jeudi 13 décembre 2007 - par Marsupilami

Travailler moins pour vivre mieux : pour un Nouveau Contrat Social

Dans la première partie de cet article, on s’était posé la question de ce qu’est le Travail humain, de ce qu’il signifie et de sa fin inéluctable lorsque les machines, « intelligentes » ou non, seront capables de tout faire ou presque à notre place. Dans cette seconde partie, en se basant sur Le Livre noir du libéralisme de Pierre Larrouturou (éd. du Rocher, sept. 2007), on se livre à une critique impitoyable de l’ultralibéralisme (ou du capitalisme financier spéculatif mondialisé, c’est comme vous voulez) et on démontre, programme à l’appui, qu’un autre monde est possible, réaliste et crédible, alternatif à l’altermondialisme illusoire prôné par l’extrême gauche. Comme dans la première partie, pour rester dans un cadre hexagonal, on ne se prive pas de ne pas prendre au sérieux le slogan « Travailler plus pour gagner plus » de notre omniprésident de la droite décomplexée et encore moins de fustiger l’autisme aprogrammatique et électoraliste des éléphants roses du PS, tous courants confondus. Enfin, on joue à se faire peur en évoquant ce qui pourrait se produire dans l’hypothèse (pas du tout d’école) où l’ultralibéralisme mondialisé s’écroulait incessamment sous peu, victime de ses excès et aveuglements court-termistes. Aux armes citoyens ! Sortez vos cheffaillons !

Le Livre noir du libéralisme

Nous n’en sommes pas encore à la fin du Travail, même si celle-ci se rapproche. Voyons donc où nous en sommes ici et maintenant.

Pierre Larrouturou, dans son dernier livre Le Livre noir du libéralisme, préfacé par Michel Rocard (éd. du Rocher 2007) fait un bilan implacable des ravages que le néolibéralisme (y compris celui appliqué par les pseudo-socialistes). Crises boursières, chômage, précarité, Sécurité sociale, retraites, éducation, salaires : tout y passe. C’est accablant.

Pour vous donner une idée du contenu de cet excellent ouvrage passé quasi-inaperçu au milieu de la déferlante de médiocres bouquins socialo-socialistes pro ou anti-Ségolène Royal dont le point commun est l’absence de toute proposition politique constituant une alternative crédible au néolibéralisme, lisez simplement la présentation qui figure sur la 4e de couverture :

"Chiffres à l’appui, Pierre Larrouturou démonte les mécanismes et les dangers du libéralisme : dans tous les pays qui ont mis en place une politique de ce type, États-Unis et Chine compris, la précarité explose, le niveau de vie des salariés diminue, l’accès à la santé est de plus en plus difficile. Et la croissance ne se maintient qu’au prix d’un endettement privé qui atteint un niveau insoutenable. Non seulement le libéralisme n’est pas la panacée, mais il peut, assez vite, nous mener à la catastrophe. ’La crise des années 30 est devant nous’, affirment certains économistes.

Qu’en est-il pour la France ? Sur le chômage et les retraites, l’auteur dénonce les mensonges du bilan affiché par l’UMP. De façon très argumentée, il démasque les impasses et les dangers de la stratégie économique de Nicolas Sarkozy.

Loin des idées répandues par la droite, Larrouturou met en évidence les performances françaises en termes de compétitivité et dessine un nouveau contrat social. Car, si le système économique mondial menace de s’effondrer, il y a urgence à construire une alternative. Si la gauche ne le fait pas, n’est-elle pas complice du système ?

Pierre Larrouturou est entré au PS après le 21 avril 2002. Ce qu’il raconte sur le fonctionnement réel de la rue de Solférino ne fera pas plaisir à tout le monde... Là aussi, l’analyse est sans tabou et pourrait conduire au pessimisme. Mais Larrouturou ne se contente pas de critiquer : il propose des solutions et un véritable plan d’action".

Ce livre est préfacé par Michel Rocard, ex-Premier ministre socialiste : "Pierre Larrouturou exprime le savoir considérable qu’il a accumulé sur l’état de l’économie contemporaine, et c’est déjà très important. Il crie aussi son angoisse. Et je partage cette angoisse".

Pour vous situer Pierre Larrouturou, dès 1993, il a lancé le débat sur la semaine de quatre jours (qui n’a rien à voir avec les pitoyables 35 heures) en compagnie de Gilles de Robien (UDF) ; ses réflexions sur la réduction du temps de travail ont ainsi été à l’origine de la très timide loi Robien : c’est dire s’il n’est pas sectaire. Dès 1999, cet Européen convaincu s’est fait l’avocat d’un véritable traité de l’Europe sociale, pressentant longtemps avant les éléphants roses autistiques de la rue de Solférino que le TCE ne pourrait qu’être rejeté s’il n’était pas sérieusement amendé dans un sens plus social. Bien entendu les hiérarques socialistes ne l’ont pas écouté, avec les conséquences qu’on sait...

La semaine de quatre jours contre les 35 heures

Quelques chiffres français depuis trente ans, pour commencer : "Depuis 1974, le total des heures travaillées (tous secteurs confondus) est passé de 41 milliards d’heures à 36,9 milliards" (source : Insee). Pendant la même période, la population active est passée de 22,3 à 27,2 millions d’individus. Etant donné que l’économie française a produit 76 % de plus avec 10 % de travail en moins, Larrouturou fait ce constat incontestable : "La demande de travail nécessaire à l’économie a baissé de 10 %, mais le nombre de personnes disponibles a augmenté de 23 %. Un écart de 33 % s’est creusé entre l’offre et la demande de travail. [...] Si dans le même temps la durée du travail avait baissé de 33 %, le chômage serait resté à son faible niveau de 1974". Or la durée de travail pour un emploi à temps plein a très peu baissé en trente ans, tandis qu’augmentait sans cesse le nombre d’emplois précaires. Larrouturou en tire les conclusions : "C’est donc un ’partage du travail’ assez sauvage qui s’est mis en place : 4 millions de personnes font 0 heure par semaine (les chômeurs) ; 19 millions travaillent plein pot (parfois trop) ; 4 millions sont à temps partiel (via les CDD ou l’intérim)".

En attendant la fin du Travail et dans une perspective égalitaire, il est évident qu’il faut modifier en profondeur ce partage de l’activité laborieuse. C’est ce que Larrouturou se propose de faire en instaurant la semaine de quatre jours. Pour information, depuis 1993, 400 entreprises (comme par exemple Fleury-Michon ou Mamie Nova) sont déjà passées à quatre jours sans rien perdre en productivité et en embauchant (10 à 15 % de nouveaux CDI à temps complet sans augmentation des coûts de production ni des bas salaires) : ce n’est donc pas une utopie née dans le cerveau embrumé d’un doux rêveur !

L’instauration de cette semaine de quatre jours, il propose de la faire par référendum et en trois temps qu’il a baptisé "4-4-42", le premier "4" correspondant à la semaine de 4 jours à la carte avec activation de systèmes de formation professionnelle si nécessaire ; le 2e "4" désigne la possibilité de prendre 4 années sabatiques au cours de sa vie professionnelle ; enfin, le "42" correspond à 42 années de cotisations pour les plus jeunes (y compris les 4 sabatiques).

Pour que cette mesure soit efficace, il faut repecter un bon timing dans l’ouverture de plusieurs chantiers : celui du financement des créations d’emploi, par exemple, en dispensant du paiement des cotisations chômage, les entreprises qui passeraient à 4 jours en créant un minimum de 10 % de CDI ; et ceux de l’amélioration de la formation, de la lutte contre la précarité en favorisant les regroupements d’employeurs, en développant la polyvalence et en instaurant la Sécurité sociale professionnelle, et enfin en réorganisant le travail "à la carte" afin que cette mesure puisse s’adapter souplement aux diverses branches professionnelles.

Cette semaine de 4 jours à la carte pourrait se décliner selon 9 grandes modalités différentes : 4 jours sur 5 pour la plupart des salariés, ou encore 1 semaine de libre sur 5, 1 week-end de 4 jours toutes les 2 semaines, 4 jours sur 5 1/2 ou 4 jours sur 6 dans la distribution, 4 jours sur 7 dans les hôpitaux ou les transports, 1 mois sur cinq pour les chercheurs ou les informaticiens, 1 an sabatique tous les 5 ans, alternance de semaines de 3 jours et de semaines de 5 jours (pour les routiers par ex.), et... tout ce que l’on veut et peu imaginer et négocier.

Et encore une fois, cette réforme n’a strictement rien à voir avec les 35 heures, lesquelles n’ont été qu’une mesure discriminatoire, inégalitaire, inefficace, bordelique et peu créatrice d’emplois. D’ailleurs, dès 1998, Larrouturou avait dénoncé les 35 heures dans son livre 35 heures, le double piège... sans être entendu par les éléphants roses. En effet, presque tout sépare la semaine de 4 jours des 35 heures. Voici la liste des différences entre les deux en 7 points :

1) les 35 heures ont été imposées arbitrairement, alors que par le référendum 4-4-42, cette loi serait négociée à la carte avec les partenaires sociaux ;

2) la loi des 35 heures a été adoptée sans réel débat alors que le référendum 4-4-42 ferait l’objet d’un débat public ;

3) les 35 heures sont un leurre puisque la durée réelle du travail peut rester à 38 ou 40 heures et plus, alors qu’avec le 4-4-42 la durée réelle doit impérativement passer à 32 heures "à la carte" en moyenne ;

4) dans le cadre des 35 heures, les exonérations fiscales ne sont pas conditionnées à la création d’emplois, alors qu’avec le 4-4-42, les exonérations n’affecteront que les entreprises ayant créé au moins 10 % de CDI nouveaux ;

5) la loi des 35 heures n’intègre pas la question des retraites, alors que le référendum 4-4-42 le fait, permettant ainsi de sortir du couple infernal chômage-retraite ;

6) la loi des 35 heures ne fait aucun lien avec d’autres problèmes de société qu’elle prétend pourtant résoudre, alors qu’avec le référendum 4-4-42, "le même jour aurait lieu un référendum sur la citoyenneté. Des négociations sont engagées en parallèle sur l’accès à la formation, la lutte contre la précarité puis sur l’évolution des rythmes scolaires", etc.

7) le bilan des 35 heures n’a vraiment rien d’enthousiasmant. Cette loi n’a créé qu’environ 350 000 emplois et n’a profité qu’à très peu de travailleurs, alors que la totalité de la réforme 4-4-42 pourrait créer environ 2 millions d’actifs cotisants de plus tout en rééquilibrant profondément les rythmes de vie de l’ensemble des citoyens.

La semaine de 32 heures, c’est donc tout à fait faisable et ça ne coûterait pratiquement rien. Il suffit de le vouloir. Seul un vrai parti social-démocrate authentiquement réformiste et décidé à s’attaquer au chômage, à la précarité et aux inégalités serait capable de faire cette proposition révolutionnaire, mais pas violente ni ennemie de l’économie de marché et de la démocratie. Autant dire que ce n’est pas l’actuel PS comateux. Désespérant... à moins d’un salutaire et rapide sursaut ? Car ce genre de mesure, ça urge.

Les 32 heures, ce n’est pas assez et ce n’est pas une panacée...

Bien entendu, une mesure comme le 4-4-42, dont 68 % des Français sont persuadés qu’elle serait créatrice de très nombreux emplois selon un sondage CSA/La Vie de mai 1997 (alors que 69 % pensaient que les 35 heures ne créeraient que peu ou pas d’emplois), ne saurait suffire à vaincre le chômage et la précarité, étant donné que l’emploi salarié "traditionnel" est inéluctablement voué à s’amenuiser.

C’est la raison pour laquelle Larrouturou adosse cette mesure à 19 autres propositions pour un Nouveau Contrat Social : faire adopter un Traité de l’Europe sociale pour éviter le dumping intra-européen ; réunir un nouveau Bretton Woods pour éviter la grave crise monétaire qui menace ; négocier des montants compensatoires avec la Chine ; activer le Fonds de réserve des retraites pour financer une vraie politique du logement ; mettre en place une vraie politique de l’énergie (isolation, etc.) ; investir dans les énergies renouvelables autant qu’on l’a fait dans le nucléaire ; développer le tourisme, très créateur d’emplois sur tout le territoire ; aider à la création, à la formation et accompagner les créateurs d’entreprises ; exonérer de charges les 2 premiers emplois ; créer un Smal Business Act pour favoriser la croissance des PME ; instaurer un impôt européen sur les bénéfices et/ou une écotaxe ; mener une vraie politique de recherche publique et privée ; imposer des bonus-malus anti-précarité négociés branche par branche ; simplifier réellement le Code du travail et le faire respecter strictement ; sécuriser les chômeurs comme cela se fait au Danemark ; investir dans l’intelligence en créant un Plan Europe-Université ; instituer une école des parents ; abonner chaque enfant à un petit journal dès qu’il est âgé d’un 1 et demi, afin que tous aient accès à l’écriture et à la lecture, et imposer un cahier des charges culturel aux chaînes de télé.

C’est énorme, infaisable pensez-vous ? Pas plus que ce qu’ont réalisé les hommes de bonne volonté, de droite et de gauche, lorsqu’ils ont élaboré et mis en œuvre le programme du Conseil national de la Résistance dans une France ruinée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce qui nous a permis de vivre dans la paix et la prospérité jusqu’à ce que le néolibéralisme décide de tout casser.

C’est donc faisable. Il suffit de le vouloir. Il faut pour cela que de vrais partis de gauche émergent sur les décombres du socialisme européen. En France, il faut que le PS explose ou implose, et qu’un nouveau parti, loin des tiédeurs floues et molles du MoDem, propose le Nouveau Contrat Social de Larrouturou. Chiche ?

Le barrage, les bulles et la bombe chinoise

En attendant la fin définitive du travail (qui est une échéance assez lointaine, mais à laquelle il faudra quand même nous préparer progressivement), il y a urgence à réorganiser nos sociétés malades de l’ultralibéralisme.

Dans Les Echos de janvier 2007, le professeur d’Harvard Jeff Frieden et le prix simili-Nobel d’économie Joseph Stieglitz tiraient la sonnette d’alarme et affirmaient que le niveau d’inégalité des revenus, de précarité de l’emploi et d’endettement public et privé des Etats-Unis (140 % du PIB lors du Krach de 1929, plus de 220 % aujourd’hui, brrr...) n’était plus soutenable et que, vu la mondialisation de l’économie, on pourrait très vite assister à l’effondrement du capitalisme planétaire.

Cette dette est, selon le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria, semblable à un barrage sur lequel une infernale pression s’accumule ; en 2006, il se demandait combien de temps encore ce barrage pourrait tenir avant d’être emporté par les flots de liquidités des capitaux erratiques et des bulles spéculatives des marchés financiers devenus fous.

Selon Les Echos (janvier 2007 toujours), si le barrage s’effondrait, "l’océan de liquidités céderait instantanément la place à un bain de sang" en Extrême-Orient. La bombe à retardement chinoise est en effet bien amorcée, nourrie par toutes les bulles spéculatives possibles sur fond de terribles tensions sociales et de misère paysanne et ouvrière galopante et de course au surarmement. Une grosse récession aux Etats-Unis, premier client de la Chine, ferait exploser cette bombe, et les stratèges géopolitiques estiment que dans ces circonstances, la dictature chinoise fuirait en avant dans un nationalisme anti-Taïwannais belliqueux : "Taïwan jouera au XXIe siècle le rôle qu’a joué l’Alsace-Lorraine en Europe au siècle dernier". Terrifiant. Et une seule cause fondamentale à cela : les ravages de l’ultralibéralisme, du capitalisme financier et spéculatif mondialisé.

En attendant la fin du Travail...

En attendant la fin du travail, il y a du pain sur la planche et de quoi se retrousser les manches citoyennes pour tenter d’éviter ces catastrophes. Cela ne se fera pas sans l’instauration d’un nouvel ordre, d’abord européen, puis mondial, qui devrait ressembler au Nouveau Contrat Social de Larrouturou. Si l’humanité parvient à se tirer d’affaire sans trop de casse économique et écologique, il lui restera à se demander que faire de son temps quand les robots travailleront à sa place. Commencer par réparer les dégâts causés à la Terre par la folie industrielle capitalistique, sans doute. Et puis rêver. Contempler le ciel étoilé et les splendeurs de la nature. Créer des œuvres artistiques. Jouir de l’instant présent. Imaginer d’autres possibles, l’esprit enfin libéré du fardeau torturant du Travail non choisi.

Autre chose que l’inepte "travailler plus pour gagner plus" de Sarkozy.



128 réactions


    • COLRE COLRE 15 décembre 2007 11:16

      @Marsu,

      Eh ben ? tu me fais du Lerma en me traitant direct de trotskyste naïve ? relis-moi, je parlais de la FORME, et non du propos. Tu peux me critiquer sur la grammaire, ok, y a peut-être une faute d’accord, mais il me semblait être claire : c’est la forme qui relève du « politicien » et du « traditionnel », et non le fond du propos.

      Bon, comme je dis souvent, il n’y a pas de mauvais étudiants, il n’y a que de mauvais professeurs ! Alors, autant pour moi, je m’explique plus clairement, on est samedi, j’ai plus de temps.

      - je te trouve ras du gazon dans tes récriminations anti-parti politique, alors que ton propos, justement, est élevé, novateur et intéressant, là !
      - ensuite, je pensais davantage à tes commentaires qu’à tes 2 articles, et je disais que dans tes commentaires, tu avais dû choisir de jeter des os à ronger aux anti-gauches qui pullulent sur ce site, afin de donner plus de crédibilité à ton propos.

      Maintenant, ceci dit, je vais être encore plus claire. Comme tu le dis plus haut (« Il n’y a pas de solution-miracle. Nous sommes face à des défis immenses et nous ne pouvons que tâtonner dans l’inconnu pour forger de nouvelles manières de vivre ensemble en restant humains et solidaires dans cet univers machinique que nous avons créé »), nous ne pouvons que tâtonner. Eh bien, au lieu de crier avec les loups de la façon la plus conventionnelle qui soit, de descendre en flèche les politiques dans leur ensemble, je trouve que tu devrais être cohérent avec toi-même, et hiérarchiser l’intérêt des tâtonnements que certains ont tenté. Je pense aux essais de démocratie dite participative, à la parole donnée aux citoyens, au désir affiché de faire de la politique autrement.

      Alors, au lieu de mettre tout le monde dans le même sac et de tout jeter, une main tendue pour aider, corriger, participer, ce serait mieux que cette invective stérile. Car si tu ne cherches pas à agir là où sont les leviers, ça risque pas de changer avant un siècle ou deux !!
      - je l’ai dit : ton propos, pourtant lumineux de vérité, je l’ai entendu il y a 40ans ! et aujourd’hui il paraît novateur ! alors, rendez-vous dans 40 ans ?

      Non, je ne suis ni de droite ni de gauche extrême. Je suis pour que ça change dans les têtes et dans les habitudes de pensée. Or, pendant et depuis les présidentielles, on a vécu la plus formidable entreprise de manipulation médiatique et de décérébralisation que j’ai jamais connue, même sous De Gaulle ! Alors, j’aurais aimé que tu n’y ajoutes pas ta petite pierre sur la mollesse centriste ou la mort socialiste qui occulte un message passionnant !

      C’est clair, désormais ? Bien à toi.


    • Marsupilami Marsupilami 15 décembre 2007 13:58

      @ COLRE

      Tu te trompes complètement en ce qui concerne ma démarche. Elle n’est pas « anti parti-politiques », c’est-à-dire poujadiste. Si elle l’était, je ne me ferais pas l’écho de la pétition de Larrouturou qui est encarté au PS (ce que je ne suis pas) et qui vise à réveiller ce parti moribond DE L’INTÉRIEUR. Je ne suis pas du tout neutre, mais clairement socialiste, pour de vrai, pas comme la bande de carpettes roses électoralistes qui végètent rue de Solférino en attendant de se vendre à l’adversaire. Dire que le roi est nu quand il l’est n’est ni de gauche ni de droite. C’est du réalisme. Et le PAS moribond n’a pas besoin de moi pour se déconsidérer, il se démerde très bien tout seul. Pour qu’un authentique socialisme redevienne possible, il faut dérouiller à donf la gauche-caviar. Je suis anti-gauche caviar, pas anti-socialiste. Le procès que tu me fais est ridicule. Capisco ?


    • Marsupilami Marsupilami 15 décembre 2007 17:36

      Erreur et correction : il fallait lire :

      « Et le PS moribond n’a pas besoin de moi pour se déconsidérer, il se démerde très bien tout seul ».


    • COLRE COLRE 15 décembre 2007 18:23

      @Marsu

      Comme j’apprécie généralement tes opinions et ta façon de les exprimer, je me suis donné la peine d’aller me ballader en diagonale sur tes commentaires et de te les copier ci-dessous. J’en ai sûrement oublié. Mais tu comprendras ma réaction : j’ai pensé basta ! pourquoi tant de haine ?! ça ne sert à rien de vouloir éradiquer toutes les forces qui se mobilisent à gauche, et même au centre, pour que ça change, et dans le bon sens.

      Voilà, tant d’énergie à dénoncer le PS ! ok, les éléphants roses, comme tu dis, qui ont trahi le candidat élu des militants (en l’occurrence, la candidate), et dont la plupart sont allés se vendre à Sarko, d’accord, du balai ! un ramassis de connards sans conviction et prêts à tout, sans vergogne, d’accord ! mais bon : il y a dans ton article des idées nettement plus intéressantes que cette banalité consistant à dénoncer certaines de nos élites. Laisse tomber les vendus, ils sont nombreux et partout, ok ! occupons-nous plutôt des autres, ceux sur lesquels tu comptes pour faire avancer le schmilblick !

      Moi, je peux te dire, j’en ai lu beaucoup des bouquins de la rentrée, et je me suis bougée pendant les présidentielles, à l’écoute : eh bien, il y a énormément de gens, d’en bas et d’en haut, qui ont voulu faire de la politique autrement. D’accord, c’est pas parfait, mais ça tâtonne, et ça va parfois dans le bon sens. J’en ai un peu marre de cette manie d’envoyer TOUT LE MONDE à la poubelle, dans la même opprobre,le même mépris.

      tes commentaires article 1
      - la floppée de minables bouquins de réglements de comptes aprogrammatiques socialo-socialistes
      - les zombies de la rue de Solférino
      - les éléphants roses autistiques trop occupés à s’entre-étriper sur fond de prébendes électoralistes
      - C’est un des rares socialistes qui pense
      - le PS n’a actuellement rien à proposer : il est dans un coma dépassé.
      - il y a d’éléphants roses autistiques et à les leur offrir pour qu’ils s’informent un peu sur le réel extra-solférinien.
      - tu tomberas sur des os dans le cimetière des pachydermes trop occupés à s’écharper dans des luttes de chapelles pour se partager le gâteau électoraliste.

      tes commentaires article 2
      - Réel clivage entre la droite et la gauche" en France ? Je n’en suis pas si sûr au niveau des appareils politiques.
      - Démagolène Déloyale
      - Ce qu’il faudrait vraiment, c’est que le PS explose ou implose.
      - la trahison du PS
      - la gauche de gouvernement. Elle est malheureusement aux abonnés absents.
      - la réticence des éléphants roses à élaborer quelque programme
      - Laissons les éléphants et la gazelle se suicider et s’entretuer. La coquille vide du PS
      - Côté leader charismatique, je n’en vois pas au PS qui aurait le courage de porter un tel projet.
      - Le PS est en état de coma avancé et a trahi la plupart de ses idéaux.
      - les éléphants roses seront satutairement obligés de débattre de ce programme... Débat qui ferait probablement exploser le PS et permettrait à terme la création d’un vrai parti de gauche réformiste et responsable.
      - le PS actuel ne survivra pas à 5 ans de Sarkosysme
      - l’absence vertigineuse de programme du PS
      - Le PS n’est évidemment plus qu’une machine électoraliste sans programme ni projet, continuant à courir après des pouvoirs locaux comme une oie à qui l’on a coupé la tête. Mais vu que c’est une coquille vide,
      - Il faut une sérieuse pression de la base de gauche et que le PS dans son état actuel implose ou explose.

      Ça fait beaucoup, non ?


    • Marsupilami Marsupilami 15 décembre 2007 21:59

      @ COLRE

      Bon best-of. J’assume tout. Porte-toi bien à gauche.


    • COLRE COLRE 15 décembre 2007 22:50

      ok.

      Super Jacques Brel sur la 2 en ce moment : quel bonhomme !

      A côté de ça, rien ne compte, alors on laisse tomber notre dialogue ici, d’autant qu’on est sûrement d’accord. Mais bon, ça commençait à me gonfler la critique tout azimut de la gauche socialiste. Alors j’avais envie de réagir.

      Continue à être toi. J’ai un ami qui me dit toujours : les réalités d’aujourd’hui sont les utopies d’hier... et je suis complètement d’accord.


  • vigie 14 décembre 2007 15:05

    La prime

    au travailler tous Dans un contexte où le chômage touche encore plus de deux millions de personnes en France, il est également intéressant de s’interroger sur le lien entre le « travailler plus » individuel et le niveau de l’emploi. En effet, on peut légitimement craindre que les heures supplémentaires des uns soient synonymes de manque d’emplois pour les autres. Et c’est bien ce qu’on observe dans les 28 pays de l’OCDE : « travailler plus » et « travailler tous » tendent à s’opposer. La Norvège, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas ou encore la Suède ont fait le choix du « travailler tous » : leurs taux d’emploi tournent autour de 75 % de la population en âge de travailler et sont les plus élevés au sein des pays de l’OCDE, Mais ces pays figurent aussi parmi ceux où on travaille le moins : autour de 1 500 heures par an.

    A l’inverse, l’Italie, la Grèce, la Corée, la Hongrie, la Pologne, le Mexique et la Turquie sont des adeptes du « travailler plus » : on y travaille environ 2 050 heures par an, mais seulement 55 % de la population en âge de travailler y occupent un emploi. Arithmétiquement, 1 500 x 75 % est pratiquement équivalent à 2 050 x 55 %. Autrement dit, les pays où l’on travaille beaucoup individuellement et ceux où l’on travaille peu affichent, en fait, à peu prés la même quantité d’heures travaillées par habitant. Mais les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » plutôt que celui du « travailler plus » ont une richesse par habitant plus élevée, preuve que cette réduction du temps de travail ne les a pas conduits à s’appauvrir, bien au contraire.

    Malgré les réserves qui viennent d’être exprimées, l’évolution démographique ne pourrait-elle pas justifier le slogan présidentiel ? Avec le papy-boom, de nombreuses personnes vont en effet quitter leur emploi, et la France risque de connaître d’ici quelque temps une pénurie de main-d’œuvre. Pour combler ce trou et éviter que le pays ne s’appauvrisse, il faudrait donc travailler plus, et l’adage sarko-zyen ne ferait que préparer dès maintenant les Français à cet avenir. C’est aller un peu vite en besogne, car il existe en France un important réservoir de main-d’œuvre. Il ne se limite pas aux chômeurs, encore très nombreux même si ce nombre a heureusement commencé à décroître de façon significative. Il comprend aussi les personnes, aujourd’hui inactives, qui pourraient revenir sur le marché du travail si la situation de l’emploi s’améliorait. Le taux d’emploi est actuellement de 62 % en France. S’il montait de dix points, l’économie du pays bénéficierait de près de 4 millions de travailleurs supplémentaires. Plutôt que de demander à ceux qui ont déjà un emploi de travailler plus, ne faudrait-il pas se préoccuper d’abord de ceux qui n’en ont pas, en se fixant comme objectif central le travailler tous.


    • vigie 14 décembre 2007 15:07

      bon escuse marsu,mais je travaille trop,je dois prendre du repos. smiley


    • Marsupilami Marsupilami 14 décembre 2007 17:09

      @ Philippe

      C’était un dur travail... euh, non, un plaisir sophistiqué que d’écrire cet article. Merci pour ces intéressants compléments d’information.


  • Frabri 14 décembre 2007 16:24

    La première partie de l’article m’intéresse plus que la deuxième. Si par hypothése les salariès passaient aux 32 heures, qu’en penseraient ceux qui sont pas salariés et qui font souvent plus de 50 heures par semaine ,comme les agriculteurs, les pécheurs, les artisans, les petits commerçants, les professions libérales, les patrons de PME ?

    Il n’est pas sur qu’il y ait la fin du travail. Il y aura toujours besoin d’enseignants, de médecins, de chercheurs, de créateurs, d’artisans pour réparer les robots...etc.

    Ce qu ’il faut espérer c’est la fin du travail obligatoire.Voir le collectif « résistance au travail obligatoire » sur le site http://www.collectif-rto.org/article.php3?id_article=50

    Dans le monde du chômage il y a aussi des chomeurs heureux. voir « le manifeste des chomeurs heureux » qui est sur internet, ainsi que le « livre d’or des chomeurs heureux » également sur internet.

    Sur internet on trouve des milliers de pages sur la « citoyenneté active ». C’est également une solution d’avenir.


    • Marsupilami Marsupilami 14 décembre 2007 17:16

      @ Fabri

      Ya peut-être des « chômeurs heureux », qui préfigurent peut-être les adaptés à la fin du Travail, mais ils ne représentent qu’eux-mêmes et de quoi vivent-ils ? Faut pas confondre la feignasserie avec la fin du travail.


    • Marie Pierre 21 décembre 2007 14:35

      @ Fabri,

      Je voudrais bien voir des chômeurs heureux ! On ne reste pas au chômage longtemps, ou alors, il devient très difficile de retrouver un emploi en fin de droit. Certes, un chômeur bénéficiant d’un bon revenu pendant 1 ou 2 ans peut voir la vie belle...

      Et je ne pense pas que ce soient les propos ce cet article. Travailler moins, mais pas sur le dos des autres.


  • blaireau 15 décembre 2007 20:03

    Bonjour ,enfin ,Bonsoir de Miami

    Je propose un nouveau slogan ’fais ce que voudras ’

    qui est une adaptation a la necessaire flexibilite de tout systeme vivant.

    qu’en pensez vous ?

    www.ezfrench.com


    • Frabri 17 décembre 2007 17:06

      Aime et fais ce que tu veux. Saint Augustin

      Remplacer l’amour du pouvoir par le pouvoir de l’amour. Sri Aurobindo

      L’amour est ma religion et ma foi. Ibn ’Arabi

      La joie de vivre c’est la joie de Dieu. Claire de Castelbajac

      Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt, mais en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle. Ev. selon St Jean Chapitre6 verset27.

      Ces auteur-es sont sur internet.


  • FYI FYI 27 décembre 2007 13:34

    Je constate que beaucoup de personne parle d’un nouveau Bretton Woods et avec insistance, face à l’unique pensée de la financiérisation du monde !

    Je vous invite à parcourir ce site : http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3632

    J’espère que le peuple américain va l’imposer, car il n’y a rien à attendre de nos politiciens fantôches, impuissants et incompétents...ainsi que les peuples de l’Europe trop désunis pour se mettre d’accord.....


    • Marsupilami Marsupilami 27 décembre 2007 13:53

      @ FYI

      Oui, un nouveau Bretton Woods s’impose de toute urgence. Mais je crains que tu ne t’illusionnes en écrivant : « J’espère que le peuple américain va l’imposer, car il n’y a rien à attendre de nos politiciens fantôches, impuissants et incompétents... ainsi que les peuples de l’Europe trop désunis pour se mettre d’accord »...

      Le peuple américain ignore à peu près tout ce ce qui se passe hors des USA et s’en contrefout, et aucun Bretton Woods ne figure sur l’agenda des Démocrates US s’ils sortent vainqueurs de la prochaine élection présidentielle. On est mal...


    • FYI FYI 27 décembre 2007 15:55

      @ Marsupilami

      C’est pour ça que les Démocrates US vont perdre smiley

      Ils ne proposent que plus d’impôts avec la même politique, autant dire que les démocrates US se situe au même niveau que les socialo français smiley


  • FYI FYI 27 décembre 2007 14:31

    @ Marsupilami

    Si figure toi, il y a l’Etat de Pennsylvani à Philadelphie. ça ne te rappelle rien cette ville ?

    Sais-tu aussi que c’est le premier état qui a interdit les saisies immobilières pour cause d’escroquerie des subprimes ? Au US, ben oui.

    Nous on parle de social, eux le font...

    Pourquoi ? Je cite le gouverneur de cet Etat. « C’est pour garantir la cohésion et la stabilité de notre Etat... » Les autres états sont entrain d’en discuter. Un juge de l’Ohio(je crois), vient de débouter des saisies des subprimers, car les certificats de propriété ne sont pas nominatif (un petit trou de droit) qu’il a exploité.

    Tu remarqueras que c’est surtout les juges qui sont à l’initiative de décisions importantes, les politiciens tous lâches qu’ils sont, les suivent après .....


    • Marsupilami Marsupilami 27 décembre 2007 14:43

      @ FYI

      Ouaip... sauf que la Pennsylvanie ne se situe pas précisément dans la Bible Belt qui mène la danse des néocons depuis un bon moment aux States !


    • FYI FYI 27 décembre 2007 15:32

      @ Marsupilami

      Pittsburgh et Newark adoptent le HBPA de LaRouche

      27 novembre 2007 (LPAC) - Les villes de Pittsburgh en Pennsylvanie et Newark au New Jersey ont adopté mardi des résolutions similaires exigeant que le Congrès vote le Homeowners and Bank Protection Act (HBPA). Ces deux villes de 300 000 habitants sont chacune le cœur d’agglomérations de plus de 2 millions d’habitants dans le grand nord-est des Etats-Unis. Au troisième trimestre 446 725 propriétés individuelles ont été saisies dans tout le pays, et ce chiffre ne cesse de s’accroître dans 45 des 50 Etats.

      Pittsburgh, l’ancien cœur de la métallurgie mondiale, est la 11ème ville de Pennsylvanie à avoir voté une résolution exigeant la mise en place du HBPA. Jeudi, c’est le parlement de Pennsylvanie qui devra se prononcer sur le HBPA, une résolution introduite le mois dernier avec le soutien de 45 élus sur 200.

      Voir la page française du HBPA pour le texte complet : http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3239

      ça te rassure un peu ?

      Tu sais, il y a de plus en plus d’Etats Fédéraux qui font « sécession » avec la politique de Washington smiley


    • Marsupilami Marsupilami 27 décembre 2007 16:33

      @ FYI

      Le HBPA de Larouche, ce n’est ni un Nouveau Contrat Social, ni un nouveau Bretton Woods, tout juste un « Au feu les pompiers ! ». Mais bon, quand il y a un incendie dans la maison subprimée, il faut commencer par essayer de l’éteindre avant d’en rechercher les causes, au risque de faire disparaître ses causes en l’éteignant...


  • FYI FYI 28 décembre 2007 10:39

    @ Marsupilami

    Je n’ai pas dit que le HBPA était un nouveau Bretton Woods, mais que les américains « bougés » plus que les européens dans le carnage social que nous subissons de plus en plus TOUS, moins les financiers...

    Quand les US étaient démocrate social, l’Europe devint prospère et généreuse, aujourd’hui les US c’est celle de la clique à BUSH, résultat on en a des clones en Europe, et voil@, on pleure .... donc je maintiens que notre salut viendra certainement du peulpe américain, qui tôt ou tard se réveilleront....

    Les européens ne sont que des suiveurs smiley car l’armée a été laissée seule entre les mains des US pour surveiller le monde ....


  • masuyer masuyer 28 décembre 2007 18:38

    Marsu,

    tu m’as foutu ma journée en l’air occupé que j’étais à débattre avec toi et à lire tes articles de social-démocrate, tu fais ch... (je ne mets pas de smiley, tu les aimes pas).

    Bon, ton article est très intéressant, mon problème c’est que plus j’avance dans le temps (et encore plus depuis que je ne suis plus salarié), plus je pense que c’est le capitalisme lui-même qui est irréformable et qu’espérer de pouvoir le rendre plus humain est un leurre.

    Finalement, c’est moi qui vais devoir te traiter d’idéaliste naïf.

    Aller pour me faire pardonner, cliques ici :

    http://www.marxists.org/francais/luxembur/junius/index.html


    • Marsupilami Marsupilami 28 décembre 2007 18:57

      @ Masuyer

      Je commence aussi à penser que le capitalisme est très difficilement réformable. Comme disait le camarade Marx, sa vocation serait plutôt de périr de ses propres contradictions. Mais il met du temps à claquer, l’enfoiré, alors, en attendant, faut bien essayer de le rendre un peu moins nuisible si possible, vu que rien ne peut l’abattre sauf lui-même...


    • masuyer masuyer 28 décembre 2007 19:24

      Hélas, je trouve qu’il arrive à surmonter ses contradictions. Je ne vois qu’une prise de conscience de ceux qui le subissent pour s’en défaire. Mais il y a du pain sur la planche.


  • ecirbaf 19 janvier 2008 12:05

    Pour une alternative crédible à l’ultralibéralisme débridé que nous jette à la figure N$ et sa cour, signez et faites connaitre la pétition pour contraindre la direction du PS à se remettre au plus tôt au travail en vue de l’élaboration d’un vrai programme de gauche, réfléchi, construit, très ambitieux mais crédible (à l’initiative de Pierre Larrouturou, l’auteur du désormais fameux "Livre Noir du Libéralisme") :

    http://www.nouvellegauche.fr
    (ce type d’action est inscrite dans les statuts du PS)

    Ne restons pas sans agir (même à un humble niveau) !

    Pour ceux qui ne connaitraient pas encore Pierre Larrouturou, quelques éléments clé :

    À 42 ans, Pierre Larrouturou est depuis peu Délégué national Europe du PS.
    De l’avis de beaucoup, il est un esprit libre et assez clairvoyant.

    > En 1993, il lance le débat sur la semaine de 4 jours et fait un Tour de France avec l’UDF Gilles de Robien. Depuis, plus de 400 PMEs sont toujours à 4j/semaine avec des milliers d’emplois créés en CDI à la clé
     > En janvier 1998, dans 35 heures le double piège, il "prédit" l’échec des 35h en termes de création d’emplois en masse
    > En février 2003, il annonçait qu’il y aurait un référendum sur la Constitution européenne et que le Non allait gagner si l’on ne négociait pas un vrai Traité social.
    > Début 2006, alors que tous les sondages annonçaient la victoire de Ségolène Royal, il écrivait dans Le Monde et dans Urgence Sociale que la gauche allait perdre en 2007 si elle ne prenait pas quelques mois pour construire un vrai projet.
    > Juin-Octobre 2007, Pierre Larrouturou a porté plainte contre François Fillon pour diffusion de fausses nouvelles en période électorale (Cf. Libération et Lemonde.fr du 6 juin 2007). Son action a été relayée par d’autres citoyens dans chacun des 100 départements français.
     


  • FR-ank FR-ank 22 janvier 2009 03:11

    Felicitations, tes 2 articles sont documentes et bien clairs mais aussi criant de verite qu’on soit de n’importe quel bord politique, c’est une evidence... Je commande de suite "livre noir du Liberalisme". smiley
    Il est temps de prendre conscience de notre humanite, arretons de prier ce dieu ARGENT ( imbrique si profondement avec le credit, la dette, la croissance exponentielle ) et toutes les inegalites qu’il entraine.
    Il est temps de prendre conscience et de proteger l’humanite et notre planete.
    J’ai longtemps cru qu’un certain Capitalisme, + social, + humain pourrait avoir sa place, MAIS non, c’est impossible, c’est dans la definition meme du capitalisme :

    Propriete privee des moyens de production.

    - La recherche du profit. ( donc absolu )

    Liberte des echanges et concurrence economique ( donc legitimite du capitalisme a cherche les cout les - cheres pour augmenter le profit )

    - Importance du CAPITAL ; echange, accumulation et speculation possible ( deja la, rien sur le facteur TRAVAIL ou plutot valeur ajoutee grace a celui qui fait la chose !!! juste le Capital tout puissant )

    Remuneration du TRAVAIL par un salaire ( le summum, le Travail donc la valeur ajoutee a juste droit a une vague remuneration totalement decalee par rapport a la valeur ajoutee engendree )

    Le travail ne sera jamais notre Salut, ni notre ultime desir.

    j’ai decouvert NEWROPEANS il y a quelque temps. J’ai tout de suite adhere a la cause smiley
    Je pense que c’est la seule alternative possible au niveau europeen pour la prochain election du 7 juin 2009.
    tous ensemble nous pourrons, seulement TOUS ENSEMBLE nous pourrons insuffler un vrai changement.



  • Patrick25 Patrick25 30 novembre 2012 03:33

    Enfin le livre interdit :

    « Têtes à flaques » écrit en 2012 par le collectif REC, permet grâce à un abécédaire complet, de remettre en cause toute la société.

    Un livre qui révolutionne le monde salarial et dont tous les ouvriers devraient avoir lu.
    Des critiques acerbes, de l’humour, mais surtout des solutions comme aucun politiciens ne s’avanceraient d’apporter.
    Un monde meilleur c’est possible, mais cela passe par des changements qui ne vont pas plaire à l’élite qui en tire les avantages et les ficelles.
    Le règne de la zizanie et de la désinformation doit cesser.
    Le peuple peut devenir maître de son destin, parce qu’il le vaut bien...
    Politique, social, santé, éducation, religion, 600 pages pour vous prouver que tout est possible, pour le prix d’un paquet de cigarettes.
     
     Lecture sur Amazon

     http://www.amazon.fr/T%C3%AAtes-%C3%A0-flaques-ebook/dp/B00A5ZVJIC/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1353528529&sr=8-1


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