui ?

    ET dire, comme l’auteur que, je cite : « ces pays critiquent la FED et son existence comme s’ils critiquaient le rôle et l’existence de l’Assemblée Nationale Française ou du Parlement Européen, sans parler du FMI ou de la Banque Mondiale. » me parait pour le moins risqué.

    En effet, qu’ont de commun toutes ces institutions entre elles ? Dites le moi !

    Dit autrement : quel est le message qu’Olivier Chazoule veut faire passer ici ?


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 21:55

      REPONSE A ACTIAS : VOUS AVEZ RAISON, AUJOURD’HUI CELA NE FAIT PLUS AUCUNE DIFFERENCE


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 21:58

      REPONSE A JL : LES COMPARAISONS AVEC D’AUTRES IINSTITUTIONS QUE LA FED TENDENT A DEMONTRER QUE L’INTERNATIONALISATION S’ETEND ET QUE LES ETATS OU GROUPES D’ETATS SE PEERMETTENT D ;INTERVENIR DANS LA GESTION DES AUTRES ETAT OU GROUPES D’’ETATS COMME ILS NE L’AVAIENT JAMAIS FAIT AUPARAVANT..


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 11:00

    LE MESSAGE D’UNE REALITE QUE CERTAINS NE COMPRENNENT PAS : UN MONDE QUI CHANGE DURABLEMENT


  • minusabens 10 novembre 2010 11:09

    Bonjour Oliver Chazoule

    Je ne comprends pas très bien et j’ai besoin de vos lumières.

    En quoi le rachat de bons du Trésor américain ou patagon injecteraient-ils 600 milliards dans l’économie ? Ils se trouvent déjà sur le marché.

    L’émission de bons du trésor est destinée à couvrir une dette passée ou à venir garantie par un état. Comment un état en difficulté peut-il opérer un tel rachat, avec quelles réserves ? Vous ne le dites pas.
    S’agit-il de recourir à la planche à billets pour dévaluer la dette, de vendre Fort Knox aux enchères boursières, l’Alaska à la Chine ou Hawai aux Japonais voire un arsenal nucléaire à l’Iran ? Mystère.

    Comment pouvez-vous assurer, du fait de la globalisation, que cette affaire est interne aux USA, quand la Chine est, semble-t-il, le plus important financier de l’économie américaine aujourd’hui ? Ignoreriez-vous que les bons du trésor ou obligations assimilables d’un état sont négociables sur toutes les places financières ?

    La dette d’un état n’est pas la créance exclusive de ses ressortissants que je sache.

    Vous me paraissez un étrange spécialiste de la finance internationale. Expliquez-vous ou plutôt expliquez nous !

    Merci.
     


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 11:22

      VOUS AVEZ RAISON, SUR LE MARCHE. MAIS PAS SUR LE MEME MARCHE

      DE PLUS CE N ;EST PA UNE MANIERE FINANCIERE ORTHODOXE DE PROCEDER.

      C ;EST CE QUONT SOULIGNE LES MEDIAS ET POLITIQIUES DU MONDE ENTIER DEPUIS 24 HEURES ET C ;EST CE QUI VALIDE MON PRECEDENT ARTICLE DU 8 NOVEMBRE SUR LA SINGULATITE DE LA METHODE, LA FINALITE ET LE PROCESS DE CETTE OPERATION DE 600 MILLIARDS DE DOLLARS.

      LA FAIT D’ASSURER QUE L’OPERATION EST INTERNE VIENT DE CE QUE LE MARCHE EST AMERICAIN, L’INSTITUTION EST AMERICAINE (LA FED) ET LES FONDS SONT AMERICAINS. LES AVIS APPARTIENNENT A CEUX QUI LES DONNENT, COMME LA CHINE ET LE BRESIL ET IL S’AGIT D’UNE INGERENCE DE FAIT EXTREMEMENT INHABITUELLE 

      LA DETENTION D ;ACTIFS PAR FINANCNIERS PAR DES PAYS ETRANGERS NE LEUR DONNE PAS LE DROIT POSITIF DE CONTESTER L’EXISTENCE DE L’EMETTEUR. ILS PEUVENT LE SOUHAITER, MAIS PAS L’EXIGER. CE QUI EST NOUVEAU C’EST QUE DESORMAIS ILS LE FONT

      LE RESTE DE VOTRE COMMENTAIRE EST AFFECTIF, PAS RATIONNEL


    • spartacus1 spartacus1 10 novembre 2010 11:32

      Je me permets de répondre à la place de l’auteur.

      Il y a simplement création monétaire. Les bons du trésors sont un emprunt du gouvernement US auprès du public, mais cet emprunt est souscrit en totalité par le Réserve fédérale, l’institut d’émission (ou banque centrale) US. La Réserve est, théoriquement indépendante du gouvernement, je dis théoriquement, parce que, en l’occurence, elle va au devant des désirs de ce gouvernement.
      La Réserve fédérale va simplement imprimer des dollars qui ne lui coûteront que de l’encre et du papier. Avec comme coût, pour le peuple américain, une augmentation de l’inflation et l’espoir que cette création monétaire stimule la croissance. Le coût pour les créanciers des USA, essentiellement la Chine et le Japon, mais aussi tout ceux qui ont des comptes en dollars, c’est une dépréciation (dévaluation de facto) du dollar et donc une diminution de la valeur de leurs créances.

      Je vois pour la France un tout petit point positif. Sarko espérait se refaire une santé grâce à présidence française (et non pas la présidence de Sarko) du G20*. mais comme le G20 a toute les chances maintenant de se transformer en une vaste foire d’empoigne ...
      Et tout ce qui peut démolir Sarko est une bonne chose pour la France, plus il descendra vite, plus rapidement la France aura l’espoir de remonter la pente.

      *
      Espoir sans doute vain, parce Sarko n’est absolument pas pris au sérieux par les autres chefs d’état, il suffit de lire la presse étrangère pour s’en rendre compte.


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 11:35

      LA REPONSE SE SPARTACUS EST TRES PERTINENTE


    • Jowurz 10 novembre 2010 15:57

      Olivier Chazoule

      Pourriez-vous ecrite votre réponse en francais ?

      Ce que vous essayez d’exprimer est incompréhensible pour le commun des mortels. Vous devriez vous mettre à la portée de votre lectorat.

      De quel marché parlez-vous qui n’est pas le même que le marché ?

      Pourquoi les pays devraient-ils taire leur opinion ? Il n’est pas ici question de diffamation, ce domaine vous tiendrait-il à coeur, semble-t-il ?

      Les pays que vous citez représentent des puissances économiques dont la balance commerciale est positive et la santé économique bien meilleure que celle des USA. Nombre d’affaires se traitant en US dollars pourquoi ces pays ne critiqueraient-ils pas la décision de la FED de laisser filer sa monnaie (si c’est le cas) ce que ne dit nullement votre exposé. Exposé qui n’informe de rien si ce n’est qu’il est hors norme de commenter les décisions de la FED, un cliché sans intérêt. 

      En supplément je n’ai pas lu, sous votre estimée signature, qu’il était hors la norme que les pays occidentaux critiquent la décision de la Chine de ne pas réevaluer sa monnaie, action qui, comme celle de la FED, relève de sa décision interne mais gêne tout le monde. 

      Votre papier n’explique rien et n’exprime pas grand-chose. Pour un juriste de 52 ans ceci n’est même pas un effet de manche de qualité. Quant à vos réponses elles sont inintelligibles. Il vous faut le secours opportun de Spartacus, plus qualifié que vous, pour éclaircir l’une des questions de Minusabens. Lequel a, sans doute, noté que vous vous présentiez comme un avocat international spécialisé dans la finance, n’apparaissant dans aucun annuaire. Avocat international qui, à priori, ne sait pas de quoi il retourne et en parle confusément, curieux.

      Le commentaire de Minusabens vous a, à ce point touché, que c’est l’unique point auquel vous répondez autrement que par « le droit positif de contester l’existence de l’émetteur » un galimatias fort peu juridique qui s’apparente au gargarisme qu’aucun médecin de campagne n’oserait prescrire tellement l’apothicaire serait en peine de le concocter.

      Ceci est une constatation rationnelle. Votre médiocrité ne génère pas de sentiment chez moi.

      Bonne journée
        


    • Peretz Peretz 10 novembre 2010 17:46

      @ Jowurtz. Pour compléter la réponse faite concernant les marchés, il faudrait préciser que le marché des bons du trésor est fait d’argent potentiel : reconniassance de dettes en quelque sorte. Le fait de les racheter les transforme en argent dit réel qui peut donc se placer dans la consommation au sens large.(Planche à billets). De ce fait la masse monétaire réelle totale en circulation dans le pays augmente, et finit donc par diviser la valeur unitaire de l’argent. Donc par compensation il y a un risque d’augmentation des prix, ce qu’on appelle l’inflation. Mais celle-ci peut être lente et faible. Tout dépend de ceux qui vendent sur le marché de la consommation, de leur éventuelle anticipation.


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 18:12

      M JOWURZ, VOUS FAITE L ES QUESTIONS ET LES REPONSES A DES ARTCILES ET COMMENTAIRES IMAGINAIRES

      VOUS IINVENTEZ DES QUESTIONS QUI NE SONT PAS SOULEVEES DAN L’ARTICLE, VOUS Y APPORTEZ LES PRETENDUES REPONSES QUE JE N’AI PAS PU Y APPORTER N’AYANT PAS SOULEVE DES QUESTIONS QUI SONT HORS DU SUJET DE TOUTE FACON

      DE PLUS, VOTRE TON AGRESSIF NE REND PAS LE DIALOGUE FACILE

      PRENEZ UN MANUEL D’ECONOMIE DE CINQUIEME, UN LIVRE DE VOCABULAIRE DE COURS PREPARATOIRE, ET UN LIVRE SUR LES BONNS MANIERES FACON XIX EME SIECLE.

      PUIS REVENEZ SUR LE BLOG ET DEVENEZ VOUS-MEME INTELLIGIBLE

      A CE MOMENT CE SERA UNE JOIE DE REPONDRE A DES QUESTIONS SENSEES 


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 18:18

      REPONSE A JOWURTZ DU 10 NOVEMBRE SECONDE QUESTION

      LA PEMIERE PARTIE DE VOTRE COMMENTAIRE SUR LA DEFINITION DES BONS DU TRESOR ET DE LEUR CONTREPARTIE EST FAUSSE A 80% (VOIR LE MANUEL D’ECONOMIE DE CINQUIEME PRECITE)

      LA SECONDE PARTIE DE VOTRE COMMENTAIRE EST LA REPRISE DE MON ARTICLE DU 8 NOVEMBRE ET JE VOUS EN REMERCIE

      BIEN A VOUS

      OLIVIER CHAZOULE


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 22:02

      SECONDE REPONSE COMPLEMENTAIRE : LA FED EST UNE INSTITUTION PUREMENT AMERICAINE DONC UNE AFFAIRE INTERNE AUX USA. L’ACHAT DE BONS DU TRESOR US ISSUS PAR CE MEME TRESOR EST UNE AFFAIRE INTERNATIONALE

      QUAND VOUS PRENEZ L’AVION A ROISSY (FRANCE), POUR ALLER A MONTREAL (CANADA) VOUS AVEZ LA MEME COMBINAISON DE DEUX AFFAIRES LA PREMIERE EST UN EMBARQUEMENT DEPUIS LE SOL NATIONAL ET LA SECONDE UN DEBARQUEMENT SUR UN SOL ETRANGER, DONC UNE AFFAIRE INTERNATIONALE VUE DE LA FRANCE.


    • sonearlia sonearlia 10 novembre 2010 22:53

      "[...]prenez un manuel d’economie de cinquieme, un livre de vocabulaire de cours preparatoire, et un livre sur les bonns manieres facon xix eme siecle.[...]" 

      C’est quoi cette réponse ?

  • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 11:11

    Aprés « La fin de l’histoire », « Le monde change » !

    Quelle pertinence ! 

    Et à part ça, il fait beau chez vous ?


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 11:24

    POUR FAIRE RIRE L’IRONIE DOIT ETRE FINE


  • Taverne Taverne 10 novembre 2010 12:07

    Revoilà la guerre des monnaies
    Qui va frapper nos porte-monnaies !

    "La décision de Richard Nixon de découpler le dollar de l’or en août 1971 et donc d’abolir unilatéralement l’étalon or et les accords de Bretton Woods n’avait pas soulevé le dixième de ces protestations." C’est que nous n’avions pas encore aborder le 1er choc pétrolier ni la crise. Puis on a cru en notre serpent monétaire européen comme à la Ligne Maginot.


    • Taverne Taverne 10 novembre 2010 12:11

      « abordé » bien sûr. Il ne faut pas oublier qu’à chaque fois que la Chine et les Etats-Unis s’amusent avec leur balance commerciale ou leur monnaie, ce sont nos emplois qui souffrent au bout. Il serait temps de réformer le système monétaire et d’ouvrir le parapluie européen face aux importations déloyales de la Chine.


    • Taverne Taverne 10 novembre 2010 12:14

      Décidément je m’exprime mal : « face aux importations déloyales en provenance de la Chine. » Enfin, vous aviez compris...


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 12:36

      C’EST EXACT


    • Taverne Taverne 10 novembre 2010 14:36

      Exact ? Bon alors, comme en plus j’ai bien compris le système des changes flottants qui a succédé en 1971 à celui de Bretton Woods et votre théorie de l’hyperinflation ou d’accélérateur d’inflation monétaire créa une richesse monétaire dont la compatibilité avec la richesse réelle du pays n’est pas démontrée (même si les USA ont plein de pétrole, de l’or noir donc, enfin c’que j’en dis...), je m’autorise une petite récréation :

      C’est où l’G20 ?

      Séoul G20.
      C’est où l’G20 ?
      Mais c’est à Séoul et c’est houleux.

      Le président de la banque mondiale
      Crie « étalon de l’or ! »
      Aussitôt communiqué« de Jacques Delors qui se dit flatté
      Mais fait gentiment remarquer qu’à son âge, il ne jouera plus les étalons. D’ailleurs, il a déjà eu Martine et çà lui suffit (je compatis).

      Le président des français riches
      Crie »à moi le G20, je vais me refaire !
      Il y croit dur comme fer.
      « Allez tape m’en cinq ! »
      Oui, c’est le sommet numéro 5...

      Séoul G20.
      C’est où l’G20 ?
      Mais c’est à Séoul et c’est houleux.

      Le président de la Chine
      Dit qu’il ne va rien lâcher du tout
      De son excédent commercial exponentiel.
      « A chaque Etat de se débrouiller avec sa monnaie ! »

      Séoul G20.

      C’est où l’G20 ?

      Mais c’est à Séoul et c’est houleux.


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 14:44

      TAVERNE A RAISON, LE G20 EST UNE ABSTRACTION SANS CONSEQUENCE PRATIQUE


  • Aleth Aleth 10 novembre 2010 13:49

    Ce qui suit est une interview de Ron Supinski, Directeur des relations médiatiques pour la Reserve Fédérale (FED) de San-Francisco, extrait du Livre jaune N°7.

    Journaliste : M. Supinski, mon pays contrôle-t-il le Federal Reserve System ?
    M. Supinski : Nous sommes un bureau qui représente le gouvernement.

    J. : Ce n’est pas ma question. Est-ce-que mon pays contrôle ce système ?
    S. : C’est un bureau du gouvernement qui a été créé par le Congrès.

    J. : Le Federal Reserve System est-il une entreprise ?
    S. :Oui.

    J. : Mon gouvernement tient-il un inventaire des actes du Federal Reserve System ?
    S. : Non, ce sont les banques associées qui le font.

    J. : Les banques associées sont-elles des sociétés privées ?
    S. :Oui.

    J. : Les billets de la Federal Reserve Bank sont-ils nantis ?
    S. : Oui, par les biens de la Federal Reserve Bank, mais principalement par le pouvoir du Congrès de répartir les impôts sur les citoyens.

    J. : Vous disiez, - par le pouvoir d’encaisser les impôts - c’est ce qui garantit les billets de la Federal Reserve Bank ?
    S. : Oui.

    J. : A combien s’élève la totalité des biens de la Federal Reserve Bank ?
    S. : La San Francisco Bank possède 36 milliards $ d’actifs.

    J. : En quoi consistent ces actifs ?
    S. : De l’or de la Federal Reserve Bank, et des garanties d’Etat.

    J. : Quel est le taux d’une once d’or dans ses livres ?
    S. : Je n’ai pas l’information, mais la San Francisco Bank possède 1.6 milliards $ en or.

    J. : Voulez-vous dire que la Federal Reserve Bank de San Francisco possède 1.6 milliards $ en or, en tant que banque, le solde de cette fortune sont les garanties d’État ?
    S. : Oui.

    J. : Où la Federal Reserve se procure-t-elle les billets ?
    S. : Ils sont autorisés par le Trésor.

    J. : Combien la Federal Reserve paie-t-elle un billet de 10 $ ?
    S. : De 50 à 70 cents.

    J. : Combien payez-vous un billet de 100.000 $ ?
    S. : Le même montant, de 50 à 70 cents.

    J. : 50 cents pour 100.000 $, c’est un profit énorme.
    S. : Oui.

    J. : La Federal Reserve Bank paie 20,60 $ pour une valeur nominative de 1.000 $, c’est-à-dire un peu plus de 2 cents pour une facture de 100.000 $, est-ce correct ?
    S. : C’est bien cela.

    J. : La Federal Reserve Bank n’utilise-t-elle pas les billets qu’elle paie 2 cents l’unité pour racheter les obligations d’État au gouvernement.
    S. : Oui, mais c’est aussi plus que cela.

    J. : Dans l’ensemble, c’est ce qui se produit.
    S. : Oui, dans l’ensemble c’est vrai.

    J. : Combien de billets de la Federal Reserve Bank sont-ils en circulation ?
    S. : II y en a pour 263 milliards $, mais nous ne pouvons rendre compte que pour un faible pourcentage.

    J. : Où sont passés les autres billets ?
    S. : Enterrés sous les matelas des gens, et l’argent de la drogue.

    J. : Depuis que les dettes sont payables en billets de la Federal Reserve Bank, comment pourrait-on rembourser 4.000 milliards $ de dettes publiques avec la totalité des billets en circulation ?
    S. : Je ne sais pas.

    J. : Si le gouvernement fédéral récoltait chaque billet en circulation, serait-il mathématiquement possible de rembourser ces 4.000 milliards $ ?
    S. : Non.

    J. : Est-ce correct si je dis que pour 1 $ de dépôt dans I’une banque affiliée, 8 $ pourraient être prêtés, avec assez de marge politique ?
    S. : A peu près 7 $.

    J. : Corrigez-moi si je me trompe, mais ce seraient 7 $ de la Federal Reserve Bank qui n’ont jamais été mis en circulation. Mais je dirais, par manque de vocabulaire, créés à partir de rien, les crédits et les 2 cents de valeur numéraire n’ont jamais été payés. En d’autres termes, les billets de la Federal Reserve Bank n’étaient pas réellement imprimés et créés, seulement générés comme entrée comptable et prêtés avec intérêt. Est-ce correct ?
    S. : Oui.

    J. : Est-ce la raison pour laquelle il n’y a que 263 milliards $ en circulation ?
    S. : C’est en partie la raison.

    J. : Est-ce que j’interprète bien quand je dis que la loi qui a été votée en 1913 a transféré le pouvoir de frapper la monnaie du Congrès à une société privée. Et mon pays emprunte maintenant ce qui devrait être notre argent à la Federal Reserve Bank, plus les intérêts. Est-ce correct - les dettes ne pourront jamais être remboursées - sous le régime monétaire que nous avons ?
    S. : Dans le fond, oui.

    J. : Je sens là un piège, pas vous ?
    S. : Désolé, je ne peux pas répondre à cette question, je travaille ici.

    J. : Les comptes de la Federal Reserve Bank ont-ils été vérifiés ?
    S. : Ils sont vérifiés.

    J. : Pourquoi y a t il une résolution (No 1486) pour une vérification complète des livres par la GAO, et pourquoi la Federal Reserve Bank fait-elle de la résistance ?
    S. : Je ne sais pas.

    J. : La Federal Reserve Bank régule-t-elle la valeur de ses billets, et les taux d’intérêt ?
    S. : Oui.

    J. : Expliquez-nous comment le système de la Federal Reserve Bank peut être constitutionnel, si seul le Congrès a le pouvoir constitutionnel de frapper la monnaie, de la diffuser et de réguler sa valeur (Article 1, section 1 et 8) ? II n’est écrit nulle part dans la Constitution que le Congrès a le droit de transférer un pouvoir constitutionnel à une société privée, ou bien ?
    S. : Je ne suis pas un expert en droit constitutionnel, mais je peux vous conseiller notre département juridique.

    J. : Je peux vous le confirmer, j’ai lu la Constitution. Elle ne permet pas le transfert d’un pouvoir à une société privée. N’est-il pas spécifié que tous les pouvoirs appartiennent à l’État et aux citoyens, pas à une personne privée ? Est-ce valable pour une entreprise privée ?
    S. : Je ne pense pas, mais nous avons été créés par l’Assemblée constituante ?

    J. : Etes-vous d’accord avec moi si je vous dis que c’est notre pays et que ce devrait être notre argent, comme le dit la Constitution ?
    S. : Je comprends ce que vous dites.

    J. : Pourquoi devrions-nous emprunter notre argent à une société privée qui nous demande en plus des intérêts ? N’est-ce pas la raison pour laquelle nous avons fait une révolution, devenir un peuple souverain avec des droits propres ?
    S. : (ne veut pas répondre).

    J. : Est-ce-que ce sujet a été contrôlé par la Cour constitutionnelle ?
    S. : Je crois qu’il y a une jurisprudence à ce sujet.

    J. : Y a-t-il eu des cas devant la Cour suprême ?
    S. : Je pense que oui, mais je ne suis pas sûr.

    J. : La Cour suprême n’a-t-elle pas confirmé à l’unanimité dans le A.L.A. (Schlechter Poultry Corp. vs US, et Carter vs. Carter Coal Co.) par décret que la corporation est une délégation anticonstitutionnelle du pouvoir législatif ? C’est une délégation législative sous sa forme la plus choquante ; en soi, ce n’est pas une délégation envers un groupe, une corporation ou une société officielle, qui régule de façon désintéressée sans doute ce qui est commun, et de façon intéressée les affaires privées d’une personne. (Carter vs. Carter Coal Co.)
    S. : Je ne sais pas, mais allez donc voir notre département juridique.

    J. : Le système monétaire actuel n’est-il pas un château de cartes qui DOIT s’écrouler, parce que les dettes ne pourront jamais être remboursées ?
    S. : II semble que oui. Je peux vous dire que vous connaissez bien le sujet et que vous voyez clair. Cependant, nous avons une solution.

    J. : Quelle est cette solution ?
    S. : La carte de débit.

    J. : Parlez-vous de I’EFT Act (Electronic Funds Transfer) ? N’est-ce pas inquiétant quand on connaît la capacité des ordinateurs ? II donnera à l’État et à ses délégations, la Federal Reserve Bank inclue, des informations comme : « Vous étiez à la pompe à essence à 2H30, vous avez acheté pour 10 $ d’essence sans plomb à 1,41 $ le gallon. Puis vous avez été au supermarché à 2H58, vous avez acheté du pain, de la viande et du lait pour 12,32 $, et à 3H30 vous êtes allé à la pharmacie où vous avez acheté des médicaments pour 5,62 $ ». En d’autres termes, vous sauriez quand et où nous allons, combien a payé le grossiste et combien de bénéfice il a fait. Avec ce système EFT vous sauriez tout sur nous. N’est-ce pas inquiétant ?
    S. : Oui, c’est surprenant.

    J. : Je sens un piège énorme qui a roulé notre Constitution dans la farine. Ne payons-nous pas une contribution énorme sous forme d’impôts sur le revenu à un consortium privé de banques ?
    S. : Je n’appelle pas cela une contribution, ce sont des intérêts.

    J. : Les banques en question ne sont-elles pas assermentées pour défendre la Constitution vis-à-vis d’ennemis de l’intérieur ou de l’extérieur ? La Federal Reserve Bank n’est-elle pas un ennemi de l’intérieur dans ce cas précis ?
    S. : Je ne dirais pas cela.

    J. : Nos fonctionnaires de la Federal Reserve Bank sont coupables de favoritisme personnel, ils détruisent notre Constitution, ce qui est une trahison. La peine de mort n’est-elle pas le châtiment pour une trahison ?
    S. : Je pense que oui.

    J. : Merci pour les informations et le temps que vous nous avez accordés, si je pouvais je vous dirais d’entreprendre les démarches nécessaires pour vous protéger vous et votre famille, et retirer votre argent des banques, avant que le système ne s’effondre. Moi je le ferai.
    S. : La situation n’est pas bonne.

    J. : Puisse Dieu être miséricordieux pour les esprits qui sont derrière ces actions anticonstitutionnelles et criminelles que l’on appelle Federal Reserve Bank. Si les masses toutes puissantes se réveillaient et comprenaient ce tour de passe-passe, elles ne le prendraient pas pour un grain de sable. C’était un plaisir de parler avec vous et je vous remercie pour votre disponibilité. J’espère que vous suivrez mon conseil avant que tout ne s’effondre.
    S. : Malheureusement, cela ne se présente pas bien.

    J. : Passez une bonne journée et merci encore.
    S. : Merci pour votre appel.


  • fifilafiloche fifilafiloche 10 novembre 2010 13:54

    En quoi l’attitude de la Fed diverge t elle de celle de la BCE, qui rachète aux banques Européennes des obligations d’Etat des PIGS et produit de la monnaie pour compenser les pertes à venir ? La démagogie financière américaine vaut bien la démagogie financière française au sévice de l’Europe.



    Dans ces conditions, contre quelle monnaie internationale peut se dévaluer le dollar, sinon l’Or, qui n’a d’utilité que pour les joaillers et dont les réserves physiques ne couvrent pas là aussi les émissions de papier Or.

    Et oui, il faudra s’habituer à voir les BRICS, qui, par leur réserves en matière première et leur industrialisation sont créditeurs nets, donnent leur avis sur ce que leurs débiteurs font de leur argent. Les Etats Unis n’ont déjà plus le monopole des agences de notation, ce qui semble logique au vu de leur niveau d’endettement : http://front3.lindependant.com/articles/2010-11-09/l-agence-chinoise-dagong-juge-la-solvabilite-des-etats-unis-au-bord-du-gouffre-280376.php Cela là aussi ne concerne pas que les Etats Unis, mais aussi la France et ses déficits structurels récurrents. 

    Combien vaut notre voix au siège permanent de l’ONU et notre quasi monopole sur la présidence du FMI. C’est tout l’enjeu de cette crise, quel pouvoir sommes nous prêts à céder pour bénéficier de la bienveillance de ceux qui financent nos démago-craties par leur travail (100% des directeurs du FMI depuis sa création viennent d’Europe de l’Ouest)

    Monsieur Chazoule, dans votre dernier article, vous appuyez la thèse de l’inflation, citant l’exemple de la république de Weimar, contre celle d’une déflation à la Japonaise. Pourriez vous faire l’inventaire des mécanismes qui vous amènent à cette conclusion dans un environnement international beaucoup plus internationalisé, le Deutschmark à l’époque n’étant pas une monnaie d’usage supra national comme l’Euromark ou le dollar.

    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 13:57

      M. FILAFILOCHE N’A PAS TORT


    • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 14:04
      Fifilafiloche : « Monsieur Chazoule, dans votre dernier article, vous appuyez la thèse de l’inflation, citant l’exemple de la république de Weimar, contre celle d’une déflation à la Japonaise. Pourriez vous faire l’inventaire des mécanismes qui vous amènent à cette conclusion dans un environnement international beaucoup plus internationalisé, le Deutschmark à l’époque n’étant pas une monnaie d’usage supra national comme l’Euromark ou le dollar. »

      L’interpellé : « M. FILAFILOCHE N’A PAS TORT »

      La foule : « Pouvez- vous le faire ? »

      Chazoule : « J’ai déjà répondu plus haut ! »

      La foule, enthousiaste : « Il peut le faire ! »

      smiley

    • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 18:11

      @ fifilafiloche, vous demandez ci-dessous à OC, je cite : « pourriez vous nous expliquer en quoi la situation occidentale diffère de celle du Japon ? »

      Je ne suis pas économiste, mais il me semble que l’extrait ci-dessous constitue peut-être une réponse à cette question :

      « "Les investisseurs internationaux ne sont pas les souscripteurs de la dette publique japonaise (la plus forte du monde). Laquelle est détenue à plus de 95 % par les épargnants nationaux. A l’exact inverse des Etats-Unis, le Japon affiche un taux d’épargne des ménages rondelet, largement suffisant pour couvrir les besoins de financement de l’Etat et, au-delà, des entreprises. Aussi les marchés ne sont-ils pas sollicités par la dette publique japonaise — qui s’arrange très bien sans eux — et, par conséquent, n’ont-ils pas la possibilité de soumettre la politique économique du Japon à leurs normes absurdes.

      Pour que les marchés fassent ingérence en cette matière, il faut qu’ils en aient l’instrument, à savoir les titres de la dette. Pas de détention, pas d’immixtion... Comme il est devenu maintenant apparent, la doctrine libérale n’a rien eu de plus pressé que de déclarer l’espace national dépassé et de promouvoir les transformations structurelles (déréglementations en tout genre) susceptibles d’inscrire cette affirmation dans la réalité. L’histoire des XIXe et XXe siècles a donné suffisamment de raisons de se méfier de l’hypertrophie du principe national qui a pour nom « nationalisme ». Elle n’a cependant produit aucune conception opératoire alternative de la souveraineté politique. C’est pourquoi, détruisant l’idée de nation, le libéralisme détruit du même coup celle de souveraineté, en prenant bien soin, signe de sa parfaite hypocrisie, d’éviter toute reconstruction de souveraineté à des échelles territoriales élargies …

      Pour qui voudrait bien la saisir, la crise grecque, éclairée à la lumière contrariante du cas japonais, offre donc l’occasion de revenir sur la logique même de la déréglementation financière internationale, qui doit moins aux prodiges de la théorie économique standard — toujours disponible pour promettre monts, merveilles, croissance et emploi quand il est question de déréglementation — qu’aux solides intérêts qui l’ont promue."A moyen terme en tout cas, il est possible de préférer le passéisme de la délibération politique, dans laquelle les arbitrages de l’endettement public seraient complètement réintégrés, à un monde mondialisé ébouriffant de modernité, dans lequel ce sont les marchés de capitaux qui fixent le tribut prélevé sur la richesse nationale par des créanciers des quatre coins du monde. Et il est possible de trouver quelque valeur à cette conclusion somme toute assez simple : si la mondialisation n’est en définitive pas autre chose que la dissolution des souverainetés par la marchéisation de tout, alors démondialiser c’est repolitiser. »  Pour soumettre les choix économiques à la délibération politique  : Et si on commençait la démondialisation financière ? (par Frédéric Lordon)


    • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 18:35

      @ tous : je vous propose de lire ces commentaires comme si nous étions des élèves, et loteur le maître, lequel pour distinguer ses encouragements et annotations écrit, non pas à l’encre rouge, il ne sait probablement pas faire, mais en majuscules : ça fait magistral aussi !

      Pour écrire en rouge, je lui propose la solution suivante : qu’il sélectionne tout son texte, et y colle un lien hypertexte ! En échange, pour gagner en lisibilité, il serait bien inspiré d’écrire comme tout le monde en bas de casse. Mais peut-être que tout ce qui est bas lui donne de l’urticaire ?


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 13:56

    DOCUMENT TRES INTERESSANT

    BRAVO


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 14:28

    REPONSE A M. FILALOCHE

    EN FAIT SOUS LA REPUBLIQUE DE WEIMAR IL N’Y AVAIT PAS DE DEUTSCHMARK MAIS DU PAPIERMARK DONT LA DEVALUATION FORCENEE A CONDUIT A CREER EN 1924 LE REICHSMARK.

    JE NE COMPARE PAS LE JAPON DE 2010 A L’ALLEMAGNE DE 1922 DANS L’ARTICLE ET DONC JE NE PEUX PAS TIRER DE CONCLUSION SUIVANT UN NON-RAISONNEMENT. DE CE FAIT IL NE M’EST DONC HELAS PAS POSSIBLE DE VOUS REPONDRE SUR UNE ABSTRACTION QUE JE N’AI PAS FORMULEE 

    MAINTENANT, POUR LE FAIT DE SAVOIR SI L’HYPER-INFLATION DANS CERTAINS PAYS QUI VIENT ENTRE AUTRES CHOSES D’UNE CREATION DE MONNAIE FORCENEE PEUT COHABITER AVEC UNE DEFLATION A LA JAPONAISE DANS D’AUTRES, NOUS N’AVONS QU’UNE REPONSE PARTIELLE CAR L’INFLATION REELLE DEMARRE DANS LES PAYS OCCIDENTAUX ET S’ANNONCE REDOUTABLE TANDIS QU’EFFECTIVEMENT POUR L’INSTANT LA DEFLATION PERDURE AU JAPON DEPUIS PRES DE 20 ANS 


    • plancherDesVaches 10 novembre 2010 16:08

      Sinon, sous la touche caps lock, il y a une touche plus petite sur laquelle vous devriez appuyer.
      Je suis presbyte et myope, mais même écrit petit, je me rapproche simplement de l’écran.

      Maître.
      Je comprends que vous soyez un peu nerveux, ces temps d’effondrement-ci.
      Cela se passera bien. Vous verrez. Car l’humain est plein de ressources qu’il ignore lui-même.
      Passons.

      Bon, sinon, c’est aussi au pied du mur qu’on voit le maçon. Et le maçon va être chacun d’entre-nous car nous pouvons maintenant tranquillement constater que les solutions de dictatures par l’argent (US), par le travail (Chine et GB), par le « libéralisme » (Europe) ne sont pas des solutions parfaites face à la concentration de richesse qui est maintenant pire qu’en 1929.
      Aidée en cela par les paradis fiscaux. Merci à eux. Ca donne envie d’acheter une île en eau internationale pour juste y construire une banque. Comme bill gates. Et buffet.

      Maître, je vous conseille de noter les dégradations de la Justice à propos des affaires financières et de nous en faire part, cela serait aussi utile que le travail de Maître Eolas sur son blog décapant.
      (je suis un nostalgique du Code Napoléon qui défendait le droit des pauvres face au pouvoir financier, vous le savez smiley )


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 18:22

      D’ACCORD AVC PLANCHER DES VACHES SUR LE CODE NAPOLEON 

      LE RESTE N’EST PAS MAL NON PLUS


    • Never Give Up Never Give Up 10 novembre 2010 21:45

      Ca vire au Sketch !!!!


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 22:30

      REPONSE A NEVER GIVE UP :

      EN EFFET, CELA DEVIENT SURPRENANT


  • agent orange agent orange 10 novembre 2010 16:42

    Le président américain Barak Obama a dû monter au créneau, confirmant ainsi que la FED est contrôlée par le gouvernement américain

    La FED est une entité privée si l’on en croit ces documents officiels...
    1
    2


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 18:27

      REPONSE AGENT ORANGE

      CE QUE VOUS DITES EST EXACT. C’EST POUR CELA QUE L’AFFAIRE DES 600 MILLIARDS DE DOLLARS DE BONS DU TRESOR ACHETES PAR LA FED A FAIT TANT DE REMOUS CAR ELLE MET EN EVIDENCE UNE ENTENTE INHABITUELLE (QUOI QUE NON UNIQUE) ENTRE LA FED ET LE TRESOR US, C’EST CE QUI A SUSCITE MON ARTICLE DU 8 NOVEMBRE

      ET HIER 9 NOVEMBRE BARAK OBAMA EST INTERVENU POUR DEFENDRE LA FED, CE QUI NE S’EST PRATIQUEMENT JAMAIS VU DANS L’HISTOIRE NON SEULEMENT DES USA MAIS DES ETATS ET QUI A SUSCITE LE PRESENT ARTICLE POUR SOULIGNER CET EVENEMENT ET LA REACTION DES AUTRES GRANDS (SUR LE PLAN FINANCIER) PAYS


  • fifilafiloche fifilafiloche 10 novembre 2010 17:57

    Monsieur Chazoule,


    Mon pseudo est fifilafiloche, non Filaloche. Je ne me suis pas permis de vous appeler Monsieur Chasuble., même si votre rondeur rappelle les bon pères d’autrefois.

    Votre insistance à ne pas répondre aux questions devient agaçante, comme celle d’écrire en majuscules alors que de nombreux intervenants vous ont déjà précisé que cela était considéré comme incivil sur les forums.

    Je répète donc ma question à l’expert en finances internationales. Il existe aujourd’hui deux écoles sur l’évolution prochaine des économies occidentales. L’une privilégie l’hypothèse de l’inflation à l’exemple de la république de Weimar, ou de l’Argentine comme exemple plus récent, remboursant la dette en monnaie de singe tout en lésant toutes les rentes avec des taux d’intérêts réels négatifs.

    L’autre reprend l’exemple du Japon, où les taux d’intérêts nuls et la création monétaire ont engendré une déflation durable des actifs.

    Vous semblez privilégier la première hypothèse. En tant qu’expert en finances internationales, pourriez vous nous expliquer en quoi la situation occidentale diffère de celle du Japon dans les années 90 (bulle immobilière et financière) et surtout comment les Etats surendettés supporteront l’inflation qui entraînera obligatoirement dans son sillage une augmentation des intérêts liés au service de la dette, de la pression fiscale, et logiquement de l’impopularité des politiques qui seront considérés comme spoiliateurs.

    Eclairez nous de vos lumières dans la brouillard actuel, soyez le phare dans la tourmente.

    • plancherDesVaches 10 novembre 2010 22:52

      Fifilafiloche, cette question est, pardonnes-moi, idiote.

      Ainsi, si tu suis un minimum les nouvelles du « monde des affaires », tu pourras lire un nombre incroyable de « contre toute attente », « les analystes tablaient sur », « le consensus s’établissait à »,...

      Ce qui est logique car les meilleurs têtes travaillant pour wall strit n’ont pas de boule de cristal et.. quand bien même en aurait-il une, ceux qui travaillent dans l’ombre afin de déjouer tout pronostic dans le but de maximiser leurs gains feront tout pour lancer de fausses rumeurs.
      Evidemment.

      Donc, lire l’avenir est encore difficile à l’heure actuelle et le restera encore pendant ... le reste du temps.
      Et puis... finalement, la peur de l’avenir n’est peut-être pas si mauvaise que ça afin de ne pas s’endormir sur ses lauriers. smiley

      Lorsque l’on compare ce qui peut être comparable, le modèle Japon ne peut pas être retenu car il a bénéficié d’un état de santé économique mondial favorable.
      Ici, le modèle 1929 est beaucoup plus adapté. Ainsi que celui de 1870... volontairement oublié. Pourtant...


    • fifilafiloche fifilafiloche 11 novembre 2010 02:30

      Plancher, je ne parle pas de bourse, je parle d’économie.


      Merci en tout cas pour ton opinion.

    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 04:43

      M. FILACLOCHE RESTEZ SOBRE, PAS PLUS DE 3 OU 4 VERRES AVANT CHAQUE COMMENTAIRE !

      TOUT CELA N’EST PAS BIEN GRAVE, VOUS TROUVEREZ UN JOUR QUELQU’UN QUII VOUS AIME


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 18:37

    M FIFILAFILOCHE, JE VOUS PRIE D’EXCUSER L’ERREUR SUR VOTRE PSEUDO, ELLE ETAIT INVOLONTAIRE.

    JE COMPRENDS MIEUX VOTRE QUESTION MAINTENANT QUE VOUS LA FORMULEZ EN DEUX PARTIES DISTINCTES ET OPPOSEEES

    POUR Y REPONDRE, JE PEUX VOUS DIRE QUE JE NE PRIVILEGIE PAS LA PREMIERE OU LA SECONDE THEORIE. CE QUE VOUS DITES SUR LE JAPON ET LA DEFLATION EST EXACT.

    EN CE QUI CONCERNE L’HYPER-INFLATION DONT LA REALISATION SERAIT CONTREE PAR L’EFFET JAPONAIS MALGRE LES EXCES DE LA CREATION MONETAIRE VOUS AVEZ POTENTILLEMENT RAISON AUSSI.

    C’EST 50/50.

    LE CHOMAGE EXERCE UNE PRESSION A LA BAISSE SUR LES SALAIRES ET LA CRISE IMMOBILIERE FAIT DE MEME AVEC LES BIENS IMMOBILIERS DANS DE NOMBREUX PAYS DU MONDE.

    CEPENDANT, LES MARCHES FINANNCIERS ONT LEUR PROPRE AUTONOMIE INDEPENDANTE DE L’ECONOMIE REELLE ET DONC LES RISQUES D’HYPER-INFLATION SUBSISTENT CAR S’APPUYANT SUR UN GONFLEMENT DES ACTIFS FINANCIERS (LE DOW JONES EST A SON NIVEAU D’AVANT LA CRISE DE 2007-2008 ALORS QUE L’ECONOMIE AMERICAINE EST DANS UN ETAT CATASTROPHIQUE, DE L’AVIS MEME DE SES DIRIGEANTS). C’EST CELA LE RISQUE D’HYPER-INFLATION 


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 04:46

      QUI EST CE DISTINGUE PN QUI SORT DU BOIS ?

      TANT CE DEBAT ETAIT PASSIONNANT AU DEBUT DE LA JOURNEE, TANT UN SEUL CRETIN MAL ELEVE ET AGISSANT SOUS DIVERS PSEUDOS EST APPARU AVEC DES MOTIFS VISIBLEMENT AUTRES QUE DE FAIRE AVANCER LES IDEES

      MAIS FINALEMENT C’EST DISTRAYANT, CA ECONOMISE LE CIRQUE !


  • gnarf 10 novembre 2010 20:01

    Il n’y a pas de creation de monnaie dans le quantitative easing. La fed prend de l’argent aux USA et achete des bons du tresor avec. Le quantitative easing est pratique depuis longtemps au Japon, et recemment dans l’Union Europeenne et au Royaume Uni.


    Pour le detail des operations, la fed a emprunte 277 milliards de dollars au tresor, et va emprunter le reste des 600 milliards aux banques de wall street. L’ensemble des reserves actuellement disponibles aux USA (reserves de banques) est de 1000 milliards de dollars hors monnaie.

    Il semblerait que beaucoup de gens confondent avec le « monetary easing » qui est de la creation monetaire, alors que le quantitative easing est un transfer d’argent qui doit permettre de rendre les credits aux entreprises plus abordables. Car quand on achete des bons en masse, les taux d’interet a long terme baissent et donc les credits sont plus abordables.

    600 milliards de dollars de quantitative easing ne produisent pas du tout l’inflation que ferait une impression de 600 milliards de monnaie. La pression inflationniste n’arrive que si l’operation rend les credits trop abordables. Par exemple au Japon il n’y a jamais eu la moindre inflation malgre le quantitative easing car il n’a pas fonctionne.

    J’ai l’impression que ce M. Chazoule est une vaste blague.

  • gnarf 10 novembre 2010 20:04

    L’Union Europeenne fait exactement la meme chose, mais en incitant les banques a conserver leurs reserves en bons du tresor. C’est plus discret mais c’est la meme chose.


  • fifilafiloche fifilafiloche 10 novembre 2010 20:48

    La grande majorité des intervenants sur cette file semblent comprendre les mécanismes monétaires de façon plus précise que l’expertise que vous avez montré. 


    Vous parlez d’hyper inflation, puis vous vous rétractez en mentionnant que finalement, vous n’en savez rien. Il y a beaucoup d’incohérences qui amène le lecteur à s’interroger sur vos articles sont le fruit d’une compréhension profonde de la crise financière occidentale, ou à l’image des médecins de Molière, vous utilisez un latin universitaire pour cacher votre incapacité à établir un diagnostique clair et documenté sur la pathologie dont souffre notre système financier.

    J’ai tendance au premier abord à faire confiance, par éducation, à mes interlocuteurs. Mais lorsque les contradictions deviennent trop nombreuses, je ne peux m’empêcher de m’interroger. Il semble que je ne sois pas le seul.

    La science économique est une science humaine, et donc contestable. Il en demeure pas moins que ses mécanismes sont compréhensibles par la majorité, car nous avons tous à gérer un budget. L’ingéniérie financière s’est efforcée d’en compliquer la présentation jusqu’à croire que l’on pouvait rendre le risque invisible...la prestidigitation, pour aussi habile qu’elle soit, ne produit rien de nouveau, elle ne fait qu’oculter des réalités simples.

    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 23:20

      MONSIEUR FILALACLOCHEMERLE, VOS REMARQUES IDIOTES FONT RIRE QUAND ON A LE TEMPS. MAIS LE TEMPS EST UNE DENREE RARE (NOTION EOCNOMIQUE PAGE 2 COURS ELEMENTAIRE PREMIERE ANNEE)

      HELAS :
      1. VOUS NE COMPRENEZ RIEN A LA FINANCE NI A L’ECONOMIE
      2. VOUS CROYEZ QUE VOUS Y CONNAISSEZ QUELQUE CHOSE
      3. EN PLUS VOUS AVEZ LE RIDICULE DE L’ECRIRE ET AINSI DE POPULARISER VOTRE IGNORANCE
      4. DES DEUX COTES DE L’ATLANTIQUE IL Y A UN MOT QUI VOUS DEFINIT AVEC GENTILESSE :

      VOUS ETES PATHETIQUE

      CELA FATIGUE LE LECTEUR

      AYEZ PITIE DES LECTEURS ET ALLEZ GENTIMENT VOUS COUCHER, LE MARCHAND DE SABLE EST PASSE 

      AU FAIT VOS 5 ANS D’ETUDES, C’ETAIT DANS QUEL DOMAINE ?


    • plancherDesVaches 10 novembre 2010 23:28

      Ouais...

      Là, par contre, maître, c’est vous qui êtes à jeter.

      Ne croyez pas que ceux qui n’ont pas fait d’études SPECIALISEES en finance ou économie soit les billes que vous pensez.

      Cela m’étonnerait beaucoup, petit maître, que tu sois capable d’expliquer autre chose que les choses ne vont pas très bien et que tu flippes comme un lapin face à un fusil.

      Alors tes vexations, tu te les prends, tu te les mets au fond de la poche, et tu mets ton mouchoir dessus.
      Merci.


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 23:39

      PAUVRE PLANCHER DES VACHES


    • fifilafiloche fifilafiloche 11 novembre 2010 01:50

      Maître,


      Essayez de vous mettre à notre place. On nous promet un met fin cuisiné avec excellence et on nous sert un plat ordinaire fait de lieux communs. On reste forcément sur notre faim...

      Excusez mon manque de talent, Fernand lui était un vrai comique :

      Allo, mademoiselle, passez moi le neuneu à Asnières ;o)

      Quand à votre diplôme datant du dernier millénaire, je doute qu’il vous ait préparé à comprendre les réalités d’un monde dépolarisé.

    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 04:40

      VOTRE DIPLOME EST EN QUOI ?


  • asterix asterix 10 novembre 2010 21:16

    Magnifique croisement de fer comme on ne peut en lire que sur Agoravox, j’ai beaucoup appris. Revenu récemment de 5 ans d’Asie, je ne peux vous préciser qu’une chose, une remarque de terrain : l’hyper inflation en euros a déjà commencé !
    ...Et vos majuscules, Mr Chazoule, c’est parfait.


  • Pierre Pierre 10 novembre 2010 22:24

    Bonsoir Monsieur Olivier CHAZOULE,

    Comme beaucoup de participants à ce forum, je suis la dégradation de l’état des finances fédérales des États-Unis depuis suffisamment longtemps pour ne pas être étonné des derniers développements, à savoir, la mise de 600 milliards de nouveaux dollars à la disposition du Trésor américain.
    Ce que tout le monde sait, c’est que la dette fédérale américaine est tellement gigantesque qu’elle est impossible à rembourser et cela d’autant moins que, contrairement à l’Europe, je ne vois pas de mesure d’austérité dans le budget US. Je ne vois pas comment on va éviter une crise monétaire mondiale à court ou à moyen terme, avec une dévaluation substantielle du dollar et sans doute aussi d’autres devises dont l’euro.
    Alors, à quoi va servir cette manne budgétaire ? C’est cela qui serait intéressant à analyser.
    Cela pourrait servir à aider les banques à payer les milliards de dédommagements pour les opérations frauduleuses du Foreclosure Gate. Elles ne manqueront pas d’être condamnées, on l’a déjà beaucoup évoqué sur Agora Vox. Dans ce cas, ces dollars iront aux propriétaires lésés et reviendront ensuite dans la consommation intérieure. 
    Cela pourrait aussi servir à soutenir l’effort de guerre. Dans ce cas, je crains que ces dollars ne partent en fumée.
    Si cela sert au programme social d’Obama, il n’y aura aucun retour économique et on recommencera la même opération dans un an.
    Il y a bien sûr beaucoup d’autres options et cela peut aussi être dilué dans différents programmes. Bien malin celui qui sait ce que Obama et ses conseillers ont dans la tête.

    Autre chose. Comme vous persistez à écrire avec la même casse malgré les nombreuses remarques, j’aimerais vous poser une question. J’ai lu dans une de vos réponses, le 8 novembre si je ne m’abuse, que vous ne disposez pas d’un clavier AZERTY. Cela m’est déjà aussi arrivé lorsque je voyage dans des pays reculés et que j’utilise les PC des hôtels. Dans ce cas, j’écris généralement sans accent ni cédille. Je trouve cela moins agressif et on m’a toujours compris. Quand je circule dans le reste du monde, j’emporte mon PC portable AZERTY. Je ne m’explique pas une chose. Votre article, vous l’avez écrit avec accents, donc vous deviez bien avoir un clavier AZERTY. Si vous êtes avocat, n’emportez-vous pas votre PC portable quand vous voyager ? Ceci dit, vous n’êtes pas obligé de me répondre, c’est vos affaires. 


  • sonearlia sonearlia 10 novembre 2010 22:39

    Et pourtant il y a bien des accents dans son article...


    (cf ici)

  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 23:12

    Vos remarques sont judicieuses

    Plancher des Vaches est un peu mal eleve mais ca arrive a des gens tres bien

    L’explication es la suivante : lorsque l’on importe un article sur le site depuis Word, les accents sont conserves a travers deux logiciels successifs. Ces logiciels n’existent pas dans la version du logiciel du site qui accueille les commentaires.

    Voila l’explication

    Desole du derangement occasionne


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 10 novembre 2010 23:26

    REPONSE A JL :

    S’ils volaient, vous seriez incontestablement chef d’escadrille


    • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2010 23:44

      Je crois que pour le poste de chef d’escadrille, vous êtes hors concours : vos explications au sujet des majuscules sont débiles ! En effet, quoi de plus con que d’écrire en majuscules au motif que vous n’auriez pas d’accents en minuscules ? Vous avez vu des accents sur vos majuscules peut-être ?!!

      Concernant vos articles, je ne me préoccupe plus du fond : assez d’intervenants se sont bien rendus compte que c’était du bidon.

      Seule la forme me fait encore rigoler. Mais tout passe, tout lasse : je vous souhaite de tomber discrètement et définitivement dans l’oubli agoravoxien.


    • Arafel Arafel 11 novembre 2010 01:18

      Vous, vous seriez certainement chef d’escadre !!


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 01:44

    AU DODO C’EST L’HEURE D’ALLER SE COUCHER AU LIEU DE DIRE DES BETISES

    C’EST CURIEUX TOUS DE MEME CES 4 OU 5 PSEUDOS SANS PHOTO QUI DISENT TOUS LA MEME CHOSE SUR LE MEME TON AVEC LE E VOCABULAIRE EY LES MEMES FAUTES ET QUI INTERVIENNENT UNIQUEMENT POUR CRITIQUER DANS LE VIDE DES ARTICLES QU’ILS N’ONT PAS LUS ET DE PLUS SANS CONNAITRE LA MATIERE.
     
    VOUS NE TROUVEZ PAS SHERLOCK ?


    • Francis, agnotologue JL 11 novembre 2010 10:19

      Bon, tout le monde aura pu assister ici à la défaite de la pensée s’Olivier Chazoule qui, sous son article vide d’intérêt, de matière et d’intelligence, a répondu à ses contradicteurs y compris les plus pertinents et les plus coopératifs, par des bottages en touche suivis rapidement par l’ironie hautaine, l’insulte, le repliement pour finir, cerise sur le gateau, par une belle démonstration de ce qu’est la méthode Coué, qui est à l’usage de son égo surdimensionné gravement blessé ce qu’est un emplâtre sur une jambe de bois.

      En repliant comme il l’a fait, l’un des posts les plus pertinents qui est tout ce que mérite ici un tel article, Olivier Chazoule, retenez bien son nom, s’est publiquement discrédité sur Agoravox.

      Un mot sur les pseudo sans photo et les pseudos : tout le monde n’est pas narcissique au point de vouloir voir sa photo et son patronyme reproduits des milliers et des milliers de fois ici (Pour ma part, j’en suis à 12000 interventions). Par ailleurs, demandez donc au Canard enchaîné par exemple, de citer nommément ses sources ! Cett attaque en dessous de la ceinture au sujet de la photo et des pseudos n’est qu’une attaque ad’hominem de plus, attaques qui avec les arguments d’autorité constituent 100 % de l’apport de ce monsieur ici.

      Selon moi Olivier Chazole n’est pas ce qu’il dit, mais un crypto-troll : son but est de torpiller la profession d’avocat international spécialisé dans la finance. De fait, avec des amis pareils, ladite profession n’a pas besoin d’ennemis !


    • Francis, agnotologue JL 11 novembre 2010 10:28

      BON, TOUT LE MONDE AURA PU ASSISTER ICI A LA DEFAITE DE LA PENSEE S’OLIVIER CHAZOULE QUI, SOUS SON ARTICLE VIDE D’INTERET, DE MATIERE ET D’INTELLIGENCE, A REPONDU A SES CONTRADICTEURS Y COMPRIS LES PLUS PERTINENTS ET LES PLUS COOPERATIFS, PAR DES BOTTAGES EN TOUCHE SUIVIS RAPIDEMENT PAR L’IRONIE HAUTAINE, L’INSULTE, LE REPLIEMENT POUR FINIR, CERISE SUR LE GATEAU, PAR UNE BELLE DEMONSTRATION DE CE QU’EST LA METHODE COUE, QUI EST A L’USAGE DE SON EGO SURDIMENSIONNE GRAVEMENT BLESSE CE QU’EST UN EMPLATRE SUR UNE JAMBE DE BOIS.

      EN REPLIANT COMME IL L’A FAIT, L’UN DES POSTS LES PLUS PERTINENTS QUI EST TOUT CE QUE MERITE ICI UN TEL ARTICLE, OLIVIER CHAZOULE, RETENEZ BIEN SON NOM, S’EST PUBLIQUEMENT DISCREDITE SUR AGORAVOX.

      UN MOT SUR LES PSEUDO SANS PHOTO ET LES PSEUDOS : TOUT LE MONDE N’EST PAS NARCISSIQUE AU POINT DE VOULOIR VOIR SA PHOTO ET SON PATRONYME REPRODUITS DES MILLIERS ET DES MILLIERS DE FOIS ICI (POUR MA PART, J’EN SUIS A 12000 INTERVENTIONS). PAR AILLEURS, DEMANDEZ DONC AU CANARD ENCHAINE PAR EXEMPLE, DE CITER NOMMEMENT SES SOURCES ! CETT ATTAQUE EN DESSOUS DE LA CEINTURE AU SUJET DE LA PHOTO ET DES PSEUDOS N’EST QU’UNE ATTAQUE AD’HOMINEM DE PLUS, ATTAQUES QUI AVEC LES ARGUMENTS D’AUTORITE CONSTITUENT 100 % DE L’APPORT DE CE MONSIEUR ICI.

      SELON MOI OLIVIER CHAZOLE N’EST PAS CE QU’IL DIT, MAIS UN CRYPTO-TROLL : SON BUT EST DE TORPILLER LA PROFESSION D’AVOCAT INTERNATIONAL SPECIALISE DANS LA FINANCE. DE FAIT, AVEC DES AMIS PAREILS, LADITE PROFESSION N’A PAS BESOIN D’ENNEMIS !


    • fifilafiloche fifilafiloche 11 novembre 2010 11:39

      Même si je n’ai pas la même vision du monde que JL, je trouve qu’il exprime ses idées et intuitions avec talent, et sur cette plateforme de divertissement pseudo littéraire, c’est après tout ce qui compte le plus. Peut être pourriez vous profiter de son talent pour vous améliorer, « Maître ».


    • Francis, agnotologue JL 11 novembre 2010 12:05

      Bonjour fifilafiloche, je rends hommage à cette belle leçon infligée à ce pitre en même tempq que je vous remarcie de ce compliment à mon égard. C’est rare ici. Si nous n’avons pas les mêmes idées, au moins pouvons-nous partager les mêmes valeurs.

      Je crois que ce que vous appelez ici intuition n’est, et au delà de mon cas personnel, que le résultat d’un certain travail.

      Cordialement.


    • sonearlia sonearlia 11 novembre 2010 12:56

      Mais rien ne prouve que Olivier CHAZOULE, est votre vrai nom, ni que cette photo soit la votre...


    • Pierre Pierre 11 novembre 2010 14:17

      Il n’y a pas photo, c’est plus lisible en minuscule. 
      J’ai aussi essayé d’avoir des réactions d’Olivier CHAZOULE mais je n’ai rien vu venir. Je n’ai rien appris de neuf avec son article et ses posts.
      Il reste un mystère : qui se cache derrière le pseudo « Olivier CHAZOULE » et de quel point de la planète nous assène-il ses banalités ?


    • Pierre Pierre 11 novembre 2010 14:34

      PS. Monsieur Olivier CHAZOULE, ou qui que vous soyez, j’espère que les réactions de vos lecteurs vous seront utiles pour rédiger des articles plus fouillés que ce que vous avez l’habitude de nous envoyer. A part le jeu de mot du titre, c’est vide.

      Meilleures salutations.


    • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 19:12

      MERCI POUR TOUS LES RECENTS COMMENTAIRES CONSTRUCTIFS DE CE JEUDI QUI SE CENTRENT SA LA FINANCE

      SI LES DERNIERS INTERVENANTS VOULAIENT BIEN NOUS INDIQUER LEURS DERNIERES PUBLICATIONS (ARTICLES, LIVRES) CELA NOUS ECLAIRERAIT


  • Olivier CHAZOULE Olivier CHAZOULE 11 novembre 2010 19:05

    MERCI DE TOUS CES RECENTS COMMENTAIRES

    SI UN OU OU DEUX DES DERNIERS INTERVENANTS POUVAIENT M’INDIQUER OU ON PEUT TROUVER LEURS ATICLES OU LIVRES, JE SERAIS HEUREUX D’EN PRENDRE CONNAISSANCE


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