lundi 10 février 2020 - par hommelibre

L’incroyable résilience des forêts d’Australie

Brûlée, la forêt grouille déjà de vie. Elle reverdit quelques semaines après les terribles incendies. Les photos des internautes témoignent de cette puissante résilience. Autre bonne nouvelle : depuis quelques jours la pluie tombe à nouveau en abondance sur le sud-est du pays.

La folle allure

Elle devrait continuer à tomber la semaine prochaine. Avec la pluie les températures ont chuté. Elles oscillent entre 17 et 22° là où elles dépassaient quotidiennement les 35 ou 40° il y a peu. Par exemple : 42° à Sydney le 1er février et 22,5° le 8.

En janvier de première pluies avaient calmé les feux, puis ils avaient repris. Pour cette nouvelle flambée TF1 n’a consacré que 30 secondes de JT. Le sensationnel avait déjà été épuisé et les incendies ne seraient plus à la une.

La pluie produit un effet presque immédiat sur les graines et la végétation au sol. AustralieVerte-01.jpgFougères et autres herbes croissent à folle allure. Sur les troncs encore noirs les premiers bourgeons éclatent et se tendent vers la lumière comme des bras.

Ce verdoiement rapide montre combien les forêts australiennes sont adaptées aux feux et vivent selon leur rythme. On le sait :

« Le bush et les forêts naturelles australiens sont des écosystèmes qui vivent avec le feu, sont adaptés au feu, et en ont même besoin, à un certain rythme certes, pour se régénérer », explique Éric Rigolot, écologue forestier à l’Inrae, l’Institut national de la recherche agronomique et de l’environnement. »

 

australieverte-04.jpgDéluge de feu

Afin d’éviter un emballement du rythme des grands feux et du fait d’un climat habituellement très sec, elles doivent être entretenues. Ce n’était plus le cas depuis une dizaine d’année suite aux interventions de politiciens écologistes. L’idéologie verte et les théories sur papier ont malheureusement prévalu sur le monde réel.

La prévention – donc l’entretien des forêts – sera désormais le meilleur moyen pour contenir les poussées du réchauffement en Australie. Sans quoi les images sur ces vidéos recommenceront.

La première montre la vitesse de propagation verticale et révèle comment le feu monte du sol et embrase un grand eucalyptus en quelques secondes (dès 8’’).

La seconde montre la vitesse de propagation horizontale (dès 15’’). Une caméra de vidéosurveillance filme la séquence. La première fumée apparaît à 8’’. Les pompiers ont juste le temps de se préparer et de partir. Le feu avance à la vitesse d’un autocar. 30 secondes plus tard les flammes sont là. Encore 45 secondes et c’est un déluge de feu.



14 réactions


  • floyd floyd 10 février 2020 11:30

    Merci pour cet article. Cela donne un autre point de vue par rapport aux médias traditionnels, qui ne relaient que les infos négatives.


  • floyd floyd 10 février 2020 12:15

    Cela me fait penser au quartier où j’habite. La voirie doit continuellement arracher manuellement les plantes qui poussent le long des trottoirs et des murs. En effet malgré les pesticides qui sont aspergés régulièrement, dès qu’une pluie les disperse, les plantes repoussent tout de suite. Cela montre bien que la nature est bien plus forte que nous le pensons.


  • In Bruges In Bruges 10 février 2020 14:42

    Intéressant, mais pas surprenant.

    J’habitais sur la Cote d’Azur lors des grands incendies de 1985 où tout avait brulé de Mandelieu aux Adrets, sur 60 kms : autoroute A8 fermée, paysage lunaire en noir et blanc à la réouverture, 3 jours plus tard.

    Au printemps suivant, tout était vert gazon et tout est reparti comme jamais.

    C’est la technique du brulis et de l’écobuage, vieille comme le monde, et qui d’ailleurs produit tous les ans des incendies de foret, car ça dépasse souvent ce qu’avait prévu le paysan, qui voulait juste faire de l’engrais naturel...

    Et puis tout de même, arrêtons de pleurer sur les animaux du bush. Vous êtes allés dans le bush ?

    Perso, que les mambas noirs, les mambas verts, et autre serpents venimeux , souvent mortels, aient cramé... bon débarras.

    C’est pas un coin à chien chien à sa mémère...


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 février 2020 14:55

      @In Bruges. Plutôt en Afrique, les mambas ?
      L’Australie en a aussi de terribles, mais différents. La Death Ader par exemple.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 février 2020 14:56

      @In Bruges

      Tant qu’il reste des veuves noires pour nicher dans tes pompes...


    • Decouz 10 février 2020 16:34

      @In Bruges
      oui mais j’ai cru comprendre que ce qui repoussait dans les Calanques, ce n’était pas la même végétation qu’avant. Des espèces sont perdues, et pour les forêts primaires, c’est irréversible.


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 février 2020 22:03

      @In Bruges. Le pin d’Alep fait la première génération après l’incendie. Le repeuplement par les yeuses suit une génération après.


    • Trelawney 10 février 2020 22:10

      @In Bruges
      Perso, que les mambas noirs, les mambas verts, et autre serpents venimeux , souvent mortels, aient cramé... bon débarras.
      Pour cela, il faudrait que les flammes atteignent l’Afrique, car c’est là bas que vivent ces serpents.
      Il y a autant d’animaux mortels en Australie qu’en Europe.


    • In Bruges In Bruges 11 février 2020 10:10

      @Trelawney
      Voui, voui.... finasse, mon gars.
      Mamba ou pas, il y a une forte concentration de serpents venimeux en Australie, ça me parait suffisamment documenté pour qu’on ne joue pas au con...

      https://www.youtube.com/watch?v=GG1deZhOLCQ


  • izarn izarn 10 février 2020 21:53

    Les incendies n’ont rien à voir avec le changement climatique...Qui n’existe pas sauf dans des durées millénaires...

    L’eau monte de 2mm par an...En 2100 ça fera 16cm de plus...

    Ensuite, il s’agirait d’un phénomène de substruction des plaques tectoniques.

    Rien à voir avec la fonte de l’Arctique ! smiley

    Il suffit de calculer la surface émmergée (Ben oui, en dessous c’est déja dans l’eau) :

    Vu la surface des océans, c’est pas grand-chose ! Voire nullissime.

    On vous raconte des FOUTAISES !

    Ce n’est pas le débat.

    Le débat c’est ce que vous etes prêt à payer aux connards pour le pseudo changement climatique.

    Moi ? RIEN !

    Les cons, ça a peur du CO2, c’est justement à ça qu’on les reconnait !


  • JulietFox 11 février 2020 09:49

    Les koalas, ornithorynques, et autres mammifères et oiseaux disparus à jamais, ils repoussent ?


  • hommelibre hommelibre 11 février 2020 10:42

    Oh, les forêts brûlées ne sont qu’une petite partie de l’ensemble. Il y a assez d’animaux dans les forêts intactes : ils vont se reproduire.

    Cela a dû être ainsi depuis la nuit des temps, puisqu’on sait que les incendies participent à l’autogestion (non-humaine) des forêts.


    • JC_Lavau JC_Lavau 11 février 2020 12:24

      @Gollum. Les délires, tu es pour, du moment qu’ils servent à nuire au maximum à tes compatriotes.


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