vendredi 28 août 2009 - par Olivier Bonnet

Pourquoi il faut sauver le modèle français

...donc empêcher l’UMP de le bousiller

Quand les faits démontrent toute l’inanité de la doctrine économique sarkozyste.

Sautant comme des cabris, les sarkozystes se répandent sans cesse clamant sur l’air des lampions qu’il faut "réformer" la France. Pour justifier leurs contre-réformes - puisqu’il s’agit bien de ça en réalité -, ils vouent aux gémonies le modèle français. Trop de fonctionnaires, trop d’assistanat, pas assez d’heures de travail... Ils ont tout faux ! Ainsi, lorsque le mensuel américain International Living, destiné aux expatriés, publie son classement des pays où la vie est la plus agréable, lequel arrive en première position depuis trois ans ? Bingo, la France ! Le magazine se base sur un indice qui "rassemble des éléments sur le coût de la vie, sur les loisirs, la culture, l’économie, l’environnement, etc. Une optique plus pertinente que le seul niveau de fiscalité", comme le résume Alternatives économiques . Conclusion d’International Living : "Passez ne serait-ce que quelques mois ici et vous n’aurez plus jamais la même façon d’apprécier la qualité de la vie".
 

Passons à présent à un article publié le 20 août dernier par The business insider, découvert via le blog de Gaël et titré Français : le peuple le plus productif du monde. Il reprend une étude réalisée par UBS : "En ramenant le PIB par habitant à l’heure travaillée, la France surclasse largement ses rivaux. Exemple : tandis qu’un Français génère 25,10 $ de PIB en travaillant une heure, un Américain n’en rapporte que 24,60", traduit Les mots ont un sens. Conclusion des auteurs de l’article : "Voici une leçon que le reste du monde devra méditer. La solution n’est pas de travailler plus. Mais de travailler mieux... et moins. Comme les Français savent le faire". Une pierre dans le jardin de Sarkozy et son célèbre "travailler plus pour gagner plus".

logoEnfin si, comme le répètent sans cesse les membres de la majorité, la France s’en sort plutôt mieux que les autres pays frappés par la crise, ce n’est absolument pas grâce à leur soi-disant "plan de relance massif". La vraie explication est livrée par Alternatives économiques : "Ce modèle français si décrié aurait-il donc finalement quelques vertus insoupçonnées ? Certaines caractéristiques structurelles contribuent à expliquer la relative résilience de l’économie hexagonale. C’est le cas notamment du poids important des mécanismes de redistribution. Ils participent en effet à la stabilisation des emplois et des revenus en ces temps difficiles. Heureusement que Nicolas Sarkozy n’avait pas encore eu le temps de mettre véritablement en oeuvre son programme libéral quand la crise est survenue ! Mais cette résistance tient aussi pour une bonne part à la structure des finances des ménages. Ils épargnent beaucoup et sont plutôt moins endettés qu’ailleurs. Limitant ainsi les effets négatifs pour l’activité économique du puissant mouvement de désendettement à l’oeuvre dans les pays qui avaient suivi à l’excès la voie de l’argent facile tracée par le modèle anglo-saxon. Enfin, cette résistance relative résulte aussi du poids limité de l’activité industrielle et du caractère faiblement exportateur de l’économie française. Il n’y a pas vraiment toutefois gdde quoi s’en vanter..." Des explications plus détaillées sont fournies par la plume du rédacteur en chef de la revue, Guillaume Duval : "L’ensemble des dépenses publiques devrait représenter 55,6% du PIB français cette année, selon les chiffres de la Commission européenne. Soit le niveau le plus élevé de l’Union à vingt-sept (la moyenne européenne est de 50,1) hormis la Suède, où ces dépenses représentent 56,6% du PIB. L’essentiel de ces dépenses n’est cependant pas consommé par des administrations publiques, mais redistribué aux citoyens par le biais notamment de prestations sociales, qui représentent en France 34,6% du PIB (dont 18,9% sous forme de paiements directs d’allocations diverses). Ces mécanismes concourent puissamment à la stabilisation des revenus des ménages en temps de crise." Voilà donc qu’alors que tous nos politiques de droite, du centre et de la fausse gauche crient haro sur la dépense publique - et souhaitent la baisse des prestations sociales (ouh le vilain assistanat !) -, il apparaît que c’est justement elle qui nous préserve. D’où l’immense hypocrisie du président : "malgré l’image de volontarisme que Nicolas Sarkozy souhaite volontiers donner de son action, la France a pour l’instant été un des grands pays développés qui a le moins mobilisé l’intervention publique pour combattre la crise au-delà de l’effet mécanique des stabilisateurs automatiques préexistants." Abordons à présent la question des fonctionnaires, qui seraient affreusement trop nombreux et dont le chef de l’Etat a entrepris de ne pas remplacer un retraité sur deux : "L’emploi public joue également un rôle de stabilisation important car il ne suit pas les cycles économiques. Avec 13,2% du PIB consacré en 2009 à la rémunération des salariés du secteur public, la France se situe, sur ce terrain, au-dessus d’une moyenne européenne qui est de 11%." La diminution du nombre de fonctionnaires imposée par l’Elysée est donc un facteur aggravant de la crise. Tordons ensuite le cou à l’idée que le plan de relance de la France serait massif : "Par ailleurs, nous avons souligné précédemment le recul – important, mais plus faible qu’ailleurs – de l’investissement en France. Mais ce n’est pas grâce au dynamisme de l’investissement public que les dégâts ont été limités jusqu’ici. Alors que son poids s’est accru de 1,8 point entre 2007 et 2009 dans le PIB des Etats-Unis, de 0,9 point au Royaume-Uni et de 0,5 point en moyenne dans l’Union, il ne devrait progresser que de 0,2 point en France, selon la Commission. (...) Si on cumule les effets des stabilisateurs automatiques et des mesures discrétionnaires prises par les gouvernements des différents pays depuis deux ans, la France est, avec l’équivalent de 3,9 points de PIB injectés dans le circuit économique, un des grands pays où les pouvoirs publics ont le moins soutenu l’activité entre 2007 et 2009. Un peu plus toutefois qu’en Allemagne (3,7 points de PIB) ou qu’en Italie (3 points seulement), mais beaucoup moins qu’aux Etats-Unis (9,4 points) et qu’au Royaume-Uni (8,8 points). Nettement moins également que dans les pays scandinaves, plus proches de la France en termes de niveau des dépenses publiques : en Suède, les pouvoirs publics ont injecté 6,4 points de PIB dans l’économie et quasiment autant au Danemark et en Finlande. Bref, si l’activité recule en France un petit peu moins qu’ailleurs, ce n’est pas vraiment grâce à l’action décidée des pouvoirs publics depuis deux ans, mais plutôt malgré l’ampleur très limitée de celle-ci..."

Droit dans le mur en klaxonnant

Ajoutons enfin, en guise de coup de grâce, les questions liées de l’endettement des ménages et de la bulle immobilière : "Partout dans le monde, aux Etats-Unis bien sûr, mais aussi au Royaume-Uni, en Irlande et en Espagne, c’est l’éclatement de la bulle immobilière qui a déclenché la crise actuelle. Et qui explique aussi largement sa gravité. Contrairement au Japon ou à l’Allemagne, où les prix ont baissé depuis dix ans, la France n’a pas été épargnée, loin de là, par la spéculation immobilière : selon les chiffres de l’OCDE, les prix réels de l’immobilier (une fois l’inflation déduite) ont doublé en France entre 1995 et 2007. L’envolée était certes moins forte qu’en Irlande ou au Royaume-Uni, mais les niveaux espagnols ont presque été atteints et l’immobilier a nettement plus augmenté en France qu’aux Etats-Unis. Cette évolution a posé de graves problèmes à la société hexagonale : impossibilité d’accéder à la propriété pour des couches sociales de plus en plus larges, pouvoir d’achat amputé par les hausses de loyers et des remboursements de crédits, disparition du logement social de fait qui palliait le manque de logements sociaux officiels... Elle n’a toutefois pas débouché sur un surendettement massif des ménages comme cela a été le cas dans les pays les plus touchés par la crise. En 2007, l’endettement des ménages français représentait 99% de leur revenu disponible, selon les chiffres de l’OCDE. C’est certes significativement plus que les 66% de 1996, mais on reste loin des 186% du Royaume-Uni ou des 142% des Etats-Unis. Et malgré l’absence totale de bulle immobilière dans ces pays, les Allemands et les Japonais sont eux aussi plus endettés que les Français..." Or quel était le programme défendu par Sarkozy : une France de propriétaires. Comment acquérir son logement sans s’endetter ? Du reste, pour l’incompétent de l’Elysée, l’endettement est une bonne chose, comme nous le relevions dans un billet de mai 2007 : "L’Etat est trop endetté et les ménages pas assez. D’ailleurs, il faut tordre le coup à cette idée : s’endetter, pour un ménage, ce n’est pas mal, c’est une confiance dans l’avenir", a-t-il déclaré. Voilà ainsi comment, s’il avait réussi à "réformer" aussi loin qu’il le souhaitait, les ménages français se seraient endettés devantage, pour acheter un logement qu’ils n’auraient ensuite plus pu assumer, et les conséquences de la crise seraient encore infiniment plus graves qu’elles ne le sont déjà, avec la diminution de la dépense publique et du nombre de fonctionnaires. Et que dit aujourd’hui l’indécrottable ? Qu’il faut continuer les réformes ! Ou comment, avec Sarkozy, aller tout droit dans le mur en klaxonnant bien fort.

 


153 réactions


  • Francis, agnotologue JL 28 août 2009 11:31

    « Et que dit aujourd’hui l’indécrottable ? Qu’il faut continuer les réformes ! Ou comment, avec Sarkozy, aller tout droit dans le mur en klaxonnant bien fort. »

    Quelqu’un a dit : « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ». En revenant sur ses dogmes, notamment le bouclier fiscal, le « travailler plus pour gagner plus » et la réduction du nombre de fonctionnaires, ce gouvernement prouverait qu’il n’est pas imbécile.

    Je lis : « Enfin, cette résistance relative résulte aussi du poids limité de l’activité industrielle et du caractère faiblement exportateur de l’économie française ».

     J’invite tous les lecteurs à chercher de fruits et légumes d’origine France dans les supermarchés. C’est un exercicie assez frustrant.

     


    • furio furio 28 août 2009 18:48

      « indécrottable » bon qualificatif pour désigner Talonetto. Ce type, BARNAC s’il en est n’a qu’une préocupation « massacrer la France » et tout ce qui faisait son originalité pour faire triompher l’individualisme le plus sordide, l’utra libéralisme madoffien. Songez que ce BARNAC a lors de la campagne présidentielle déclaré « j’aime la France » !!! il ne se considère donc pas comme français !
      ps : Barnac bon à rien nul à chier
      A+ 


    • babz 29 août 2009 09:35

      hé bien arretez d’aller dans les supermarchés......


  • wesson wesson 28 août 2009 11:33

    Bonjour l’auteur, merci pour votre article qui rapporte des faits indiscutables.

    C’est parfaitement exact que M. Sarkozy voulait avant la crise créer une copie conforme du modèle d’emprunt américain, à savoir garantir les prêts immobiliers par la maison achetée, et donner la possibilité d’utiliser sa maison comme un distributeur de billet automatique (en permettant de remonter des prêts sur le différentiel de la valeur estimative de la maison, un truc formidable qui ne peut se terminer que par une faillite personnelle)

    De toute manière, la doxa officielle est toute trouvée : Si on est en crise, c’est parce que les « réformes » n’ont pas été assez loin ou assez vite. ça marche pas donc on va reessayer la même chose jusqu’a ce que ça marche.

    On l’oublie trop souvent, le libéralisme non régulé a presque 2 siècles d’existence. Il nous aura donné 2 crises majeures qui ont débouchés sur 2 guerres mondiales. Et, des fois qu’on ai pas compris, on en est à la 3ème crise majeure. Ne serait-il pas temps d’arrêter les frais avec ces conneries là dont on sait parfaitement la nocivité !


    • cathy30 cathy30 28 août 2009 12:09

      Wesson
      d’ailleurs en 1939, beaucoup de français ne se sont pas du tout sentis concernés par la crise économique comme l’était le reste de l’europe. L’histoire se repéte, mais cette fois ci, le mur va être très dur.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 28 août 2009 17:49

      On l’oublie trop souvent, le socialisme, mort en 1989 avec la Chute du Mur, nous aura donné 2 crises majeures qui ont débouchés sur 2 guerres mondiales Rappel : Nazi = national socialiste. Idem pour fascio en Italie. La seconde guerre mondiale est née de la confrontation regimes autoritaires / democraties


    • wesson wesson 28 août 2009 22:38

      @eulesis

      Bonsoir eulesis

      « La seconde guerre mondiale est née de la confrontation regimes autoritaires / democraties »

      mort de rire.

      J’aime bien rappeler ça aussi aux libéraux qui en chient encore des clous. Vous pouvez remercier Staline pour votre très grande liberté car le véritable vainqueur sur l’Allemagne, c’est lui. Sans l’armée rouge qui a détruit à peu près 90% de l’armé Allemande, il aurait été impossible aux USA de vaincre.

      Même, les Américains initialement plutôt favorables à Hitler n’ont décidé de s’engager dans la bataille que lorsqu’il ont compris que si ils ne le fesaient pas, toute l’Europe serait devenue soviétique. Avant cela, c’était beaucoup plus rentable économiquement de vendre des armes à tous les belligérants ...

      D’ailleurs, l’excellente série de Morice sur cette époque bien trouble a permis de remettre un peu les choses au clair chez les pousse-au-jouir du libéralisme shootés à la modernité des siècles passés.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 août 2009 23:00

      @ Wesson, on seulement indiscutables, mais PERTINENTS. « ... L’essentiel de ces dépenses n’est cependant pas consommé par des administrations publiques, mais redistribué aux citoyens par le biais notamment de prestations sociales, qui représentent en France 34,6% du PIB » 


      C’est cette fonction de « péréquation », mieux assumé en France, venant équilibrer la concentration de la richesse indissociable d’un régime entrepreneurial - au demeurant plus efficace - qui est sans doute la clef de la « moins mauvaise » performance de l’économie française. Une BONNE performance exigerait un travail-revenu garanti pour tous. Peut-être que cette crise nous en convaincra.


      Pierre JC Allard


  • Julius Julius 28 août 2009 11:45

    Oui, le peuple en France est sans doute le plus productif du monde. Eh bien, ceux qui travaillent. La productivité est liée au chômage. Les travailleurs les moins productifs ne sont pas employés. Les travailleurs les plus productifs sont employés. Ainsi, la productivité moyenne des travailleurs employés est élevé. Si on effacer le chômage, la productivité moyenne va sûrement descendre.

    L’effet connexe : Les personnes qui ont un travail devrait soutenir les chômeurs (par leur haute productivité). La partie de cette productivité est effectivement confisqués pour payer ceux qui ne peuvent pas être aussi productives.

    Le paramètre connexe est le niveau d’imposition : Il doit être élevé (pour soutenir les personnes qui ne travaillent pas). Mais parce qu’elle est forte, seuls les gens très productifs pouvez trouver un travail (et être rentables). Ce qui en fait le taux de chômage plus élevé. Etc etc etc


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 11:50

      On ne saurait mieux dire : la productivité du travailleur français est l’exact reflet des pas assez productifs qui sont écartés pour cause de salaire minimum trop élévé, de charges sociales abusives, bref le reflet du coût du travail.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:20

      @ Julius qui écrit : "Les travailleurs les moins productifs ne sont pas employés. Les travailleurs les plus productifs sont employés". Je récuse cette interprétation à l’emporte-pièce, qui signifierait que les chômeurs sont incompétents, bref qu’ils méritent leur sort. Allez raconter ça à l’ouvrier qui bosse depuis 15 ans dans une usine délocalisée et qui ne retrouvera plus jamais de travail.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:23

      @ Péripate : vous illustrez à merveille l’aveuglement libéral. Quoi qu’il arrive, vous vous accrochez à vos minables exhortations favorables au patronat. Vous serez tondu à la libération. smiley


    • Julius Julius 28 août 2009 13:34

      > Je récuse cette interprétation à l’emporte-pièce, qui signifierait que les chômeurs sont incompétents, bref qu’ils méritent leur sort.

      Je n’ai jamais dit ça ! En fait, je l’ai dit à peu près exactement le contraire. Il s’agit d’un problème de « modèle économique » que les gens moins productifs ne trouvent pas d’emploi.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:40

      Visiblement, je ne comprends pas ce que vous dites, cher Julius. D’où sortez-vous que les moins productifs ne trouvent pas de travail ? Trouver un travail s’apparente de plus en plus à une loterie où la productivité n’a rien à voir.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 14:32

      Par Julius (xxx.xxx.xxx.148) 28 août 11:45

      "Oui, le peuple en France est sans doute le plus productif du monde. Eh bien, ceux qui travaillent. La productivité est liée au chômage. Les travailleurs les moins productifs ne sont pas employés. Les travailleurs les plus productifs sont employés. Ainsi, la productivité moyenne des travailleurs employés est élevé. Si on effacer le chômage, la productivité moyenne va sûrement descendre."

      Ben voyons !

      C’est bien connu : les chômeurs et les jeunes ; que des feignasses qui nous feraient baisser la moyenne !

      Et, en plus, qui coûtent cher quand ils sont au chômage !

      Que propose notre bon Julius, pour résoudre définitivement ce problème ; les supprimer ? 

      Voila une bonne solution libérale, n’est-ce pas, mon bon Julius ?


    • Julius Julius 28 août 2009 14:50

      > C’est bien connu : les chômeurs et les jeunes ; que des feignasses qui nous feraient baisser la moyenne !

      Je n’ai jamais dit ça ! C’est votre interprétation, pas la mienne.

      > Que propose ... pour résoudre définitivement ce problème ... ?

      Modifier le système afin que même les gens moins productifs peuvent trouver l’emploi. Même un neocommunist comme vous pouvaient comprendre cela.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 15:14

      Par Julius (xxx.xxx.xxx.148) 28 août 14:50


      "> Que propose Julius pour résoudre définitivement ce problème ... ?

      Modifier le système afin que même les gens moins productifs peuvent trouver l’emploi. Même un neocommunist comme vous pouvaient comprendre cela.« 

      Certes mieux que les libéraux comme vous !!!
      Allez donc l’expliquer à vos amis les patrons des grands groupes privés ; je suis sûr d’une franche rigolade !!

      De plus, mon brave, un magnifique point Pavlov, pour me considérer comme un »néocommuniste" ; comme tout bon néolibéral vous voyez des communistes partout !

      Décidément, vous auriez dû vous empêcher d’intervenir sur ce sujet ; ça vous aurait évité d’empiler conneries sur conneries...


    • Julius Julius 28 août 2009 15:47

      > pour me considérer comme un »néocommuniste" ; comme tout bon néolibéral vous voyez des communistes partout !

      Je ne vois pas les communistes partout. Et je ne vous traite pas communiste, mais néo-communits. Vos contributions sont révélateurs. Aussi votre agressivité en utilisant des insultes quand vous ne pouvez pas trouver des arguments.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 16:08

      Allez, Julius ; c’est un mauvais jour, mon vieux ; autant au niveau des arguments sur le sujet de l’article (totalement foireux, comme démontré par de nombreux participants), que pour le reste ; l’appellation « néocommuniste » signe définitivement votre esprit binaire et formaté.

      Evitez de continuer ; vous vous enfoncez, mon vieux...


  • Julius Julius 28 août 2009 12:03

    Oui, la forte implication de l’Etat dans l’économie fonctionne comme stabilisant (feedback négative). Elle contribue à annuler les perturbations grand. Mais elle travaille aussi bien dans un sens négatif que positif. Notre crise est moins profond (et dure plus longtemps), mais nous n’avons pas de Google, Microsoft, etc.


    • arturh 28 août 2009 14:23

      La forte implication de l’Etat permet surtout de s’assurer que ce sont bien toujours les mêmes qui profitent de la reprise et sont protégés des effets de la crise.

      En d’autres termes, l’Etat est là pour s’assurer que ce sont toujours les mêmes qui payent les frais des cycles économiques inéluctables.

      D’où le célèbre dicton : « Il vallait mieux reconstruire le Communisme dans un pays capitaliste, car le climat économique y est plus sain ».


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:37

      @ Arthurh : invraisemblable d’être à ce point caricatural !
      "La forte implication de l’Etat permet surtout de s’assurer que ce sont bien toujours les mêmes qui profitent de la reprise et sont protégés des effets de la crise", écrivez-vous. Vous rendez-vous compte que ceux que vous décrivez sont tout simplement les classes privilégiées, que l’Etat ne devrait pas protéger mais que c’est ce qu’il fait par exemple avec le bouclier fiscal ? Qui d’autre gagne à tous les coups et demeure riche de génération en génération ? Les fonctionnaires peut-être ? Foutaise !


    • arturh 28 août 2009 15:23

      Foutaise ?

      Passons sur la caricature : quand on est riche, on l’est de génration en génération, automatiquement. Passons sur la caricature de l’argent qu’on gagne en dormant.

      Et regardons les choses en face : qui va payer la crise ?

      On sait une chose : on connaît parfaitement la catégorie sociale qui en sera, statutairement, protégée.


  • Pendragon 28 août 2009 12:18

    Heureusement qu’on a Bonnet pour nous dire ce qu’est le modèle français. Article bavard pour rien comme d’hab’.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:25

      @ Pendragon : essayez avec des arguments pour voir ! Après vous allez encore vous plaindre qu’on vous traite de troll pollueur...


  • manusan 28 août 2009 13:04

    et dire que pendant 10 ans on nous traitaient de gros faignants qui trainaient derrière la charrette ....


  • sisyphe sisyphe 28 août 2009 13:09

    Merci pour cet article, qui remet les pendules à l’heure, et tord le cou aux antiennes des libéraux et atres chantres droitistes de l’assistanat, gnagnagna, du trop de fonctionnaires, gnagnagna, dujtrop de dépenses sociales, gnagnagna gnagnagna...

    La seule vraie réforme à entrepreendre est, maintenant, la construction de logements sociaux en nombre suffisant pour empêcher la spéculation immobilière.

    Plus d’état  ; oui, plus que jamais : seule façon d’échapper à la rapacité des vautours du privé.

    Une vraie gauche se doit de revendiquer cette orientation, et de porter à la connaissance des citoyens, ces différents aspects et chiffres indiscutables : c’est sur cette voie que l’incompétent de l’Elysée et sa clique de dépeceurs doivent être battus, pour empêcher la continuation de l’entreprise de démolition du pays à l’oeuvre.


    • nortydal 28 août 2009 14:29

      « Plus d’état  ; oui, plus que jamais : seule façon d’échapper à la rapacité des vautours du privé. »

      Quel plaidoyé pour l’etat européen ! à croire que certain n’en n’ont jamais assez... fatiguant.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 14:33

      mais keskidi ??


    • 1984 28 août 2009 15:01

      Ce n’est pas plus d’état qu’il nous faut Sisyphe mais des citoyens concernés, informés et prés à en découdre !
      L’état comme tu peux le constater est depuis toujours au service de l’oligarchie.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 15:25

      Ca dépend du fonctionnement de l’état !

      Les libéraux le dévoient au profit, effectivement, des ploutocrates !

      Mais rien ne fait plus peur à un libéral qu’une démocratie forte, avec des lois qui encadrent et limitent les possibilités de dépecer les citoyens.

      Il faut aux états une véritable démocratie, où le pouvoir appartient réellement aux citoyens ; contre-pouvoirs, référendums d’initiative citoyenne, associations et syndicats puissants, possibilités de plaintes et d’actions en nom collectif, pouvoir démultiplié (instances régionales, locales, avec pouvoir effectif, etc...)

      Et, surtout, une fois de plus, des lois  ; tant au niveaux nationaux qu’international, pour organiser la juste redistribution des richesses, et la maîtrise de leurs ressources par les citoyens du monde.

      Ca passe, forcément, par des états démocratiques forts et représentatifs, et des instances internationales de même ordre, qui peuvent organiser un contrôle sur l’économie réelle, la monnaie, etc...


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 15:37

      Je veux donc parler d’un état réellement démocratique au service de ses citoyens, et avec un système social et des services sociaux pérennes : au mieux inscrits dans la constitution ! (cf l’initiative de référendum d’initiative citoyenne de Michel Vauzelle, entre autres...)


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:41

      Mais oui. Et Sisyphe qui croit encore que le collectivisme ne mène que par hasard au génocide.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:43

      La démocratie pour Sisyphe, c’est la démocratie autoritaire : Russie, Vénézuéla. Sauf qu’il n’y a ni pétrole ni gaz pour acheter les clients, je veux dire les électeurs.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 16:14

      Mais arrête de te ridiculiser, mon pauvre Peripate ; après la Corée du Nord, la Russie, puis le Venezuela ; tu ne sais plus quelle manne invoquer, pour pallier ton manque total d’arguments sur le sujet ?

      Tu as déjà enfoncé le mur des points Pavlov ; collectivisme, gnagnagna ; tu vires au libéral gâteux, mon pauvre.

      Je comprends bien que, pour toi, néolibéral pinochetiste, les temps sont difficiles, et que les faits avérés et chiffrés dans cet article, te restent en travers de la gorge ; mais dispense toi d’intervenir, plutôt que d’accumuler cliché sur cliché, totalement hors sujet ; en plus de la colère, épargne toi au moins la honte...


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 21:13

      Putain, j’en chialerais... de rire.... les faits chiffrés... bon, alors puisque c’est chiffré ô combien les français sont tellement plus intelligents que le reste du monde, rien que de regarder les mains dans les poches, le travail se fait... Disneyland.. Bouffon, va !


    • Jean-paul 29 août 2009 01:10

      @le peripate
      N’oublie pas que sysiphe est un admirateur De Fidel Castro .


  • manusan 28 août 2009 13:17

    je viens de lire attentivement le classement et je tombe sur US infrastructure 100 point.

    désolé, mais cette étude est nulle. Réseau de transport uniquement routier et aérien, quasi inexistant pour le rail, même dans les grandes mégalopoles de l’est. Réseau électrique en retard voir quasi à l’abandon dans certain état (rapellez vous la panne Canadienne due aux problème de câbles très haute tension. Quand on compare au Japon (50) et à la Corée (56) qui sont depuis longtemps à la fibre optique chez l’habitant dans les grandes villes, là ca devient vraiment pas crédible.

    Il y a encore 7 ans, je me souviens qu’en Californie (chez google et intel donc), on payait avec sa carte de crédit grâce à un « sabot » (le truc qui te raye ta bande magnétique et ta carte au passage).


  • Le péripate Le péripate 28 août 2009 13:26

    Bon, ce n’est pas mal. Mais il est possible de faire beaucoup mieux. Un petit tour sur le site officiel de la Corée du Nord convaincra aisément que là bas, la crise n’existe pas. Ils n’ont rien vu, tout continue comme avant, même mieux, je cite :

    L’usine de tricots de Songyo relevant de la Direction de l’industrie de tricots a accompli son plan mensuel, achevant avant terme le plan de production de tricots pour le premier semestre grâce à la bataille de 150 jours.

    Les fabriques de tricots de Kanggye, Aeguk et l’usine de chaussure de Pyongyang ont dépassé leur plan respectivement de 28%, de 19 % et 6% grâce à leur esprit de confiance en elles et à des innovations collectives.


    Encore un effort pour rejoindre les glorieux camarades au pays du paradis socialiste.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:29

      @ Péripate : répondez sur le fond bordel, espèce de troll pollueur à la con qui sévit systématiquement sur tous les articles qui remettent en question son minable leader et commence à me les brouter sévèrement  !


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 13:34

      A court d’argument pour nous sortir la Corée du nord, mon pauvre Péripathétique ??

      Ca marchait vachement mieux dans l’ Argentine de ton chéri Pinochet, n’est-ce pas ? Ach... nostalchie, nostalchie...

      Allez, un bon gros point Pavlov : c’est toujours ça de pris, hein ?


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 13:35

      Le Chili : pardon... j’ai confondu avec les autres assassins du même coin...


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 13:40

      Du calme ! Je n’ai pas voté Sarkozy, et ne le ferais probablement jamais.

      Bon, je vais faire un effort, puisque c’est demandé si gentiment.

      Première partie : bon, il fait bon vivre au pays des fromages qui puent. Formidable. A noter que ceux qui écrivent ça ne payent pas leurs impôts ici, c’est du niveau touristologique.
       Deuxième partie, la fameuse productivité française, Julius a dit l’essentiel là dessus, c’est simplement que les peu productifs sont écartés du travail ( ce qui explique le plus fort taux de chômage des jeunes).
      Troisième partie, les emplois protégés... ben oui, sauf que le solde, c’est l’endettement et le déficit de l’État. Bon, on verra demain, c’est nos gosses qui payeront, et comme ils ne votent pas encore, on s’en fout. Champagne !

      J’ai oublié quelque chose ?


    • Gabriel Gabriel 28 août 2009 13:41

      Pauvre Péripate,

      A tomber dans la caricature prouve que votre aptitude à porter un jugement non partisan est au-delà de vos capacités. Il y a ceux qui cherchent des solutions et les comptables. Nous avons bien compris que vous vous situez dans la seconde catégorie. Avoir de la culture comme vous et faire abstraction de son cœur est limite excusable. Que vous le vouliez ou non, à terme, l’attitude du chacun pour soi nous fera tous crever !


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 13:45

      Le chacun pour soi, c’est bien le système qui protège certains emplois et qui en excluent les autres. Alors les leçons d’un voleur de pauvres, gardez les pour vos réunions syndicales.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 13:55

      @ Péripate : merci !

      « les peu productifs sont écartés du travail » : comme je l’écris à Julius, trouver du travail s’apparente de plus en plus à une loterie et on ne peut affirmer comme vous le faites, de façon grossièrement caricaturale, que les chômeurs sont les moins productifs par nature. C’est de la discrimination et du mépris envers les chômeurs, or le chômage est un fléau qui peut frapper chacun de nous.

      L’endettement et le déficit de l’Etat sont grévés par les intérêts de la dette versés aux banquiers privés, qui font donc leur gras sur le dos de la collectivité. Quant à financer les services publics, il n’y a qu’à mettre en place une fiscalité réellement progressive et juste, qui touche donc les plus riches en proportion de leur richesse. C’est basique.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 14:06

      Vous dénaturez le propos en disant « par nature ». Ce qui est bien commode, et permet insidieusement de ramener la discussion sur le modèle anti-raciste.

      Le coût du travail agit simplement comme un tamis, et encourage la mécanisation des tâches. Ce n’est quand même pas difficile à comprendre.


    • arturh 28 août 2009 14:08

      Oui, vous avez oublié une chose très importante : L’Etat refuse toujours catégoriquement de provisionner dans le déficit la retraite des fonctionnaires.

      Ce qui porterait le déficit français au niveau le plus élevé du monde.

      Tic-tac, tic-tac, tic-tac...

      Comme tous les ans maintenant vers cette période, la France va de commencer à emprunter de l’argent pour, essentiellement, pouvoir payer ses fonctionnaires puisque l’essentiel de l’argent du budget en France est consacré à la rémunération des salariés de l’Etat.

      Tic-tac, tic-tac,

      Nous sommes entré dans une période de « Crise de 1929 ». On sait où la sclérose des institutions politiques française nous a amené après la précédente « Crise de 1929 »...

      Tic-tac, tic-tac,

      Toute la question est maintenant de savoir ce que va devenir nos deux fleurons de la Fonction Publiques : l’ENA et le Statut de la Fonction Publique.

      Rappelons, pour en avoir une idée, que ces deux fleurons ont tous les deux été créés en 1946 par Maurice Thorez, Ministre de la Fonction Publique et Secrétaire Général du Parti Communiste Français en 1946, à son retour de Moscou où il vait passé la guerre sous la protection de Joseph Staline.

      Tic-tac, tic-tac,

      Rappelons également pour mémoire, puisque vous parlez de Microsoft et Google, cette Fonction Publique et ses monopoles qui rackettent systématiquement l’activité économique en France a tenté de nous imposer le Minitel... Avant qu’un peu de bon sens conduisent à donner plus de Liberté aux échanges en matière de communication, avant que le Monopole nous fasse prendre un retard irrattrapable.

      Même si, les restes des Monopoles dans ce domaine font tout pour freiner une entreprise comme Ilyad, qui a inventé le système de la « box » (Free, Freebox) copié par tout le monde et une des entreprises les plus en pointe dans le monde que nos monopoles nationaux se sont dépêchés de copier tout en interdisant à Free d’obtenir un réseau de téléphone mobile pour ne pas faire concurrence.

      Système qui est payé au prix fort par l’ensemble de la population française par un chomage massif et continuel depuis plus de 20 ans (Génération Mitterrand).


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:31

      @ Arthurh : vous mélangez tout et dites n’importe quoi. Avant d’être obsolète, pour prendre un exemple, le Minitel était Internet avant la lettre et constituait donc une superbe innovation technologique ! Si on va si mal, c’est parce que la (fausse) gauche, depuis le tournant de la rigueur, et la droite depuis toujours n’ont eu de cesse de dégrader le modèle social issu du Conseil national de la réistance, alliance des communistes et des gaullistes. Qui nous a donnés par exemple le meilleur système de santé du monde, que les Américains nous envient à juste titre. Là où on cherche l’erreur, c’est que les néo-cons sarkozystes ne rêvent que du modèle américain !


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 14:37

      @ arturh :

      même le nez dans sa bêtise et sa désinformation, il va continuer sa petite propagande..

      Aux States, tout va pour le mieux, puisqu’arturh ne cesse de vous le dire ..

      tic tac tic tac tic tac ....
      t’es toc t’es toc t’es toc...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:42

      Merci Léon !


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:02

      Oh, le superbe sophisme du professeur Leon (qu’est-ce qu’un prof connait de la productivité...lol) on ne connait pas par définition la productivité de ceux qui ne travaillent pas. MDR.
      Comme si on ne pouvait pas anticiper la productivité d’un jeune inexpérimentée, d’une jeune femme qui va certainement s’absenter pour ses gosses, et comme s’il n’y avait pas de périodes d’essai qui permettent de tester l’impétrant, comme si les entretiens préalables à l’embauche ne servait à rien. Comme si le choix entre mécaniser ou payer le smig pour ramasser des pommes n’était pas une évidence économique pour l’employeur.
      Et ça se permet de donner des leçons d’économie.


    • 1984 28 août 2009 15:06

      Ouais...de la fermer avec tes âneries digne d’un perroquet trisomique.


    • arturh 28 août 2009 15:15

      Le Minitel était effectivement un magnifique modèle de racket du Monopole de France Télécom sur les échanges numériques. On se souvient des tarifs ahurissants du 3614, 3615, 3616, 3617...

      Et ça alors que ce sont les Européens, qui avaient inventé Internet sur lequel vous venez nous pontifier vos leçon sur « Le Modèle Français » !

      Il faut oser, mais c’est à ça qu’on les reconnaît les défenseurs du Modèle Français«  : ils osent tout :

      Et surtout sur Internet, cette extraodinaire glorification de ce modèle qu’ils exêcrent : le Modèle Américain !

      Parce que si vous étiez un minimum cohérent, dans votre détestation du Modèle Améicain et votre célébration du Modèle français, alors, vous deviez vous en tenir au forums du Minitel sur 3615 Code : ’Je défends le Modèle Français de Monopole sur les communications...

      Oui mais voilà, vous êtes sur Internet... qui nous a été donné par les Américains.

      Où plutôt, vous êtes sur Internet, un système qui est exactemenbt le modèle de ce que vous défendez : pour défendre ses monopoles, la France ne pouvait pas accepter Internet, et les millions d’emplois que ce média a créé, en particulier aux USA.

      Vous êtes donc ce parfait hypocrite qui laisse aux américains le champ libre et vient ensuite sur Internet que les Américains ont donné au monde, pour critiquer le Modèle Américain !

      Avec les résultat que l’on sait : nous sommes dans une »Crise de 29« qui va provoquer une mutation économique équivalente à la précédente »Crise de 29".

      Comme la précédente crise, c’est la France, l’Europe qui en souffriront et les USA qui en profiteront.

      Tout ça pour préserver les privilégiés du Modèle que vous défendez.

      Le Modèle que vous défendez, pour préserver les intérêts de ses privilégiés, en particulier la Noblesse d’Etat, sacrifie les intérêts du plus grand nombre dans le futur.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:27

      Bon, c’était une vanne inutile, je le reconnais.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:31

      Leon, vous raisonnez dans l’univers des emplois protégés, et je veux bien croire que tout n’est pas si simple. Sauf que la contre-partie de ces emplois protégés, c’est aussi l’emploi précaire. Et là, c’est vous qui êtes naïf.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 16:01

      Ah oui, Keynes.... (soupir désabusé ). Bon, donc on tourne en rond, c’est bien tous fonctionnaires, et ça justifie mon post sur la Corée du Nord.


    • arturh 28 août 2009 16:03

      Et ça commence à devenir fatigant ce modèle médical que les Américains nous envient. je passe une bonne partie de ma vie aux USA.

      Pour les Américains, le modèle français, c’est le trou de la sécu, des hopitaux archaïques complètement aux mains de buraucrates irresponsables où on ne peut pas choisir son médecin, où on est traité anonymement, où on n’est qu’un numéro.

      Le modèle français, aux USA, sert principalement aux adversaires Républicains à la réforme qu’Obama est en train d’essayer d’imposer.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 17:19

      Combien d’Américains sans couverture santé déjà ? 46 millions, de mémoire, c’est ça ?


    • ZEN ZEN 28 août 2009 17:37

      Un petit rappel :

      "Aucun pays ne dépense autant (16% du PIB du plus grand pays industrialisé du monde) pour d’aussi piètres résultats en matière de santé. Selon l’OCDE, les Etats-Unis sont au 27e rang pour la mortalité infantile et au 23e rang pour l’espérance de vie. Difficile de faire plus mal avec autant de dollars.« 

       »Il y a deux systèmes de santé aux Etats-Unis : les HMO et les PPO (Preferred Provider Organization). Avec les premières, vous payez moins, mais vous ne pouvez consulter que les professionnels de la santé affiliés à votre HMO. Le choix est donc réduit. Avec les secondes, il est plus étendu : vous consultez qui vous voulez, mais votre facture mensuelle est bien plus salée.C’est ce système effarant qu’Obama veut réformer. Afin que tout le monde, sans exception, puisse bénéficier d’une assurance maladie. Actuellement, près de 48 millions d’Américains en sont dénués. Mais les Républicains crient au socialisme. Quelle horreur ! ..







      Une santé à deux vitesses

      -L’assurance maladie aux Etats-Unis, un cauchemar | Rue89 :
      "...D’après un article récent du American Journal of Medecine, en 2007, les problèmes de santé ont contribué à 62,1% des banqueroutes individuelles. 77,9% de ces victimes étaient au départ assurées ! Les assureurs ne couvrent en effet presque jamais la totalité des dépenses de soins. Et dans certains cas, devoir payer 10% du coût d’un traitement peut vous précipiter dans un abîme financier..."
      -Système de santé US
      - Système de Santé : la France au premier rang, les USA au dernier
      -Vices et vertus du système de santé américain  :

    • Suldhrun Coyotin 28 août 2009 18:12

      C est sans doute pour cela que 250 000 rosebeefs viennent tous les ans se faire opérer en France , n est ce pas !


    • ZEN ZEN 28 août 2009 18:31

      Que serait notre Péripate sans l’argument de la Corée du Nord ?


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 18:36

      Par arturh (xxx.xxx.xxx.35) 28 août 16:03

      "Et ça commence à devenir fatigant ce modèle médical que les Américains nous envient. je passe une bonne partie de ma vie aux USA."

      Mais tu vas venir soigner ton coup de fatigue en France, Captain USA....


    • Jean-paul 29 août 2009 01:13

      @olivier Bonnet
      Insultes ,insultes ,insultes..........Bienvenue dans le club de sysiphe .


    • Jean-paul 29 août 2009 02:19

      @olivier bonnet
      Justement les americains n’envient pas le systeme francais vu qu’ils ne le connaissent pas .
      D’ ailleurs Obama a du mal a faire passer sa reforme .
      Ils n’ont aucune idee de nos impots et de nos charges socials obligatoires .
      Tout comme les Francais ne savent comment fonctionne le systeme de sante americain .
      D’ailleurs vous meme vous ne savez pas comment fonctionne le systeme americain ,a part aller chercher sur internet des informations .


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 29 août 2009 07:45

      Quelles insultes ?


    • sisyphe sisyphe 30 août 2009 17:20

      Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 28 août 13:40

      « Du calme ! Je n’ai pas voté Sarkozy, et ne le ferais probablement jamais ».

      Trop socialo, pour le Péripate : lui, il voterait pour un bon Pinochet, si c’était possible !


      « Troisième partie, les emplois protégés... ben oui, sauf que le solde, c’est l’endettement et le déficit de l’État. »

      Ah, un scoop !

      L’endettement et le déficit de l’état viennent donc des « emplois protégés » ; belle analyse économico-financière !!

      Encore un tour de piste, Peripatachou ; ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles... !!



  • bluelight 28 août 2009 13:38

    Mensonge grossier d’appeler ’modèle français’ un système dont la jeunesse est la plus déprimée de l’OCDE et qui a produit des petits présidents de plus en plus médiocres depuis 1981 .


    • Jean-paul 29 août 2009 01:17

      @ Chanteclerc
      Ou 60 % du salaire est englouti par les charges sociales obligatoires + impot sur le revenu .


  • madmood 28 août 2009 14:05

    je suis d’accord avec vous sur certains points, mais j’ai une question simple : comment un système peut-il s’auto-alimenter sans s’éteindre au bout d’un certain temps ?

    Il est impossible d’obtenir un mouvement perpétuel, or, ce que vous décrivez en est un : on ne peut pas demander à l’état d’assurer les rentrées d’argent sans compensation, et le juste dosage consiste à ne prélever que le nécessaire. Aujourd’hui, bien des dépenses publiques sont inutiles, mais on continue de préserver certains secteurs publics pour générer de l’emploi ... idem pour les aides : à quoi sert-il de ponctionner 500 € pour en rendre 350 par les diverses aides et allocations, si ce n’est pour générer un travail administratif finalement inutile ?

    Selon les articles cités, la France va bien, et c’est grâce aux diverses allocations fournies par l’état que l’économie française est stable ...
    Je ne le pense pas : en effet, les exportations sont à zéro et la consommation des ménages (qui a toujours été le seul moteur réel de l’économie française) est en berne ...

    Comment notre pays peut-il s’en sortir dans ces conditions ?

    Il me paraît plus simple de réduire les taxes et impôts : dans un premier temps, le réflexe de la population sera d’épargner de peur qu’on leur retire leurs bénéfices, mais au bout de plusieurs mois, les français se remettront à consommer et à faire tourner le moteur de la consommation. A cela, ajouter des crédits au secteur de la recherche appliquée ou fondamentale permettrait de faire évoluer l’ensemble du parc industriel vers des technologies et secteurs de pointe, les seules que nous arrivons finalement à vendre (aéronautique, spatial, industrie de précision, luxe, etc ...).

    Nous vivons dans un pays magnifique mais le début des années 80 et la révolte qui l’a précédé ont amené les français à renier la beauté du pays, la richesse de sa population, la qualité de vie et les espoirs permis du peuple vers une nation unie ... soyons solidaires, et voyons un avenir positif malgré tout ...

    Arrêtons de tirer la couverture chacun à soi et tentons d’ouvrir nos esprits à un champ plus large d’opportunité au lieu de se calfeutrer chacun dans son bunker !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:22

      Cher Madmood, baisser taxes et impôts est tout le contraire d’être solidaire. L’impôt prélève chez ceux qui possèdent beaucoup de quoi aider ceux qui sont dans la mouise : c’est ça, la solidarité !


    • arturh 28 août 2009 14:28

      Votre message « prendre aux riches pour donner aux pauvres » a été écourté, faute de place, probablement.

      Comme il me reste plus de place, apparemment, laissez-moi le compléter :

      "Prendre aux riches, en garder plus de la moitié pour soi-même, distribuer l’essentiel de ce qui reste à une clientèle électorale sûre, et donner les miettes aux pauvres.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 14:49

      On peut même améliorer le système : par l’impôt Redistributeur décourager toute épargne qui risquerait d’être investi dans une entreprise qui viendrait concurrencer nos capitalistes amis qui nous mangent dans la main ; payer le pauvre (pas trop quand même) pour qu’il reste pauvre mais confortable et ne vienne pas faire concurrence à nos travailleurs syndiqués ; décréter l’instruction gratuite ce qui permet d’envoyer nos enfants à l’école en la faisant payer par ceux qui n’iront pas, les cons ; décréter la Culture cause nationale pour que le billet de théâtre coûte moins cher pour ceux qui ont les moyens d’y aller ; soutenir le rail démodé tout en lui faisant concurrence par la route, puis faire le TGV qui fera concurrence à l’avion et finir avec une bonne couche de ronds- points pour faire travailler les amis, et se vanter d’avoir équipé la France ; payer quelques scientifiques en mal de budget pour raconter partout que la planète fout le camp et créer une nouvelle taxe qui passera comme une lettre à la poste ; etc....


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:24

      Non, je suis bien en France. Et d’ailleurs, je n’oblige personne à vivre en foutant la paix aux autres. Je propose même aux fanas du collectivisme de se prendre un bout de terre en France pour y vivre selon leurs préceptes. Que diriez vous des Causses ? On pourrait appeler ça : le Causse du Peuple.


    • ZEN ZEN 28 août 2009 15:24

      Oui, Léon, un trés mauvais jour, quoique... il aille jusqu’au bout de sa logique
      C’est peut-être le travail qui lui manque
      Il nous avait dit qu’il allait s’y remettre sous peu
      C’est peut-être ça qui le frustre, allez savoir...


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:38

      Oui, on comprend bien que les emmerdeurs sont au pouvoir, et ne sont pas près de lâcher le butin.
      Quant aux métiers de la Culture (je baille), c’est sûr que la productivité n’a pas grand chose à y voir. Plutôt le copinage. Vous voyez le genre, gauche caviar, avec des grands mots dégoulinants, qui vous poignardent dans le dos pire qu’un salaud de capitaliste. Du genre à débiner pire qu’une concierge tout en faisant du beurre sur le dos de la planète qui meurt et tout ça, enfin, je ne vais pas vous faire un dessin.


    • Le péripate Le péripate 28 août 2009 15:57

      Papa n’est pas content quand je ne paye pas mes impôts, et il envoie un vilain monsieur qui me prend tout. Maman est gentille, mais je suis sur qu’elle préfère mon frère parce que elle lui donne toujours des bonbons même quand il a pas été sage et a crié dans la rue.


  • monbula 28 août 2009 14:31

    J’aime toujours votre plume alerte à taper dans les clichés que l’on veut nous imposer.

    J’aime votre amour pour sarkosy...Avec vous, Il est encore plus vrai que vrai
    .Il existerait pas que vous l’auriez inventé pour nous montrer le ridicule de sa Politique .

    Vraiment vous êtes le meilleur connaisseur de Sarkosy.

    Et si il disparaissait, vous seriez triste...


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 août 2009 14:39

    Pourquoi il faut  ? parce qu’ il y a qu’ à ...

    Et les spécialistes en yaka se ramassent à la pelle ...

    Des communistes dont on voit les résultats où que l’ on regarde , viennent nous raconter des bobards si gros qu’ on peut le comparer au vide sidéral .

    Yaka ilfauner ...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:47

      @ Rocla : toujours aussi pertinents, les arguments des sarkozystes ! Ici, c’est « les communistes ont échoué ». Le rédacteur en chef d’Alternatives économiques est-il communiste ? Vous n’en avez pas marre d’être aussi caricaturaux, tous autant que vous êtes ? Il est vrai qu’on ne peut réfuter l’irréfutable. Alors vous en êtes réduit aux anathèmes : « vilains gauchistes », « Corée du Nord », etc. ad nauseam.


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 14:50

      rocla, arrête le whisky et le rhum : tu vois des communissssses partout, mon pauvre...

      et le vide sidéral n’est que celui qui est dans ta tête et que tu projettes...
      t’as le vertige ?


  • Fenzy 28 août 2009 14:47

    Vous dites pas mal de choses vraies dans votre article, pourtant il me pose problème. Vos références sont les chiffres de l’OCDE, Alternatives Economiques : autant dire que vos références sont bidons. Ensuite, la démonstration de Julius reprise par Péripate est parfaitement valide : si les Français au travail sont très productifs, cela veut simplement dire que tous ceux qui sont en dessous du niveau de rentabilité nécessaire en France pour avoir un travail sont au chômage, le chômage du système français est donc structurellement très élevé et il est difficile de le faire baisser. Les raisons à cela : les 35 heures, les dépenses de l’Etat globalement trop élevées phagocytant 55% du PIB ... d’une façon générale des charges très élevées sur l’emploi privé et un Etat financèrement boulimique.

    Là où on pourrait être d’accord avec vous, c’est sur le fait que le contre-modèle américain n’est pas forcément meilleur. Ca veut surtout dire qu’il ne faut pas tronquer le modèle français contre un autre, en revanche la réforme de l’Etat pour qu’il fonctionne mieux, soit plus efficace, est une vraie urgence. Il est donc urgent de réformer plutôt que de rassurer avec des articles aux sources bidonnées les bastions qui bloquent les réformes en France, à la SNCF, à la SNCM, la Banque de France, les NMPP, les docks de Marseille, mais aussi les banquiers ripoux en mèche avec l’Etat pour racketter leur réseau dans un contexte de quasi-monopole, le système de distribution-hypermarché français qui ne souffre d’aucune concurence ... tout ce petit monde qu’une société paralysée par le poids et l’inertie de l’Etat arrange bien.

     


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 14:55

      @ Fenzy : d’où sortez-vous que les chiffres de l’OCDE et Alternatives économiques sont des références bidons ? Vous reprenez ensuite l’argument de Julius démonté par Léon : on ne connaît par définition pas la productivité des exclus du marché du travail et postuler qu’ils sont les moins productifs est une imbécilité. Pour le reste, votre couplet libéral (trop de dépenses de l’Etat, haro sur les 35h, trop de charges) sont les habituels arguments d’une droite sans imagination. Si vous entendez par « réformer » la même chose que Sarkozy, vous aussi souhaitez klaxonner bien fort en allant droit dans le mur.


    • Fenzy 28 août 2009 15:29

      Alternatives Economiques est une revue de propagande trotzkystes, c’est de notoriété publique et vous-mêmes vous le savez. Quant à l’OCDE, ils ne sont certes pas dans le même camp puisqu’il s’agit d’un organisme néo-libéral mais dont les études sont clairement orientées pour dire à la population ce que les grands argentiers veulent qu’elle entende. Camps opposés, donc, mais même volonté de tranvestissement à des fins idéologiques. Etre pour un modèle français suppose au minimum d’être conscient qu’il faut trouver une autre voie au milieu de celles proposées par ces deux bonimenteurs, bref ...
      Quant au seuil de productivité marginal pour accéder à l’emploi actif, certes on ne connaît pas sa valeur mais comparativement, on sait qu’elle est plus élevée ici, moins ailleurs ... c’est la comparaison de ces seuils qui est intéressante et non leur valeur absolue. Ainsi, le seuil est beaucoup plus élevé en France qu’au Japon, et il l’est un peu plus qu’aux Etats-Unis etc.
      Quant à ce que recouvre la notion de productivité ce n’est pas à vous d’en décider, c’est à l’employeur qui se pose éternellement cette question au moment d’embaucher : ce nouveau salarié va-t-il me rapporter de l’argent ou m’en coûter, c’est aussi bête que cela.


  • plume plume 28 août 2009 14:57

    depuis des années ,VOUS avez laissé mourir le modèle français sans rien dire et sans rien faire
    et ce sont vos enfants et vos petit enfants qui vont devoir se sacrifier pour réparer VOS conneries
    car vous n’avez jamais eu le courage et la volonté de vous battre pour vos idées
    et même si vous rabâchez à longueur de forum et de discutions vos analyses et vos belle solutions
    mais après rien, du vents, du vide ....cela illustre bien vos personnes
    sauver le modelé français ,oui !! mais avec qui ?


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 16:32

      @ Plume : on peut savoir à qui vous parlez ?


    • plume plume 28 août 2009 17:41

      à nous tous (moi compris )
      voir le système se détérioré année après année , élections après élections , réforme après réforme
      et se laisser englué par le système capitaliste libéral sans plus aucune réactions : c’est triste et effrayant
       


  • dom y loulou dom 28 août 2009 14:59

    je vous transmets un mini dictonaire du langage NWO si compliqué à comprendre parce que ayant une origine martienne, quelques tradiuctions s’imposent.



    patrie = nouvel ordre mondial

    citoyenneté = esclavage post-moderne

    partis politques = espoirs qui ne mangent pas de pain

    ONU = bras armé international

    OTAN = en emporte le vent

    réformes = destruction de services 

    concertation = endocrtrinement télévisuel

    journalisme = lobotomie et propagande

    restructuration = pillage

    efforts de stabilisation = guerre

    yes we can = thank you satan

    communauté internationale = New world order

    axe du mal = cerveaux en fonction

    terroriste = citoyen qui respire encore

    éléments subversifs = amoureux de vérité

    normalisation = contrôle, impérialisme

    réguler = semer la confusion

    négationiste = celui qui cherche les causes

    le cancer = l’éveil

    conseil de sécurité = bureau de transmission des ordres Bilderberger

    amélioration des conditions de vie = vaccins, masques et chaises roulantes



    en espérant que vous en ferez bon usage





  • herve33 28 août 2009 15:05

    Il est évident que nous , français , avons un modèle social que le monde nous envie , même si il est loin d’etre parfait , mais la question est de savoir pour combien de temps ce modèle va t-il pouvoir perdurer ?

    Il ne faut pas rêver ce modèle a un coût , et malheureusement , c’est par l’intermédiaire de la dette publique que nous finançons actuellement notre protection sociale . Et force est de constater que les limites de l’endettement publique vont bientôt etre atteintes . D’autant plus , que les plus riches paient de moins en moins d’impôts .

    Donc comme notre protection sociale est essentiellement financée par la dette , ce sont carrément nos enfants et petits enfants qui sont entrain de payer cette protection qu’ils n’auront probablement pas

    La solution serait pourtant simple , la suppression des niches fiscales , rééquilibrage des impôts de manière équitable pour tous et surtout imposer fortement les revenus excessifs issus des milieux financiers , ceux qui réclament un Rapport sur investissement ( ROE ) au dessus d’un certain seuil ( par exemple 6 à 10 % ) . Toutes les entreprises seraient gagnantes , et n’auraient plus une forte pression pour pressurer au maximum la masse salariale , d’où elles éviteraient les délocalisations et les licenciements de masse .

    Evidemment , tant qu’on nos élites n’auront pas compris que la concentration des richesses par une toute petite minorité est complètement néfaste à l’économie et même probablement à leurs propres intérêts . Mais il faudra une révolution au moins dans les mentalités et presque un effondrement pour que les choses évoluent .


    • Defrance Defrance 28 août 2009 18:52

      Vous allez dans le bon sens, il faut en fait instaurer un REVENU MAXIMUM AUTORISE , tout comme il y a un minimum . Pourquoi : Il est faux de pretendre que l’on crée de la richesse, il y a simplement transfert de richesse ! De plus un etre humain a besoin de x pour vivre et personelement je me demande ce que je ferais si j’avais 1000 euros / jour ? Certains vont argumenter que les riches vont s’exiler, et alors, il suffit de créer des lois qui autorisent les employés a continuer a faire fonctionner leur entreprise en cas de délocalisation !

       Croyez moi, ce qui rentre dans la poche de Jean, sort forcement de la poche de Jacques !


  • arturh 28 août 2009 15:29

    D’abord la concentration des richesses en France n’est pas le fait d’une toute petite minorité mais d’une forte minorité :

    En effet, certes, les salariés du secteur public bénéficient de revenus beaucoup plus élevés que dans le secteur privé. De plus le secteur public bénéficie de retraites incomparablement plus élevées que le secteur privé. Par contre il ne s’agit pas d’une petite mais d’une large minorité.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 16:35

      N’importe quoi Arthurh ! Ou vous êtes de mauvaise foi ou alors très très con, en pesant mes mots. Ou les deux ?


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 18:37

      J’opte pour la dernière solution !


    • Panzerfaust 28 août 2009 22:50

      Très bien vu arturh ! Tout le problème est de savoir comment combattre cette forte minorité. Comment s’attaquer à des salariés qui se cachent derrière la défense du service public, pour continuer à défendre leurs privilèges extrêmement couteux pour le contribuable ? On a la souvent a faire à des employés d’entreprises quasi-monopolistiques, dont les salariés ont par conséquent un pouvoir de nuisance énorme. Quel gouvernement osera virer 500000 à 1000000 de fonctionnaires et consorts inutiles ou trop chers et faire du même coup exploser les statistiques du chômage, même si par la il résoudrait le problème de la dette publique ?


    • herve33 29 août 2009 12:50

      @arthurh

      Vous mélangez un peu tout , les haut-fonctionnaires et le reste de la fonction publique . Les fonctionnaires et les services publiques , tous les emplois des services publiques ne sont pas fonctionnaires .

      Les salaires dans la fonction publique dont les fonctionnaires baissent chaque année un peu depuis des décennies , tout au moions jusqu’à mi 2008 , ils ne sont pratiquement pas augmenté par rapport à l’inflation . La majorité des fonctionnaires ne doivent toucher plus que la moyenne des salaires du privé voire moins . Le seul avantage , c’est la sécurité de l’emploi mais là dessus , dans 10 ou 20 ans , rien ne garantie que cette sécurité ne va pas tomber , demander aux salariés de France Telecom .

      Sinon , derrière chaque poste de la fonction publique se cache des postes dans le privé . On sait très bien ce qu’il se passe lors des privatisations , on délocalise et on emploie des sous-traitants sous qualifiés , mal payés , d’où un service de médiocre qualité . A noter que derrière la fonction publique , il y a de nombreux emplois privés .

      Cherchez d’autres bouc émissaires , les fonctionnaires ( sauf peut-etre certains haut fonctionnaires ) n’ont rien à voir avec la crise financière .


  • Adrian Adrian 28 août 2009 15:31

    Ainsi, lorsque le mensuel américain International Living, destiné aux expatriés, publie son classement des pays où la vie est la plus agréable, lequel arrive en première position depuis trois ans ? Bingo, la France ! Le magazine se base sur un indice qui "rassemble des éléments sur le coût de la vie, sur les loisirs, la culture, l’économie, l’environnement, etc. Une optique plus pertinente que le seul niveau de fiscalité« , comme le résume Alternatives économiques . Conclusion d’International Living : »Passez ne serait-ce que quelques mois ici et vous n’aurez plus jamais la même façon d’apprécier la qualité de la vie".

    Précisons quand même que ce mensuel est une sorte d’agence immobilière qui vend des maisons en France....
     Que le classement met la France en 4ème en économie derrière ... La Norvège... Que l’insécurité est
    identique en France et .. En argentine ( 100 ). Que le cout de la vie serait 10% inférieur au États-Unis alors que selon The Economist ( quand même plus sérieux) il est 47% supérieur en France qu’au Etats-Unis...

    Ce mensuel n’a aucune crédibilité.


    • arturh 28 août 2009 16:14

      La vie est évidemment énormément plus chère en France qu’aux USA. Faut jamais sortir de son trou pour pas s’en apercevoir.

      Les Américains ont un niveau de vie bien plus élevé que le niveau de vie des Européens, en général, à de rares exceptions près.

      http://www.cosmovisions.com/RangPIBparHabitant.php


    • sisyphe sisyphe 28 août 2009 16:24

      Arrêtez d’attaquer les Etats-Unis, les mecs !

      Gaffe ; y a l’arturh, allias Captain USA qui veille, prêt à vous passer à la moulinette !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 août 2009 16:50

      Arthurh dit encore n’importe quoi, avec le culot d’ajouter « évidemment ». Ce n’est pas parce que la moyenne du PIB par habitant est plus élevée aux USA que la vie y est moins chère ! Ça n’a rien à voir. "Même si le coût global de la vie est tout de même plus important comparativement, certains types de marchandises ou de biens sont moins chers aux Etats-Unis qu’en France." La vie est donc plus chère là-bas. Source : ambassade de France aux USA. Je serais vous, je me cacherai dans un trou. Avantage : vous épargner la honte et le ridicule, et aussi nous faire des vacances.


    • Adrian Adrian 28 août 2009 17:15

      Je ne vois pas en quoi le classement économique de la France en quatrième position derrière la Norvège est choquant , c’est à peu près son classement international depuis toujours, aux alentours de la 4e 5e ou 6e place suivant le critère que l’on prend.

      En puissance économique certes. Mais la Norvège troisième économie mondiale ? Il n’est pas indiqué ce qu’ils sous entendent par économie aussi...

      Pour le coût de la vie, c’est absolument impossible qu’il soit plus élevé de 47 % en France qu’aux USA . Alors on aimerait bien que vous nous donniez la source d’une affirmation aussi délirante, qu’on puisse la vérifier.

      41% pardon selon le Pocket World in Figures 2009 en prenant en compte le pouvoir d’achat. ( chiffre 2007)

      Ce mensuel n’est qu’une sorte d’agence immobilière qui vent des maisons en France. Ceci explique cela. Rien à rajouter sur le reste de l’article.


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