jeudi 20 juin 2013 - par spartacus

Pourquoi la mondialisation a réduit la famine sur terre

Les famines, qui se sont produites régulièrement au cours de l’histoire de l’humanité, ont presque disparu avec la mondialisation. Les chiffres de la banque mondiale sont là pour l'attester.

Le marché libre et la mondialisation permettent donc à l’humanité d’être beaucoup moins à la merci du climat, sécheresses ou froid, et fait en sorte que la nourriture soit acheminée à l’endroit où il faut. Le marché libre aide à combattre les famines de deux façons :
Par la motivation rendue possible par la « recherche du profit » et la liberté relative sur les marchés dans le monde occidental qui a largement augmenté la productivité agricole.

Nous nourrissons avec succès une planète de 7 milliards d’hommes, même si nous voudrions la nourrir mieux encore, nous le faisons en utilisant sans cesse moins d’hectares et moins d’agriculteurs. Les États-Unis, l'Europe peuvent nourrir leur propre population et même exporter des céréales vers le reste du monde, en dépit du fait que les agriculteurs soient encore orientés par des décisions anti-libérales à se tourner vers des productions subventionnées.

Le monde risque moins de famines aujourd’hui parce que nous pouvons produire plus de nourriture avec moins de ressources. En cas de mauvaise récolte à un endroit, d’autres grandes récoltes ailleurs viendront compenser le manque.

Un intérêt important dans l'économie de marché, ce sont les signaux émis par les prix et les profits qui informent les producteurs sur les endroits où la nourriture manque, fournissant ainsi les incitations pour acheminer la production.
Les prix sont des incitations « déduites de la connaissance », ce qui leur permet de servir de signaux pour assurer que personne ne manque de nourriture. Certes, la nourriture peut être plus chère durant une sécheresse, mais cela est bien mieux que de n’avoir pas de nourriture du tout, comme c’était le cas fréquemment au cours de l’histoire de l’humanité.

Une offre raréfiée par une sécheresse, dans un pays augmente les prix et signale aux producteurs des autres pays que des opportunités de profit existent à ces endroits. Les incitations de profit associées à ce signal conduisent les producteurs à acheminer leurs récoltes où se trouve la demande. Certes, les prix élevés dégraderont la situation de certains consommateurs locaux, mais la production est en fait plus rare, donc les prix plus élevés ne résultent pas du fait que les agriculteurs « exploitent » la sécheresse, mais reflètent une réelle pénurie d’offre.

Les signaux tarifaires des prix peuvent également conduire les producteurs à détourner une production non-alimentaire vers de la production alimentaire. Une telle substitution n’est possible que parce que les prix de marché fournissent l'information et les incitations nécessaires.

Dans un monde sans marché, les producteurs ne pourraient pas avoir accès aussi facilement et efficacement à l’information et ils n’auraient pas ces incitations macroéconomiques pour répondre de façon appropriée. Il en résulterait plus de famines.

La mondialisation a quasiment éradiqué les famines. Les mécanisme marchand démontré est d’autant plus efficace que le commerce s’accroît.
Quand les marchés de marchandises sont mondialisés, les pays faisant face à des sécheresses et à des mauvaises récoltes peut se ravitailler auprès du monde entier. Le pays victime d'une sécheresse n'est pas contraint de se fournir au plus cher. Ils peut faire parvenir de la production du monde entier et faire jouer la concurrence.

La croyance selon laquelle produire et distribuer localement la nourriture augmenterait la sécurité alimentaire est erronée. Le plus important que nous puissions faire pour assurer la sécurité alimentaire face à la sécheresse et aux autres menaces sur les récoltes, c’est de permettre aux marchés de fonctionner librement et d’étendre cette liberté au monde entier.

Nous ne pouvons pas contrôler la météo, la menace de sécheresse est donc toujours présente. Mais nous pouvons libérer le marché, et mondialiser la production de nourriture pour empêcher les désastres humains que sont les famines quand les récoltes échouent.

La victoire sur les famines constitue l’un des grands accomplissements de l’Homme depuis la fin du communisme.
Le fait que de moins en moins de personnes ne meurent de faim sur terre en raison de la sécheresse est une preuve de cette victoire de l'économie de marché.

La famine n’est pas une fatalité inévitable. Les causes de la famine sont toujours politiques. Le contrôle des ressources naturelles par les états, les planifications, les lobbys ou les situations de monopoles, sont les initiateurs des famines par la fabrication de faux prix.
Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim. 

http://lequidampost.fr/pourquoi-la-mondialisation-reduit-la-famine-sur-terre/

http://lequidampost.fr/2012-a-ete-la-meilleure-annee-dans-lhistoire-du-monde/



114 réactions


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2013 09:17

      bien sur il presente son blog comme un espace de liberté, tout le monde peut contribuer...et patati et patata, mais il est impossible de poster un article...c’est comme le systeme qu’il defends : une liberté de façade soumis a l’autorité d’un decideur tout puissant !
      Vive la pensée unique...bienvenue dans le monde de sparagus !


    • asterix asterix 20 juin 2013 17:44

      Bonjour Robert, bonjour Aspargus,

      Au méchant Aspargus, je dis que je suis d’accord, à peu près d’accord avec la première moitié de l’article qui dit qu’en effet la mondialisation a contribué à diminuer la famine sur notre Terre. Ne fut-ce que par l’information et certaines associations caritaves, ne lui en déplaise.
      Au combattant Cocogil qui a immédiatement bondi sur la suite, je réponds qu’en effet l’esclavagisme du plus pauvre sert le bénéfice du plus riche. Que celui qui travaille n’aura que dalle. Que celui qui spécule partira avec tout le fric. Que c’est intolérable.
      Aux deux, de continuer à défendre la liberté d’expression.


    • T.REX T.REX 20 juin 2013 20:29

      Spartacus était un esclave et gladiateur d’origine thrace , (celui d’Agoravox laisse des traces bien craignos lui aussi !) . Il dirigea la Troisième Guerre servile en Italie du Sud entre -73 et -71 . (le notre aussi a déclaré une guerre servile contre l’anti-capitalisme )

      En tant que rebelle ayant fait trembler la puissance esclavagiste de Rome, Spartacus a été une référence du mouvement anti-esclavagiste à partir du xviiie siècle. Il a été ensuite célébré dans les pays communistes où de nombreux monuments, noms de rues ou de clubs sportifs (comme le fameux Spartak de Moscou) lui ont été consacrés. (Il a mal choisi son pseudo ! On va finir par croire qu’il est communiste ! Incroyable non ?)

      Dans Spartacus il y a cul ! et c’est vrai que ça démonstration est cucul au possible !

      ça explique aussi sa légende d’enculeur .............de mouche !


  • Alpo47 Alpo47 20 juin 2013 07:52

    Pas mal d’erreurs. Le monde idéal de « Spartacus » n’existe pas.

    Par exemple, vous dites qu’une hausse locale de la demande incite les producteurs à y détourner davantage de leur production ... Hélas non. Les producteurs envoient leurs produits ... LA OU IL Y A DES CLIENTS QUI ONT LES MOYENS DE LES ACHETER.
     Les surplus ne vont pas vers les populations affamées, ou alors parce qu’un système d’aide (les Etats riches) le subventionne. Et cela change tout.

    C’est le propre des derniers défenseurs (trolls) du système en place que d’ajuster les faits à leur convenance.


    • eric 20 juin 2013 10:09

      Ben non, justement. La part de l’agriculture dans les PIB varie de 1 ou 2 pour cent dans les pays riche a des 30% et plus dans les pays les plus pauvres et les plus déstabilisés. En gros on tourne a 10%.
      C’est a dire qu’en principe, tous les gouvernement ont toujours le choix de consacrer de l’argent qu’ils ont en quantité suffisante, a l’achat de nourriture plutôt qu’a autre chose. Comme il n’existe plus de famine hors guerre que dans des pays socialistes, il est aussi a noter que les mêmes parviennent très bien a financer l’achat de toutes sortes de choses utiles comme des armes, des biens de luxe etc... Voir la Corée, Cuba, les diamants sanglants etc...


    • Hermes Hermes 20 juin 2013 10:41

      Bonjour Alpo,

      non seulement le mond eidéal de Spartacus n’existe pas, mais le titre même est une contre-vérité :

      Taper « émeutes de la faim » sur Google. Lire l’article assez complet sur Wikipedia avec l’avis de la responsable du programme alimentaire mondial (entre autre). Et surtout le phénomène récurrent de cette situation (2008, puis 2010) dont les causes, assez bien énumérées dans l’article, ne peuvent aller qu’en s’aggravant !

      Une analyse à la portée du premier venu de chaque cause, permet de réaliser que la mondialisation est leur principe sous-jacent.

      N’oubliez pas rien ne changera si vous ne changez pas vous-même et ne vous connextez pas à la créativité, n’attendez pas de solutions d’un système aberrant qui ne cherche qu’à se maintenir.

      Bonne journée.


    • Alpo47 Alpo47 20 juin 2013 13:14

      @ eric,

      Félicitations. Vous venez de découvrir que plus les revenus sont modestes et plus on en consacre une part importante à l’alimentation. Dans un ménage ou pour un pays. (Soit dit en passant, c’est en grande partie pour cela que les calculs actuels de l’inflation sont biaisés et erronés)

      Et en quoi votre « révélation » contredit-elle le fait qu’un surplus de produits ne va profiter qu’à ceux qui ont les moyens de les acheter. Autrement dit que pendant qu’une partie de la planète meurt de faim, dans l’autre partie (chez nous) on détruit les aliments en surproduction.

      Ett que la mondialisation (en fait le libéralisme) ne résout en rien la malnutrition CHEZ NOUS et ailleurs.


    • Nums Nums 20 juin 2013 17:04

      Spartacus ne parle pas des émeutes de la faim de 2008. Tiens tiens...


      Sinon : comme d’hab, argumentaire malhonnête !

  • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2013 08:26

    La faim et la pauvreté aux États-Unis atteignent des sommets jamais vus depuis des décennies. Les chiffres sont renversants. Le nombre d’Américains qui reçoivent des coupons alimentaires, soit 47,1 millions, a atteint un nouveau record en août de cette année, selon les plus récentes statistiques du département de l’agriculture. Ce nombre a augmenté d’un million par rapport à l’année dernière, et de plus de 50 % depuis octobre 2008, lorsque la statistique s’établissait à 30 millions. À Washington, la capitale du pays, et dans l’État du Mississippi, plus du cinquième des résidents reçoivent maintenant des coupons alimentaires...
    Tous ces gens ne doivent pas etre au courant des theories de sparagus !

    voir : MERVEILLEUSE AMERIQUE


    • medialter medialter 20 juin 2013 11:03

      "La faim et la pauvreté aux États-Unis atteignent des sommets jamais vus depuis des décennies"

      Oui, et même pas besoin d’aller aux US, en France les vols de bouffe ont explosé, on commence à mettre des antivols sur la viandasse.

      L’auteur a le culot de reprendre les chiffres d’un des principaux maillons responsable de ce désastre planétaire : La banque mondiale. Il aurait pu aussi nous donner les chiffres de Monsanto sur les bienfaits de l’agriculture.


    • antyreac 20 juin 2013 11:06

      Pas besoin d’aller aux E-U en France des millions des personnes profitent de la Croix Rouge et des restos du coeur

      En France on compte entre 8 et 11 millions de pauvres selon les sources soit autant qu’aux E-U toute proportion gardée
      Sauf qu’aux E-U on trouve plus facilement le travail qu’en France donc la pauvreté dure moins longtemps..

    • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2013 11:13

      c’est exact en France aussi les bienfaits de la mondialisation se font egalement sentir...mais l’exemple de l’amerique pays du neobiberalisme et du capitalisme debridé est eloquent


    • appoline appoline 20 juin 2013 18:49

      Dans certains pays, les dirigeants sont tellement occupés à s’en mettre plein les poches que le peuple a tout le temps pour claquer du bec. Dans d’autres pays, ce n’est pas tout à fait la même chose, il faut déjà arriver à les mettre au boulot pour cultiver la terre et là, ce n’est pas gagné ; toujours est il que les richesses vont toujours aux mêmes et il est possible aussi que le peuple se décourage. 


  • Bilou32 Bilou32 20 juin 2013 08:34

    « Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim. »
    Justement, les aliments sont devenus l’objet de la spéculation. Les céréales sont actuellement sur-évaluées de 40% au moins (au détriment des éleveurs...). Résultat : beaucoup ne peuvent plus acheter de quoi bouffer dans les pays « pauvres ». De plus dans ces mêmes pays, de gros propriétaires privés ou Etats,ont racheté les terrres et pratiquent une culture de profit (haricots verts, roses...) en embauchant certes un peu de main d’oeuvre en fonction des besoins, mais en ruinant toute l’agriculture locale et éliminant toute culture vivrière.
    La libéralisation est une plaie, même en France. La disparition des agriculteurs, et donc de l’économie rurale en est la preuve. Il ne restera bientôt plus qu’un « agriculteur » par canton, avec quelques exploités roumains... Tout le monde aura à manger, mais quoi ? Des OGM bourrés de saloperies ?
    Une économie mondiale est incapable de s’adapter au marché local et aux besoins des populations, elle n’est capable de nourrir que ceux qui sont solvables.


    • appoline appoline 20 juin 2013 18:54

      Un agriculteur qui ne plaint pas, est un agriculteur de mort. Dans le Gers j’ai vu de beaux exemples, ils se tiraient tellement dans les pattes les uns les autres, que quelques très grosses entreprises sont parties s’installer dans les Landes. 



    • Bilou32 Bilou32 21 juin 2013 09:05

      Exact, la mentalité humaine est ainsi faite, ceux qui n’en ont « jamais assez » bouffent les autres ou les asservissent. Chez les pécores comme dans le milieu des artisans, des salariés, des mutinationales... La véritable valeur humaine semble bien rare.


  • Papat 20 juin 2013 09:30

    90% de non. Ce serait pas le record ca ?


    • appoline appoline 20 juin 2013 18:56

      Là, d’accord avec toi, si nous nourrissions tout le monde à l’occidental, il faudrait pas moins de 7 ou 8 planètes pour y arriver. A mon avis, les calculs ont foiré quelque part


  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 09:34

    Incroyable .


    On traite un auteur d’ enculeur et la modération laisse faire . 

    Incroyable .

    • Pyrathome Pyrathome 20 juin 2013 11:51

      On traite un auteur d’ enculeur et la modération laisse faire ....
      .

      le mot est faible, au participe passé il sonnerait mieux.....


    • Pyrathome Pyrathome 20 juin 2013 12:26

      Spartempaleur est bel et bien celui qui tente invariablement de sodomiser le lecteur avec ses mensonges et ses postulats ultra-libéraux...

      Bon, j’avoue, vu sous cet angle......
      Mais tôt ou tard, l’introducteur s’en vient inexorablement a aussi être introduit..... smiley smiley...


    • appoline appoline 20 juin 2013 18:58

      Je ne suis pas d’accord, on peut s’exprimer sans insulter, on n’est pas sur facebook ici ou un autre site à « con », dit elle du bout des doigts


  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 09:36

    A croire qu’ il serait impossible d’ émettre un avis différent de la langue 

    boisée de certains formatés à l’ usine d’ emboutissage des vérités du prêt
    à porter .

    • Alpo47 Alpo47 20 juin 2013 09:43

      Je ne pense pas que ce soit cela. C’est plutôt le fait qu’une majorité d’entre nous s’éveillle aux réalités de ce monde. Notamment économiques et sociétales.
      L’exemple européen est flagrant. Après avoir été un beau rêve pour la majorité d’entre nous -et j’en ai fait partie- l’europe apparait maintenant clairement comme un système trompeur , prédateur et oppresseur. La vérité se fait jour à (presque) tous.

      Peut être, chez vous un jour aussi ...


    • Bubble Bubble 20 juin 2013 18:28

      @Démosthène
      Je ne sais pas pour la situation depuis 3 ans, en tout cas, ça fait 6 mois que je lis des articles ici et pas un seul de vos commentaires n’est respectueux ni n’appelle au dialogue.

      Relisez ne serait ce que votre commentaire, auquel je réponds. Avant même que je réponde, vous m’avez accusé, moi qui réponds, d’être abruti, d’avoir les mêmes idées que l’auteur, que je corrobore des saloperies, simplement parce que je vous réponds sans être d’accord, alors que vous ne savez même pas ce que je vais répondre. C’est LA DESSUS que vous construisez votre dialogue, monsieur. Appelez vous ça un appel au dialogue ? Si non, pourquoi poster ? Si oui, comprenez au moins que vous êtes illisible.
      Dans vos autres messages, le contenu reposera sur des procédés question-réponse à vous même -pour être sur que le contradicteur imaginaire parle comme vous le voulez-, sur des références implicites incompréhensibles, sur des insultes associées à des mon cher pour un mélange assez hystériques. Comme ça, s’il y avait un argument là dedans, il serait enterré sous toutes ces formulations et vous seriez sur qu’on ne vous réponde pas.

      Mais regardez un peu sur ce fil : votre argument, « Et qu’est ce que vous faites des famines de 2008 ? » est plus que valable et casse l’article de l’auteur en une fois. Est il besoin d’assortir cette petite phrase qui a du sens de 15 lignes d’insultes ? J’ai beau être d’accord avec vous sur le fond, vous ne me donnez absolument pas envie d’être d’accord avec vous pour autant...

      Je ne sais pas quel est votre but en postant ce genre de message, j’imagine que ce n’est pas pour convaincre, mais je préfère le dire à tout hasard : cette manière de faire ne vous rend pas du tout convaincant.


    • Bubble Bubble 21 juin 2013 10:00

      Vivement que vous ayez toutes les informations à votre disposition, vous comprendrez peut-être de quelle manière spartempaleur essaye de vous prendre pour un con...

       Oui, exactement ! Je suis là pour ça. Ce que je voulais dire, c’est que les informations que vous voulez faire passer, parce que vous avez des arguments et êtes informé plus que moi, ça ne fait pas de doute, à cause de votre présentation des choses, je n’arrive même pas à les lire... alors, irrespectueux vis à vis de l’auteur si vous pensez qu’il vous prend pour un con, soit. Mais vis à vis du lecteur tiers ?


  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 09:46

    Les plus sodomisés en parlant bien sont ceux qui sont si sûrs d’ eux 

    qu’ ils n’ arrivent même pas à imaginer un système de pensée différent au leur . 
    D’ où incapacité à dialoguer  insultes et provocations .

    La rage , bave aux lèvres est réservée aux mordus inoculés .

  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 10:01

    Sachez , Cher Monsieur  , que l’ on argumente pas avec des personnes 

    mal-élevées .

    On les renvoie à leur mépris .

    Un espace de dialogue étant un espace de dialogue et non d’ insultologue .

  • olivepsy 20 juin 2013 10:23

    « Nous nourrissons avec succès une planète de 7 milliards d’hommes »

    Comment on peut écrire de tels mensonges pour simplement soulager sa bonne petite conscience d´occidental qui jette des milliers de tonnes d´aliments et qui subventionne son agriculture au détriment des pays du tiers monde...

    Un enfant de moins de 10 ans meure toute les 5 secondes à cause de la faim....870 millions de personnes sont sous alimenté...chaque enfant sous alimenté aura des séquelles physiques ou mentales à vie...

    Et vous appelez cela un succès ?? alors que la production agricole mondiale pourrait nourrir 12 milliards de personnes, mais dont le plus grande partie est utilisé pour nourrir les animaux et ainsi permettre aux petits occidentaux de votre espèce a manger de la viande tous les jours...

    On peut dire que ces succès criminels sont dus au libéralisme et la spéculation sur les matières premières... Les pays pauvres ne peuvent plus acheter les produits de bases pour simplement satisfaire l´avidité de petit traders, pendant que le FMI et l´OCDE détruisent l´agriculture de proximité pour imposer la monoculture et satisfaire des multinationales comme Monsanto...


    • antyreac 20 juin 2013 11:50

      La famine et la sous alimentation étaient bien plus présente dans les années après la guerre mondiale et pourtant la terre ne comptait que 3 milliards d’habitants

      Aujourd’hui avec plus de 7 milliards d’habitants la population mondiale ne connait pratiquement la famine mais reste encore la sous alimentation qui a tendance à régresser d’année en année

  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 10:28

    Congrès de la FAO la semaine dernière à Rome. Deux pays se taillent un franc succès pour l’évolution de la nutrition humaine dans leur contrée : Cuba et le Vénézuela qui plaident pour l’autonomie alimentaire contre les spéculation mondiales. Deux pierres de plus dans le jardin de Spartacus


  • diverna diverna 20 juin 2013 10:43

    L’auteur part du principe que le succès vient de l’organisation de la production. Pas une seule ligne, pas un seul indice que les progrès de l’agriculture expliquent mieux la relative diminution des famines qu’une prétendue action bénéfique des marchés.
    Oui, la diffusion des savoirs et des techniques à quelque chose à voir avec un monde « libre » où l’information circule. Les succès économiques de pays dits « émergents » expliquent aussi que, globalement plus riches, des pays comme l’Inde, la Chine n’en soit plus à laisser crever de faim la population.
    La loi des marchés se fiche des populations d’Afrique noire affamées et ce sont les organisations à but non lucratif qui font tenir ces popuations. Un mot sur la pèche : la sur-pèche est maintenant un secret de polichinelle et ces dégats sont ce que produit la loi des marchés.


    • antyreac 20 juin 2013 10:54

      Oui la mécanisation intensive de pays comme la Chine et l’Inde puis également de l’Afrique a permis de meilleurs rendement et d’abaisser le coût mais l’ouverture des marchés a permis une redistribution des denrées alimentaires plus large à travers le monde


  • antyreac 20 juin 2013 10:45

    Même Libre Afrique est de même avis pourtant le journal est situé à gauche.



    • CN46400 CN46400 20 juin 2013 11:20

      Ah le beau conte de fées de la « main invisible du marché » sauf que c’est quand la faim est au top que les silos s’entrouvrent et que les profits passent au max. De là à penser qu’on attend que les ventres s’arrondissent pour passer à l’action, il n’y a qu’un pas, que Spartacus ne franchira, évidemment, jamais !

      Et pourtant, et pourtant, il y en a même qui disent que les surfaces consacrées aux jachères ou aux agrocarburants servent surtout à faire monter les cours....


  • lsga lsga 20 juin 2013 10:50

    L’industrialisation de l’agriculture est bien le produit du Capitalisme, mais certainement pas du marché libre.

    Aujourd’hui encore, l’agriculture est le secteur économique le plus contrôlé par la bureaucratie. Que ce soit en Europe avec la PAC, aux USA (Farm Bill, AAA), ou en Chine (voir la réforme de Deng Xiaoping) . En Europe, comme aux USA comme en Chine, les agriculteurs sont des fonctionnaires qui s’ignorent, payés au travers des subventions ou des rachats étatiques de la production.

    Bref, si le Capitalisme a énormément accru la production de richesse (il s’agit du constat historique de base du Marxisme), vous avez particulièrement mal choisi votre exemple pour ce qui concerne le « libre échange ». 


  • jjwaDal jjwaDal 20 juin 2013 11:10

    Vous avez manifestement compris peu de choses sur le monde dans lequel vous vivez. Votre paradigme appuyé sur une « concurrence libre et non faussée » ne décolle pas une seconde du sol. Si elle avait jamais existé sur cette planète ni vous ni moi ne serions là. Un écolier comprend qui s’il se trouve des lièvres et des renards dans la nature, c’est parce que les lièvres ont accumulés des « barrières non tarifaires » pour ne pas disparaître. Dans le cas contraire plus de lièvres, puis les renards se bouffent entre eux jusqu’au dernier et plus de renard. CQFD.
      Les échanges internationaux de céréales ont prééxistés largement la « mondialisation » récente (la vision de l’OMC), ce qui n’a pas empêché ni la malnutrition massive durable (jusqu’à 2013) ni les famines dont les causes relèvent souvent de la politique agricole, des guerres, du système économique lui-même. Dans un pays où plus de 50% de la population vit de la Terre vous les privez de l’accès à la Terre parce que le marché préfère alimenter en soja/maïs notre bétail et vous avez une recette éprouvée de catastrophe sanitaire à terme.
      Un lycéen comprend que si les progrès agricoles ont permis de faire exploser la production agricole, les progrès parrallèlement diffusés dans le domaine de la médecine ont aussi fait exploser les populations humaines.
      Le marché dit qu’il est bien plus rentable de faire des agrocarburants pour les automobilistes occidentaux avec du maïs US ou du soja pour notre boulimie de viande que de nourrir les affamés et il se se tamponne de votre idéologie.


  • kergen 20 juin 2013 11:17

    Je sais pas si elle a réduit la famine(tout prouve le contraire selon Ziegler qui est un peu plus qualifié que l’auteur), mais elle n’a pas réduit l’imbécilité.

    Sans déconner, arrêtez de profaner le nom sacré de Spartacus.

    Préférez lui plein d’autre qui vous correspondent beaucoup mieux : « flavius Jossephe, Général Marmont, Brassillach, Bastien-Thierry, Custer, Crassius »

    Mais Spartacus est le symbole exactement inverse de ce que vous êtes. C’est de la provocation ou de la stupidité ?


  • selo leno 20 juin 2013 11:29

    Je trouve l’article fondé mais très peu nuancé. Car malnutrition il y a. Les commentaires qui dénigrent plus qu’ils ne démontent l’argumentation ne font avancer qu’une animosité primaire gauche-droite. Il faut comprendre que la réalité est toujours noire ET blanche.
    Je m’explique : il est indéniable que les famines ont largement diminué et que l’alimentation est plus variée que jamais ; il est incontestable que les inégalités sont démesurées et que voir opulence et misère coexister est devenu de plus en plus intolérable.
    De plus, on peut reconnaitre que Marx a très bien analysé le système d’exploitation et d’aliénation sans penser que le socialisme collectiviste et planificateur est le meilleur des systèmes, ni même qu’il est préférable à ce qu’on a aujourd’hui. En d’autres mots, on peut penser que le système actuel n’est pas juste mais reconnaitre les vertus qu’il a et vouloir l’améliorer.
    Le problème de l’information, des prix et de la monnaie est complexe. Au Venezuela, modèle social que j’affectionne, le blocage des prix et les nationalisations ont créé des pénuries multiples sur des produits basiques. Par exemple, on ne trouve plus de café pendant une semaine, ou plus de pq pendant des semaines. La rigidité des prix et des marchés altère l’information et l’incitation envoyé aux producteurs, c’est indéniable. En cela, l’auteur a raison, même si il est un « vilain néo-libéral ».


  • antyreac 20 juin 2013 11:37

    Le marché libre permet d’acheminer les denrées alimentaires qui ne sont pas produit sur place 

    Cet un avantage indéniable pour une région ou un pays qui n’a pas besoin de compter sur la production local insuffisante.

  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 11:51

    Le Vénézuela est un très mauvais exemple pour illustrer votre idée. Comme la plupart des pays exportateurs de pétrole ce pays est, depuis des décennies, victime du "syndrome hollandais’ qui tend à favoriser les importations, surtout pour les consommateurs solvables, de tout ce qui n’est pas du pétrole. Ce qui a conduit à un éffondrement quasi total de l’agriculture et au non développement de l’industrie.
     Depuis 1998 une politique volontariste essaie de relancer ces activités, mais il faut du temps pour combler tous ces trous. Dernièrement, un gros importateur (le seul) de PQ a semé le trouble en planquant un stok de PQ au lieu d’approvisionner les magasins...


    • Bernie Bernie 20 juin 2013 23:45

      c’est clair que ces pauvres vénézuéliens ont du être dans la merde... smiley En plus, pas de chance, pas de figaro ou minute en substitution, pourtant approuvés 100% torche cul.

      Finalement, notre slogan des années 70 pourrait se recycler (comme le papier). En France on a pas de pétrole, mais on a du pq.... et on vous emmerde.

      Pardon pour ce post scatologique, promis demain je passe au stade oral  smiley


  • foufouille foufouille 20 juin 2013 11:52

    narticle libertaryen habituel
    le monde est merveilleux, surtout pour un larbin


    • antyreac 20 juin 2013 12:14

      Non je pense que l’auteur montre qu’il existe autre chose que la Croix Rouge , médecins sans frontière et j’en passe qui peut aider les habitants de pays pauvres dans leur lutte pour la survie quotidienne et qui fonctionne parfaitement


  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 12:33

    Bon , à ce stade d’ imbécilité générale je vais coller un vrai sketch 

    rigolo lui , pendant que certains parlent de Geobbels parlons des Sars :

    Au début des années 1950, Pierre Dac écrit le sketch Madame Arnica, une parodie des spectacles de télépathie de music-hall de Myr et Myroska. Il le joue avec Francis Blanche, qui y apporte sa contribution1.

    En 1957, l’ensemble est remanié et rebaptisé Le Sâr Rabindranath Duval, dont la version originale est créée en janvier 1957, à l’occasion du 10e anniversaire du cabaret Les Trois Baudets1. Il est possible que le titre de Sâr ait été inspiré aux deux compères par l’écrivain et occultiste français Joséphin Peladan qui s’était donné le surnom de Sâr Mérodack Joséphin Péladan.

    En 1960, sa version la plus connue est enregistrée à Lyon au cours de l’émission radiophonique Musicorama2 de la radio Europe 1. Dac et Blanche sortaient d’un repas bien arrosé, d’où un texte en partie improvisé, avec ses allusions à l’ébriété (« Vous avez le don de double vue ? — Oui, je vois double »), les répliques oubliées (« Qu’est-ce que vous pouvez me dire ? — Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte... ») et les petites phrases échangées en fin de sketch entre les deux acolytes : Francis Blanche s’adressant au public : « il est dans un état épouvantable, excusez-le », Pierre Dac lui répondant en le traitant d’« escroc ».

    Certains passages de ce sketch sont restés dans la mémoire collective, comme ceux-ci :

    « Votre sérénité, pouvez-vous me dire quel est le numéro du compte en banque de Monsieur ? », dit Francis Blanche en désignant un spectateur dans la salle. « Oui » répond Pierre Dac, le Sâr. « Vous pouvez le dire ? » « Oui ! » « Vous pouvez le dire ??? » « Oui !!! » « Il peut le dire ! Bravo ! Il est vraiment sensationnel ! ».

    « Le tatouage de monsieur représente… enfin lorsque monsieur est en de bonnes dispositions… le tatouage représente : d’un côté la cueillette des olives en Basse-Provence, et de l’autre un épisode de la prise de la Smalah d’Abd-El-Kader par les troupes du duc D’Aumale en mil huit-cent-quarante-trois. »

    « - De quoi dînez-vous Monsieur le Sâr Rabindranath Duval ?
    - Je dîne à l’ huile 
    - Ah bon ?
    - Oui, tous les Sârs dînent à l’huile ! (Les Sardines à l’huile.) »




  • dup 20 juin 2013 12:39

    tiens , un troll au service du système .


  • gaijin gaijin 20 juin 2013 12:45

    et les paysans indiens ruinés par monsanto se suicident de bonheur a produire du coton que les ouvriers du bangladesh transformeront en tee shirts de luxe .........

    ( et d’ailleurs les paysans français aussi se suicident quand ils ne meurent pas intoxiqués par les pesticides mais chuuut ! )


  • antyreac 20 juin 2013 13:05

    Voici une recap des famines récentes

    On constatera que ce sont des pays un peu hors des circuits commerciaux
    les famines ont aussi été provoqué par les gouvernements en générale de gauche qui prônaient l’autosuffisance.

    Les famines récentes [modifier]
    Famine de 1992 en Somalie, une crise sanitaire aux impacts tant économiques que sur la santé des habitants.

    En 2005 selon la FAO environ 16 000 enfants dans le monde meurent par jour de maladies liées à la faim et à la malnutrition.

    .

  • lautrecote 20 juin 2013 13:21

    « Les chiffres de la banque mondiale sont là pour l’attester. »


    ça m’a tellement fait rire que je me suis arrêté là.

    • maow maow 20 juin 2013 14:16

      Haha, pareil que vous, mais la citation complète est à se faire mal aux abdos.

      "Les famines, qui se sont produites régulièrement au cours de l’histoire de l’humanité, ont presque disparu avec la mondialisation. Les chiffres de la banque mondiale sont là pour l’attester."

      C’est juste hilarant, pour peu qu’on possède un second degré et un cynisme assez développés.

      Surtout quand on sait que les banques, en utilisant les mécanismes du marché, peuvent spéculer sur les matières premières et faire grimper, par exemple, le cours du riz dans une proportion démeusurée, ce qui a bien sûr comme conséquence d’affamer des populations entières dans les pays du tiers monde.


    • maow maow 20 juin 2013 14:34

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-chiffres-de-la-faim-dans-le-monde_1040867.html
      « 925 millions de personnes sont touchées par la faim en 2010. C’est plus qu’il y a 40 ans, plus qu’il y a 15 ans. »

      925 millions de crève-la-faim, parmi 7 milliards d’individus, et l’auteur affirme « Les famines ont presque disparu »
       smiley Hahaha hahaaaaaa hahahaaaaa
      Merci pour ce moment de divertissement. smiley


    • Bernie Bernie 21 juin 2013 01:22

      C’est cela la concurrence libre et non faussée, vous avez travaillé vos abdos ?
      Ceci pour le prix modique d’une connexion internet (que vous avez déjà souscrit) sans passer par la case abonnement à la salle de sport pour faire de vous un apollon des plages cet été. Mais que demande le peuple ?

      Si ceci n’est pas l’argument ultime que le libéralisme c’est le graal, vous êtes décidément indécrottable.

      Par contre il semblerait que ce soit une constante dans cette idéologie, de cumuler 2 casquettes ou plus. Donc, additionner patron + rédacteur + clown + coach sportif, tout cela condensé dans une même personne, est l’exemple parfait de l’homme néo libéral prêt à tarifer tous ces services. Un homme qui a enfin compris le sens de l’existence.

      Gloire à sparadrap (sur une jambe de bois)


  • Scual 20 juin 2013 13:43

    Oui Spartacus, et aussi l’air sent meilleur et les fleurs sont plus belles grâce à la mondialisation.


    • Scual 20 juin 2013 13:47

      Oups, j’en oublie mes fondamentaux. A la place de mondialisation il faut lire : tiers-mondialisation.

      Oui parce que c’est aux pays riches de rattraper la pauvreté (les gens comme Spartacus appellent ça « compétitivité », c’est plus vendeur) des pays pauvre et pas l’inverse, il s’agit donc de tiers-mondialisation plus qu’autre chose.


  • SergeL SergeL 20 juin 2013 13:48

    La Ligue spartakiste, littéralement Ligue Spartacus, est un mouvement politique d’extrême gauche marxiste révolutionnaire


  • antyreac 20 juin 2013 14:20

    Toujours intéressant d’apprendre que certaines famine ont été provoqué par les gouvernements de certains pays 


    Lors de la grave disette de 1890-91 et d’autres, si le régime des Romanov ne sut pas toujours limiter les conséquences dramatiques des pénuries alimentaires, aucun tsar, au contraire des communistes, usèrent de famine pour réprimer les peuples de Russie et encore moins pour liquider les indésirables.




  • bo bo 20 juin 2013 14:50

    Votre article fait abstraction du plus grave problème la SPECULATION sur les « soft commodities ». Depuis la géréglemtation de 1984, les spéculateurs n’ont ^plus aucun frein ni contrôle et peuvent créer pénuries, corners et se faire un maximum d’argent.
    Déréglementation : fin des déposits en cash sur les positions de futures, innombrables officines financières crées pour la circonstance qui prennent des positions pour créer des corners ou mini corners (=céer artificiellement une pénurie), nouveaux produits dérivés totalement spéculatifs sans aucun contrôle...
    A cela il faut ajouter la main mise sur le transport et les chargements dans les ports exportateurs, complétement verrouillés par un conglomérat très restreint d’une petite dizaine d’acteurs mondiaux (=groupes qui ont complétement cartélisés le commerce international) ...grâce à la « mondialisation ».
    D’où les résistances de pays « non alignés »...qui essayent de résister et dénoncent cette égémonie...mais qui ne représentent rien : il suffit de bloquer les transports (5 grands groupes font plus de 90% des chargements)....
    Arrêtez de penser que le marché est fluide...ce n’est pas vrai : une tonne de X disponible à un endroit de la planète...ne veut rien dire si vous ne pouvez pas la transporter à l’endroit Y.
    A cela ajouter la spéculation sur le fret, les assurances , les prix (= coté à telle heure et disponible à tel endroit.
    Une grande partie du négoce est faite sur des bateaux « flottants » c’est à dire payé et acheté et démarrant sans destination, qui sont vendus revendus déroutés ^plusieurs fois avant d’atteindre la destination finale et l’acheteur final...et tout cela en pure spéculation.
    Alors votre article est tombé complétement dans la dialectique qui soutient la mondialisation à outrance sans aucun contrôle : Avec quelques chiffres globaux et très généraux, on veut faire croire qu’il y ait moins de misère dans le monde grâce à ce nouveau culte de l’argent sans aucune contrainte (appelé mondialisation) ...mais la réalité est toute autre et la misère augmente à certains endroits de la terre...du fait de ce capitalisme qui cherche toujours plus de profit.
    Les statistiques comme disait DISRAELI sont le pire maux bien devant le mensonge et la calomnie...


    • antyreac 20 juin 2013 15:05

      Justement l la mondialisation réduit le risque de spéculation le client peut toujours s’adresser a un autre fournisseur en cas de problème

      C’est un peu le but de la mondialisation rendre le marché plus compétitif.

  • robin 20 juin 2013 15:15
    Pourquoi la mondialisation a réduit la famine sur terre

    Je m’attendais juste après cette phrase à du second degré dans l’esprit benny hill avec nez rouge et tut tut.....même pas l’auteur à l’air sérieux en disant ça ..... smiley

    • antyreac 20 juin 2013 15:23

      Mais non l’idée était plus simple 

      abaisser les barrières douanières pour que chacun puisse vendre et acheter ce que bon lui semble 

  • Lou Lou 20 juin 2013 15:24

    Il ne faut pas oublier le problème d’ accaparement des terres par des transnationales avec l’ aval d’ élites corrompus en Afrique et ailleurs qui dérobent les terres de paysans jusqu’ ici auto suffisants et qui viennent grossir les bidonvilles ou se retrouve travailleur agricole avec des salaires de misères ( des terres arables de la grandeur de la Belgique ont ainsi changer de propriétaires ces dernières années )...
    Tout cela pour des projets bidons supposément écologiques liés au bourse du carbone ( huile de palme, bio carburant etc etc ), nous sommes en plein « greenwashing » de la finance internationale qui a investi dans la nourriture depuis la crise de 2007 avec comme résultat la hausse du blé du riz du sucre etc etc ...


  • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 20 juin 2013 16:13

    François a dénoncé « le véritable scandale de la faim ».

    Le pape François a dénoncé jeudi devant une délégation de l’Assemblée de la FAO la « corruption » au profit d’une minorité et "la spéculation financière qui conditionne le prix des aliments, oubliant leur destination première".

    Dans un discours très critique sur le système économique international, François a dénoncé « le véritable scandale de la faim ».

    Il ne suffit pas, a-t-il dit devant quelque 400 représentants de l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et des pays qui la composent, que l’action internationale soit "animée de bonne volonté, ou, ce qui est pire, de promesses qui souvent n’ont pas été tenues".

    « L’actuelle crise globale est un alibi », a-t-il tancé.

    "Personne et dignité humaine risquent de devenir une abstraction face à des questions comme la guerre, la malnutrition, la marginalisation, les violations des libertés fondamentales ou la spéculation financière", a dit le pape qui s’exprimait dans la salle Clémentine au Vatican.

    "Cette spéculation conditionne en ce moment le prix des aliments, en les traitant comme n’importe quelle marchandise et en oubliant leur destination première", a-t-il ajouté.

    "Il est nécessaire de combattre cette corruption qui produit des privilèges pour quelques uns et des injustices pour beaucoup", a poursuivi François, évoquant "les intérêts économiques myopes et les logiques d’exclusion de la majorité de la population mondiale".

    http://www.romandie.com/news/n/FAOLe_pape_denonce_la_speculation_qui_condit ionne_les_prix_alimentaires62200620131500.asp


  • politzer politzer 20 juin 2013 16:16

    bonjour


    Encore un apôtre de l’ultra libéralisme qui veut faire passer en contrebande sous le sceau de la générosité alter mondialiste la déréglementation générale du travail salarié et la marchandisation de toute chose possible et imaginable ! la faim dans monde dit sous cette forme générale est une phrase creuse qui n informe sur rien ! Il faut étudier pays après pays les conditions et les rapports économiques et dans l’histoire de ces pays. Tout ce baratin est du même tabac que l’idée selon laquelle les ogm auraient cet objectif de« réduire-la-faim-dans-lemonde » comme si ça dépendait d’une ( soi disant ) avancée scientifique et ne tenait pas d abord aux rapports sociaux ! Les spéculateurs ( banque Morgan ?) qui ont fait doubler le prix du riz au Sénégal se fichent pas mal de la faim dans le monde pour ne penser qu’à leur bonus de fin(lol) d année !La source de tout progrès social se sont les luttes de classes un point c est tout !

  • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 20 juin 2013 16:22

    c’est du pain béni pour les profiteurs de gauche cette article, bien joué ! donne-moi ta montre je te donnerai l’heure...


    • antyreac 20 juin 2013 16:40

      Ca tient au fait que la mondialisation n’est pas pas un succès total comme l’espéraient ses pères et un certain manque de pédagogie qui expliquerait les réussites de la mondialisation


    • Bernie Bernie 21 juin 2013 01:37

      @ Ronald Mc Donald

      En plus d’une orthographe déficiente, un article, donc ? cet article... niveau ce1, ce2, on comprends pas trop le sens de la phrase ???? un torche balle néo libéral pain béni des profiteurs de gauche ???? merde, j’ai loupé la saison 3, je comprends plus rien.

      Pour ce qui est la boutade éculée de la montre et l’heure (Coluche 70/80), la version actuelle serait plutôt, je te loue l’heure et c’est révisable toutes les minutes. Putain, on se marre...HAHAHA

      Tiens Ronald, si tu veux te faire du black, j’ai besoin d’un clown pour l’anniv de mon fils, et oublie pas les happy meal, tocard. Ca changera de la dernière fois où je t’ai pas payé pour ta prestation de merde.


    • Bernie Bernie 21 juin 2013 01:47

      Ouch, maintenant on s’occupe du copain crétin antyréac.

      Ses pères ? ah bon, ils étaient plusieurs ? partouze ou y a le vrai père et le cocu comme pour le christ ?

      Ces pairs, peut être ?

      Merci de représenter de façon aussi éclatante le niveau de la droite et de son idéologie.

      Donne moi ta montre, je te donnerai l’heure, arrf arrrf arrf les gauchos !
      Ouais mais c’est à cause de ses pères, hahaha.

      J’organise un diner mercredi, votre passion commune des montres léguées familialement m’intéresse énormément, vous seriez dispo tous les 2 ?


  • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2013 16:34

    « Voilà pourquoi votre fille est bègue, nous dit l’auteur déguisé en spécialiste : c’est la faute des socialos ! Par contre, si elle a pris des centimètres, c’est bien la preuve des mérites du marché ! »....


    Je n’en dirais pas plus, sur cette article si bourré de sophismes qu’il en est une caricature.
     Qu’en penser ?
    Puisqu’il parvient à nous faire réagir. 
    Un enseignement :, dont nous tirerons une loi :
    - La capacité d’un article a provoqué la réaction n’a rien à voir avec sa qualité, et peut trancher tout au contraire, avec leur pertinence, liée à l’indignation suscitée. 



  • Berkano Othala 20 juin 2013 16:48

    https://www.youtube.com/watch?v=pcrrA-Am6oQ

    Je ne suis ni de gauche ,ni de droite , changeons de paradigme, car il y a de nombreux possédants chez lzs socialistes ,et des tas de pauvres gens, ( au sens économique )
    qui votent ump .

    Prenez la peine de regardez cette video, ça se passe chez nous, et on a pas envie de rire


  • Nums Nums 20 juin 2013 17:09

    les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. 


    Les aliments sont devenus une marchandise qui comme toutes les autres servent à engraisser tes maîtres.

    Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim. 

    Ne fais pas l’idiot Spartacus ! Le marché n’est ni libre ni concurrentiel ! L’agriculture est ultra-subventionnée dans nos contrées. Ce qui fait qu’il revient moins cher à des pays du tiers monde d’importer notre production que de produire localement. Ca parait idéal pour ces pays sauf que les prix peuvent bien entendu fluctuer artificiellement et là, c’est le drame...

  • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 juin 2013 17:10

    C’est vrai l’indice GHI (Indice de la faim dans le monde) à légèrement recule dans le monde mais en tirer la conclusion que c’est grâce à la mondialisation est une grossière erreur !

    C’est surtout la mondialisation qui à conduit des nombreux états africains ( gouvernements) à exproprier des nombreux fermiers pour louer des grandes étendues de terres aux grandes sociétés agricoles de l’Inde ou la Chine ! C’est ainsi que la population locale est du fait privée de cultiver leur terres librement comme dans des siècles précédentes.

    C’est donc une des preuves que la mondialisation continue bel et bien à contribuer à affamer de nombreux gens vivant modestement, tout en détruisent leur terres cultivables par l’agriculture intensive qui est accompagne par l’emploi massive d’engrais chimiques et des pesticides, herbicides, etc.

    Et un autre exemple bien pire encore : La multinationale Nestle privatise des sources en eau potables dans de nombreux pays africains pour vendre ensuite l’eau très chère aux citoyens (pauvres) lesquelles sont privée d’un accès libre aux sources d’eaux due à la corruption des hommes politiques affricains !


    • antyreac 20 juin 2013 17:19

      Cet état de fait est surtout imputable aux gouvernements africains mais pas à la mondialisation

      D’ailleurs pour instant ça ne touche que quelques pays d’Afrique d’une façon minime

  • Hubu Hubu 20 juin 2013 17:15

    La production agro alimentaire mondiale nourris pour l’instant sans problème 7 milliards d’hommes grâce uniquement au pétrole qui est indispensable pour « nourrir » toutes les machines qui servent à nous nourrir nous !!

    Quand la production pétrolière mondiale va sérieusement décliner l’agriculture va se casser la gueule et là bonjours le retour massif de la famine !!


    • antyreac 20 juin 2013 17:24

      Pas sûr du tout, l’ ingéniosité de l’homme est sans limite

      Faut pas oublier que les premières machines agricoles fonctionnaient à vapeur et qu’il nous reste l’éléctricité

    • Hubu Hubu 20 juin 2013 20:15

      Mouais quand on sera 9 milliard en 2050 j’aimerais bien voir des tracteurs électriques et tout les autres sois disant « miracles » technologiques que les scientistes nous promettent.

      Et ne parlons pas de la transformation de la nourriture qui est gourmande en pétrole et de l’utilisation massive d’engrais dérivé du gaz naturelle.

      Et un autre déclin lui aussi va se produire : les réserves de poissons...


  • tutti frutti tutti frutti 20 juin 2013 17:27

    Et le piles Wonder !


  • momo momo 20 juin 2013 17:38

    L’arbre qui cache la forêt. La productivité de l’agriculture industrielle de merde a permis de réduire la famine provisoirement, mais pas partout ; mais elle a surtout permis une nouvelle explosion démographique qui entraine le réchauffmeent climatique. Ce dernier va provoquer une chute de la production et inévitablement un retour de baton en terme de famine qui dépassera tout ce que l’on a connu jusqu’à présent.


    • antyreac 20 juin 2013 17:44

      Un peu trop pessimiste 

      ce qui est acquis au terme de la lutte contre la faim est acquis 
      les pays pauvres sauront dorénavant se débrouiller mieux seuls .

  • ZEN ZEN 20 juin 2013 18:22

    Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim.

    In cauda dogma


  • ZEN ZEN 20 juin 2013 18:25

    En Grèce, la sous-nutrition sévit comme jamais.. ;
    La faute à qui ?


  • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 20 juin 2013 18:33

    La mondialisation n’a pas vaincue la faim dans le monde, c’est l’inverse, elle la maintenu.


    Ce qui a permis de luter contre, ce sont les progrès techniques en agriculture que sont la mécanisation, les techniques de culture et de transport. Or celles- ci n’ont rien a voir avec la mondialisation dont nous parle Spartacus, ces progrès n’ont pas attendu la libéralisation totale des marchés ( la vrai Mondialisation, car les échanges commerciaux ont toujours existés), mais sont le fruit d’un long processus d’évolution des techniques et de développement du commerce.

    La mondialisation néolibérale guidée par le seul profit de la finance a contribuée au contraire à imposer des modèles criminels aux pays du tiers monde en matière d’agriculture sous l’égide du FMI : mono culture pour l’export (cacao, sucre, soja OGM, coton...) qui rapportent qu’aux multinationales et potentats locaux et ont tués l’agriculture vivrière concurrencée en plus par les excédents des pays occidentaux subventionnes !. Famine à tous les étages !

    Et je ne parle pas du saccage environnementaux avec l’huile de palme, la généralisation des OGM qui rend ces pays dépendants de Monsanto and Co...

    Bref, jadis les famines étaient dues à une production alimentaire insuffisante, un commerce et des moyens de transport pas assez développés. Depuis une soixantaine d’année l’humanité à pour la première foi de son histoire la possibilité technique et financière de vaincre une foi pour toute la faim dans le monde.

    C’était sans compter sans la Mondialisation néolibérale cher à M Spartacus...



    • antyreac 20 juin 2013 19:18

      La mécanisation plus la mondialisation comme l’aurait dit le père stalin à propos de l’électricité

      La mondialisation a permis l’activation du commerce qui à son tour fait développer l’agriculture allant de paire avec la mécanisation.

  • spartacus spartacus 20 juin 2013 19:07

    Bonjour contrelabienpensance,

    Pour écrire vos articles après vous avoir enregistré, merci d’aller a cette adresse, vous pourrez publiez.
    Actuellement en déplacement je regarderai le bug au retour.
    Vous pouvez essayer d’écrire vos articles a partir de cette adresse en attendant.


  • demosoluce 20 juin 2013 19:14

    Désolé Spartacus mais là, on ne peut que constater la faiblesse du contenu de votre article. Vous vous plaigniez d’une censure de vos articles mais il est possible que cette censure soit plus en raison de la faiblesse de l’argumentation que pour des raisons « politiques ». Vous vous présentez comme opposant à la pensée unique... ben, L’oligarchie mondialiste doit vraiment apprécier des opposants comme vous.

    Bon, la mondialisation et l’économie de marché explique la fin des famines. Par où commencer tellement il y a d’exemples expliquant le contraire.

    Commençons par la raison même de l’économie de marché. C’est l’économie historique. On l’a nommé Capitalisme par les réflexions de Marx mais elle existait bien avant lui. Pourquoi ? Tout simplement car pour l’investisseur, c’était la meilleure solution dans un système de pénurie. Bon il y avait forcément une sélection naturelle mais cela faisait partie du système. Le problème déjà dans votre raisonnement vient de là. Non, l’économie de marché n’a pas permis la fin de la pénurie alimentaire puisque qu’elle fonctionne sur le principe jutement de la pénurie. Notre problème actuel vient justement que les progrès techniques ont mis fin à la pénurie théoriquement et que cela ne peut aller avec une économie libérale. Une autre raison de la fin de la pénurie, donc des famines, vient de la diversification des produits utilisables, le meilleur exemple étant l’introduction de la pomme de terre. Peut on dire alors que la mondialisation est la cause de la fin de la famine. Ce serait faire un raccourci bien trop rapide. La conquète de nouveaux territoires ne veut pas dire mondialisation. L’Espagne a d’ailleurs fortement été protectionniste suite aux conquètes de l’Amérique du Sud et Centrale. La mondialisation sous entend liberté des échanges. Donc non plus, on ne peut pas dire que la mondialisation fut la cause de l’apport de ces nouvelles semences.

    Si on continue à regarder vers le passé, on peut voir qu’au contraire, dans des économies dirigistes, les monarchies, les princes et les rois avaient rapidement vu par expérience que en période « tendue », il était primordiale d’exercer un contrôle strict des échanges des produits de première nécessité. La liberté de commerce était annulée car sinon, la recherche d’optimisation des profits, principe de base du capitalisme, entrainait naturellement le stockage des produits afin de favoriser la spéculation. un bon exemple ces derniers temps fut les émeutes de la faim qui venaient principalement de la spéculation, plus que la baisse, réelle certes, de la production. Sans spéculation, il n’y aurait pas eu d’émeutes de la faim.

    un autre cas proche fut le début de disette au Togo et au Bénin il y a quelques annés, disette qui aurait pu être facilement maitrisée, mais qui est devenue hors de contrôle dès que les associations humanitaires ont utilisé la situation pour obtenir un afflux de dons. Elles ont ensuite inondé le marché de produits gratuits voire faibles prix, ce qui a étranglé les producteurs locaux, déjà affaiblis. Une gestion locale et collective de la situation aurait permis d’éviter cela.

    Donc non, il n’est pas possible de dire que la mondialisation et le capitalisme ont mis fin aux famines. Un dernier argument pour la route : la seule famine durant toute la péridoe soviétique dut celle organisée en 1932-1933 en Ukraine pour mettre fin à l’opposition patriotique ukrainienne. Il a été nécessaire de mettre en place une stricte interdiction des déplecaments et la confiscation de toutes les récoltes pour que la famine s’installe. C’est dire si il a fallu s’y employer. Sinon, même si l’URSS n’avait pas d’étales abondamment achalandées, c’est le moins que l’on puisse dire, il n’y a pas eu de famines naturelles. ce qui ne fut pas le cas avant la révolution. Il est juste de dire que l’URSS a souvent, surtout dans les dernières années, fait appel à l’importation de blé, mais ceci non pas dans un libre échange mais de façon contrôlée. On peut critiquer cet aspect, mais on ne peut pas dire que le libre échange est synonyme de fin de famine.

    Donc oui, atyreac, vous avez raison de dire « étonnant », d’autant plus étonnant que c’est faux.


    • antyreac 20 juin 2013 19:48

      Sinon, même si l’URSS n’avait pas d’étales abondamment achalandées, c’est le moins que l’on puisse dire, il n’y a pas eu de famines naturelles.


      faux


    • CN46400 CN46400 20 juin 2013 20:06

      La « famine en Ukraine », une vaste fumisterie ! Où a-t-on vu des paysans crever de faim dans un pays me moins fertile que l’Ukraine ?

      C’est n’importe quoi, sur ce sujet, le NKVD ne pèse pas plus lourd que la gestapo ou la gendarmerie de Pétain ! PS : J’ai vécu mes 20 premières années dans une famille paysanne du centre-sud de la France où l’on m’a expliqué que le principal pb alimentaire pendant l’occupation allemande était le manque de sucre pour le « café d’orge », alors qu’à Paris les cousins en étaient réduis à cravater, nuitemment, les carpes dans les bassins du chateau de Vincennes.

       Certe Il y a la récolte de blè qu’on peut vous réquisitionner violemment, mais aussi les poules, les lapins, la chèvre, les chataignes, les prunes, les cerises, les patates etc..etc On peut ruiner un paysan, mais pas l’affamer. Peut-être Monsanto y arrivera mais Staline était vraiment trop petit pour cela !

      T’ajoute à cela toutes les docs rassemblées par A Lacroix-Riz et tu déduis, comme moi, que la « famine ukrainienne » de 33 est une vaste escroquerie politique. Il en est de cette famine comme de beaucoup de chiffres avancés sur les « répression staliniennes » qui laissent les démographes dubitatifs. Des morts par dizaines de millions et au final une population en constante (guerre 41-45 mise à part) augmentation....

      Si le stalinisme doit être critiqué, et même condamné, c’est pas pour avoir tué presqu’autant de monde que le capitalisme, c’est pour avoir instauré un système économique mal adapté à l’état de la société concernée !


    • demosoluce 20 juin 2013 21:26

      Non mais sincèrement antireac, vous n’avez même pas honte ?

      1921-1922, ces régions étaient en pleine guerre civile. Vous ne connaissez rien à tous les sujets que vous abordez. Vous prenez un fait sans en comprendre un brin.

      Si vous voulez parler de morts, ayez au moins la décence de vous intéresser à ceux qui sont morts et pourquoi


    • demosoluce 20 juin 2013 21:28

      non CNC46440 je sais plus combien

      la différence avec vous est que j’ai de la famille qui l’a vécut, pour ceux qui s’en sont sortis.


    • antyreac 20 juin 2013 21:58

      La guerre est un phénomène naturel


    • CN46400 CN46400 20 juin 2013 22:38

      Par contre moi j’ai un oncle, prisonnier en Allemagne au delà de Berlin, qui a été libéré par l’Armée Rouge en janvier 45. Alors que certains de ses camarades décidaient de rester avec l’Armée Rouge, lui, pressé de rentrer en France, a choisi de prendre la route sans attendre la fin de la guerre, on lui a montré le sud, et Odessa où il trouverait un bateau pour Marseille. Il a mis un an pour boucler le parcours dont 2000km a travers l’Ukraine à pied essentiellement. Forgeron, fils de paysan, il a vite compris que pour manger il lui fallait rester parmi les paysans en échangeant ses connaissances « métalliques ». Dans toutes les localités un peu importantes c’était beaucoup plus compliqué.....En 45, les paysans ukrainiens n’étaient donc pas tellement plus benets que leur collègues gaulois.


    • Bernie Bernie 21 juin 2013 03:35

      @ Antyreac

      « La guerre est un phénomène naturel »

      Alors là, je crois qu’on a un champion du monde, la guerre, naturelle ? ah bon ? elle aurait absolument pas de cause humaine par hasard ?

      Pouvez vous me citer hors cause humaine, d’autres guerres existantes sur notre globe, je serai heureux de savoir que les cailloux ronds font la guerre aux cailloux biscornus, je me dirai qu’on est pas les seuls cons à se taper dessus pour rien.

      Merci d’avoir ouvert tellement de perspectives dans ma vie. Sérieux, ça se vends la connerie au poids ? Vous m’avez l’air d’un fameux producteur, on va être riche,mettons nous en affaire ensemble youpi, on fera une guerre naturelle aux fougères, ok ? (j’aime pas les fougères, c’est vert et ça a une tige menaçante voire arrogante)

      C’est le même qui quelques posts avant écrivait que ce qui étais acquis par la mondialisation ne pouvait être défait. N’est ce pas la résultante première de la guerre de détruire l’existant ?
      Alors comment on conserve les acquis ?
      Il n’y a aucune ligne directrice, à part celle de vouloir croire que l’on est bien placé du coté du manche, idéologie de larbin qui se croit puissant parce qu’il aboie avec les loups. Bof, un mec de droite avec des moyens de pauvre.


    • COVADONGA722 COVADONGA722 21 juin 2013 06:45

      bonjour bernie 

      déjà vu l’expansion d’une colonie de fourmis croisant une autre colonie de fourmis ?
      déjà vu un lion mâle prenant la tête du clan « il liquide les lionceaux né du rival éliminé ?
      déjà vu une plante prenant la place et étouffant les concurrentes » renoué du japon par exemple dont les racines produisent des toxines contres les autres plantes ?
      Alors oui la guerre consubstantielle de la Survie est un comportement naturel car des l’aube des temps on se bat pour le point d’eau la nourriture ou le droit à se reproduire !
      Ceci étant dit il est convenu que la civilisation n’est pas l’état naturel des choses .Mais l’on vous concéderas que les civilisations usent de la guerre pour tout un tas de motifs beaucoup plus futiles voir illégitimes que ceux evoqués plus haut !
      Asinus , ne varietur 


    • demosoluce 21 juin 2013 09:04

      @CN,

      s’il a traversé l’Ukraine pour aller à Odessa, alors il a traversé l’ouest, qui ne fut soviétique à qu’à partir de 1939 (puis allemande de 1941 à 1944). Avant elle était polonaise (de 1918 à 1939). Qu’a-t-il pu voir de soviétique si ce n’est le comportement de l’armée rouge ?

      Mon beau père est né en déportation en Sibérie puisque sa famille avait participé à la lutte contre les soviétiques. Je ne peux donc pas être taxé de pro-soviétique ni pro-russe. Mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi ni de déformer la réalité pour faire passer mes opinions.


    • CN46400 CN46400 21 juin 2013 14:39

      Votre remarque est justifiée, mais le récit du périple de mon oncle n’avait pas pour but de démontrer quoi que ce soit sur les pseudo famines ukrainienne des années 30, mais juste de démontrer que les paysans, dans un pays fertile, ne peuvent mourir de faim. Au passage , l’Ukraine a encore connu la faim après la guerre 41-45, mais même Kroutchev qui a parlé de cas de cannibalisme, n’a jamais cité les paysans comme catégorie touchée. Contrairement aux chantres de l’Holodomor de 33 (révolutionnaires oranges) qui eux prétendent que c’est les paysans qui sont, alors, morts en masse. (Voir A Lacroix-Riz)


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