samedi 8 février 2014 - par Ecométa

Une « science économique », ou plus exactement « pseudo économique », tellement ringarde !

Une « science économique », ou plus exactement « pseudo économique », tellement ringarde !

Une « science économique », ou plus exactement « pseudo économique », tellement ringarde au regard de nos connaissances actuelles ; celles de la physique quantique, mais aussi, et beaucoup moins récent, du « principe cognitif » de Blaise Pascal qui se révèle être un « écologue » bien avant l’écologie, et un tenant de la physique quantique, de la complexité des choses, ceci, bien avant la l’avènement de cette physique quantique ! 

Le principe cognitif de Pascal, très légèrement modifié, qui instaure le « principe de complexité » des choses, qu’elles soient « physiques », purement physiques, comme « métaphysiques »… « métaphysiques humaines », nous dit que « « Toutes choses étant causées et causantes, constituées et constituantes, englobées et englobantes (causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates… écrivait Pascal ), et toutes s' entretenant par un lien naturel et insensible (lien écosystémique) qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ». Autrement dit : les parties et le tout sont indissociables !

L’individualisme méthodologique ou atomisme propre à notre science moderne au modernisme, qui, sépare et divise à l’antagonisme, sans jamais relier, qui porte même au paroxysme… à un usage paroxysmique, à la chose pour la chose… à l’abus des choses, à user et abuser des éléments composants sans aucune considération pour l’élément composé, sa finalité ; ces méthodologies sont incomplètes, incertaines, et même impossibles !

Toute pratique, ou toute existence d’un phénomène, qu’il soit physique, purement physique, ou même métaphysique humain comme le fait sociétal, est toujours préexistant au savoir qui entend ou prétend l’étudier… ensuite le posséder ( se rendre maître et possesseur de la nature, des états de nature… selon le vœux cartésien), tout ceci, au point de confondre l‘objet de la science avec la science et les nommer avec un seul et même mot. Ainsi l’économie, le fait économique, et non la science économique, le fait économique précède le savoir qui prétend l’étudier ; un savoir, une science, qui seront toujours « incomplets », « incertains » voire « impossibles » comme nous le précise les acquits intellectuels du XX è siècle ; acquits intellectuels hautement philosophiques qui sont issus de la nouvelle physique, la « quantique », qui auront bientôt un siècles, mais ne sont toujours pas car pas enseignés et donc pas pris en compte ! Une physique quantique, nouvelle physique, qui relègue, au plan de la complexité, à un savoir totalement éculé et même ringard à certains égards, une « ancienne physique » tellement simplificatrice, simplificatrice au simplisme même et sur laquelle est toujours basée notre science économique qui se dit « moderne ».

Principe d’émergence oblige, l’économie, non pas la science économique mais le fait économique, est un phénomène émergent de la masse des individus qui composent une société. Donc, par nature, l’économie est un fait sociétal, par nature l’économie n’est pas de nature « physique », « purement physique » au prétexte qu’il y a des flux, mais sociétale ; en effet, un individu seul ne peut générer le fait économique : ne peut générer une économie !

La logique économique, étymologiquement « logique de la maison », et par extension « logique d’ensemble », est une logique absolument fantastique car toute dépense à un endroit est une recette ailleurs ; pour autant, cette facilité, n’exonère pas d’une bonne gestion économique d’ensemble ! L’économie est un sport d’équipe et non un sport individuel : l’ « individualisme méthodologique » en économie aussi appelé « atomisme »… c’est donner le bâton pour se faire battre en économie !

Baisser les prix… leitmotiv de cette époque sophiste et cynique, lutter contre l’inflation des prix, autrement dit baisser les coûts, qui, à coup sûr, fera baisser les prix… sauf que baisser les coûts fait également baisser les revenus, car les revenus sont une partie des coûts ; faire, ceci, sauf pour un capitaliste, tenant du capitalisme qui entend faire fructifier son capital envers et contre tout le reste : tout ceci relève d’un véritable cercle vicieux et non d’un cercle vertueux comme nous est présenter le capitalisme ! Le capitalisme, usage paroxysmique du capital, et quelle que soit sa nature, industrielle, étatique, même financière au financiarisme : le capitalisme est « crisique » par nature !

 Le travail, un travail justement rémunéré dans un pays donné, est le meilleur moyen de répartition dans un système économique de production et de consommation dans lequel un producteur est à la fois un consommateur (logique d’ensemble… on ne peut pas raisonner sur un sans raisonner sur l’autre… sans les lier), bien sûr dans un système économique digne de ce nom ; ce qui n’est pas le cas d’une économie dite capitaliste, ou encore moins financiariste, qui réduit (atomisme) un système complexe, à un des sous-systèmes, qui plus est de seul moyen, qui le composent ! 

L’économie actuelle détruit plus de richesses qu’elle n’en produit, qui, plus est, des richesses non renouvelables et définitivement détruites ; l’économie actuelle ne doit pas être un système de création de richesses… mais de satisfaction des besoins humains de toute nature, besoins individuels comme collectifs, ceci, dans le respect de la Nature et des états de nature !

C’est pourtant une évidence mais elle échappe à cette époque rationalo économico technoscientiste en diable : un « développement durable » implique une économie qui soit durable et non une économie crisique et sauvage comme l’économie capitaliste ! 

Le capitalisme a remis au goût du jour le concept de la « sélection naturelle », de la loi du plus fort « capitalistiquement » parlant et non « économiquement » parlant, d’une « sélection naturelle » qui appartient au règne animal… encore que pas l’ensemble de ce règne, mais, qui, désormais, par le truchement du capitalisme, d’un capitalisme dogmatique qui se regarde technoscientifiquement le nombril, un capitalisme tout simplement « sauvage », s’applique désormais à l’humain !

La capital est utile et nécessaire à l’économie, mais le capitalisme, le dogme capitaliste, en est une tare, ceci, au même titre que le communisme (productivisme d’Etat et négation de l’individu) est une tare au regard du sociétal !



6 réactions


  • benyx benyx 9 février 2014 00:00

    L’économie ne peut pas être régulé par l’homme, trop partie prenante du système. Le seul espoir réside dans la création de logiciels de simulation de socièté. A l’instar des logiciels d’éléments finis on doit pouvoir modéliser les facteurs de base (hommes, monnaie, environnement, développement ...) à l’instant t. Les critères de société choisis pourront alors modéliser cette société virtuelle à x années et voir le résultat. S’il est négatif, c’est que c’est donc que les critères choisis ne sont pas bon. Il ne faudra donc pas les appliquer et les changer. C’est ainsi que l’économie deviendra une sciences presque exacte.


  • howahkan Hotah 9 février 2014 09:27

    Salut

    il est dit : Le capital est utile et nécessaire à l’économie, mais le capitalisme, le dogme capitaliste, en est une tare, ceci, au même titre que le communisme (productivisme d’Etat et négation de l’individu) est une tare au regard du sociétal !

    Je m’inscrit en faux contre ce propos , je ne vois pas cela , il n’est ni utile bien au contraire, ni nécessaire car l’économie ne veut rien dire à part : «  »on travaille ensemble et certains vont toucher le paquet parce que c’est comme çà, la preuve le singe mange des bananes ! ! ,soit en le volant violemment, soit subtilement avec de l’argent, des fausses valeurs à des métiers etc etc

    le capital n’a jamais rien produit, jamais rien fabriqué, ce sont des hommes en coopérant qui ont tout fait..le capital est une arnaque pour cacher le fait absolu que sans collectif non seulement un humain se survit pas, mais l’espèce même aurait disparue des sa naissance en fait ,sans le collectif..ceux qui dirigent et vole le collectif vous font croire a cela , en ce sens l« économie est une religion, mais quasiment personne ne le voit ...

    l »économie, le capital , la compétition sont des cancers mentaux.....ils doivent disparaitre ,l’autre option je n’ai du coup même pas à la donner ..le communisme dans le sens on produit ensemble pour tous et on partage , mets en avant le fait de toutes façons incontournable que le collectif prime avant tout , y incluant le particulier , et non pas le contraire qui est la doctrine néo con vielle comme le monde : haut les mains donne moi tout ce que tu as !! mais qui remonte en fait aux calendes grecques de Socrate pour l’horreur démocratique...dans 1000 ans les élèves apprendront l’horreur démocratique si si smiley
    le but du pseudo communisme à la soviétique avec notamment des gens comme lui, était de démolir totalement l’idée même de partage équitable pour mieux assoir par la suite le neo cons qui est en fait le version moderne de la démocratie grecques ou le travailleur etait l’esclave, la femme faisait le reste et les parasites votaient , un peu comme nos assemblées bidons....

    la perversité de la négation de l’individu et du collectif que vous mettez en avant consciemment ou pas , se retrouve dans les deux systèmes de pouvoir que sont le pseudo capitalisme ou le pseudo communisme , car dans les deux cas l’individu est nié mais aussi le collectif

    nous devenons des choses....content de l’être avec voiture et tel portable ..je veux exister a tout prix en compétition qui veut dire élimination avec les autres et je deviens un objet sans même le savoir smiley étant moi même « éliminé » ....

    L’amplification démente des droits absolus de l’individu qui n’est basé sur rien de global ni d’intelligent qui seraient une nécessité absolue donne le résultat que nous voyons dans le monde depuis 5 à 10 000 ans, car le monde d’aujourd’hui n’a strictement rien de particulier ,il est la continuation du même jours encore et encore, commencé il y a 5 ou 10 000 ans voir plus ,voir moins, car l’histoire fausse ne peut pas servir ici..
    .mais rien à faire chaque « je » valant mieux que tous ces autres cons, plutôt crever que de comprends ce qui se passe en nous même , car « je le »veau« bien..

    chaque »je« essaye de modeler l’univers pour qu’il convienne à ce que »je« veux »moi"..voila ce que l’on fait....et non veut continuer....OK !!!


    • lois-economiques lois-economiques 9 février 2014 10:05

      @howahkan Hotah

      Le communisme en diluant l’effort individuel dans le collectif ne peut pas fonctionner.
      Le « pseudo communisme soviétique » comme vous l’appelez est le résultat de cet impossibilité, ce n’est pas un accident. 
      Et Lénine lui même devra instauré la NEP pour sauver la révolution. C’est Staline qui l’abolira avec des conséquences catastrophiques.
      En revenant à une idéologie infondée, le communisme, les mêmes causes produiront les mêmes effets, une extension de la bureaucratie disproportionné.
      A la fin de sa vie Lénine lui même voit venir la catastrophe, il déclare « Tout a sombré chez nous dans l’infect marais bureaucratique des administrations […], les administrations c’est de la merde !  ».
      Y revenir est un entêtement qui frise l’inconscience.
      Réfléchissez à un nouveau système qui n’obère pas la liberté individuelle tout en évitant l’accaparation de la plus value du travailleur par un autre (ce qui implique effectivement la suppression de la compétition qui a, in fine, cet objectif) mais de grâce oubliez le communisme !


    • howahkan Hotah 9 février 2014 12:19

      le communisme veut dire faire en commun....marx à la poubelle ......mauvaise copie smiley

      faire en commun et donc tout partager également ce qui est fabriqué concernant les besoins vitaux est l’antéchrist, le péché mortel du pseudo néo con qui est une idéologie totalitaire bolchevo-capitaliste (synthèse du pseudo communisme et de la société marchande de profit basée sur la fausse monnaie, seul existe environ 5% de la monnaie écrite, la valeur fausse entre personnes et l’armée toute puissante, et si t’es pas d’accords ? tiens un drone pour toi smiley ou pire....

      sans le collectif rien n’existe, si j’ôte de mes yeux tout ce qui est du a un collectif il ne reste rien du tout...les humains ont disparu depuis le début....

      si j’ote des elements individuels indispensables soi disant, ici et là, le collectif continu à fonctionner , tout comme l’univers qui lui aussi est bien sur uni et collectif...je vois mal des atomes de carbones faire bande à part,ca signifierais la fin de la matière.....

      tout ceci est simple, la société se construit par la base et non pas grâce à un hypothétique haut de la pyramide qui serait dans le vide .c’est un raisonnement absurde et bien sur faux......

      le socle de la société humaine comme de l’univers c’est d’abord un ensemble uni , sinon il n’y a même pas survie, selon capacité, et gouts etc le ensemble qui intègre les éléments séparés de suite, les individus , pour organiser la survie amicalement sans business ni compétition qui est élimination donc guerre ,massacres ,tueries, vol etc etc et sans léser aucune personne ..

      le pouvoir ne veut pas que la base comprennent qu’elle n’a pas du tout besoin du sommet, d’aucun sommet, le sommet est juste parasitaire du vrai travail....c’est le berger qui a besoin du troupeau, sans troupeau il n’y a pas de berger et sans berger il y a un troupeau....qui vit....

      A partir de là vivre ensemble est très simple.......c’est la primauté du « moi je » qui crée le pire, les guerres, les massacres, les tortures, les destructions, la pollution etc etc

      l’argent qui n’existe pas n’est alors plus nécessaire car de voleurs il n’y a plus...

      ciao .


  • lois-economiques lois-economiques 9 février 2014 10:29

    @Ecométa

    Si vous souhaitez faire de l’économie un science, il faut avant tout définir le périmètre de cette science.
    Et ce périmètre ne peut pas inclure la « compétition » qui par nature dépend de l’effort variable que vont y consacrer les hommes.
    Le périmètre de la science économique doit donc exclure le paramètre « compétition ».
    En excluant ce paramètre de votre périmètre alors l’économie qui est par définition une activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services peut devenir une science.

  • zygzornifle zygzornifle 11 février 2014 08:31

    Les politiques et ses acteurs carriéristes sont soudés à leur idées et valeurs ringardes sans perspectives réelle d’évolution , ils sont accrochés à leurs Veau d’Or comme des moules à rocher, ils sont des carcans, des boulets que l’on traîne nous empêchant d’avancer et de regarder en dehors de la direction qu’ils nous imposent car ils ne sont au pouvoir que pour eux et pas pour nous ....


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