lundi 20 mars 2006 - par Olivier FRIGOUT

Cosmétiques : parfums de scandale dans l’air

La Saint-Valentin a été cette année encore l’occasion de faire plaisir à l’être aimé en lui offrant parfum ou eau de toilette favorite, mais aussi l’occasion pour l’association Greenpeace de publier un rapport sulfureux sur la composition des cosmétiques, fondé sur de nombreuses études mettant en évidence la toxicité de certaines molécules abondamment utilisées par les parfumeurs. Un rapport qui n’a trouvé que peu d’écho dans la presse, et pour cause, les parfumeurs en question constituent l’essentiel des annonceurs pour la presse féminine en particulier, et des recettes substantielles pour la presse en général.

Les substances incriminées sont les phtalates et les muscs synthétiques, deux familles de molécules de synthèse entrant dans la fabrication des parfums et pour lesquelles l’association écologiste a commandé une recherche analytique auprès d’un laboratoire indépendant. L’étude a porté sur 36 marques d’eau de toilette et d’eau de parfum. Les résultats confirment que plusieurs muscs de synthèse, et plus particulièrement les muscs polycycliques galaxolide (HHCB) et tonalide (AHTN), ainsi que plusieurs phtalates, surtout le diéthyl phtalate (DEP), sont très largement utilisés par l’industrie du parfum. Les résultats sont très contrastés, certains parfums contenant des quantités très importantes de ces substances.

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Pénétration par la peau et par inhalation
Crédit : Olivier FRIGOUT

Parmi les esters de phtalate, le diéthyl phtalate (DEP) est d’un usage courant. Bien qu’il ait généralement été considéré de faible toxicité, des interrogations subsistent quant aux effets à long terme d’une exposition directe et répétée.

Utilisé dans une large gamme de cosmétiques et autres produits d’hygiène, avant tout comme solvant, il sert aussi à dénaturer l’alcool (alcool modifié) et véhicule des fragrances et d’autres ingrédients cosmétiques. Rapidement métabolisé dans l’organisme en MEP (forme monoester), il ne semble pas s’accumuler dans les tissus mais son application sur la peau lui permet de pénétrer très rapidement et de se distribuer dans le corps très rapidement (1).

Le rapport rappelle que « des concentrations de MEP 30 fois plus élevées dans les urines humaines » que celles des métabolites des autres esters de phtalate ont été mesurées (2), particulièrement chez les jeunes adultes et les femmes (3), corrélables avec une utilisation plus importante des différentes gammes cosmétiques -soins capillaires, cosmétiques, parfums - dans ces groupes de population.

Des résultats inquiétants à la lumière des études les plus récentes qui « indiquent que des modifications de l’ADN des cellules du sperme sont plus prévalentes chez les individus qui montrent également des niveaux élevés de MEP dans les urines (2) », indique le rapport. Plus récente encore, une autre étude (4) a permis « d’identifier un lien possible entre l’exposition à deux métabolites de phtalate, le MEP et le MBP (monobutyl phtalate), mesurés dans des échantillons d’urine, et un fonctionnement pulmonaire déficient chez les hommes adultes », rappelle-t-il encore.

Accessoirement, il faut noter que « plusieurs autres phtalates ont été identifiés dans les échantillons de parfum à des niveaux plus faibles que le DEP », conclut le rapport, ceux-ci étant classés comme reprotoxiques de catégorie 2 (EU 2003).

L’autre famille de composés synthétiques entrant dans la fabrication des parfums sont les muscs de synthèse. Composés aromatiques venus remplacer les coûteux muscs naturels, on les retrouve dans la plupart des produits odorants, des détergents aux parfums, en passant par les rafraîchisseurs d’ambiance, les crèmes et les savons.

Répartis dans trois groupes chimiques - les muscs nitrés, les muscs polycycliques, les muscs macrocycliques - les muscs sont des substances persistantes dont l’usage important a contribué à une dissémination dans l’environnement, en particulier dans les milieux aquatiques et marins (5, 6, 7) mais aussi dans l’atmosphère (8) et les immeubles (9).

« Il est significatif », souligne le rapport, « que le musc synthétique ambrette (MA), interdit en Union européenne depuis 1995, ait été trouvé dans 34% des points de collecte d’eau de pluie » -étude réalisée aux Pays-Bas (8), « reflet probable de sa forte persistance dans l’environnement », note Greenpeace.

Du fait de préoccupations toxicologiques, la production de muscs nitrés est en déclin en Europe depuis plusieurs années. « Seuls deux muscs nitrés sont encore d’importance aujourd’hui : le musc xylène (MX) et le musc ketone (MK). Ces derniers, avec les deux muscs polycycliques, galaxolide (HHCB) et tonalide (AHTN), constituent les 95 % du marché européen des muscs synthétiques (OSPAR 2004) », précise le rapport.

Ces molécules se concentrent également dans les tissus vivants, détectables dans le sang humain et le lait maternel (10, 11). Certains muscs nitrés et muscs polycycliques - dont ceux utilisés par l’industrie cosmétique - ou leurs métabolites semblent « interférer avec le système hormonal chez les poissons (12), les amphibiens (13) et les mammifères (14, 15), et peuvent exacerber les effets de l’exposition à d’autres substances toxiques (16) ». « Bien que l’activité oestrogénique présentée par le HHCB et l’AHTN chez les mammifères soit relativement faible, des effets anti-oestrogènes ont été observés pour ces mêmes composés à des concentrations 100 fois plus faibles (15) », insiste l’association écologiste.

Avant de préciser que « des associations statistiques ont été rapportées entre des niveaux de MX et de MK dans le sang et l’occurrence de certaines conditions gynécologiques chez les femmes (17), bien qu’une relation de causalité n’ait pas encore été établie ».

Toute la difficulté réside dans le manque de recul de la recherche sur les risques sanitaires de ces molécules, et dans la prise en compte de la multiplication des mises en contact, au travers de l’ensemble des usages industriels, pour établir la réalité du risque et le niveau de précaution qu’il convient de mettre en place.

La réglementation actuellement en vigueur en Union européenne ne répond que partiellement à la nécessité de prévenir les risques. En effet, la directive cosmétique européenne (76/768/EEC) restreint l’usage dans les produits cosmétiques de substances classées cancérigènes, mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction. De ce fait, le musc nitré « ambrette » est interdit. Mais nul compte n’est tenu des perturbateurs hormonaux, et aucune procédure d’autorisation ne permet d’inviter les industriels à rechercher des solutions de substitution pour les molécules douteuses.

Malmené par les industriels de la chimie, par bon nombre d’élus et par l’Allemagne en particulier, - l’industrie chimique allemande est n°1 en Europe - le processus REACH (Registration Evaluation and Autorisation of CHemicals) qui visait à obliger l’industrie à démontrer l’innocuité des substances entrant dans la fabrication des produits marchands a été aménagé, réduisant ces contraintes aux plus nocives d’entre elles. Un renforcement du processus REACH reste le seul moyen d’obliger les industriels à remplacer, à chaque fois qu’une alternative existe, les substances potentiellement dangereuses.

En attendant que l’Europe prenne les mesures que la protection de la santé publique impose, une règle simple, comme ne vaporiser un parfum que sur ses vêtements, réduit en partie l’exposition. En tout état de cause, le consommateur peut s’informer (18) et se tourner vers les alternatives que des parfumeurs artisanaux proposent, et dont les produits sont fabriqués à partir d’huiles essentielles naturelles, pour des prix parfois plus bas que ce que proposent les grandes maisons du luxe, dont certaines ont été récemment condamnées pour entente sur les prix de vente. Entre l’original (parfum naturel) et la copie (parfum de synthèse) l’hésitation est-elle possible ?

Sources :

Greenpeace : Parfum de scandale - Une enquête sur la composition chimique de 36 eaux de toilettes et eaux de parfums.

Références :

(1) WHO (2003) Diethyl phthalate. Concise International Chemical Assessment Document 52. WHO, Geneva, ISBN 92-4-153052-9 (LC/NLM Classification : QV 612), ISSN 1020-6167. (www.inchem.org/documents/cicads/cicads/cicad52.htm)

(2) Duty, S.M., Singh, N.P., Silva, M.J., Barr, D.B., Brock, J.W., Ryan, L., Herrick, R.F., Christiani, D.C. and Hauser, R. (2003) The relationship between environmental exposures to phthalates and DNA damage in human sperm using the neutral comet assay. Environmental Health Perspectives 111 9 : 1164-1169

(3) Silva, M.J., Barr, D.B., Reidy, J.A., Malek, N.A., Hodge, C.C., Caudill, S.P., Brock, J.W., Needham, L.L. and Calafat, A.M. (2004) Urinary levels of seven phthalate metabolites in the US population from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 1999-2000. Environmental Health Perspectives 112(3) : 331-338

(4) Hoppin, J.A, Ulmer, R. and London, S.J. (2004) Phthalate exposure and pulmonary function. Environmental Health Perspectives 112(5) : 571-574

(5) Eschke, H.-D. (2004) Synthetic musks in different water matrices. Chapter in : G.G. Rimkus (ed) Synthetic musk fragrances in the environment, Springer-Verlag, Berlin, ISBN 3-540-43706-1

(6) Leonards, P.E.G. and de Boer, J. (2004) Synthetic musks in fish and other aquatic organisms. Chapter in : G.G. Rimkus (ed) Synthetic musk fragrances in the environment, Springer-Verlag, Berlin, ISBN 3-540-43706-1

(7) Bester, K., Hühnerfuss, H., Lange,W., Rimkus, G.G. and Theobald, N. (1998) Results of non-target screening of lipophilic organic pollutants in the German Bight - II : Polycyclic musk fragrances.Water Research 32(6) 1857-1863

(8) Peters, R.J.B. (2003) Hazardous chemicals in precipitation.TNO report R2003/198, commissioned by Greenpeace Netherlands (www.greenpeace.org/multimedia/download/1/258905/0/rainwater.pdf)

(9) Kallenborn, R. and Gatermann, R. (2004) Synthetic musks in ambient and indoor air. Chapter in : G.G. Rimkus (ed) Synthetic musk fragrances in the environment, Springer-Verlag, Berlin, ISBN 3-540-43706-1

(10) Rimkus, G.G. and Wolf, M. (1996) Polycyclic musk fragrances in human adipose tissue and human milk. Chemosphere 33(10) : 2033-2043

(11) Peters, R.J.B. (2004) Man-made chemicals in human blood.TNO report R2004/493, commissioned by Greenpeace Netherlands (www.greenpeace.org/international_en/multimedia/download/1/657323/0/tnobloedrapport.pdf)

(12) Schreurs, R.H.M.M., Legler, J., Artola-Garicano, E., Sinnige,T.L., Lanser, P.H., Seinen, W. and van der Burg, B. (2004) In vitro and in vivo antiestrogenic effects of polycyclic musks in zebrafish. Environmental Science and Technology 38(4) : 997-1002

(13) Dietrich, D.R. and Hitzfeld, B.C. (2004) Bioaccumulation and ecotoxicity of synthetic musks in the aquatic environment. Chapter in : G.G. Rimkus (ed) Synthetic musk fragrances in the environment, Springer-Verlag, Berlin, ISBN 3-540-43706-1

(14) Bitsch, N., Dudas, C., Körner,W., Failing, K., Biselli, S., Rimkus, G. and Brunn, H. (2002) Estrogenic activity of musk fragrances detected by the e-screen assay using human MCF-7 cells. Archives of Environmental Contamination and Toxicology 43(3) : 257-264

(15) Schreurs, R.H.M.M., Quaedackers, M.E., Seinen,W. and van der Burg, B. (2002) Transcriptional activation of estrogen receptors ERf and ERg by polycyclic musks is cell type dependent.Toxicology and Applied Pharmacology 183(1) : 1-9

16) Smital,T., Luckenbach,T., Sauerborn, R., Hamdounb, A.M.,Vega, R.L. and Epel, D. (2004) Emerging contaminants - pesticides, PPCPs, microbial degradation products and natural substances as inhibitors of multixenobiotic defense in aquatic organisms. Mutation Research 552(1-2) : 101-117

(17) Eisenhardt, S., Runnebauma, B., Bauerb, K. and Gerhard, I. (2001) Nitromusk compounds in women with gynecological and endocrine dysfunction. Environmental Research 87(3) : 123-130

(18) Une liste non exhaustive des produits contenant des substances dangereuses ou sur lesquelles pèsent des soupçons de risque est consultable sur www.vigitox.org



15 réactions


  • D. Lebioda (---.---.255.101) 20 mars 2006 17:53

    Bonjour

    En tant que personne atteinte d’hypersensibilité chimique je suis très géné par la plupart des parfums et autres produits cosmétiques. Comme toutes les autres personnes dans mon cas, ce déferlement d’odeurs - et plus précisément de molécules chimiques pour la plupart très nocives - dans notre environnement quotidien, nous rendent la vie difficile, voire impossible dans bon nombre de situations sociales et professionnelles.

    J’apprécie donc tout particulièrement votre article et les vrais problèmes de santé publique qu’il soulève - ou devrait logiquement soulever...

    Pour autant, je suis assez dubitatif quand, à côté de celui-ci, dans la colonne de droite du site, je peux lire ces publicités :

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    Mais en fait, c’est très bien que ces publicités incongrues apparaissent ici. Grâce à elles, nous avons une idée exacte du problème :

    - d’un côté un nombre de plus en plus important de gens malades, une vraie menace pour la santé humaine et l’avenir de l’humanité...

    - de l’autre côté un secteur économique très important, générateur de richesses, d’emplois, de croissance, d’exportation, etc, etc...

    Alors, à part se souhaiter mutuellement bienvenue dans un monde complètement schyzophrène, irresponsable et invivable... mais qui génère des richesses économiques, qu’est ce qu’on fait ????


    • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 21 mars 2006 14:25

      En effet, le problème de la publicité est majeure car il peut, lorsque les annonceurs font attention, conduire à limiter le droit d’expression, comme je le dis au début de l’article. Le système google adsence, que j’utilise sur mon propre site, génère en fonction du contenu d’une page, des publicités. Par exemple, sur mon site d’information, des pubs pour areva et total sont apparues à coté d’articles pourtant peu favorables au nucléaire et à l’industrie pétrolière. J’ai donc décidé d’exclure ces liens pulicitaires et aujourd’hui, les liens qui apparraissent sont plus en harmonie avec ma ligne éditoriale. Mais ici, sur agoravox, il est difficile de faire de même puisque demain, un article en faveur de l’industrie chimique et des grands parfumeurs pourrait être publié. Impossible donc de bannir toute pub dans ce contexte... Aussi, et c’est l’essentiel, ne nous attardons pas sur ce qui ne nous intéresse pas et réservons notre attention aux textes proposés. Cordialement.


  • Aedan (---.---.9.70) 21 mars 2006 19:17

    Une législation en retard et une ignorance totale du grand public maintenue par les grandes parfumeries. Le parfum est aussi une tradition culturelle, et en conséquence le public ne se méfit pas, se parfumer devient naturel même si c’est avec des substances cancérigènes.


  • ARLAUD (---.---.114.80) 21 mars 2006 21:56

    je suis sensible à votre article car je suis créatrice de parfums j’ai gagné le deuxième prix innovation talent 2003 j’ai limité les risques en n’utilisant pas de phtalate ni de musc, les parfums ne sont pas téstés sur les animaux,ne contiennent pas de produits animaux. les consommateurs ne savent pas que les groupes industrielles qui fabriquent entre autres des lessives ont rachetés plusieurs marques de parfums et n’ont aucun scrupule à utiliser des éléments allergènes dans leurs produits.

    pour information www.jardin-aromes.com

    laure créatrice de parfums


  • Scipion (---.---.39.220) 26 mars 2006 14:35

    « ...j’ai gagné le deuxième prix innovation talent 2003 j’ai limité les risques en n’utilisant pas de phtalate ni de musc... »

    Peut-on en déduire que les grinepisseux nous réchauffent des vieilleries dont nous, du commun des mortels, nous en foutions déjà il y a trois ans ?


  • coryn pierre (---.---.23.48) 28 mars 2006 16:29

    Comme toujours, les études de la multinationale américaine Greenpeace sont très imprécises et inutilement anxiogènes. Lorsque l’on est chimiste on ne cite pas la présence d’un polluant (par exemple esters de phtalate) sans mentionner les quantités correspondantes.

    C’est la quantité qui fait l’effet ou pas d’effet. En effet, les progrès dans la chimie analytique sont tellement impressionnants que la moindre trace d’une substance chimique peut actuellement être détectée avec certains équipements (par exemple ICP/MS, gamma-X etc.).

    Par exemple avec des analyses ultra fines, je démontre que dans votre tasse de café il y a plus de 50 molécules cancérigènes.

    Mais il faut dire que les quantités de ces molécules sont très nettement inférieures à la limite de la dangereusité sanitaire. Il faudrait consommer plus d’une dizaine de café très fort par jour pendant des décennies pour obtenir ce type de cancer, c’est irréaliste et d’autres effets secondaires néfastes apparaitraient bien avant.

    Donc présence de subtances nocises sans indication de quantité et du seuil sanitaire : études non scientifiques d’obsurantistes non rationnels. Cordialement.


    • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 28 mars 2006 17:04

      Dans les échantillons testés, les phtalates ont été mesurés d’indétectables à 2,2 % du poids de l’échantillon, et les muscs synthétiques d’indétectables à 9,4 % du poids de l’échantillon. Voilà pour les quantités que je n’ai pas mentionnées. Comme biochimiste, je m’intéresse plutôt aux voies d’absorption et aux effets cumulatifs. Aussi, toute substance succeptible d’avoir un effet toxique et qui n’est pas indispensable à la fabrication d’un produit (cosmétique ou alimentaire) me semble superflu.

      L’histoire des industries chimique et pharmaceutique est pleine d’ignorance et négligence ayant conduit à des drames sanitaires.

      Cordialement.


    • pierrot (---.---.23.48) 17 avril 2006 11:18

      Bonjour, merci de vos précisions concernant les quantités de substances nocives.

      Mon propos n’a pas pour objet de défendre l’ajout de substances éventuellement nocives dans les produits de consommation. Je suis simplement en colère lorsqu’un article dit qu’il que l’on a détecté telle substance nocive ou cancérigène dans un produit sans dire la quantité mesurée. Ces articles sont non scientifiques et hypocrites.

      Paracelce et Gallien (-2500 ans)disaient déjà que « c’est la dose qui fait le poison ». Si vous analysez très finement les produits de consommations « sains » vous observerez TOUJOURS la présence à l’état d’ultra traces de produits cancérigènes et radioactifs.


  • anneleaute (---.---.18.126) 6 avril 2006 12:34

    J’apprecie votre article, d’autant plus que je suis également atteinte d’hypersensibilité chimique, dont les symptômes sont des réactions allergiques respiratoires graves. Les parfums de synthèse (et autres polluants) sont potentiellement des produits toxiques qui peuvent tuer (au même titre que le tabac, l’amiante...), à petites doses, mais sûrement. Mais qui aura le courage de faire un procès aux industriels de la pétrochimie ? Combien de temps faudra -t-il attendre pour que notre pays adopte une vraie politique environnementale de santé ? Pourquoi le consommateur n’est-il pas averti que le parfum qu’il achète n’a plus rien à « voir » avec un parfum naturel ? Cordialement


  • besbes samir (---.---.215.196) 18 avril 2006 19:28

    Bonjour

    Je suis un médecin tunisien phytothérapeute. Je désire mieux connaitre les modalités d’obtension d’un parfum naturel et si c’est possible me renseigner sur les sociétés françaises spécialisées dans ce domaine Merci


  • cced (---.---.48.158) 18 mai 2006 07:39

    Cabourg, une ZNIEFF complètement polluée en 2005 avec l’accord des communes et des préfets ne suffisait pas. On recommence en 2006 mais cette fois dans un endroit ou poussent des Nivéoles et, ou ont totalement disparus de la Belledonne (plantes protégées l’une comme l’autre) encore une preuve que ce gouvernement ne rime pas avec environnement.


  • pas de pseudo (---.---.191.172) 1er mars 2007 17:49

    Cher Monsieur, Tout d’abord bravo pour votre article, et puis votre photo n’est pas déplaisante... Je suis seulement déçu que vous même vous vous soyez fourvoyé en mentionnant en fin d’article le cas de parfumeurs artisanaux et les huiles essentielles naturelles.. En effet, force est de constater que cette appellation est totalement galvaudée, et qu’on trouve à boire et à manger sous cette appélation, et qu’une essence ou absolue naturelles est bien trop « concentrée » pour etre laissée entre les mains du consommateur (raison pour laquelle elles sont systamatiquement diluée avec du propyelene glycol ?) et que bien souvent, elle s’avère etre directement hautement allergenique et irritante (lavande/din, girofle, cannelle pour ne citer que les plus connues...) Alors juste pour dire ras le bol du soi disant « naturel » (la Dir. cosmétiques mentionne les 26 allergenes dont la plupart sont contenu naturellement dans les huilles essentielles...), est ce qu’on interdit au gens allergiques au fraises de mettre les pieds sur le marché aux fruits et légumes de nos campagnes ? NBon. Il faut juste comprendre quil y a BEAUCOUP moins de risque de se parfumer ou d’tiliser un produit de grande marque (car ont les ONG aux trousses) come l’ Oreal, HEnkel, Unilever ou LVMH que des petits artisanaux pseudo « naturels » ou vraiment réellement naturels.

    Bien à vous, Vos commentaires en retour sont également les bienvenues.  smiley [email protected]


  • Paul 17 janvier 2014 17:11

    Je suis d accord avec vous ! Je suis pour les produits plus naturel qui ne sont pas nocif pour la peau ! Un soin visage au herbe et aux fruits sont aussi efficace que les produits plein d alcool et autre molecule chimique !


  • Paul 30 janvier 2014 23:17

    Je persiste et je signe !! vivie le soin visage


  • Paul 22 février 2014 11:02

    Les soin visage ou les gommage visage doivent montré leur ingrédient sur leur emballage. Et car un masque visage ou une crème visage est appliqué directement sur votre visage, il primordial de sauvegarder votre identité, votre visage. Peu  produit de beaute pour des soin du visage et des corps et bain montre exactement leur composition et la est le probleme. 


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