lundi 6 janvier 2014 - par G.L.

Smic, salaire minimum et chômage : l’arbre qui cache la forêt…

Salaire minimum et rentabilité

Le SMIC (net perçu par le salarié) permettra d’assurer la reproduction des forces naturelles du travailleur et de sa famille. (Nourriture, logement, Electricité et gaz…) C’est la définition des économistes classiques du salaire minimum dit « naturel » donnée par David Ricardo ( 1772-1811, économiste anglais).

Selon Karl Marx (1808-1883, philosophe allemand), elle permet non seulement d’assurer la reproduction des forces naturelles mais aussi à satisfaire ses besoins sociaux, (santé, éducation, loisirs…). Le salaire minimum doit permettre au travailleur et à sa famille de se développer et s’épanouir.

Le salaire minimum est une question de rentabilité. Il doit permettre a minima de recouvrir les forces louées à l’employeur. Dans le règne animal, un prédateur ne s’épuisera pas inutilement à courir des heures après sa proie. Les calories fournies par la proie ne recouvreraient pas celles dépensées.

Néanmoins, il existe Deux SMICs, celui perçu par le salarié, celui payé par l’employeur nettement supérieur.

Le SMIC (Brut patronal), est critiqué, avec assez de légitimité, pour être trop élevé concernant des emplois non-qualifiés. En terme clair, ça ne serait pas rentable pour un employeur de créer un tel emploi. Pour rappel, l’intérêt primaire de toute entreprise privée ou publique, à but ou non lucratif est d’enregistrer plus de profits que d’assumer de charges. Faire des bénéfices est nécessaire à la poursuite de son activité.

Selon John R. Hicks (1904-1989, Prix nobel d’économie britannique), le salaire devrait être fixé par la convention collective négociée par les partenaires sociaux (représentants syndicaux et représentants de la direction de l’entreprise).

Ricardo, Marx, Hicks… le salaire minimum est chronologiquement naturel, légitime, conventionnel, jusqu’à être légal avec la création du SMIG en 1950 (gouvernement Georges Bidault), remplacé par le SMIC en 1970 (gouvernement Jacques Chaban-Delmas).

Le SMIC sert un intérêt avant tout social car il est assez objectivement un obstacle économique à l’employabilité des non-qualifiés. En sus de son « coût patronal » évoqué plus haut, le principal argument légitime libéral est le principe de liberté contractuelle : le salaire devrait se négocier librement entre l’employé et l’employeur. Travailleur et patron s’entendraient sur un salaire « optimum » sans que personne (Etat, syndicat) n’ait rien à y dire.

Seulement cette idée belle et claire comme un cristal se brise contre le mur de brique de la réalité. Il y a deux SMICs. S’agissant d’un emploi non qualifié, il sera difficile pour un employeur et un employé de s’entendre sur un salaire rentable. Si on laissait faire, selon la théorie de l’offre et la demande, vu le nombre de demandeurs d’emplois, les conséquences sur le chômage seraient certes encourageantes mais au regard de la précarité et du salaire, on pourrait aussi bien imaginer le pire que le meilleur.

Supprimer le SMIC pour traiter le chômage : Trois scénarios

Le scénario vertueux et idéal : les entreprises produisant à plus faible coût pourraient vendre leurs biens ou services moins cher afin de satisfaire une nouvelle classe de consommateur « les travailleurs pauvres ». Cette baisse des prix profiterait donc à ces plus démunis. Une baisse de salaire ? Oui mais avec une baisse du coût de la vie à terme. D’ailleurs les richesses produites, seraient redistribués selon un modèle de justice sociale (redistribution proportionnelle aux revenus), aux entrepreneurs et actionnaires et à leurs salariés. L’investissement bien entendu ne serait pas en laisse. L’Etat profite bien entendu de cette croissance et régression structurelle du chômage. En entamant d’autres réformes, retraite, éducation, santé, fiscalité… pérennise ce cercle économique vertueux.

John Rawls (1921-2002), philosophe politique américain est l’auteur de la « Théorie de la Justice » (1971). L’idée fondamentale de son œuvre maitresse est d’articuler rationnellement Liberté individuelle et solidarité sociale. Selon le philosophe, L’Homo Oeconomicus agit aussi bien pour son intérêt personnel que collectif. Même si les inégalités persistent (et sont bénéfiques dans le schéma libéral), le progrès et la croissance sont partagés par tous. La justice sociale se substitue à l’égalitarisme et corrige les dérives négatives du Capitalisme.

Le scénario raisonnable et pragmatique : Moins de chômage ne signifierait pas moins de pauvreté. Les richesses produites seront inéquitablement (d’un point de vue social) redistribuées par les entreprises. Les baisses de charges de personnel auraient un impact positif sur les résultats comptables des entreprises. Cette manne, après impôts sur les sociétés, servira à l’investissement, la réduction des dettes, la consolidation de l’actif de l’entreprise, le versement de dividendes…. Au bas de la liste : les salaires qui n’évolueraient pas ou trop peu. Supprimer le SMIC reviendrait plutôt à partager une masse salariale (en quantité monétaire) inchangé entre de nouveaux emplois non qualifiés et les emplois existants. Les salaires les plus faibles (en dessous de l’ex-smic) auront alors à compter sur l’Etat-Providence.

Nicolas Nielsen (auteur du blog switchie5) : « Ce que François Hollande n’a toujours pas vraiment compris, c’est que les entreprises n’embauchent pas parce qu’elles attendent que l’État leur donne un petit su-sucre d’aide[….]Elles n’embauchent pas pour faire plaisir à un Président qui veut infléchir les courbes du chômage ou remonter dans les sondages. Les entreprises embauchent quand elles voient qu’un marché s’ouvre, qu’il y a des perspectives de croissance, et que ça va leur permettre de se développer, de vendre davantage et de distribuer plus de richesse à leurs salariés[…]Quand elles ont une visibilité à moyen terme sur la fiscalité qui leur tombera dessus. » http://www.contrepoints.org/2014/01/03/152105-emploi-et-charges-la-logique-economique-a-rebours-de-lenarchie

Le scénario catastrophe : cela ne créerait pas tant d’emplois que prévu et ne servirait qu’à augmenter la marge bénéficiaires des entreprises, essentiellement des Firmes Multi-Nationales. La Richesse produite ne serait pas redistribuée selon un modèle de justice sociale, mais concentrée dans les mains des propriétaires des entreprises. Les salariés dans l’ensemble, essentiellement les moins bien payés, ne verraient pas leurs revenus augmentés.

Russel Jacoby (critique américain, 1945) : « Le néoconservateur vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre ».

Le Capitalisme par les néoconservateurs : Empêcher l’Etat non seulement d’intervenir mais aussi de réguler par la loi toute l’économie. Laisser le Marché s’autoréguler, la richesse se redistribuera le plus naturellement du monde. Les Riches seront plus riches, et les pauvres seront plus pauvres.

Contourner le problème

Supprimer le salaire minimum serait la dernière chose à faire. Malgré qu’elle soit un frein à l’emploi non-qualifié, elle est une garantie et une base de négociation salariale pour les emplois d’exécutants qualifiés. Ses bénéfices compensent son principal défaut. Alors si on ne peut supprimer le problème, contournons-le.

Il y a de plusieurs et importantes alternatives à la suppression du « salaire minimum ». Elles ont été suffisamment médiatisées, portées à la connaissance du public. Etrangement ? Elles n’aboutissent pas. Les blocages viennent parfois de l’appareil politique, parfois d’une mauvaise presse de l’opinion publique.

Fiscalité : trop contraignante, trop compliquée. L’ « optimisation fiscale » (qui n’est pas un délit) ne profite qu’aux plus grosses entreprises (en matière de capital) ayant les moyens de recourir à des conseillers spécialistes.

Code du Travail : Je suis loin d’être spécialiste, mais ne pourrait-il pas être revu, corrigé et mise à jour par des juristes et les partenaires sociaux, en parité bien entendu ?

Administration : Le choc de simplification tant attendu n’aurait pas d’impact économique direct mais aiderait tous les acteurs du système à se concentrer sur l’essentiel de leurs activités.

Flexicurité : ce très beau néologisme, issu de la contraction de flexibilité et sécurité, recommande plus de flexibilité en temps et mobilité de travail parallèlement avec la mise en place de « filets de sécurité » et des « parachutes » pour les salariés en cas de ralentissement ou cessation de l’activité de l’entreprise.

Charges salariales et patronales  : réformons ce qu’elles financent ! Retraite, Apprentissage, Formation Professionnelle, Sécurité Sociale, Assurance Chômage…et réduisons les !

Formation Professionnelle  : les moyens financiers concentrés par les syndicats (salariés et patronaux) doivent être utilisé à cette seule fin et ce efficacement, autant aux détenteurs qu’aux demandeurs d’un emploi.

…. à continuer…. Les idées ne manquent pas. Rien que chacune de ces suggestions mériteraient d’être longuement développées, argumentées et débattues le plus ouvertement possible.

Le SMIC est un arbre qui focalise pour beaucoup l’attention, cachant une grande forêt malade.

Pour les plus malveillants, abattre le SMIC, c’est pouvoir abattre plus facilement tout le système de protection sociale de nos concitoyens et pourquoi pas tout un système de loi. Ces malveillants ne servent que leurs intérêts cupides, égoïstes et égocentriques.

Les (vrais) libéraux ont des positions plus variées et mitigées qu’on ne pourrait le penser sur le principe d’un salaire minimum. Essentiellement c’est le SMIC payé par les employeurs qui est d’abord critiqué et derrière cela de trop nombreuses contre-mesures à l’économie libérale adopté par l’Etat. En substitution d’un revenu minimum, il est défendu le principe d’une allocation universelle. Je vous renvoie à l’article de Wikibéral : http://www.wikiberal.org/wiki/Allocation_universelle

Chez les socialistes, on a pour position louable que le maximum doit être fait pour les travailleurs et ceux en demande d’un travail sans se soucier de ceux qui créent ce travail. Seulement en intervenant contre ceux qui créent l’emploi, ils ne servent pas à l’essentiel les intérêts de ceux qu’ils représentent.

Le revenu minimum est un principe de base que je défends. Il est un « arbre de liberté », plus que d’égalité à mes yeux Mais cet arbre cache une grande forêt malade et plutôt que de la raser, il nous faudrait en urgence la soigner. Même s’il détourne une partie de nos ressources, ce serait fragiliser tout un éco-système que d’en faire des bûches ou des rouleaux de papier hygiénique.

Pour ceux, Socialistes ou Libéraux, qui veulent réellement améliorer cette société, notre République, il nous faudra nous détourner de ce leurre du « combien il touche lui par mois ? ». Il ne devrait plus être question pour le Socialiste de détester machinalement les riches mais de promouvoir la solidarité et la justice envers les plus défavorisés. Le Libéral devrait cesser de critiquer de manière si robotique chaque intervention de l’Etat et qu’il juge consciencieusement le véritable intérêt public des actions qu’il mène. Et le salaire minimum est une action d’intérêt public.



16 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 6 janvier 2014 13:18

    il devrait y avoir le SMIC en politique histoire de les faire redescendre de leur perchoirs....


    • @lbireo @lbireo 11 janvier 2014 00:06

      ça c’est parler ! je vote pour !

      sans doute le meilleur moyen de faire le tri entre ceux qui sont là par conviction et les sangsues qui ne le sont que pour l’argent et les avantages retraite...


  • Le421... Refuznik !! Le421 6 janvier 2014 17:06

    Le Smic à 500€, c’est parfaitement possible.
    Avec le kilo de carottes à 20cent, le carburant à 30cent et des loyers à 100€.
    Mais dans l’ensemble, en France, tout est légèrement plus cher, du moins, dans ma région. smiley
    Alors, quand vous m’expliquerez comment chez Peugeot on vendra des bagnoles à 15.000€ à des types qui gagneront 500€ par mois, je vous dirais OK.
    D’ailleurs, même les banquiers agissent en fonction de ce que vous gagnez.
    Avec 500€, vu qu’ils vous en piqueront déjà 50...
    A la niche !! Va chier dans ta caisse, minable !!


    • doctorix, complotiste doctorix 7 janvier 2014 12:12

      Ce qu’il y a de moins rentable dans une entreprise, c’est la rémunération des actionnaires.

      Une entreprise pourrait se passer des actionnaires, pas des salariés.
      Pour cela, il fait que ce soit l’Etat qui finance, et pour cela qu’il reprenne la maîtrise de sa monnaie, ce qui permet des prêts à taux zéro.
      Mais va faire comprendre ça à un banquier...
      C’est bien pour ça que ce sont les banquiers qui ont créé l’Europe telle qu’elle est : l’Europe des banquiers et des actionnaires.
      Sûrement pas celle des peuples.
      Les seuls qui mériteraient le smic, et encore, ce sont les actionnaires. Ce sont les véritables parasites du système.
      Parasite, selon Larousse :
      Personne qui vit dans l’oisiveté, aux dépens d’autrui ou de la société.


  • philoxera philoxera 6 janvier 2014 19:21

    « Pour ceux, Socialistes ou Libéraux, qui veulent réellement améliorer cette société »


    TURBOLOL

  • Pépé le Moco 6 janvier 2014 19:49

    @ M LAVILLE,

    Comparé à ce qui nous attend au niveau macro-économique, c’est à dire certainement un risque bancaire géant (plus important que celui de 2008, à la limite du risque systémique),
    je vous conseille alors de ne vous focalisez pas sur le SMIC, c’est un épiphénomène pour les PME -> voir ce lien.

    Par ailleurs, je vous conseille de lire cet article, qui développe notamment les points suivants :
    - Le désengagement de l’état dans l’économie est une abération. Mais vous devriez être contant, celui-ci est en cours de finalisation !
    - La distinction entre la droite décomplexée et les socialistes de « gauche », ces derniers ne sont plus qu’une droite complexée. Ce que vous semblez croire ?

    Enfin, je vous invite à commenter les articles du le site de Frédéric LORDON, cela vous ouvrira sur certains possibles en matière économique, mais il était « Blacklisté » par les média.

    Bonne lecture.

    PS : Je pense que l’obtention d’un prix nobel d’économie (sauf peut une personne ?), n’est un signe de référence en matière économique, bien au contraire, c’est certainement l’inverse. En ce qui concerne la crise économique de 2008, aucun de ces clows n’avait prévu cet évènement. LORDON, oui !


    • Pépé le Moco 6 janvier 2014 20:46

      Erratum,
      Veuillez lire : « je vous conseille de ne vous focalisez pas sur le SMIC »


    • Pépé le Moco 6 janvier 2014 20:49

      Erratum 2,

      Décidemment, veuillez lire : « je vous conseille de ne pas vous focalisez pas sur le SMIC,... »


    • G.L. Geoffroy Laville 6 janvier 2014 23:13

      Merci pour vos conseils. Je n’ai écouté que quelques minutes de Lordon dans l’émission de « Ce soir ou jamais » mais il m’a l’air très intéressant. Et je lirais ses articles.

      Je changerais beaucoup de choses si j’avais une baguette magique mais le salaire minimum est le dernier des acquis sociaux que je voudrais voir tomber.

      Je suis d’accord avec vous que le Smic est un « épiphénomène » .

      Chaque année, vous entendez les mêmes « guignols » qui voudraient supprimmer le Smic, en faisant la réponse évidente au chômage. De l’autre, les mêmes « clowns » qui parlent d’augmenter le smic considérablement sans avoir notion d’une comptabilité d’entreprise.
      Le salaire reçu et payé est l’étendard d’un problème plus vaste, macro-économique et mondialisé. C’est ce que j’entendais avec la métaphore de l’arbre qui cache la forêt. Il faut réfléchir à tout notre système, le remettre à plat, le corriger et oser remettre en cause certains acquis.

      L’Etat et l’économie : personnellement je suis favorable à un Etat de droit, « gendarme » (rôle qu’il n’a pas assumé avec les banques) et non à un Etat interventionniste qui subventionne d’une main et taxe de l’autre, comme un chien dans un jeu de quilles.
      L’Etat a un important rôle à jouer, mais actuellement il le joue très mal et à travers.

      Je nous souhaite à tous beaucoup d’optimisme, d’espoir et un soupçon d’utopisme pour cette année 2014


  • heliogabale heliogabale 6 janvier 2014 21:39

    Le SMIC, conçu comme un salaire minimal de subsistance (bien insuffisant à maints égards, notamment en raison du coût de l’énergie, des transports et du logement) est fragilisé par la montée régulière du chômage depuis 40 ans.

    Durant ces quarante dernières années, s’est formée une masse de personnes inemployables : ça a commencé par les travailleurs des industries mourantes (mines, sidérurgie) sans aucune qualification et mis en préretraite tant qu’on le pouvait, puis il y a eu les jeunes qui sortent du système scolaire sans aucune qualification, ça s’est étendu aux salariés victimes de la mécanisation des industries puis des services, sont venus également se rajouter les jeunes dont les qualifications

    On voit bien ce qui se passe dans les statistiques du chômage (malgré les doutes que l’on peut avoir sur l’évaluation du nombre de chômeurs et de travailleurs sous-employés) : le chômage de longue durée a explosé depuis 2009, mettant de côté des millions de personnes qui n’ont plus aucune perspective...en outre ces statistiques ne prennent pas en compte des centaines de milliers de gens (peut-être deux ou trois millions) qui sont dans la même situation et qui sont découragés, parfois même avant d’avoir travaillé...

    Comme le dit si bien l’article, on peut proposer la fin du SMIC : cette mesure homogénéiserait les travailleurs à bas salaire avec la masse des gens inemployés ou sous-employés...on créerait un fossé parmi les salariés : les uns seraient également pauvres, les autres seraient également aisés... les uns seraient ultra-flexibles, les autres auraient un emploi protégé... la lutte des classes s’inviterait de façon claire au sein du salariat... mais on peut se demander légitimement si la conscience de classe peut s’éveiller au sein des salariés pauvres plongés dans une grande précarité...

    On peut également aller vers la création d’un revenu universel, conclusion d’une société incapable de donner du travail à tout le monde à productivité égale...


    • G.L. Geoffroy Laville 6 janvier 2014 23:16

      ..on créerait un fossé parmi les salariés : les uns seraient également pauvres, les autres seraient également aisés... les uns seraient ultra-flexibles, les autres auraient un emploi protégé... la lutte des classes s’inviterait de façon claire au sein du salariat...

      Excellente analyse, je n’étais pas allé jusqu’à penser de la fracture que cela créerait. un argument supplémentaire en faveur d’un salaire minimum.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 janvier 2014 09:17

    Les Lois Hartz , voilà ce qui mijote derrière l’écran de fumée Dieudonné.


  • zygzornifle zygzornifle 7 janvier 2014 15:33

    En fait vu le cout des loyers, alimentation, énergie, assurance, taxes et impôts le SMIC n’est plus qu’un demi salaire, n’oublions pas que ceux qui le canalise et l’empêche de progresser gagnent entre 10 et 20 SMIC par mois soit l’équivalent d’une PME patron compris.....


  • zygzornifle zygzornifle 7 janvier 2014 18:08

    L’arbre des politiques cache la foret des SMICARDS


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