jeudi 10 décembre 2009 - par Emmanuel Martin

Climat : la formation du consensus

Il est devenu politiquement incorrect de dire que le réchauffement climatique de la fin du vingtième siècle pourrait être dû sans doute essentiellement à des causes naturelles. Les sceptiques, scientifiques ou non, sont ostracisés, qualifiés de « négationnistes ». Voilà qui est très problématique : c’est la fin de l’esprit critique.

Depuis plus de vingt ans, soit une génération, nous sommes exposés à cette répétition dans les médias que la majorité des scientifiques attestent que nous sommes coupables du réchauffement. Même le scandale du ClimateGate n’a pas ému l’opinion : « portée limitée » tranche Le Point. Alors que des climatologues partisans de l’alarmisme ont été pris la main dans le sac à frauder pour tenter de prouver leur théorie contredite par les observations de températures depuis le début de la décennie (stables alors que le CO2 a augmenté), et que parmi eux on trouve le célèbre Michael Mann auteur de la courbe -trafiquée- en forme de crosse de hockey qui effraie la planète depuis dix ans, l’opinion ne bouge pas. Les croyances sont établies. Toute preuve contraire ne compte plus : la température est stable depuis une décennie ? « Ca doit être temporaire, que faites-vous du consensus ? »

Parallèle intéressant : il y a trois ans le consensus parmi les économistes était qu’il ne pouvait pas y avoir de crise économique majeure. Dans un débat télévisé en 2006, Peter Schiff expliquait que l’encouragement politique de l’endettement des Américains constituait un château de cartes qui allait s’écrouler avec la remontée des taux d’intérêt : la prospérité américaine des années 2000 était en grande partie une illusion fondée sur une hausse des prix bullaires. Face à lui, l’économiste de renom Arthur Laffer ridiculisait son contradicteur, hérétique et minoritaire. Et pourtant Peter Schiff, comme quelques autres tels Nouriel Roubini, avait raison contre l’immense majorité.

Voilà une leçon que nous devrions retenir pour la question de l’origine du réchauffement autour de laquelle il y a un véritable débat, mais que la majorité veut là aussi, étouffer. Thomas Stocker du GIEC a qualifié les sceptiques de « négateurs ». Les critiques minoritaires au sein du GIEC ne sont pas incorporées au sein des rapports. Or, une science fonctionne par le processus critique : l’arrêt de ce processus signifie la mort de la science, et l’avènement d’une religion avec l’étiquette de la science. C’est exactement ce qui se passe en climatologie. L’idée même d’un consensus qui détient la vérité, dans une science encore jeune et dont l’objet est complexe, va à l’encontre de l’éthique scientifique.

Il est possible d’expliquer le « consensus » par des raisons autres que purement scientifiques. L’économie et la sociologie de la science ont en effet permis de dévoiler des mécanismes de formation de croyances scientifiques au sein de la communauté scientifique elle-même comme au sein de l’opinion. L’information ou la connaissance sont coûteuses car elles nécessitent un investissement. L’ère de l’internet nous a fait croire que l’information n’est plus coûteuse, mais en fait elle l’est toujours ; il y a même davantage d’information disponible, nécessitant un processus de tri plus long.

Pour forger leurs croyances, surtout dans un monde surinformé, les individus ont donc rationnellement recours à certains procédés pour « économiser ». Premièrement, ils se fient à ce que pensent les autres pour forger leurs propres croyances. On parle alors de « cascade d’information ». Ce phénomène d’imitation est bien connu en bourse : les investisseurs suivent les autres investisseurs, mais quand tout le monde se trompe, c’est le krach… Deuxièmement, les individus adhèrent à l’opinion des autres aussi par désir de conformité (surtout si l’information vient de scientifiques) : on parle alors de « cascade de réputation ».

Il est aisé pour certains groupes de jouer sur ces deux éléments. Pour le premier en « noyant » la société d’informations à leur profit, de telle sorte que, par le biais des médias qu’ils peuvent contrôler directement ou pas, très rapidement « répétition devient vérité », et en faisant usage d’images fortes que l’on met en parallèle en laissant croire à une causalité réelle (une cheminée d’usine, un pot d’échappement puis une falaise de glace qui s’écroule). Pour le deuxième, la stratégie est connue : un zeste de peur (ouragans), un zeste de culpabilisation (ours polaires), et la cascade de réputation verrouille la cascade d’information : « Quoi ? Tu nies le réchauffement climatique d’origine humaine ? Mais tu veux nous conduire à la catastrophe ? » Et le tour est joué : il est alors extrêmement difficile pour les intellectuels concurrents de faire revenir la machine en arrière. Mais cette construction sociale de « la vérité » ne s’arrête pas là.

En effet lorsqu’une génération de scientifiques est formée avec une idée, il est difficile pour eux de la remettre en question, et c’est humain : la puissance des réseaux fait son œuvre. Surtout quand des scientifiques de renom font de l’excommunication des sceptiques comme aujourd’hui. Ironie de l’histoire : la science est fondée sur le doute, voilà qu’elle ne le permet plus.

Ensuite, la modélisation numérique est sans conteste un progrès immense pour la science, mais elle peut s’avérer parfois un frein, en ce sens si les scientifiques travaillent sur les mêmes modèles ils aboutissent aux mêmes conclusions. C’est exactement ce qui s’est passé en économie financière avant la crise. N’est-ce pas la même chose en climatologie aujourd’hui ? Certains scientifiques le pensent.

Par ailleurs lorsque des chercheurs travaillent sur les mêmes données et que ces données sont biaisées, il y a de fortes chances qu’ils arrivent aux mêmes résultats. Or, qu’a dévoilé le Climategate ? Que les scientifiques fraudeurs du Climatic Research Unit contrôlaient les données brutes et les homogénéisaient à leur manière pour qu’elles soient ensuite utilisées par les scientifiques du monde...

Enfin, il faut rappeler que la recherche sur le réchauffement climatique a vu ses subventions multipliées par 30 en 20 ans. Ainsi, de nombreux scientifiques travaillent sur l’impact du réchauffement sur tel animal ou telle plante : ils ne sont pas spécialistes du réchauffement, ils le prennent juste pour point de départ en se fondant sur les idées du GIEC. Ils ne peuvent les critiquer mais en deviennent des adeptes de par leur travail.

Voilà comment se crée un « consensus » de manière extra-scientifique.

Emmanuel Martin est analyste sur www.UnMondeLibre.org.
 


37 réactions


  • Philippe VIGNEAU 10 décembre 2009 11:30

    C’est fou comme le nombre d’articles d’economistes de droite qui deviennent experts scientifiques du climat en ce moment... (c’est dommage qu’on ne trouve pas d’articles de scientifiques tout de meme)

    bon ceci dit je me suis arrete apres avoir lu que les temperatures entre 1998 et 2008 n’avait pas augmentees (je suppose qu’apres on devait parler des temperatures sur mars et du groenland qui etait luxuriant a l’epoque des croisades)... l’explication est la pour ceux que ca interessent : http://www.climat-evolution.com/article-diagnostic-de-copenhague-6-les-oceans-et-le-niveau-de-la-mer-40696066.html (phenomenes Nino/Nina)


    • LeGus LeGus 10 décembre 2009 15:40

      @franck0000,

      Ben non on dit pas que l’écologie est de gauche (le productivisme est de gauche aussi mais n’est pas spécialement vert ), on montre que les climato-sceptiques sont liés aux pétroliers.

      Celui du jour, l’auteur, je le montre plus bas, via la fondation Atlas.
      Fondation Atlas créée pa l’inventeur du poulet en batterie, ça ne s’invente pas...
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Antony_Fisher


    • sisyphe sisyphe 11 décembre 2009 02:45

      Il commence a y en avoir sérieusement marre (pour être poli) du forcing lobbyesque des ultra-libéraux, alliés aux imbéciles qui leur sont utiles, pour répandre leur intox du nouveau « politiquement correct » du négationnisme réchauffemental, uniquement destiné à laisser les pollueurs mondiaux continuer à dégrader la planète, surtout sans la moindre contrainte ni régulation, pour leur seul bénéfice.

      J’ai posé à monsieur le libéral Martin un certain nombre de questions auxquelles il n’a pas répondu :

      - que pense-t-il des OGM ? (il m’a répondu à côté, sur la « propriété intellectuelle » ; ce qui n’a rien à voir)

      - que reproche-t-il au nucléaire ; sont-ce les déchets, ou le fait qu’il échappe au secteur privé ?
      - s’il pense que le CO2 n’est pas responsable du réchauffement, quid des autres sources de pollution ; autres GES, pesticides, pollution de l’air, des sols, de l’eau ; régulation, contraintes ou laisser-faire ?

      Merci des réponses pour nous éclairer...


    • Emmanuel Martin 11 décembre 2009 08:12

      @ Sisyphe
      1. Agoravox est un forum, donc les gens qui ne pensent pas comme vous ont aussi droit à la parole.
      2. Je ne suis pas « lobbyiste » comme vous dites. Tous les chercheurs et intellectuels, surtout aux Etats-Unis, sont à un moment ou à un autre soutenus par des donateurs privés ou publics. Ca ne les empêche pas pour la plupart de garder leur indépendance. Mais certains, je vous l’accorde, sont payés pour dire exactement ce qu’ils disent. Ce n’est pas mon cas. Et vous avez parfaitement le droit d’en douter.
      3. Je ne connais pas à fond le dossier OGM donc je en peux me prononcer. Mais l’aspect « propriété intellectuelle » sur les OGM me gêne.
      4. Sur le nucléaire, ce sont les déchets qui posent visiblement problème. Ensuite, le nucléaire n’échappe pas au privé. Il n’y a pas qu’EDF.
      5. J’ai expliqué que j’étais justement pour qu’il y ait un traitement des problèmes certains et actuels d’environnement. Il n’y a pas une solution, qu’elle soit purement réglementaire ou autre, mais un « mix » en fonction des problèmes, et il fait justement travailler dessus plutôt que de traiter en priorité des problèmes incertains et de demain.


    • drlapiano 11 décembre 2009 08:59

      Pas d’article de scientifique ???? Et Courtillot ? sans compter beaucoup d’autre ... qui le moins que l’on puisse dire ne sont pas d’abominables libertariens !!!!


    • sisyphe sisyphe 11 décembre 2009 09:51

      Courtillot est un scientifique de deuxième zone, douteux, (cf des affaires auxquelles il a été mélé), pas du tout spécialiste des questions de climat, et qui a reconnu lui-même NE PAS POUVOIR se prononcer sur l’origine entropique du réchauffement.

      Le GIEC compte des spécialistes de 157 pays, auxquels aucune autre donnée, aussi complète, aussi élaborée (et discutée entre eux-mêmes avant d’être publiée), ne peut être opposée.

      Marre du pipeau.

      @ Monsieur Martin :

      - dont acte pour le nucléaire, et pour la nécessité reconnue d’un ensemble de mesures destinées à diminuer les sources de pollution (eau, air, sols), et de réchauffement ; gaz à effet de serre. Dès lors, pourquoi, même en l’absence de certitude, par simple mesure de précaution, puisque, justement il y a doute, en exclure le CO2 ?

      Enfin, pour tous les complotistes agitant le spectre des « taxes », comme déjà dit tant de fois, il est clair que les taxes doivent être payées par les pollueurs, et supprimés les « droits de polluer » qui peuvent être rachetés.

      Pollueur = payeur ; plus responsabilisation des citoyens à un moins grand gaspillage (on peut, d’ailleurs, très bien envisager, au contraire de taxes, des bonus (sous forme de réduction d’impôts, ou de « bons d’énergies non-polluantes ») à ceux qui polluent moins.

      Mais, là encore, ces décisions ne peuvent venir que d’une REGLEMENTATION GENERALE imposée par les seuls organismes compétents ; à savoir les états, dans le cadre d’accords comme celui de Kyoto, ou, on l’espère, de Copenhague.
      Elles ne viendront certainement pas d’ailleurs ; à savoir du « marché » ou des entreprises privées, à qui elles devront s’appliquer.


    • Emmanuel Martin 11 décembre 2009 10:26

      La « mesure de précaution » a un coût qui est double, et c’est là que réside le problème :
      - 1) vous détournez des ressources collectives vers des problèmes incertains au lieu de les affecter à des problèmes présents et certains (eau, eaux usées, déchets) ce qui signifie que vous inversez les priorités
      - 2) vous ne prenez pas en compte les effets pervers de cette « mesure de précaution », essentiellement pour moi la paupérisation accélérée des deux tiers de l’humanité.

      Il y a donc si vous voulez « un principe de précaution pour le principe de précaution ».

      Je suis pour le principe du pollueur payeur. Les authentiques libéraux sont pour le principe de responsabilité. Ce que j’essaie d’expliquer dans un autre article (
      http://www.unmondelibre.org/Martin_Copenhague_secrets_071209) c’est justement qu’il y a des intérêts financiers énormes justement (Al Gore (! !) et GIM, Goldman Sachs...) qui veulent nous imposer des marchés artificiels de droits à polluer à travers Copenhague. Je sais que ce principe des marchés de droits à polluer a été défendu par les libéraux dans la lignée de Coase, mais moi ça me dérange. Quand vous me polluez, vous envahissez mon espace, ma propriété, donc vous êtes un intrus. Il n’y a pas de « droit » à avoir. Comme toutes les attributions artificielles de propriété, je suis très... sceptique. Soit la pollution est vraiment minime et on fait avec parce que c’est comme ça quand on vit ensemble, soit la pollution est importante et il faut interdire. Je sais que le coût social peut-être positif dans ce calcul. Mais soit on fonctionne sur des principes, soit on fonctionne sur du compromis/pragmatisme/conséquentialisme. Je préfère un maximum de principes, même si ce n’est pas toujours simple.

      Le nucléaire français a lui aussi un intérêt à l’histoire puisqu’on va en gros « interdire » son concurrent direct (voir l’article de mon collègue El Moussaoui : http://www.unmondelibre.org/El+Mousaoui_Sarko_nucleaire_031209 .
      Attention au fait c’est le charbon plus que le pétrole ici.

      Je suis en train de travailler sur la question, et rédigerai un nouvel article dans le weekend, orienté géopolitique.


  • rackam rackam 10 décembre 2009 11:47

    « Or, une science fonctionne par le processus critique : l’arrêt de ce processus signifie la mort de la science, et l’avènement d’une religion avec l’étiquette de la science » exact, sinon on en serait toujours à croire que la terre est plate.

    Vouloir « sauver la planète » n’est-ce pas un moyen commode pour oublier de sauver les hommes ?

    • LeGus LeGus 10 décembre 2009 11:49

      « Vouloir »sauver la planète« n’est-ce pas un moyen commode pour oublier de sauver les hommes ? »

      Et si on ne sauve pas la planète (du moins si on la laisse devenir invivable), que deviendront les hommes, einstein ?


    • rackam rackam 11 décembre 2009 00:19

      mais n’est-elle pas déjà invivable pour certains ? guerres, faim, manque d’eau, pour le sud. Sur accumulation de fric au profit d’une minorité au nord. Tous les problèmes d’environnements liés à nos industries sont à régler bien évidemment, je ne suis pas partisan d’un laisser-faire irresponsable, mais je pense que le matraquage au sujet d’un réchauffement est utilisé à d’autres fins. L’auteur ainsi que ceux qui doutent le développent parfaitement. L’arme absolue pour squatter nos cerveaux semble bien être la trouille, et ça marche ! 


    • Onegus Onegus 11 décembre 2009 02:19

      Et sinon, c’est la poule qui a pondu l’œuf ? ou l’œuf qui a donné la poule ? :D


  • LeGus LeGus 10 décembre 2009 11:47

    Encore un article de lobby et je le prouve :
    Votre blog un « monde libre » membre de la « Fondation Atlas » :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Atlas

    Encore des libertariens ou autres illuminés du « marché-panacée » financé par les pétroliers.

    Et oui les climato-sceptiques sont des négationnistes : Courtillot, géophysicien qui se pique de montrer l’origine solaire du réchauffement dans une études bidonnée et reconnue fausse, mais pas de soucis il parade dans tout les média avec ses doutes fondés sur cette étude.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Courtillot

    Le réchauffement n’est pas une croyance c’est un fait observé, mesuré.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rechauffement_climatique#Observations_li.C3.A9es_au_r.C3.A9chauffement_climatique_actuel
    On est parfaitement fondé à douter de l’origine anthropique du réchauffement , mais quand ce doute est nourri uniquement par des intérêts liés aux pétroliers ou miniers, faudrait peut-être s’interroger sur leurs motivations.


    • dup 11 décembre 2009 09:23

      bon , depuis Adam et Eve , l’hommes est responsable de tout . Il est le grand fauteur qui détruit le monde , le méchant qui abuse et détruit . La gentille nature pleure et ne supporte plus le genre humain . ASSEZ de lithanie mysanthropes. C’est peut être vrai que notre présence y un peu pour quelque chose .. mais à part cela que proposez vous :
      ne plus respirer , revenir au 17 siècle , jouer aux indiens , chasser dans les bois ?? ce discours m’indispose très sérieusement car à part une grande détestattion des autres il propose rien. A part être un prétexte à de nouveaux impôts, de nouvelles magouilles ,des bulles speculatives carbone et une gouvernance mondiale que croyez vous qu’il va sortir ?? RIEN !! d’autant plus que les ppm de carbone sont pas impliqués dans les réchauffement , au même titre que l’azote ou l’oxygène. On pourrait accuser la vapeur d’eau éventuellement ou la pollution. La nature change et alors ?? si on s’y faisait . Faites comme moi faites pas d’enfants comme ça vous aurez pas de remords. Pendant ce temps le congrès s’amuse : champagne caviar et grande vie .. ON SE FOUT DE VOUS AVEC VOTRE CLIMAT . Pendant ce temps vous voyez pas le tsumami économique qui arrive en pleine gueule. Et qui est derriere les amateurs de rechauffement , devinez ?

      http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article6985

      http://www.dailymotion.com/video/x33184_marcel-leroux-climatologue-non-peop_tech

      http://www.dailymotion.com/video/xb73sa_arnaque-taxe-carbone-jovanovic-arna_news


  • ZEN ZEN 10 décembre 2009 12:18

    Encore un plat (trop) réchauffé...
    L’offensive continue


  • K K 10 décembre 2009 14:02

    Cet article n’a pas tort sur toute la ligne : on ne devrait pas rejeter des theses sans les étudier un peu. Je ne suis pas climatologue. Mais...

    on ne me fera pas croire que l’influence de l’homme est totalement nulle, même s’il peut y avoir d’autres facteurs (le climat n’a pas attendu l’homme pour évoluer). L’activité humaine n’est pas la seule en cause (et cela personne ne le conteste) mais elle agit comme un accélérateur.
    Bref, je continue à préférer mon vélo à la voiture.

  • Juju Dredd 10 décembre 2009 14:24

    C’est quand même pas de bol : a peine les hommes se sont mis à polluer comme des tarés, le climat s’est mis à se réchauffer. C’est sûr, cette coïncidence c’est la faute à pas de chance.


    • Emmanuel Martin 10 décembre 2009 18:31

      Merci de votre commentaire. Vous commettez une erreur d’inférence. Quid du réchauffement au Moyen Âge ? Qui du refroidissement des années 50 (en Amérique du Nord les années 30 étaient aussi chaudes qu’aujourd’hui ?)


  • Juju Dredd 10 décembre 2009 14:47

    « Des scientifiques et des savants du monde entier, se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c’est le constat qui est accablant, le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat. »
    — Nicolas Sarkozy, le 24 septembre 2009.


    • Juju Dredd 10 décembre 2009 15:04

      Oui, magnifique, et il faut savoir qu’il répondait à un question sur la taxe carbone. Ce type (prétendument ultra-libéral) crée de nouvelles taxes sans même savoir pour quelles raisons.

      De toutes façons cette taxe c’est de la connerie, ou alors le gaz carbonique (et non pas le carbone, le carbone c’est un élément atomique pas un gaz) c’est grave et on interdit toute émission superflue, ou alors c’est pas grave et on ne fait rien. Mais une taxe c’est débile. C’est instaurer un droit à polluer pour les riches.


    • Deneb Deneb 10 décembre 2009 20:48

      Depuis le « pare-feu » d’Albanel, plus rien ne m’etonne.


    • Onegus Onegus 11 décembre 2009 02:27

      En fait Sarko doit servir aux communicants pour tester leur spins : si Sarko est convaincu au point d’affirmer les plus énormes âneries avec la plus totale conviction, alors c’est que ça passe pour le plus gros de l’électorat de droite, ce qui leur est largement suffisant...


  • AJA-4U AJA-4U 10 décembre 2009 17:28

    Encore un article sur le réchauffement climatique ! enfin emmanuel...
    Vous cherchez tous des réponses où il n’y en a pas.

    La sciences ne peut arriver à des certitudes qu’après de très longues périodes d’études, de discussion entre les pairs, de relecture, de pondération des résultats.

    90% des articles scientifiques publiés sont faux et c’est normal, on cherche, on émet une hypothèse, on monte une méthodo de recherche et on se trompe !

    Constat : la planète se réchauffe (avec la marge d’erreurs dans les mesures)
    Hypothèse 1 : taux de CO2 et température sont liés, l’un influençant l’autre
    Hypothèse 2 : tout ceci s’inscrit dans le cycle naturel climatique

    80 à 90% des scientifiques penchent plutôt sur la n°1.

    Que disent le GIEC : « il faut que l’humanité réduisent ces émissions de CO2 et de méthane »

    Autre cas, les portables, on attend une preuve irréfutable pour dire que les cancers vont exploser et cette preuve on ne l’aura pas avant 25 à 30 ans. Pourquoi avoir dit à tout le monde d’utiliser le kit main libre ? pas de preuves dans pas de danger.

    Avec le climat, vous voudriez que l’on fasse pareil, pas de preuves, pas de dangers sauf qu’avec un système aussi complexe que le climat et la durée de vie des gaz à effet de serre (plusieurs centaines d’année), ce serait prendre un risque énorme pour les autres alors qu’avec le portable, c’est ton cancer, tu assumes.

    Que ce soit pour les iraniens et les irakiens (la géopolitique en somme), les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique - 5000 décès anticipés chaque année en France - Cf étude InVS - les fortunes des pétroliers et des rentiers - la raréfaction des ressources... on en arrive toujours à la même conclusion, il faut limiter d’abord pour ensuite arrêter totalement les ressources fossiles.

    Arrêtez de regarder les médias, ils envisagent la sciences sous l’aspect binaire OUI / NON.
    Ils font leur beurre sur la peur des gens, si on leur explique que la sciences a besoin de temps, ça les intéresse pas, ils n’ont rien à vendre.

    Résultats => on voit des articles apparaitre genre « l’ultimatum climatique », + 15°C en un siècle, c’est du délir total, c’est une vision à l’américaine.


    • Eloi Eloi 10 décembre 2009 20:30

      @ AJA-4U

      Pour ce qui est du principe de précaution, il faut savoir l’appliquer correctement, c’est-à-dire être réellement capable d’expliquer l’origine du réchauffement : naturel ou anthropique

      Je m’explique :
      * S’il est anthropique, on adoptera des mesures de prévention, c’est-à-dire être solidaire et dépens limiter nos rejets de CO2
      * s’il est naturel, changer nos rejets ne changera rien : on adoptera alors des mesures de mitigation : il faudra être solidaires et préparer le renforcement des digues, le déplacement des sources de production de nourriture, le relogement et l’intégration des réfugiés climatique.

      Et c’est cela tout le débat : qui n’a pas lieu. Et c’est terriblement regrettable. Nous nous devons de réfléchir et de comprendre, afin d’être réellement efficace dans nos mesures de solidarité et de dépenses d’argent, qui représente tout de même la « sueur » quotidienne de milliards d’êtres humains...

      Tant qu’à taxer les efforts des citoyens, le moindre du respect serait de les taxer pour quelque chose d’utile et efficace !


    • Totor le fort Totor le fort 11 décembre 2009 03:23

      « Constat : la planète se réchauffe (avec la marge d’erreurs dans les mesures)
      Hypothèse 1 : taux de CO2 et température sont liés, l’un influençant l’autre
      Hypothèse 2 : tout ceci s’inscrit dans le cycle naturel climatique

      80 à 90% des scientifiques penchent plutôt sur la n°1. »

      Quelles sont vos sources ? Ce « 80 à 90% des scientifiques » me semble bien farfelu... Moi je dirais plutôt que 80 à 90% des scientifiques compétents sur le sujet soit se foutent qu’on raconte que le CO2 réchauffe la planète, soit préfèrent ne pas s’exprimer publiquement pour ne pas courir le risque de se voir traité de négationniste par quelque expert -ayatollah de service...


    • AJA-4U AJA-4U 11 décembre 2009 16:25

      Salut éloi,

      je ne voulais pas lancer le thème du principe de précaution.
      Ce que je voulais dire, c’est que le changement climatique est la cerise sur le gâteau ou la partie visible de l’iceberg, il y a pleins de raisons de limiter nos rejets à commencer par le fait qu’il n’y aura bientôt plus d’énergies disponibles (à 100 dollars le baril), que les impacts sanitaires de ces GES sont énormes (avec les coûts induits en terme de santé publique), que l’on fait des guerres pour sécuriser les approvisionnements, que cela nous oblige à les transporter sur des distances énormes, à des coûts énormes, que ces énergies favorisent et font le beurre des différents régimes politiques qui les exploitent.

      Il est parfaitement normal qu’il n’y est pas de certitudes et pour cause, le climat comme une étude épidémiologique, c’est 30 ans d’études minimum.

      Donc que ce soit pour le réchauffement « potentiel » où tous les autres aspects, il n’y a aucune raison de ne pas limiter les rejets.

      Sinon, pour l’autre message, je maintiens que 80 à 90% des scientifiques pensent que l’hypothèse 1 du lien entre activités humaines, GES et températures globales est plus probable que la seconde.

      Entre nous, vu les effets catastrophiques en un siècle de l’utilisation massive des énergies fossiles sur l’environnement, le maintien de leurs dominations à terme dans notre système économique est diffcilement soutenable.


    • AJA-4U AJA-4U 11 décembre 2009 16:35

      Le réchauffement climatique n’est qu’un « cache-sexe » des autres problèmes.

      Comme si l’humanité avait besoin qu’on lui annonce la fin du monde dans 2 ans pour réfléchir et se bouger.

      Il est difficilement envisageable de penser que quelqu’un puisse soutenir notre modèle "fossile’ de développement car en consommant ces énergies, on enlève aux autres la possibilité de la faire. Toutes pollutions mises à part, comment justifier que 10% de la population mondiale enlèvent à 90% du erste, la possibilité de vivre comme eux ?

      Les réserves étant limitées, ils sont pauvres car nous sommes riches.


    • Eloi Eloi 11 décembre 2009 20:17

      @ aja-4u

      merci pour votre réponse, mais...

      que les impacts sanitaires de ces GES sont énormes (avec les coûts induits en terme de santé publique),
      Donc que ce soit pour le réchauffement « potentiel » où tous les autres aspects, il n’y a aucune raison de ne pas limiter les rejets.

      Vous ne semblez pas avoir compris le sens de mon commentaire.
      * l’impact sanitaire des GES n’est en rien prouvé : ils ne sont pas toxiques à respirer, les dommages collatéraux sanitaires d’un éventuel réchauffement climatique ne sont pas prouvés, le réchauffement climatique anthropique n’est pas prouvé.
      * s’il n’y a pas d’impact dus aux GES, autant continuer à consommer du pétrole, du charbon (surtout) et du gaz, prendre plus de temps pour la reconversion énergétique, mais garder l’argent de tout le monde pour aider directement les populations qui risquent d’être impactés par le réchauffement, plutôt que dépenser des sommes incroyables pour des solutions coûteuses et non efficaces (à court terme). C’est une très bonne raison pour continuer à rejeter des GES.

      Un exemple : on continue à consommer les hydrocarbures (essentiellement charbon), on utilise les centaines de milliards d’€ pour aider les populations sinistrées (exemples ci-dessus), et pendant ce temps, lentement, on met au point les solutions réellement efficaces au niveau CO2 et énergétique : la surgénération, la fusion thermonucléaire ou on place des panneaux solaires à un million de km du soleil, et dans un siècle on a terminé la transition énergétique.

      Plutôt que se payer pour des centaines de milliards d’€ des éoliennes, des panneaux solaires au sol, tous ces joujous guères efficaces (et qui me paraissent de toute façon incapables de nous permettre d’effectuer une transition énergétique en moins d’un siècle)...

      Et le choix entre ces deux attitudes sera terriblement déterminant pour la réussite d’une vraie politique écologique et énergétique. Et le choix dépend de l’origine anthropique ou naturelle du réchauffement.

      Honnêtement, les choix actuels risquent de nous faire tout perdre ! Et la raison de mon opinion est que justement, nous en faisons un choix politique et idéaliste, avant d’en faire un choix technique. Et quand l’on voit ces milliers de diatribes, on se rend compte qu’un choix technique est impossible à l’heure actuelle. Et c’est réellement cela qui est effrayant...


  • PhilVite PhilVite 10 décembre 2009 18:25

    Il faudra bien, un jour, se décider à disséquer quelques scientifiques, pour voir comment ça marche ces trucs-là. Ensuite, peut-être serons nous plus aptes à utiliser leurs conclusions pour nous forger notre propre opinion !! Parce que là c’est clair, en matière de réchauffement, ça part en vrille.


  • Eloi Eloi 10 décembre 2009 20:16

    Merci à l’auteur pour cet article

    Ce qui est très ennuyant, néanmoins, c’est, comme l’a dit un autre internaute, c’est la rareté des articles ou des commentaires scientifiques sur le sujet sur Avox. On en reste encore à de la politique, et encore de la politique.

    Exemple : 19 commentaires :
    * 4 commentaires attaquent la probité de l’auteur (parce qu’il est libéral). 1 commentaire attaque la probité de Courtillaut en citant... Wikipedia ! Comme si Wikipedia était fiable sur un sujet politique !
    * 4 commentaires évoquent Nicolas Sarkozy, 1 autre Sarah Palin, 1 Total
    * 1 commentaire évoque l’article seulement comme une part d’une offensive, sans s’intéresser à son contenu. 1 commentaire attaque la probité des sceptiques non comme des citoyens qui ont le droit légitime du doute, mais comme des agents d’un complot.
    * 1 commentaire évoque le principe de précaution
    * 2 commentaires évoquent ce qui reste une coïncidence (on n’a pollué qu’une fois)
    ...

    Comment s’étonner qu’un faux consensus mais prétendu comme tel, si personne n’ose mettre la main dans ce camboui ? La science c’est compliqué, certes, mais à quoi bon discuter politique, alors que tout cela reste technique ?

    phenomenes Nino/Nina
    Pourquoi devoir se raccrocher à des phénomènes naturels pour expliquer la défaillance d’une théorie ? Et si Nino/Nina étaient des phénomènes naturels expliquant les cycles de température que le monde subit depuis que les mesures existent, et qu’ils étaient beaucoup plus puissants que le possible « effet de serre » anthropogénique, ?
    C’est une erreur scientifique grave !
    Pour valider la théorie de l’effet de serre anthropique, il faut d’abord valider la théorie des oscillations naturelles du climat sur plusieurs millions d’années et ensuite, seulement, décorreler l’effet humain : c’est cela la science ! Les modèles du GIEC ne sont pas du tout validés par l’expérience, c’est-à-dire les millions d’années qui nous précèdent.
    Rappelons que « l’effet de serre » est non démontré car il manque toujours le « hotspot » au-dessus des tropiques, à 10 km d’altitude.

    ce serait prendre un risque énorme
    Le principe de précaution a ceci de dangereux qu’il va mobiliser des moyens énormes (des centaines de milliards d’euros) sur quelque que chose de potentiellement douteux (ClimateGate, offensive médiatiques tout azimuth) et de potentiellement contre-productif (si le cycle est naturel). Quel serait le risque de se tromper d’ennemi, si on lui consacre toutes les ressources par principe de précaution ? On risque de toute perdre !
    Et c’est bien pour cela que mettre en doute est un devoir citoyen !

    C’est quand même pas de bol : a peine les hommes se sont mis à polluer comme des tarés, le climat s’est mis à se réchauffer. C’est sûr, cette coïncidence c’est la faute à pas de chance.
    Etes-vous prêt à parier des centaines de milliards d’euros sur cette coïncidence ? La nature a changé de climat très régulièrement au cours de l’histoire, et a subi des variations de température largement supérieures. Les dinosaures respiraient un air chargé de vingt fois plus de CO2 (et la vie à survécu).
    La nature a changé ses paramètres des milliers de fois. L’homme n’a pollué qu’une seule fois. Il y avait une chance sur deux que ce soit dans une période (30 ans) de réchauffement... Un jeu comme celui-là, au casino, vous joueriez ? Pour plusieurs centaines de milliards d’euros ?

    taux de CO2 et température sont liés, l’un influençant l’autre
    Tout le débat est sur l’influence de cette liaison : + 5°C pour un doublement du CO2 ou +0.5 °C ? Le GIEC lui même ne trouve pas d’influence suffisante et est obligé d’inventer des contre-réactions positives qui démultiplient (comme un levier) cette influence. Ces contre-réactions sont terriblement contestées.
    De plus le sens de l’influence n’est pas évident : le CO2 est relâché (volcans, incendies gigantesques, combustion de combustible fossile) ==> réchauffement ou alors réchauffement ==> baisse de la solubitilité du CO2 dans les océans ==> dégazage de CO2 ?

    Courtillot, géophysicien qui se pique de montrer l’origine solaire du réchauffement dans une études bidonnée et reconnue fausse
    Reconnue, c’est vaguement exagéré. La théorie « solariste » prédit un refroidissement pour les 30 prochaines années, éventuellement comparable au mini âge glaciaire du XVIIIème siècle. Les tenants de l’effet de serre présient un réchauffement, jusqu’à 6°C dans le prochain siècle.
    Le citoyen serein (qui sait que la terre a subit des variations pires) pourra facilement discriminer les théories dans les 10 prochaines années.

    « sauver la planète »
    Cette expression est la plus aberrante de l’écologisme d’aujourd’hui. La Terre a subit la formation de la pangée, le coup de marteau qui a exterminé les dinosaures... La vie est née seulement quelques centaines d’années après la formation de la planète, dans des conditions terrifiantes.
    Que sommes-nous à côté ? O_O
    La première pollution de la planète vierge n’était pas celle de ces milliards d’algues bleues qui ont pollué l’atmosphère par de l’O2 ?
    Le meilleur moyen de « sauver la vie », si elle est rare, de tout aléas génocidaire cosmique (une supernova à quelques dizaines années lumières) ne serait-elle pas justement de la répandre dans l’univers, en jardinant les mondes autour de nous ?


  • Emmanuel Martin 10 décembre 2009 21:25

    Je suis libéral. C’est loin d’être une maladie. J’abhorre le « crony capitalism » qui a lancé la planète dans la crise, qui s’est fait rembourser de ses irresponsabilités par l’argent des contribuables, et qui maintenant nous crée un nouvelle bulle - verte. Goldman Sachs en est le symbole. Libéral ça veut dire état de droit et responsabilité.
    Et responsabilité écologique aussi. Contrairement à certaines caricatures, je tiens à l’environnement et si j’ai écrit cet article et d’autres (sur ce site et sur www.UnMondeLibre.org) c’est pour le protéger réellement, et pour ne pas pour que nous nous concentrions sur des problèmes très incertains (issus d’un climat disciplinaire des plus anti-scientifiques - voir mon autre article) plutôt que des probèmes certains (eau, déchets, eaux usées...) d’aujourd’hui. Le principe de responsabilité est souvent évoqué. Justement il commande que l’on inverse pas les priorités.

    Je ne suis pas financé par Total ou Exxon (même par le biais l’asso avec laquelle nous sommes en réseau aux US). Même si je l’étais, cela ne voudrais pas dire que je n’aies pas des choses intéressantes à dire. Et si vous cherchez des intérêts, regardez des deux côtés : nucléaire français qui va sortir grand gagnant de « l’interdiction » du charbon et du pétrole (au passage si la nucléarisation du monde n’est pas un problème écologique...), finance verte (Al Gore - eh oui - et Generation Investment Management, Goldman Sachs, M. pachauri du GIEC qui trône au comité consultatif de la bourse climatique de Chicago dont un des directeurs n’est autre que le célèbre écologiste Maurice Strong, et les chercheurs du GIEC vous pensez qu’ils n’ont pas un intérêt non plus ?. On est tous logés à la même enseigne.

    Si par ailleurs l’établissement de ce qui ressemble bien à un gouvernement mondial, p. 23 annexe 12 de la convention cadre ne dérange personne, nous n’avons pas la même conception de la démocratie. ce n’est pas du conspirationnisme c’est écrit noir sur blanc. Ce n’est pas les petits hommes verts.

    Si le sort de 3 ou 4 milliards de pauvres à qui on demande de se développer en adoptant des techniques que nous mêmes n’avons pas été capables de trouver, et que l’on va ainsi appauvrir en appelant ça de la « justice climatique », et en renforçant au passage les mécanismes corrupteurs et déresponsabilisateur de l’aide internationale pour se donner bonne conscience, si le sort de ces êtres humains ne vous préoccupe pas, alors effectivement nous ne sommes pas du tout du même bord.

    Sur les données brutes, j’ai peut-être utilisé le mauvais vocable. Quoi qu’il en soit le CRU avait pour mission (financée par le gouvernement de sa Majesté et l’Agence de l’énergie américaine) de récupérer les données du monde entier pour les rassembler. On pouvait évidemment demander ces données à toutes les stations, comme on du le faire Courtillot et son équipe après un refus du CRU (Phil Jones). Car effectivement ces types là ont refusé de donner leurs séries à des chercheurs qui n’étaient pas d’accord avec eux, contre la loi britannique sur la liberté d’information, et surtout contre l’éthique scientifique qui veut qu’on permette la reproductibilité pour vérifier des résultats. Tout ça sent terriblement mauvais.

    Et si on trouve une corrélation de bonne qualité entre CO2 et températures - même pas une causalité, une corrélation : je signe tout de suite pour la lutte contre le CO2. Le problème c’est qu’on en est loin. On la trouve sur 23 ans et puis elle disparait. Ca ne fait pas lourd je trouve.

    En espérant vous avoir convaincu de l’honnêteté de ma démarche, ainsi que de son utilité. Ouvrir le débat. Ne pas l’étouffer. C’est ça qui m’intéresse.


  • moebius 10 décembre 2009 23:46

    ...le fond de l’air est frais....Plutot que d’augmenter la température intérieur du gite dans lequel vous gitez, mettez donc un pull over fabriqué avec le plastique recyclé a partir des bouteille de badoit vous avez prélablement trié. Vous réduirez ainsi votre facture de CO2..ce qui est une bien bonne chose, soit dit en pasant


  • Onegus Onegus 11 décembre 2009 02:15
    L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais provoqué de réchauffement climatique. Ce sont les réchauffements climatiques, avant tout liés à l’activité solaire, qui entraînent depuis toujours des augmentations du taux de CO2 dans l’atmosphère terrestre.

    C’est en inversant simplement ce lien de causalité que Al Gore et le GIEC, relayés par les médias de masse, ont vendu ce mythe obscurantiste qui voudrait que l’Homme est en train de réchauffer sa planète...

    Les objectifs de l’entreprise politico-énomique que constitue le GIEC sont de générer culpabilité et peurs millénaristes au sein des opinions publiques mondiales pour les faire adhérer à un modèle économique de substitution, pieusement baptisé « économie verte », mais qui n’est qu’un avatar du modèle ultra-libéral responsable des ravages et du pillage des ressources naturelles de la planète.

    Ce mythe de l’Homme qui réchauffe sa planète est un élément d’une stratégie géopolitique plus large en lien direct avec la fin annoncée de l’ère pétrolière, la fin de ce mirage de 150 ans... 

    Gouvernements et puissances financières travaillent sur des projections à 20 ou 30 ans. L’effondrement est inévitable, car aucune énergie de substitution crédible ne viendra remplacer les énergies fossiles avant sans doute la seconde moitié du siècle...

    Parallèlement aux positionnements stratégiques pour le contrôle des derniers stocks de pétrole à bas prix, on tente donc de ralentir la consommation en effrayant et en culpabilisant les populations, tout en stigmatisant les pays émergents.

    La période de transition va s’étendre sur plusieurs décennies, c’est l’inévitable crise systémique dont nous ne sommes qu’aux prémisses, et qui va dépasser tout ce que l’Homme a jamais connu à ce jour.

    A ce jour, les dirigeants de ce monde ont choisi de gérer cette crise phénomènale avec les moyens « traditionnels » consistant depuis toujours à :

    1. Dissimuler la nature réelle de la crise aux populations

    2. User de mensonges pour :

    - Désigner des « responsables » aux populations (Co2, musulmans, grippe mutante du cochon, etc.), sur lesquels elles pourront renvoyer la violence qu’elle subit du fait même de leurs dirigeants.

    - Générer des peurs fédératrices facilitant la mobilisation des populations, les peurs millénaristes étant depuis toujours les plus fédératrices : la peur de la fin de l’Homme est plus puissante que celle de la simple mort.

    3. User d’autorité et de violence pour imposer leurs décisions

    Mais ces moyens ne peuvent aujourd’hui conduire qu’à un affrontement généralisé, qui ne serait rien d’autre que le suicide de l’Espèce Humaine.

    C’est chacun de nous, à l’échelle de toute l’Humanité, qui allons décider.

    Les crises précédentes ont été régionales, puis nationales, puis civilisationnelles... Avec une mondialisation achevant une période de développement aussi exceptionnelle que brève à l’échelle de l’histoire humaine, nous voilà confrontés pour la première fois sans doute depuis l’époque de nos plus lointains ancêtres à une véritable crise de l’espèce.




  • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 11 décembre 2009 07:44

    Bonjour
    Le climat gate ne fait que confirmer que la voix du peuple a cessé d’exister . Tout se passe désormais à un niveau dit « supérieur » entre les pourris qui nous dirigent, les incompétents se disant scientifiques et leurs larbins des médias qui retransmettent comme paroles d’évangiles leurs délires les plus incroyables. Ce qui est dit par les « savants », écouté par les politiques et relayé par les médias est classé « vérité absolue ». A partir de ce postulat, plus aucune remise en cause n’est envisageable sous peine de négationnisme. Nous en sommes donc réduit à ne plus être que les spectateurs de notre propre destitution de peuple souverain au profit d’un agglomérat de vermines prédatrices. Deux solutions : nous acceptons notre sort et tendons nos gorges en attendant le sacrifice suprême. Ou alors nous nous préparons rapidement à une contre attaque et aiguisons nos faux et guillotines pour faire rouler dans la sciure les têtes de la poignée de malades qui ont crus pouvoir se servir de nous comme d’un troupeau de brebis. A vous de voir.


  • Patisab 11 décembre 2009 08:57

    Bonjour,

    Encore une fois, je suis étonné que l’argumentation historique ne soit pas présente dans le débat. Ainsi, en lisant la somme écrite par Emmanuel Leroy-Ladurie, « Histoire humaine et comparée du climat », on découvre que le climat subit des variations plus ou moins chaotiques dont les causes sont nombreuses et variées.

    Cependant, l’auteur démontre que, depuis 1860 environ, la température augmente. Le plus intéressant est que c’est une tendance de fond. En effet, dans les années 1900 puis 1950-1970 la température a stagné voire diminué. Mais ce ne fut que temporaire avant un reprise de l’augmentation plus rapide qu’elle ne l’était avant la pause (histoire de reprendre son souffle avant la nouvelle ascension, sans doute).

    Dès lors, on voit bien que l’argument des sceptiques basé sur la diminution des températures ces 10 dernières années est, pour l’instant, des plus fallacieux.

    Etre sceptique quant à la responsabilité purement humaine dans le réchauffement, pourquoi pas. Cela ne peut que donner des pistes de réflexion complémentaires pour mieux appréhender la question.
    Nier la responsabilité humaine dans l’accélération du réchauffement, c’est plus délicat. Voire idiot tant les effets de nos activités sont tangibles sur tout le globe. Il faut être sourd et aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Ou bien, il faut être particulièrement cupide.

    Cordialement.


  • Emmanuel Martin 11 décembre 2009 09:05

    Me donc voilà idiot, sourd, aveugle et cupide. La messe est dite donc.
    Sur 1950-70 la température a fortement diminué. La « menace climatique » de l’époque était le refroidissement global. Si des chercheurs sérieux peuvent expliquer cela par l’activité solaire, faut-il l’écarter ? Le débat n’est pas tranché !
    Quant au principe de précaution dans ce cas : le problème ici est que face à un changement climatique à l’origine humaine incertaine (23 ans ans de corrélation puis plus rien) on met en balance la paupérisation accélérée et certaine des deux tiers de l’humanité parce qu’on va li refuser les outils pour se développer (en sachant que nous-mêmes riches ne sommes même pas capables d’adopter des solutions écologiques).


  • Nobody knows me Nobody knows me 11 décembre 2009 10:07

    Les sceptiques, scientifiques ou non, sont ostracisés, qualifiés de « négationnistes ».

    Ca fait tout drôle hein ? Mais ça n’est pas si récent que ça.
    Rappelez-vous 9/11... Kennedy... Le Golfe de Tonkin...
    Complotistes va ! smiley

    Cdlmt


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